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Appel : Denys ► Ash

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Oui j'étais étonné devant son annonce. Pas que j’étais fervent admirateur du couple, non, en fait j’avais un peu envie de sauter de joie la tout de suite maintenant, mais juste qu’entre la ‘tromperie’ de la jeune femme envers son mec, merci sa sœur pour cette info, et mes discussions avec Lucky, je m’étais un peu mis en tête qu’il y avait anguille sous roche et que des raisons et motivations plus profondes et plus vraies qu’un soudain coup de foudre existaient  pour justifier son couple. Elle me l’avait même sous entendu lors d’un de nos appels, lorsqu’on s’était disputé, me promettant de ‘tout’ m’expliquer plus tard. Alors oui, le point final soudain à tout cela, ça me surprenait. Et elle, ce qui la surprenait c’était ma réaction. J’avais toujours été un piètre menteur. « Bah ça dépend… Il s’est passé quoi ? Et tu es triste ? » Si elle me racontait qu’elle était mal à cause de la séparation, alors elle aurait le droit à un désolé beaucoup plus vrai, plus sincère, je n’aurais pas à me forcer. Les révélations suivantes étaient encore plus frappantes : sa cousine était sa demi sœur. Ca ne faisait qu’amplifier mes inquiétudes vis à vis d’Ash. Elle devait se sentir complètement paumée avec tout ça… Quand je la questionnais sur son moral, elle m’expliqua sa colère envers son paternel, ironisant sur le futur frère qu’elle allait surement découvrir dans un futur proche. « Bah, c’est vrai que maintenant que tu le dis, je te trouve un petit air de famille avec Nate… Ou avec Dante aussi tiens. » Ou l’art d’éliminer la concurrence en inventant des liens de parenté imaginaires ha ha. « Dans le doute, je serais toi, j’arrêterais de fréquenter les garçons du campus. » Je m’étais pas promis de rester à ma place de BF ? Fallait croire que chasser le naturel le faisait revenir au galop. Mais bon maintenant qu’elle était de nouveau célib, ça allait être de nouveau le balai des conquêtes non ? Il ne fallait pas y penser de toute façon. Plaisantant sur ma peau tatouée, délirant sur les inscriptions qui s’y trouvaient. Ash voulait voir ça demain. « Pas sûr que les gardiens te laisseront m’arracher ma superbe tenue orange tu sais… » Et puis j’appris qu’elle avait été élue reine du bal, et je la taquinais sur le champ avec un ‘sa majesté’ révérencieux. Mademoiselle réclamait plutôt des ‘ma reine’, des baises mains et remit les petits déj au lit sur le tapis. « Je vais peut être demander à rester en prison en fait… » me marrai-je comme si ses exigences de princesse étaient irréalisables. Mais mon rire s’éteignait quand, parlant du bal, de la soirée qu’elle avait passé, je réalisais que pour ma part, je n’y aurais plus le droit. Je n’avais pas eu de LAST bal, le truc où on marquait bien le coup avant d’être diplômé alors oui, j’avais comme un manque, même si Ash s’empressa de me désigner comme son futur cavalier l’an prochain. « Oui je vais noter ça alors, sur mon agenda de ministre. » J’aurais pu souffler un ‘si je suis sorti de là’ mais j’avais pas envie de jouer les pessimistes et de pourrir l’ambiance. Surtout qu’en fait, l’ambiance je la pourrissais très bien en décrivant le déroulement du procès. Y’avait la mystérieuse disparition de Gabrielle que je soulignais avec surement un peu trop d’insistance, un peu trop d’inquiétude dans la voix. On s’était disputé elle et moi, mais pour autant ça ne ressemblait pas à Gab de baisser les bras, j’avais du mal à croire qu’elle ait renoncé à ce stage en or… Puis elle avait l’air, malgré toute l’amertume qu’elle avait contre moi, décidée à m’aider alors… Alors oui je m’inquiétais. Cette fille, elle avait compté, j’avais été fou d’elle, et j’avais toujours eu beaucoup de mal à tirer un trait sur les gens alors j’étais sincère quand je lui avais proposé un essai d’amitié et j’étais tout aussi sincère dans mes craintes concernant sa soudaine disparition. Mauvaise idée d’en parler avec Ash par contre. GRAVE ERREUR même. Je sentis aussitôt à sa réplique que je l’avais énervée. « Bah c’est pas ça c’est que… Tu sais elle m’a quand même aidé… Et puis je n’ai pas été très sympa l’autre fois… Et… » essayai-je de me rattraper avant d’abandonner mes justifications pour lâcher sur un ton presque suppliant. « Ash ne t’énerve pas s’il te plait. »  
