The queen and her king • Aareigh

Mardi 6 juin. Une semaine que tu étais allée à Zanzibar, entourée d'eliots, dans le but de rechercher ta sœur. Une semaine à fouiller chaque aéroport du coin pour avoir des nouvelles, à faire tes propres recherches dans des hôpitaux, stations de police. Rien. Le néant. Alors tu avais capitulé. Rentrer sur Boston était la seule solution. Tu pouvais rien faire de plus que désormais attendre. A l'aéroport, tu avais demandé à Aaron de venir te chercher et que vous bougiez. Ca faisait depuis le bal que tu l'avais pas vu, et tu savais qu'avec lui, tu allais pouvoir te changer les idées. Puis tu savais pas s'il était au courant, parce que dans vos échanges de sms, il n'avait pas évoqué ta sœur, ni Cole. Il savait sûrement pas, bien qu'un nouveau flash info avait annoncé que des débris de leur avion ont été trouvé... Valise à la main, que tu traînes derrière toi, ton sac de main à ton bras, tu le vois, au loin, devant l'entrée de ta sortie. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres en t'approchant du jeune homme, venant lui faire une accolade. Il est où le tapis rouge, la couronne et les hommes de main pour prendre mes affaires ? que tu t'amuses, jouant la reine et lui le roi. Ayant donc un titre, tu mérites un tout autre accueil. Merci d'être venue me chercher que tu finis par dire, attrapant son bras pour vous rendre à sa voiture. J'espère tu es venue en limousine, ou avec un carosse. Et tout ceux qui te connaissent, savent parfaitement que t'es pas le genre qu'on embobine avec la limousine et le grand jeu du romantisme.

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@Aaron W.-Buckley

the queen and her king — Ce sont les vacances qui commencent. Bien qu'il ferait mieux de se mettre à la tâche pour trouver un emploi mais il traîne un peu. De toute façon, il est toujours videur dans cette petite boite de nuit, pour jeune. Un travail qu'il a, depuis six ans, au moins et dont, il a bien du mal à se détacher. Il faut aller vers le changement mais ce n'est pas aussi facile, quand il faut enfin le faire. Il reste encore quelques semaines, avec eux et après, direction le Summer Camp, peut être le dernier, il ne sait pas. Il ne sait pas non plus, s'il va rester les deux mois. Non, il aimerait voir autre chose et surtout, profiter de sa fille, du mieux qu'il peut. Pour le moment, il est à l'aéroport, attendant Ashleigh. Au départ, il ne savait pas où elle allait, puis il a fini par comprendre. Il s'en veut presque d'avoir négligé ce détail. Tout se trouve dans ma chambre.. bon, pas les hommes de main.. enfin, si le faire à plusieurs t'intéresse. dit-il d'un sourire en coin, venant la saluer. Tes désirs sont des ordres, tu le sais bien. Je suis piégé. Ouais, il exagère, c'est normal mais il en rigole bien vite. Non, je suis venu, à pied. Je me suis dis que ça te ferait du bien de marcher. Large sourire, comme à son habitude. Toutes les occasions sont bonnes, mais avant, il reprend. Mais je pense que ceci te plaira davantage. dit-il en sortant de sa poche, des mm's, comme convenu mais pas de café. Plus tard. Il vient ensuite à lui prendre la valise des mains, pour l'aider. Mmh.. j'ai appris le pourquoi de ce voyage. Il reste un peu mal à l'aise, c'est un sujet délicat.

