too much men behind you (tamsin +)

Les vacances venaient tout juste de commencer et il n’y avait rien de mieux qu’une petite soirée pour bien commencer. Emilio s’était rendu au club Royal en compagnie d’une petite bande de pote, il ne lui fallut pas longtemps pour entrer –habitué oblige. Les verres d’alcool s’empilaient déjà et la piste de danse était comblé de jolis corps presque dénudés. Il n’y a pas à dire, il allait s’amusé comme un petit fou durant ce break. La musique lui plaisait assez, il s’était même lancé sur la piste de danse sans grande difficulté. Bougeant son corps au rythme de la musique, il fut tout de même arrêter par un de ses amis qui lui chuchota, ou plutôt lui cria dans les oreilles.  « Il y a Tamsin » Le jeune métisse fronça les sourcils alors qu’il la cherchait du regard. Il finit par la trouver, au milieu de la piste, entouré de mec en chaleur. Comme à son habitude, une jalousie monta en lui alors qu’il fixait chacun des mecs d’un air mauvais. Si leur relation était bien finie et était maintenant de simple ami, il y avait tout de même une certaine attirance plus qu’explicite entre eux. C’était toxique, c’était sauvage même. Emilio ne prit pas longtemps avant de s’avancer vers elle, avec difficulté. Poussant un mec qui la collait un peu trop, son regard voulait bien dire qu’il n’avait pas intérêt à répliquer quelque chose. Déposant ses mains sur les hanches de la jolie brune, il déposa un baiser dans son cou avant de remonter ses lèvres vers son oreille pour lui chuchoter. « Beaucoup trop de mec autour de toi. T’aurais dû mettre une robe plus longue. » Elle devait savoir qui s’était, il n’y avait que lui pour lui dire ça.

La fin des cours, c'était quelque chose qu'on fêtait, avec ou sans d'autres étudiants, et ce n'est pas que ce soir j'avais trouvé personne, c'est juste que je savais qu'une fois là bas, j'allais forcément croiser d'autres étudiants, trouver d'autres personnes avec qui m'amuser. Je m'installe, commande un verre, attends la bonne chanson et fonce. Danser, il n'y a que ça de vrai, surtout après une année comme celle-ci. Ça défoule, aussi bien le corps que l'esprit. Rapidement, des corps plus épais viennent à moi. Ouais, ça m'amuse, de toute façon je suis venue ici pour danser, pas pour autre chose. Je fais quand même attention aux gestes, retirant ceux qui sont trop près à mon gout, comme ce type qui, arrivé de nulle part, pose ses mains sur mes hanches. On va se calmer, quand même. Je sens un baiser dans mon cou et fronce les sourcils, ayant déjà un léger mouvement de recul, « Beaucoup trop de mec autour de toi. T’aurais dû mettre une robe plus longue. » l'expression précédente se transforme en sourire, je sais qui c'est. Je sais qui c'est, et ça m'amuse, même. Je le repousse, doucement, "Ouais, comme toi ?" le sourire en coin est présent, la taquinerie aussi. Mes yeux descendent sur ma robe, "ça te plaît pas ?" ne mens pas en disant le contraire, on se connaît trop bien.

La soirée avait bien commencé et le métisse se doutait déjà que la suite n’en serait que meilleur. Il n’hésita pas à s’imposer un peu auprès des mecs qui tournaient autour de Tamsin. Tous des chiens, tout le monde le sait –il en fait partie bien sûr. Ce fut à son tour de jouer un peu en se collant à la belle, lui expliquant bien rapidement qui il était. Au pire, il se serait pris une baffe de sa part, ça n’était pas la première ni la dernière. Elle finit par le repousser, alors qu’un sourire narquois était toujours collé sur le visage du mather. « Ouais, comme toi ? » Il hausse les épaules en penchant la tête, l’observant un peu mieux. Il n’avait pas besoin de répondre, elle la connaissait déjà. « ça te plaît pas ? » Il resta silencieux quelques secondes avant de se pencher un peu vers elle, il était plus grand après tout. « Elle te va très bien, mais tu connais la réputation des mecs de cette boîte » Il ne s’excluait pas du lot. Il lui fit un signe de tête en direction du bar. « Je te paye un verre » Vaux mieux ça que la voir entourer de ces connards. Techniquement, il n’avait pas son mot à dire mais il ne s’empêchait jamais d’ouvrir sa gueule tout de même. Emilio restait Emilio et sa relation avec Tamsin était inexplicable au point qu’il se donnait le droit d’être jaloux et possessif.