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Vu comme il avait toujours cru à ton faux couple avec Darren, tu te doutais bien que c'était pas son genre de se réjouir de cette rupture, du moins pas ouvertement, devant toi. Mais là pour le coup, tu savais pas s'il jouait au meilleur ami sincère ou s'il faisait juste la comédie te pensant touché de cette 'rupture'. Autant essayé de le savoir un peu, lui tirant les vers du nez. Son 'ça dépend' te fit un peu sourire, tandis qu'il cherchait à son tour à jauger ce que tu ressentais suite à cette fin de relation. Il était trop attachée et moi pas assez impliqué et ça c'était un cliché dans ta vie 'amoureuse'. T'avais jamais réussi à t'arracher aux hommes alors forcément même quand tu tentais une mise en couple, ça finissait toujours par les mêmes reproches : tu n'y mets pas du tiens, t'es trop je m'en foutiste blablabla. Ainsi ça rendait crédible votre séparation, bien que les raisons sont toutes autres. Mais je suis pas triste non, y a plus triste comme mon meilleur ami en prison et c'était bien vrai. T'avais plus grave qu'une rupture à affronté ces derniers temps, mais surtout Darren, il n'avait jamais été ton mec, pas vraiment, alors aucune raison d'être triste. Et quant à Cléo, tu rigoles quand il évoque une ressemblance avec Nate ou même Dante. Tiens ce dernier n'était pas mort ? Tu crois ? Je devrais faire des tests, mais tu sais pas que j'avais rencontré une nana y a quelques mois, qui me ressemble vachement ? Du coup avec les dernières révélations je me demande si on a pas un lien... Et t'allais bien découvrir que Nesryne et toi, vous ne vous ressembliez pas juste par hasard. Tu te mets un peu à rire encore quand il évoque de pas fréquenter les gars du campus désormais. Arrête, tu serais impressionnée de voir comme je suis devenue un peu trop sérieuse. Depuis quand t'avais rien fait ? L'Egypte. Donc un bon mois. Et ça c'était pas du Ashleigh Strauss qui accumule les garçons en une semaine et pire en un mois. Mais t'avais beaucoup d'autres chats à fouetter que t'inquiéter de te taper des mecs. Et t'avais des complications désormais avec eux, avec un en particulier. Puis quant au fait des tatouages, tu veux voir mais sa réplique, que tu prends un peu comme un sous entendu, te remémore en flash-back le premier petit déj du retour du sb, ou bien vos retrouvailles après ton kidnapping... Tu en laisses même un silence, perdue dans tes pensées, secouant finalement la tête. Ouais, ouais, pas faux... Ou comment être à moitié là même dans sa réponse... Tandis qu'il choisit de rester en prison pour ne pas devoir se plier à tes caprices de reine. Rien que pour toi je serai moins insupportable que pour les autres et aussi parce que lui tu ne l'avait pas vu depuis bien troooooop longtemps. Cependant, parler du bal ne l'empêche pas de penser que lui n'aura même pas eut droit à un dernier bal étudiant. Tu te sens impuissante, mais comme toujours, tu lui remontes le moral comme tu peux. L'an prochain il t'accompagnera au bal, et vous rattraperez ça, et il pourra le considérer comme le dernier. Oui bon ça n'a pas l'effet escompté... Je suis désolée... que tu libères d'une voix douce et calme. Tu savais désormais que s'il était là bas c'était de ta faute aussi. Tu savais que ce Cole était derrière tout ça et l'unique raison de s'en prendre à Denys c'était son choix de maison, mais aussi, et surtout, votre lien. Il l'avait pas choisi au hasard c'était évident, mais t'avais juste rien pour le faire tomber