A peine tu le vois, que les taquineries commencent. Aussi bien de ton côté, que du sien. Parce que l'évocation du tapis et de la couronne, dans sa chambre, c'est pas anodin. Malgré la 'pause' entre vos sms, dû au fait que tu étais dans l'avion, il a pas perdu le nord, ni ses idées. Alors tu souris, prenant le tout à la rigolade. Tu l'a jamais vu comme ça, Aaron, alors tu le penses juste taquin et qui retrouve du poil de la bête. Non, tu ne doutes pas de tes atouts, mais tu le penses juste pas très sérieux. Vous êtes potes, y a jamais rien eut de plus entre vous deux. Je vais te surprendre mais... j'ai jamais essayé à plusieurs, et... ça me tenterait que tu dis, nature, peinture. Comme toujours, t'es sans gêne. Tu dis ce que tu penses. Avec lui ça ne le choquera pas, il a un peu l'habitude de l'énergumène que tu es. Puis voilà, pas de limousine, ni de carosse. Il est venu à pieds. Ta tête se tourne vers lui, le sourire disparu. Tu blagues ? Puisque monsieur aime les princesses -référence à Cassie-, alors tu vas te la jouer à la princesse également. Puis non, toi t'es une reine. En quelle année mon roi, croyez vous qu'une reine se déplace à pieds ? Voix hautaine, le regard de même, tu joues le jeu. T'as bien fait de compter sur lui pour te récupérer. Il te change les idées. Avec les m&m's qu'il tend, encore plus. Il t'a écoute. A moitié en tout cas, tu constates qu'il n'a pas de café dans ses mains. Alors tu reprends ton rôle, faisant un petit caprice. Il me semble t'avoir demandé un café aussi, il est invisible que je ne le vois pas dans tes mains ? Tu peux te montrer très eliot quand tu t'y mets. Tu sais à quoi ça ressemble d'être égoïste, narcissique, et croire que tout le monde est à son service. T'as grandit dans ce milieu, sauf que tu n'as pas choisi ce chemin. Je me doute... j'ai vu les infos en attendant mon avion... Super cadeau d'anniversaire hein que tu dis pour ironiser et tenter de dédramatiser la chose. L'humour, ton arme, pour cacher tout ce qui va pas dans ta vie, car t'aimes pas ça montrer tes émotions, tes sentiments. Tu le suis, ta valise désormais dans sa main à lui. Dites moi quelque chose de croustillant mon roi, quelque chose à me mettre sous la dent. Par là, tu entends quelque chose sur lui, le concernant, ainsi que des demoiselles.

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the queen and her king — C'est comme se sentir libéré, d'un poids. Parce que ouais, il se sent plus léger et plus en forme. Certes, il fait encore quelques trajets jusqu'à New-York mais il est moins épuisé, parce qu'il ne va plus en cours. Son travail le fatigue légèrement mais ça va encore. Non, il n'est absolument pas à plaindre et surtout, il s'inquiète pour Ashleigh et la raison qui l'a poussé à partir. Oui, il est au courant mais seulement depuis quelques heures, seulement. Et en plus, il a vu ce flash info. C'est horrible. Il ne connaît absolument pas Ayma mais Cole.. disons que même s'il le déteste, il ne souhaite pas sa mort, faut pas déconner, non plus. Déjà, je suis choqué que tu ne l'as jamais fait et de deux, ça ne me surprend pas que tu veuilles. Parce qu'il la connaît, maintenant. Peut être pas en détail et ni ses secrets mais assez pour dire que c'est une amie. Une amie qu'il voudrait mettre dans son lit ? En vérité, ce n'est pas son objectif mais si un jour, elle le chauffe et qu'elle soit ouverte à cette proposition, lui, il ne va pas dire non. Le coquin. Chut.. nous sommes dans un mon parallèle où les femmes utilisent leurs pieds pour marcher... pour obtenir un massage, le soir. Comme il se rattrape, tout content. Son sourire le prouve. D'accord, c'est sa reine, depuis peu mais Aaron aime faire le contraire des choses, c'est connu. Il lui tend, enfin, les mm's qu'elle attendait, tant mais sans le café, qu'il juge pour plus tard. Oui, regarde, il est dans ma main, prend-le. qu'il dit en montrant sa main... Ah.. je vous jure. J'avais plus de sous. Tu devras te le payer. Large sourire, encore une fois. Il s'en amuse encore et toujours plus. Mais son regard change, par une légère grimace au sujet de cet accident et qu'ils n'ont pas été retrouvés, pour le moment. Ouais, ça doit être affreux. Je suis désolé, j'espère que ça ira... je peux rien te dire de plus. Qu'il est désolé, qu'il veut que tout s'arrange, qu'ils soient en vie et que tout rentre dans l'ordre ? Ouais, pour tout le monde mais les paroles ne suffisent pas. Il peut être là, pour elle, comme maintenant. De sa main droite, il prend sa valise, tout en marchant jusqu'au... parking. Parce que oui, il est venu en voiture, son roi. T'as vu l'article de CS ? Parce que sinon, je n'ai pas plus... Ah si, cette fille que j'ai rencontré hier soir. Elle doit encore être à mon appartement, d'ailleurs. Il blague... à moitié.

