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Sur ton bureau, un stylo a la main, en train d'écrire, tu entends la sonnerie de ton téléphone. Un appel. Tu te précipite vers ton lit où ton tel est posé, en train de charger, pour voir que c'est la prison. Tu décroches plus vite que the flash et alors que tu portes le smartphone à ton oreille, tu te poses sur ton lit, allongée. Je suis désolée... De pas avoir pu venir, d'avoir manqué tes derniers appels. Désolée... Parce que tu espérais que lui aussi avait besoin de te voir et t'entendre, autant que tu en avais besoin. Demain, je peux venir demain ? Vu l'heure actuellement, les visites sot clairement terminées. Alors demain, pitié qu'il puisse demain.
Pas le temps de compter les tonalités. Cette fois la voix de ma meilleure amie résonna très vite et pas pour le traditionnel et un peu trop familier désormais 'vous êtes bien sur la messagerie de...' c'est par un 'je suis désolée ' qu'elle décrocha. "Arrête. C'est pas ta faute Ash j'ai bien compris. T'en fais pas." Et que ça faisait du bien d'entendre sa voix. Je n'eus pas le temps de formuler cette réflexion à voix haute qu'elle reprenait la parole pour fixer la date de sa visite. Et avec un rire taquin je la fis marcher un instant : "Demain ? Je peux pas j'ai aquaponey..." En vérité, j'en avais le pouls qui s'accélèrait rien qu'à l'idée de la revoir. Je repris plus sérieux. " Bien sur que tu peux venir. Demain à la première heure. Ramène moi le petit déj tiens. C'est dégueulasse ici. Et ils ont même pas de framboises.
T'avais rien a te reprocher, t'avais pas demandé à ce que ta soeur disparaisse. Ni t'avais eut l'envie d'aller à Zanzibar, la chercher, entourée d'eliots, mais t'avais pas eut le choix. Denys était au moins sain et sauf en prison, pas comme Ayma... Hélas, ça n'avait servi à rien, vous aviez toujours aucune traces d'eux. Tu t'excusais quand même car lui aussi avait surement besoin de ton soutient. C'était pas à sens unique et il te reprenait vite pour te dire qu'il comprenait. Mais quand même... que tu insistes, demandant aussitôt si tu pouvais venir demain. Tu rigoles, à son excuse d'aquaponey. Et quand il évoque le petit déjeuner, tu repenses à ceux du retour du spring break. Encore plus quand il évoque les framboises... Je suis pas certaine qu'ils acceptent, ils sont capable de croire que je vais t'emmener de quoi t'aider à t'évader. Ils sont tellement relous. Et ils t'ont tellement dans le collimateur aussi... Tu devras te contenter que de moi je crois, désolée et cette fois ton désolée est ironique. Tu rigoles même un peu à la fin. L'humour, c'est le mieux, parce que t'oses pas encore vraiment imaginer que tu vas le revoir. Enfin. Tu te rends pas compte là, pourtant tu sens la joie qui t'envahis de le revoir. Tu sens l'excitation montée, puis l'angoisse. Après plus de deux mois, comment ça va être de le voir à nouveau face à toi ? Ivy m'a dit que si tu sors pas, elle prend le titre de la meilleure des meilleurs amis que tu t'amuses, sachant qu'entre eux y a cette petite 'guerre' te concernant. Et puis elle a vraiment dit de lui dire pour le motiver à sortir, tu transmets juste le message...