cet enfoiré ! Et puis ton humeur changea bien vite. Du calme, tu passais aux nerds. Le simple prénom de Gabrielle te rendait irritable, surtout de sa bouche à lui, surtout quand il en faisait un argumentaire sur son absence. Non mais tu t'en foutais bien s'occupe plus de son cas, tant mieux même. Parce qu'elle elle avait le droit de le voir quand toi tu pouvais crever la bouche ouverte que ça ne changerait rien. Ce qui t'agaçait aussi c'était cette façon qu'il avait de parler d'elle, et même en montrant ton énervement, il l'a défendait encore en tentant de se justifier. Un coussin en avait fait les frais, tandis qu'il te demandait de ne pas t'énerver. Et t'avais pas envie d'encore vous embrouiller au téléphone, pas alors que tu avais manqué tous les derniers. Mais bordel Gabrielle c'était pas le Dante ou Nate ou Jupiter de Denys, c'était pas la fille qui était une 'proie', un coup d'un soir. Elle avait bien plus compté pour lui et il en démordait pas, tout ce que tu n'avais pas besoin d'entendre, pas maintenant ! Oui... que tu lâches après quelques secondes les yeux fermés à tenter de retrouver ton calme. T'étais une boule de nerds, de feu, prête à exploser toujours plus. Ce qui te correspondait pas habituellement, assez douée pour contenir ta colère, rire au nez des gens et ne pas rentrer dans le jeu ni en venir aux mains. Oui enfin ça c'était avant, quand ta vie n'était pas partie en morceaux dès fin mars...
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Ca dépendait oui. Si elle était malheureuse de tout ça, je crois que j’aurais été capable de répéter un ‘désolé’ et avec cette fois plus de sincérité. Sauf qu’elle ne semblait pas vraiment affectée, elle résuma la chose en quelques mots qui me rappelaient un peu trop le propre résumé de mes histoires, gars trop attaché, fille trop détachée. L’histoire de ma vie. J’en lâcherais presque un ‘désolé’ de compassion pour Darren… Mais non, fallait pas pousser quand même. J’avais le sentiment qu’il allait être plus simple de retrouver ma place de BF et notre relation intacte, comme avant, sans cet intrus entre nous. Puis Ash précisait bien que ça allait, qu’elle avait pas à se plaindre surtout qu’elle avait suffisamment à gérer à côté, ma situation en première ligne. « T’inquiète, je suis pas trop mal. Puis maintenant que j’ai mon plâtre, les autres ne me cherchent pas trop. » Parce qu’ils se disaient que je pouvais les assommer avec ? Peut être… Et Ashleigh avait aussi ses problèmes de famille qui lui occupaient l’esprit. Son père et ses secrets, qui ressortaient au compte goutte, sujet sur lequel elle ironisait pour évoquer des frères potentiels, évoquant avec plus de sérieux néanmoins une jeune femme qui lui ressemblait. « Qui ? » Une fille qui ressemblait drôlement à Ashleigh devait forcément être canon. « Comment ça se fait que tu me l’as jamais présentée ? » Si elle avait un sosie sur le campus ça aurait pu m’aider, qui sait, et empêcher mes multiples déclarations sans réponse à l’égard de ma meilleure amie. Parce que je savais que j’étais un peu étouffant pour Ash, je m’en doutais, comme lorsqu’à l’instant, avec un détachement peu crédible je lui soufflais le conseil d’éviter de fricoter avec les mecs du campus, juste au cas où. Je ne pouvais m’empêcher de la taquiner après sa réplique : « La vie de couple t’a assagi ou alors on t’a encore lancé un défi ? » rigolai-je en me rappelant le drame qu’avait représenté son mois sans sexe durant le spring break. Alors oui, Ash et sérieuse, quand il s’agissait de mec, j’avais du mal à associer ça dans une même phrase.  