Oui, toi aussi ça te choque, que tu n'as jamais fait de threesome. Niveau liberté et ouverture d'esprit, t'es plutôt haute sur une échelle de un à dix. Pourtant, non, jamais. Et pour ça, t'as une bonne raison. Une très bonne même. C'est pas facile de trouver deux mecs prêt à partager une fille, et surtout, ME partager. Tu ris légèrement. T'insistes bien sur le fait que te partager, peu le veulent. Mais si ça tenait qu'à toi, tu aurais déjà essayé. Deux hommes, à ta merci, rien qu'à toi ? Ca pouvait que te plaire ça. Mais tu les attendais toujours, à venir toquer à ta porte. Peut être tu devrais passer une annonce, sur le campus. Sait-on jamais, qu'il y en ait que ça intéresse. Avec ton statut de reine, et de meilleur coup du campus, ça allait peut être t'ouvrir encore plus de portes. Ouais, enfin, depuis Dimitri, t'avais rien fait. Depuis mai, c'était le petit canard jaune qui s'occupait de ton cas... Puis il annonce le moyen de transport : aucun. Ou si, tes jambes. Habituellement, tu t'en moques. Plus d'une fois tu rentres à pieds du campus à ton loft. Mais là, t'as un rôle à jouer, celui de la reine. De celle à qui on dit pas non, et pour qui on fait tout. Ou presque, puisqu'en plus pas de café. Il a mit sa cape d'invisibilité d'Harry Potter. Un massage, ça par contre je veux bien. Donc tu envisages de t'incruster chez moi ce soir ? que tu le taquines, rebondissant sur le 'un massage, le soir'. Toi non plus tu perds jamais le nord. Pour le café, je vais fais comme si j'ai rien entendu, toujours sur ce ton hautain, bien que tu iras t'en acheter un toi même, puis un pour lui. Ou un thé, ou peut importe ce qu'il voudra boire. Tu t'amuses, tu te prends pas la tête, jusqu'à qu'il évoque la raison de ton voyage à Zanzibar. Oui, fallait bien que le sujet tombe, mais tu le prends sur la rigolade. Il sait, qu'il n'y a pas de mot suffisant, dans ces moments. Tu souris simplement, reconnaissante, qu'il soit là, qu'il insiste pas, aussi. Et tu le questionnes, sur sa semaine, sur des potentiels conquêtes. Pitié pas cette Cassie. Une fille ? A ton appart ? Pincez moi mon roi, dites moi que je rêve. Tu te moques, gentiment. Parce que des mois que tu connais le coco, et des mois que tu n'entends rien de croustillants. Même avec Léo, t'a essayé, mais en vain. C'est qu'il fait son difficile le papi, mais plus à présent. J'aime bien cette image. Encore plus savoir que tu l'as laissé, pour venir me chercher. C'est qu'une de passage, alors aucune importance, pas comme si ça avait été Ivy. D'ailleurs... Alors, t'as kiffé le parasailing ? Un autre clin d'oeil, tu sais qu'il a passé une superbe journée. Mais tu veux plus encore. Et tu comptes bien leur offrir un autre date, plus tard. Surtout si ça éloigne la princesse de pacotille de ton roi.