Forcément que tu t'excusais de pas être venue le voir et de manquer ses appels. Si tu en avais plus que besoin, tu espérais fortement que c'était réciproque. T'avais prit le temps tout de même de lui expliquer, en une lettre rapide, preuve que tu pensais à lui, qu'importe ce qui se passait dans ta vie. Et l'entendre dire qu'il aurait aimé être avec toi pour les recherches, ça faisait un bien fou. T'aurais tellement adoré l'avoir avec toi, tout comme Dimitri avait eut Carter pour le soutenir. J'aurais aimé... que tu souffles, alors que t'envisages de venir demain, puisque désormais t'es de retour et que plus rien ne t'empêche de vous voir. C'est mal pensé, tu le sauras que demain ça... Pour l'instant, tu lui fais part qu'il devra se contenter que de toi et non des framboises. Trop risqué, tu risques de te faire éjecter aussitôt qu'ils les verront. Et monsieur ose faire le mécontent, ce qui t'arrache un : hé ! toi aussi pas contente de cette réponse. Mais plus sérieusement il avoue, vouloir juste te voir. Non avoir besoin de te voir. Toute la différence est là. Moi aussi et il n'imagine sûrement pas à quel point t'en a besoin. Sans lui tu perds toute raison, vendredi en sera la preuve à la soirée mather... Mais pour rester dans le joyeux, pas trop partir sur le sentimental, tu le 'menace' de donner le titre de meilleur meilleure amie à Ivy. Et tu rigoles quand il râle, proteste et se donne un titre qui lui est propre. Ça donne un genre, un côté bad boy. Autant en voir le bon côté non ? Puis surtout, tu lui donnes tous les titres possibles désormais. Il ne possède clairement plus juste celui du meilleur meilleur ami. Tu peux aussi avoir le titre du meilleur ami de la reine du campus. Tu fais comprendre par là que t'as été élu reine du bal. Tu en rigoles parce que cette couronne tu t'en doutais royalement, tu étais loin d'être la nana pour les bals, qui se bat pour avoir la couronne. Mais tu t'en servais bien de ce titre, pour narguer les autres et faire chier ton monde. Là, plus pour en rire avec lui et détendre l'atmosphère. Ou celui du roi de la reine du campus, je te vois super bien sûr un throne avec ta couronne que tu te marres, l'imaginent pas du tout comme ça. Il était loin d'être arrogant.
Début de conversation concernant la disparition de ta soeur, tu t'attendais pas à ce qu'il rebondisse sur ce détail. Sur le fait que ton petit ami n'avait pas été avec toi pendant tes recherches. En effet, t'avais bien dit que tu y allais avec le meilleur ami d'Ayma et ta cousine. C'est qu'il avait bonne mémoire le coco. Je suis plus avec... que tu dis, cherchant pas midi quatorze heures. Enfin que tu peux te libérer de ce poids, le truc c'est que t'apprendre le pourquoi qu'il risque de chercher à comprendre. Alors tu rebondis sur un détail qui l'interpellera peut être plus ? D'ailleurs ma cousine, c'est pas ma cousine, suspense avant de lâcher la bombe, mais ma demie sœur. Oui une autre. Ta soeur n'était déjà pas vraiment la tienne étant ta demie sœur, t'avais découvert en plus en janvier qu'elle avait une jumelle donc que tu avais une autre demie sœur quelque part, et là rebelotte. Ton père te fatiguait et te désespérait. Elle a découvert que sa mère avait trompé mon oncle, donc son père, avec mon père. C'était à s'en tirer les cheveux. Y avait que les Strauss pour faire des choses comme ça. Ca devenait limite une honte de porter ce nom de famille. Il évoque alors les tatouages quand tu appuies sur le côté bad boy que représente le fait d'avoir fait de la prison. Tu rigoles. J'espère que le premier c'était le 'Ashleigh 4ever' j'ai pas oublié et faut tenir ces promesses. Ton de voix sérieux, tu le taquines bien sûr, comme toujours, et bon sang ce que ça fait du bien. Ce que t'as hâte de le taquiner encore et encore, mais en vrai, demain... En attendant, tu te vantes de ton titre de reine du bal où du campus, ça revient au même, sur toutes les étudiants c'est toi qui a été choisi. Reine du bal quoi Denys, et je t'assure tu ferais un parfait roi. Si lui il se voyait comme un bouffon, toi pas du tout. Non, j'ai rien raflé du tout, hormis celui ci. Enfin étant la reine, c'était impossible d'obtenir d'autres awards alors peut être que j'ai tout raflé, on le saura juste jamais. A moins d'aller dans le bureau du Doyen et de trouver le relevé des votes, mais ça t'importais peu. Tu nous as manqué tu sais, tu m'as manqué. Tu t'étais plutôt bien amusé, a mettre la pagaille de partout, mais c'était définitivement pas aussi bien que si lui avait été là. T'aurais pas eut ce besoin de t'occuper à aller faire chier les autres. Assez parlé de moi ! Comment tu vas ? Que disent tes avocats pour ton procès ? Il a lieu quand exactement ? Tu crois je peux y assister ? Rafale de questions.