On dérivait ensuite, les tatouages, son titre de reine, ses petits caprices princiers qui en découlaient et puis le bal, ce sujet qui me noua un peu la gorge. On ne réalisait ce qu’on avait que lorsqu’on le perdait. Moi qui n’avait jamais été conscient de la chance et de l’opportunité que représentait vraiment le fait d’être étudiant à Harvard, je ne le comprenais que maintenant. Trop tard. Lorsque j’étais désormais renvoyé. Alors oui, je regrettais le bal, comme j’allais probablement regretté chacun des events qui seraient organisés tout au cours de l’année, j’essayais de me reprendre, sentant mon interlocutrice touchée par mon émotion. « Oh c’est pas si grave… J’suis sur que j’aurais été un psy en carton. » C’était peut être mon destin de faire tout autre chose en fait… Le sujet du procès fit vriller l’ambiance. Pas à cause d’un pessimisme quelconque mais à cause des inquiétudes que j’avais de la peine à masquer concernant Gabrielle. Volatilisée. Partie sans donner de nouvelles. Forcément, même si on n’était plus rien l’un pour l’autre, même si elle m’avait envoyé bouler avec ma suggestion d’amitié, c’était impossible de ne pas m’inquiéter pour elle. C’était dans ma nature. Mais rien de tel pour énerver ma meilleure amie, qui perdait son calme, qui me faisait perdre mes moyens, bredouillant de vagues justifications qui finirent par mourir sur mes lèvres, je renonçais préférant juste lui réclamer de ne pas s’énerver sur un ton presque suppliant. Un oui pas très convaincant en guise de réponse je reprenais : « Tu me manques Ashleigh Strauss.  Même ton petit air renfrogné, celui que t’as quand tu t’énerves contre moi, même ça, ça me manque. Ca devrait être interdit de manquer autant à quelqu’un. » avouai-je alors, conscient que c’était plus ces mots là qui désamorcerait la situation. Qu’elle aille pas croire qu’elle compte pas, qu’elle aille pas croire que sous prétexte que mon ex m’ait aidé, que je l’aies revue, qu’elle avait planché sur mon dossier, ça avait forcément fait de Gab ma BF et que ça l’avait éjectée elle, Ash, en deuxième place. Non. Jamais. Elle avait toujours la même place. Cette même importance pour moi, bien trop grande d’ailleurs, dépassant largement le cadre de l’amitié. « Parce que le pire dans tout ça c’est pas d’être en taule, le pire c’est d’être sans toi. »  
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En vrai, tu aurais eut tellement à dire sur ta relation avec Darren, sur votre rupture même. T'aurais pu dire que t'étais loin d'être triste, que t'avais gagné un ami, un allié avec tout ça. Mais il allait pas comprendre. Quel genre de mec qui s'attache à une fille, qui elle le repousse, reste un super bon pote ? Et il était pas question de revenir sur tes mensonges, sur ton kidnapping au téléphone et à travers des murs de prison. Alors tu restais brève sur le sujet, préférant penser que y avait plus grave qu'une rupture, comme lui, en prison. Et à son tour, il t'assurait que ça allait, encore plus avec son plâtre qui devait peut être faire voir aux autres détenus que le Zacharias était pas aussi gentil qu'il le fait paraître et qu'il fallait se méfier de l'eau qui dort. C'est l'explication que tu préférais te donner, ne voulant pas l'imaginer à nouveau prit dans une bagarre et le retrouver en petits morceaux. Non que jouer à l'infirmière te dérangerait... Fait attention quand même tu ne pus t'empêcher d'avouer, protectrice et inquiète pour lui. Alors que ça bifurquait sur ta famille, sur ta cousine devenue demie sœur, ainsi qu'une fille qui te ressemblait bien trop. Vous aviez d'ailleurs décider de partir ce week end pour Chicago avec Nesryne, afin de questionner sa mère et de creuser sur son père. Parce que j'y ai jamais pensé, puis la seule Strauss dans ta vie c'est moi. Possessive ? Maybe. Enfin ça c'était plus très vrai, puisque monsieur c'était fait une autre Strauss dans le passé, mais tu l'ignorais encore. Et ça continuait, cette fois sur les mecs, et tu avouais bien vite que t'étais presque devenue sage. Ce qui surprenait Denys. Ben tu m'étonnes, quand il t'avait retrouvé au lit avec un gars sous les draps au sb, puis découvert ta coucherie avec Dimitri en pleine relation avec Darren, il avait plus que du mal à y croire. Sans compter tes conquêtes passées durant