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the queen and her king — Ouais, il est surpris de cette révélation mais pas autant que de savoir, qu'elle aimerait justement faire l'expérience. Lui ? Jamais. Un jour ? Pourquoi pas. Après, ce n'est pas son fantasme. Non, son fantasme pour le moment, c'est Ashleigh. Il n'en démord pas mais il sait aussi, qu'il la taquine beaucoup sur le sujet. Bien qu'il est certain qu'à eux deux, ils pourraient faire de grandes choses... dans un lit. Passe une annonce, tu serais surprise, je suis certain. Crois-moi, tu n'aurais pas que deux mecs.. Ouais, attendez, reine et meilleur coup ? Oula, elle devrait avoir pleins de propositions, je vous le dis. Il avoue être venu à pied, pour blaguer un peu plus, n'apportant même pas de café. Quelle négligence, il fait ! C'est sa reine, tout de même. Il se doit de respecter ses souhaits. Ouais enfin, pas tous et il finit même par se rattraper, pour un massage. Non, il ne perd pas une occasion, le petit. Invite-moi et je serais là. qu'il rajoute d'un sourire en coin, haussant légèrement les épaules au sujet de ce café. Il reste amusé par l'air hautain qu'elle emploie. Oui, elle prend son rôle très au sérieux, il le remarque bien. Mais le sujet dérive plus sérieusement, sauf qu'il ne peut dire, davantage, il peut seulement être là pour elle et surtout... oui, et surtout lui changer les idées. C'est le mieux qu'il puisse faire. C'est bon, j'ai eu un coup de mou, tu vas me le rappeler, à chaque fois ? Oh non, pitié, c'est derrière lui maintenant. Elle n'ira pas bien loin, elle est attachée à mon lit. D'ailleurs, si tu souhaites faire un détour, par chez moi, on peut s'organiser un bon moment. Ouais, non, il n'arrête pas le coquin. D'ailleurs, son sourire est plein de malice alors que ses pas le dirigent vers le parking. Ce sourire qu'il garde en abordant cette journée, en compagnie d'Ivy. Très agréable, c'est clair. C'était fun, merci. Oui, c'est volontaire de s'arrêter, là. Parce qu'il sait, très bien, qu'elle veut en savoir davantage. Et surtout le plus croustillant. J'aurai presque oublié, à quel point, Ivy était belle. Drôle, aussi. Des compliments qui sont sincères mais il ne serait pas du genre à lui raconter tout en détail. Oh non.

Quand on te connaît, on ne peut pas être étonné, que tu aimerais faire un plan à trois. C'est totalement ton genre, sauf que tu n'as pas réussi à trouver deux mecs qui accepterait de te partager. Mais Aaron, lance l'idée de faire une annonce, comme tu le pensais. Plutôt original de lire une telle chose à côté des recherches de colocataires, de prof pour donner des cours de rattrapages, ou d'autres annonces, plus chastes. Je garde l'idée en tête. Pour plus tard si besoin est. Car à l'heure actuelle ce n'est pas ta préoccupation, trop de choses qui se passent dans ta vie, et un coeur désormais prit... Tandis qu'il te charrie, être venu à pieds et que tu vas devoir marcher. Alors tu profite, de chaque détails pour te la jouer reine et hautaine, tandis qu'il annonce que de nos jours, on marche pour avoir un massage le soir. À ton tour tu le taquines et il te rend ça plutôt bien. Il reprend son jeu du charmeur et tu rigoles à son invitation chez lui. Je veux essayer un plan à trois mais, avec deux mecs, pas moi avec un mec et une fille que tu réponds puisque la soi disante demoiselle -si elle existe- est toujours chez lui, attachée. Tu l'as attaché avec quoi ? Tu sais que j'ai une vraie paire de menottes ? Plus fort que toi, tu me taquines et t'amuses de la situation. Comme quoi avoir un faux petit ami flic, ça avait du bon. Puis en arrivant au parking, la discussion se poursuit sur ta meilleure amie. La cabot. Sourire aux lèvres quand il la décrit un peu. C'est pour ça que je suis là, pour te rappeler les bonnes choses que tu rates. Un clin d'œil et te voilà en train de dévorer quelques m&m's. Et pour plaisanter, tu fais celle qui tient quelque chose dans sa main et qui le porte à ses lèvres. Comme si tu buvais, tu te coupes dans ta 'gorgée'. Ce café est le meilleur que je n'ai jamais goûté en vingt trois ans. T'as dit au revoir au vingt deux y a quelques jours. Un petit rire dû à ta petite pique sur le café inexistant, tu finis par demander : où se trouve ton carrosse ? Et que nous as tu prévu ? Le planning c'était pas juste de venir te chercher, mais aussi, de passer un moment ensemble. J'ai déjà fait dans une voiture, n'y pense pas que tu t'amuses, prenant les devants, comme s'il allait proposer l'hypothèse de baptiser sa voiture de vos deux corps nus.