L'histoire qu'on partageait avec Emilio faisait en sorte qu'on était des amis qui pouvait se permettre quelques petits écarts, comme son baiser dans mon cou ou ses mains sur mes hanches de manière plus qu'explicite. « Elle te va très bien, mais tu connais la réputation des mecs de cette boîte » souris en quoi, fait mine de réflechir pendant quelques secondes, "Ils sont tous comme toi ?" le sourire s'élargie alors qu'il montre le bar, « Je te paye un verre » Ouais, c'est toujours sympa se faire offrir un verre. J'attrape sa main rapidement pour braver la foule -et pour qu'il me fasse un chemin, surtout-. "Tu connais ma résistance à l'alcool ?" tu pourrais me payer 10 verres que je resterais comme je suis actuellement. Je m'accoude au bar, attendant qu'il fasse de même, regardant vers la piste de danse puis concentrant de nouveau mes yeux sur lui, disant de manière sérieuse, "j'suis un peu déçue, y en avait un pas mal qui me plaisait." je le regarde, souriant en coin. Oui, je tente, oui, je joue avec le feu.

Emilio n’hésitait jamais à agir quand il le devait, la preuve, il n’avait pas hésité à venir casser ses jolis petits coups. Bien sûr, il se doutait déjà qu’elle allait lui lancer quelques petits piques. Que serait-il sans ce genre de relation ?  « Ils sont tous comme toi ? » Il eut un sourire au coin, haussant les épaules. « Totalement » il le savait, par moment, il n’était pas mieux qu’eux. Bon, il était peut-être un peu plus direct dans ses choix. Il ne faisait jamais espéré une fille, ça servait à quoi ? Finalement, il lui proposa de lui payer un verre et c’est mains dans la main qu’ils avancèrent à travers la foule en direction du bar. « Tu connais ma résistance à l'alcool ? » Il eut un sourire aux lèvres avant de s’installer à côté d’elle sur un tabouret. « C’est pour ça que je peux me permettre de te payer un verre. J’aurais pas de déchet à côté de moi à la fin » dit-il en haussant les épaules. Ouais, disons qu’il n’a jamais kiffé les déchets alcoolisés comme la plupart des filles pouvaient l’être lors d’une soirée trop poussée.  « j'suis un peu déçue, y en avait un pas mal qui me plaisait » Il se tourne pour regarder à son tour la piste de danse. « Rien ne t’empêche d’y retourner par la suite, si tu en as toujours envie bien sûr » Quand on est avec Emilio, il est rare qu’on souhaite le quitter par la suite… Ca se saurait. Il commanda deux mojitos, parce qu’il ne lui laissait pas le choix de toute façon. « Ils étaient pas terribles » L’honnêteté, il le pensait très honnêtement.

 Il s'installe à côté de moi, on dirait deux enfants qui ne savent pas comment s'apprivoiser, alors qu'on sait faire bien plus que ça, au fond. « C’est pour ça que je peux me permettre de te payer un verre. J’aurais pas de déchet à côté de moi à la fin » rigole, secoue la tête. C'est certain ça, j'ai pas l'habitude d'être un déchêt, ça évite les mauvaises surprises le lendemain matin en plus. « Rien ne t’empêche d’y retourner par la suite, si tu en as toujours envie bien sûr » Mes yeux rencontrent les siens, le sourire naît et fini en coin. Ne me tente pas, je serais capable d'en coller un rien que pour voir la colère dans le fond de tes yeux, cette possessivité que tu a déjà eu. « Ils étaient pas terribles » hausse les épaules, "Pas autant que toi." je souris en coin, les deux verres arrivent. Je prends quelques gorgées du verre que je suppose être le mien, "Sinon, t'es venu ici pour quoi au juste ?" dis moi ce que t'es venu faire, s'ils sont tous comme toi c'est qu'il y a des points communs.

Fallait se rendre à l’évidence, Tamsin aurait tout fait pour le voir s’énerver. Elle était comme ça, elle jubilait à chaque fois qu’elle le voyait jaloux comme un pou quand un homme était trop près. Enfin, elle n’était pas mieux quand c’était l’inverse et Dieu sait qu’Emilio savait s’amusé quand il s’y mettait. Elle avait tendance à prendre des mecs tout sauf attirants, plutôt banals dans leur genre en fait. « Pas autant que toi. » Il ne savait pas comment il devait le prendre, mais il savait très bien qu’il lui plaisait sinon ils n’auraient pas eu ce genre de relation. Emilio était unique, il le savait. Ses cheveux, son piercing, ses tatouages, sa mâchoire carrée, tout ça le rendait unique. Il y avait bien une raison de sa carrière de mannequin après tout.  « Sinon, t'es venu ici pour quoi au juste ? » Il hausse les épaules alors qu’il paya les deux mojitos maintenant arriver. Un petit coup de carte bancaire et c’était chose faite. « J’ai validé mon année, il faut bien que je faite ça comme il le faut nan ? » S’il devait repartir avec quelqu’un ce soir, il n’hésitera pas à le faire. S’il avait des relations compliquées avec certaines, il était pourtant libre comme l’air de son côté et rien ne l’empêchera de s’amuser. « J’imagine que t’es venu pour profiter des vacances d’été fraîchement commencé » Et peut-être trouver un mec ou deux pour s’amuser. Ils n’étaient pas différents au final.