toute l'année. Mais ouais y avait un début à tout. Ni l'un, ni l'autre. J'ai surtout trop de choses qui me préoccupent. Et tu parlais aussi bien de ta sœur disparue, de lui en prison, de ton père entre la vie et la mort, que des mecs puisqu'un en particulier occupait un peu trop tes pensées et ton quotidien, malgré son absence. Finalement, tu prenais de ses nouvelles, tandis qu'il concluait que le bal il en aura même pas eut un dernier. Tu ne pouvais que te sentir mal, pour lui, et coupable aussi. T'étais responsable, à demi, tu le savais. Il avait beau tenté de faire celui que ça touchait pas, tu le connaissais. Tu sentais à sa voix, et tu savais qu'il voulait pas tu t'inquiètes. Too bad, ça faisait déjà deux mois passés que tu t'inquiétais pour lui, et c'était pas près de s'arrêter là. Arrête de te dénigrer Den' ! Je risque d'avoir besoin d'un psy avec ma famille, tu voudras bien me consulter ? que tu dis pour remonter le moral. Consultation privée et payée. Il allait en avoir besoin d'argent. Et si tu rigolais avec lui, ça tournait assez vite au désastre. Le simple prénom de son ex d'eliot, eut le don de te faire vriller. Déjà qu'avant il t'agaçait à parler tout le temps d'elle, à ne pas tourner la page, à ressasser, mais là désormais, il continuait. C'était pire. C'était votre appel, elle avait rien à foutre dans la discussion. Puis elle mettait de la tension entre vous, génial. Même absente elle arrivait à faire chier son monde celle là. Une chance qu'elle se soit barrée tu ne sais où, t'allait pas t'en plaindre ni la manquer. Mais tu ne voulais pas qu'elle gagne, qu'elle ait le plaisir de vous embrouiller, même si elle n'en serait rien. Tu tentais de te calmer quand il te fit la demande, mais c'était compliqué. Pour ne pas laisser un blanc, tu répondais un simple oui, qui était pas très convainquant faut l'accorder. Alors que tu cherchais quoi dire, pour tenter de ne pas rester sur une fin aussi pourrie, c'est lui qui coupa le silence, libérant les mots magiques. Ceux qui pouvaient t'apaiser, te calmer, te rendre moins nerveuse. Et tu ne pus t'empêcher de sourire en l'écoutant. T'en fermais les yeux également. Ce sentiment tu le connaissais bien, c'était réciproque. C'était interdit de manquer autant à quelqu'un, parce que lui y avait aucun mot assez fort pour exprimer à quel point il te manquait. Deux mois passés plus tard, et t'arrivais toujours pas à t'habituer à son absence. Impossible. Il avait prit une trop grande place, une trop grande importance. Cet éloignement ayant approfondit tout ça, au lieu de l'inverse, de vous séparer. Ses derniers mots, eurent un tout autre effet. Sans même le voir venir, une larme roula sur ta joue, que tu balayas bien vite du revers de ta main libre. Inspirant, pour reprendre de la contenance, pour aussi masquer toute trace d'émotion ou cette gorgée nouée, tu te raclais la gorge avant de prendre la parole. Je suis d'accord, ça devrait être interdit. Tu me manques aussi Zacharias et je pense que tu ne te rends pas compte comment... Et t'avais envie de lui dire tellement de choses, mais t'en perdais les mots d'un, et de deux, tout était confus dans ta tête. Tout était évident envers lui, mais tout était compliqué aussi. Dit pas ça... que tu murmures alors. Bonjour l'incohérence, car tu aurais envie de l'entendre répéter ce genre de phrases, encore et encore, pour te rassurer, pour te faire un bien fou. D'un autre, c'était horrible, parce que ça te faisait juste prendre conscience un peu plus des choses, un peu plus du fait qu'il n'était pas là, pas à tes côtés également. Et t'en avais juste marre, de te contenter d'appels, quand tout ce que tu voulais, c'était le voir. J'ai tellement hâte demain... que tu reprends. Et bonjour la déception et le cœur brisé quand tu seras recalée comme une mal propre. Tous tes espoirs étaient dans cette visite, dans le revoir, le serrer qu'une seule fois, et t'allais tomber de bien haut...