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the queen and her king — Peut être qu'en faisant savoir, son désir, elle pourrait être surprise mais certain qu'elle aurait une file attente pour assouvir ce fantasme. Dommage qu'il ne peut être le candidat idéal, parce que, le connaissant, Aaron sauterait rapidement sur l'occasion. Ouais mais lui, il préfère avoir deux filles. Non, ils ne sont pas sur la même longueur d'onde. Faut croire, qu'avec elle, il rate le coche. Encore et encore. Un jour, ils auront une chance mais une chance qu'il ne devra pas gâcher. Il continue de la taquiner, devenant de plus en plus, lui-même en sa compagnie. Parce qu'elle l'a connu dans un moment sombre et renfermé. Maintenant, c'est tout autre et il sait qu'il peut, désormais, compter sur elle. Elle a rapidement pris une place, dans sa vie. Il avoue qu'une fille se cache dans son appartement, mais surtout qu'elle est attachée à son lit, prête à l'attendre. Ce qui est faux. Mais en revanche, il y a bien eu, une fille. Juste une soirée de plus. Il grimace mais il en reste tout autant amusé. Une vieille paire de menotte.. Tu sais, j'aime jouer. qu'il glisse d'un sourire en coin mais c'est pas faux, il a bien une paire, sauf qu'à la base, ça ne lui appartenait pas. C'est resté là, depuis des années. Nous avons les mêmes goûts ? Oh comme c'est intéressant. Toujours plus, avant que le sujet ne dérive sur cette journée et surtout, sur Ivy. Tu es comme un ange gardien ? Bien que je ne te vois absolument pas, comme ça ! Non, un petit démon mais qui fait le bien, autour d'elle. Ouais, image super bizarre, je l'accorde. Ou ma bonne étoile ? Oh heureusement que mademoiselle Strauss est apparu sur mon chemin. Mais quel dommage qu'elle ne veuille pas de moi. Toujours ce sourire en coin, la regardant faire, imaginer qu'elle tient ce café tant désiré. Il est offert avec amour, savoure-le. Et dans le parking, il l'entraîne vers sa voiture. Un sourire amusé se présente. Comme si elle lisait dans ses pensées, j'vous jure. Et contre une voiture ? Ouais, il n'en perd pas une miette. J'ai prévu de t'amener dans un restau trois étoiles et de te faire danser, sous les étoiles... Non, je te connais, maintenant. On va aller manger un hambruger, déjà, parce que j'ai faim, j'ai le ventre vide ! Et après, il sera en pleine forme pour attaquer la journée.