Voilà c'est lancé, c'est dit. T'es plus en couple, t'es à nouveau célibataire. Et si ça t'enlève un poids de le dire, qu'est ce que lui va en dire ? Il semble surprit dans un premier temps, alors que y a pas de quoi, mais il avait tellement gobé cette histoire si facilement que... ça te surprenais pas. Vraiment ? Parce qu'aux dernières nouvelles, il avait voulu prendre ses distances quand il t'avait su en couple. Il avait avoué ses sentiments, pour ensuite vouloir te fuir. Mais depuis il avait été enfermé là bas, et sa dernière lettre remontait à tellement longtemps que tu savais pas s'il était désolé comme un meilleur ami le serait et donc qu'il avait tiré un trait sur toi, ou s'il essayait d'être poli puisqu'il croyait dur comme fer à ce couple. Tu savais plus vraiment si la distance avait eut raison de vous et qu'il avait bien réussi à t'oublier. Je me suis un peu emportée... J'en veux encore plus à mon père, je suis sûre dans six mois je vais découvrir un demi frère. En fait tu allais juste découvrir une cousine dans les jours à venir. Famille de dingue bonjour. Et tu répondais pas concernant ta 'rupture' parce qu'il n'avait pas demandé clairement et que tu savais pas vraiment quoi dire. Tu n'avais pas envie d'aborder tous tes mensonges, pas au téléphone, ni même lui en prison. Si tu devais le faire ça serait de vive voix, a l'extérieur de là où il est. Quant aux tatouages qu'il possédait, tu rigolais de plus bel en écoutant ses bêtises. Je veux les voir demain ! te doutant bien qu'ils n'existent pas. Et même s'ils existent, demain tout ce que tu allais voir, c'est l'accueil. Puis pour le bal, tu rigoles encore devant comment il doit t'appeler. Pourquoi pas t'amuser de ce titre avec lui ? Ma reine, pas ma majesté, et puis tu dois me baiser la main à chaque fois que tu rentres dans une pièce où je suis. Me faire le petit déjeuner aussi, que tu me dois toujours d'ailleurs. Ben non tu n'avais pas oublié le petit déj qu'il te devait à ton retour du week end dans le New Hampshire. Petit déjeuner jamais réalisé à cause de ton kidnapping et ensuite de ta mise en couple, suivi de son emprisonnement. Je sais... Mais l'an prochain, tu viens avec moi, je te prends comme cavalier, note déjà ça dans ton agenda. Oui l'an prochain tu le voyais au bal, et loin de ces murs. Tu voulais le persuader, ainsi que toi. Tu ne concevais pas de le savoir encore là bas dans un an. Tu t'affaiblissais de plus en plus, alors dans un an, sans lui, tu ne serais que poussière pour sur. Et tu demandes justement des nouvelles, de lui, du procès. Tout ce que tu entends c'est du blabla sur la Gabrielle. Tu te redresses sur ton lit, sentant la colère te gagner. T'es obligé de tout ramener à elle ? Sèche. Froide. Distante. T'es agacée sayé. Jamais il oubliera son prénom ? Elle n'est que stagiaire, qu'est ce qu'on s'en foutait qu'elle soit plus sur son dossier non ? Il avait toujours ce super cabinet pour l'aider, le principal. Pourquoi venir te casser les oreilles avec l'autre ? Tu pris un des oreillers à côté de toi que tu balances contre le mur en face, énervée.