Je sais exactement pourquoi il est là,
j'le sais. Il partage sa réputation avec toutes les personnes de cet endroit, et pour une fois que je n'étais venue uniquement que pour m'amuser, je peux assurer que ce n'était pas son cas. « J’ai validé mon année, il faut bien que je faite ça comme il le faut nan ? » hausse les épaules, le sourire présent, "Tu t'fous d'ma gueule ?" rien qu'un peu ? On sait pourquoi t'es venu, et c'est pas pour moi, je peux te l'assurer. « J’imagine que t’es venu pour profiter des vacances d’été fraîchement commencé » rigole et secoue la tête, prenant mon verre dans la main,"T'en vaut vraiment pas la peine." pas ce soir. Ca me rends folle que tu drague quelqu'un devant moi, ouais, mais reconnais au moins être venu pour ça. Je me tourne, lui fais dos en regardant la piste, tout en sirotant mon mojito. Après le verre, je retourne danser et clairement, tu pourra faire ce que tu veux de ta vie, de ton corps et de tes envies, j'ai pas envie de perdre encore plus de temps avec toi.

Techniquement, Emilio était bien venu en boîte de nuit dans le but de marqué le début des vacances d’été. Il ne rentrait pas à LA pour les vacances mais se dirigeait plutôt vers le Summer Camp au Laos. Il se doutait déjà que Tamsin n’allait pas le croire, pas besoin d’être devein pour le savoir. Il avait la réputation d’un dragueur mais ce n’était pas non plus une compétition. Il lui arrivait plus souvent de rentrer seul qu’accompagner, mais encore une fois, il est difficile de le savoir. « Tu t'fous d'ma gueule ? » Il arque un sourcil alors qu’il rigolait doucement, déposant son verre de mojito a moitié vide sur le bar. « Pas vraiment nan » dit-il en haussant les épaules. Elle s’imaginait encore plein de chose dans sa tête. Et elle le pouvait, après tout, il s’incluait parfaitement dans les dragueurs des boîtes… Même si ce n’était pas tout le temps non plus. Il n’y avait techniquement rien d’ambigue dans ses paroles, il se contentais simplement de faire la conversation comme elle semblait être bloqué dans les phrases courtes positives. « T'en vaut vraiment pas la peine. » Elle lui tourna le dos, il n’en faut pas plus pour faire rire Emilio. Et on disait de lui qu’il était impossible. « Toi non plus » Après tout, elle pouvait pensé ce qu’elle voulait mais c’était elle qui était entouré de mec à bouger son cul, ce n’était pas lui. Il avait bien compris le message, il finit son verre d’un trait et se leva du tabouret pour s’engouffrer dans la piste de danse, laissant Tamsin derrière lui. Il n’était pas quelqu’un qui forçait ou qui s’imposait quand on ne voulait pas de lui. Qu’ils fassent leurs soirées chacun de leur côté.

Je savais que sa réputation le précédait, alors forcément je savais qu'il était pas seulement venu ici pour boire de l'eau et fêter les vacances. « Pas vraiment nan » ouais, l'imagination était forcément présente et tant pis pour lui, qu'il aille s'amuser, je m'en moque. C'est sa vie après tout, pas la mienne. « Toi non plus » je souris en coin tout en sirotant mon verre, le regardant passer pour aller danser. Fais donc, fais. Chacun sa soirée de son côté, si tu y tiens. Je m'amuse donc de me côté, puis arrive le moment où c'est plus drôle, où la soirée ne m'amuse plus et où j'ai juste envie de rentrer chez moi, simplement. Je vais chercher ma veste, l'enfile, passe mon sac à mon épaule et un sourire naît sur mes lèvres quand j'le vois discuter avec une autre au bar. Discuter c'est un grand mot, au vu de sa main placé sur sa cuisse, j'dirais surtout qu'il drague, qu'ils flirtent, même. On ne dis pas non à une occasion comme celle-ci qui se présente, je vous le dis. J'avance, arrive au bar juste derrière Emilio, et de la même manière qu'il me la faite toute à l'heure, je glisse une main à sa taille, pose un baiser dans son cou et monte à son oreille, "Tu dors chez moi ce soir." t'entends, ce n'est pas une question. Retire ta main, lâche cette fille on s'en fout d'elle.