hj : sorry du pavé, trop de feels Appel : Denys ► Ash - Page 2 166564858
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Elle me rassurait sur son vécu de la séparation, je la rassurais sur mon vécu carcéral. C’était vrai en plus, je ne m’en sortais pas trop mal vu les têtes brûlées qui se trouvaient ici. Un bras dans le plâtre en deux mois, ça allait… Et puis ensuite, au sujet de sa famille, de ce sosie rencontrée qu’elle suspectait soudain de lui être apparentée, je reprochais à mon interlocutrice de ne pas me l’avoir présentée, sous entendant qu’à coup sûr, si elle avait les traits physiques de ma BF, elle m’aurait forcément plu. Mais Ash rigolait en répliquant vouloir être la seule Strauss de ma vie. «Bah rêve pour que je te présente mes frangins alors. » ronchonnai-je alors. « Moi aussi je vais vouloir être le seul Zacharias de ta vie. » Ouais, facile hein. Entre mon frère et ma sœur décédés et les deux autres cocos qui avaient terminé leur cursus, c’était pas dur. Je taquinais ensuite miss Strauss sur son aveu suivant, celui selon lequel elle se serait assagie. Le truc qui étonnait encore plus que sa rupture ou sa cousine finalement sœur. Je suggérais avec un petit rire deux hypothèses qu’elle rejeta, affirmant qu’elle avait trop de choses qui la préoccupaient. « Je suis désolé… Je voulais pas remettre tes problèmes sur le tapis. » m’excusai-je alors, en réalisant qu’en effet, avec son père malade, sa sœur disparue et mon incarcération, sans compter son étrange couple qui venait subitement de toucher à sa fin, elle en avait sûrement des trucs en tête. Puis c’était à mon tour de bader un peu, quand la discussion s’orientait sur le bal. Je réalisais juste que je n’avais pas eu le droit à mon last one. Moment de désillusion que je chassais vite fait, essayant de relativiser. J’avais jamais été passionné par mon domaine d’étude majeur. Alors c’était peut être au final un coup du sort qui me permettrait de trouver une autre voie. Même si Ash, elle, elle ne l’entendait pas de cette oreille et elle restait certaine de mes compétences. « Je t’allonge sur un canapé quand tu veux… » Bon ok, il allait vraiment falloir que je peaufine cette résolution de rester à ma place de simple meilleur ami. Parce que si la jalousie n’y avait pas sa place, les propos bien allusifs et à double sens comme ça, ils n’y avaient pas leur place non plus, dans une amitié platonique.  Et puis en quelques secondes, en relatant simplement où les avancées du procès et des audiences en étaient, je parvins à gâcher complètement l’ambiance. Juste en prononçant son nom. Gabrielle. Et en me montrant un peu trop inquiet de son absence soudaine et inexpliquée. Je m’empêtrais dans mes justifications avant d’abandonner, de clore simplement le sujet pour opter pour d’autres aveux, d’autres mots, m’attardant sur ce que je ressentais pour elle, Ashleigh Strauss, sur ce manque, viscéral, que je ressentais, même là, quand elle s’énervait au téléphone, même quand sa frangine m’avait écrit, même quand je la savais donc dans de multiples bras. Même comme ça, le manque persistait. Pire torture. Pire que ces fichus barreaux en fait. Elle me soufflait que c’était partagé, que je ne m’en rendais sûrement pas compte comment. « Tu me montreras ? Tu me montreras à quel point je te manque ? » Oh, mauvaise idée. Ca, ça avait été le jeu de retour du Mexique. Moi illustrant le fait qu’elle m’ait manqué pendant mon voyage par des baisers de plus en plus osés… Pas des images qu’il me fallait garder en tête donc. Ashleigh m’arracha à ma réflexion en me faisant part de sa hâte d’être au lendemain. Un sourire étira mes lèvres. « Ca c’est pour les tatouages et l’orange de ma tenue je suis sûr. » plaisantai-je avant d’ajouter : « J’essaie de faire style que je vois pas le regard insistant du gardien mais je crois que nos cinq minutes doivent déjà être atteintes Ash. Je veux une photo de toi dans ta tenue de bal demain,  et une photo des deux zouaves, Marin et Gaga, menottés, et je veux que tu me racontes tout sur tout… » On n’avait eu le temps de rien se dire. J’avais même pas eu lui demander où serait le SC cet été, si elle avait trouvé un nouveau coloc… Ouais, on avait TROP de trucs à se dire. Même que le temps de parloir allait être trop court. Enfin il l’allait être d’autant plus que le parloir n’aurait pas lieu surtout… 
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Bien sur que tu allais lui présenter Nesryne puisque la jeune femme allait devenir ta cousine et donc qu'il serait obligé de la connaître quand il sortirait. Mais tu marquais ton territoire. Tu voulais être la seule Strauss dans sa vie, la seule qui compte surtout. Et forcément il exigeait le même titre concernant les Zacharias. Je veux rencontrer tes frères juste pour les anecdotes, et car c'est ta famille, mais tu resteras le seul. Aucun doute là dessus. Un Denys Zacharias ça se remplace pas et le nom de famille ne faisait pas tout. Surtout quand tu sais que ses aînés sont plus âgés, plus sérieux aussi. Puis sur ton 'statut' sexuel, tu avoues être sage et l'explication est que t'as trop à faire, à encaisser pour te préoccuper de quand tu as couché la dernière fois. C'est rien comparé à toi. Okay c'était peut être pas totalement vrai. Si spn cas était quand même assez grave, toi tu encaissais pas mal qui pouvait un peu égaler ses problèmes à lui. D'ailleurs tu lui assurais qu'il aurait fait bon psy, qu'il devait pas se dénigrer, mais bon c'était Denys et il était loin d'être le mec qui avait grande confiance en lui et qui se surestime, ni même qui avait conscience de son potentiel. Dieu merci tu étais là pour remettre les choses en place. Et à sa réponse, sur ta consultation, tu ne pus t'empêcher de sourire, te pinçant la lèvre inférieure. Je prends note... que tu réponds, vague, sachant pas trop comment prendre cette phrase à double sens. Il fut un temps où tu aurais été plus explicite, plus rentre dedans, jouant le jeu de l'ambiguë, mais au final là tu savais plus trop sur quel pieds danser alors valait peut être mieux ne pas trop t'enfoncer. Enfin bon c'était un peu manqué parce que quand vous avouez l'un à l'autre que vous vous manquez, lui il réclama aussitôt que tu lui montres et toi tu pensais à ce fameux soir en rentrant du Mexique. Tu t'en étais pas souvenue au début, jusqu'à qu'il te ravive la mémoire durant le sb. Alors forcément tu pensais à cet échange, sur son lit, quand il t'avait prouvé via des baisers que tu lui avais beaucoup manqué. Si tu sors rapidement, je te montrerai... et là encore tu en dévoilais pas trop, lui laissant le choix d'interpréter ça comme il en avait envie. Bien que ta version correspondait bien plus à celle de son retour du Mexique... Dans tous les cas tu allais lui montrer demain, en lui sautant dessus pour l'accueillir. Justement tu avais plus que hâte de le voir et tu lui en faisait part. Sauf qu'il annonçait une mauvaise nouvelle; il devait raccrocher. Triste, mais soulagée de savoir que demain tu allais revoir ses yeux bleus, son sourire, ses cheveux en bataille, son corps parfaitement bien dessiné, et ça c'était une bonne consolation. Pour une fois je vais pas râler, je sais que je te vois demain. Alors à demain Denys Zacharias. Et t'avais le sourire, pensant qu'enfin vous alliez vous revoir. Bien qu'en fait non...
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