T'es du genre à croire que tout se passe pour une bonne raison. Si t'as été kidnappé et que tu t'en ai sorti, c'était pour te faire prendre conscience de tes sentiments enfuient. Si ta sœur avait disparu, c'était sûrement pour tenter de vous réunir. Et puis, si t'avais parlé avec Aaron alors que tu étais à l'aéroport, c'était bien pour que tu lui proposes de venir te chercher, de passer du temps ensemble. Tout avait une signification. Si quelque chose se passe ou non, y avait toujours une raison. Une leçon a apprendre. Découvrir des choses inavouées. Prendre un tournent dans sa vie. Toujours. Et si quelque chose devait avoir lieu, ça se produirait, tôt ou tard. Alors t'étais contente, qu'il soit là, avec toi. Qu'il était libre et qu'il ait accepté de venir te chercher et te voir. Comme un petit cadeau d'anniversaire. Et voilà qu'il vous faut pas plus de temps pour reprendre les taquineries par sms. Pas beaucoup de temps pour que monsieur fasse du charme. Et toi, bien sur, tu joues le jeu. Ca te fait rire, tu le penses pas sincère, et d'un autre, ça te change bien les idées. T'as toujours été comme ça en plus, taquine, sans gêne, séductrice. Surtout avec les hommes, forcément. Tu le questionnes sur sa conquête de la veille, celle qui attend dans son appart, soi disant. Tu évoques avoir des menottes, des vraies, tandis que lui avoue l'avoir attaché avec des menottes. Tiens, drôle de coïncidence. Coïncidence sur laquelle le mather s'amuse à jouer, liant vos goûts communs. C'est fou ça ! T'aimes les petits canards jaunes aussi ? que tu t'amuses à ton tour, en lui faisant un clin d'oeil. Et concernant ta meilleure amie, et le rendez vous arrangé, tu ne perds pas le nord quand il envoie des fleurs à Ivy. T'es là pour ça, le mettre sur la bonne voie, lui ouvrir les yeux, le guider. Et tu me vois comment si c'est pas comme un ange ? C'est vrai qu'il faut être assez fou ou aveugle, pour te voir comme un ange. Oui tu l'es, avec tes amis, et encore. Toujours prête à leur faire des misères. Denys y a goûté au spring break, sa chambre retrouvée en bordel grâce à Marin et toi. Puis Ivy, et le mail que t'as fait parvenir à Yale pour dire qu'elle ne veut plus postuler chez eux, ainsi que le mail que la blonde a reçu comme quoi Yale refuse son dossier. T'es pas un ange, et tu n'en seras jamais un. L'homme le plus chanceux, c'est toi mon roi. Tu rentres toujours plus dans le jeu, bien que tu vois qu'il essaye d'esquiver le sujet de la vp cabot. S'il croit qu'il va t'avoir comme ça, c'est loupé. T'oublies rien. Si tu fais semblant là, tu rebondiras dessus par la suite. Là, tu rebondis plutôt sur sa voiture, vu qu'il t'emmène au final dans le parking alors que vous étiez censés être à pieds. A nouveau, il profite d'une petite porte. Tu fais de même. Si sur le capot, ça compte comme contre une voiture... alors oui. Sourire espiègle, tu t'éclates. La folle de sensations fortes, d'aventure et de vitesse, que tu es, n'a pu que tester une voiture dans tous les sens du terme... Quant au planning, il sort le 'beau discours' pour conclure sur un bon hamburger à dévorer. Toi aussi t'as faim. Tu sais comment me parler toi. La bouffe. Y a que ça de vrai. T'es un ventre sur pattes. Tu manges tout le temps, et pas une portion de moineau. Je te suis... ou tu veux. Tu dis la seconde partie d'une façon déterminée, enjouée et limite mielleuse. T'avais l'impression de retrouver cette Ashleigh d'y a quelques mois. Celle qui à l'époque n'avait aucun soucis. Qui filait le bonheur à l'état pur et qui vaguait où bon lui semblait. Une Ashleigh rayonnante, qui se prenait pas la tête, ne réfléchissait pas.

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the queen and her king — C'est comme se réveiller après des semaines de silence. Parce que, certes, pendant les vacances de printemps, monsieur a bien profité. Mais la réalité l'a vite rattrapé. Il se devait de réussir ses cours, ses examens, son diplôme. C'est vraiment très important pour lui. Il sait la chance, qu'il a, d'être ici. Il y a des années, où il mettait tout ça, de côté et parfois, ça marchait. Mais d'autres, pas du tout et il devait refaire une même année. Comme s'il n'arrivait pas à gérer, tout à la fois. Mais peut être que les choses auraient été différentes, s'il n'avait pas reçu cette lettre, apprenant cette paternité, qu'il croyait depuis le début. Mais il ne regrette en rien. Elle est le fruit d'un amour passionnel, d'un amour qui vous démange et qui détruit tout sur son passé. Un amour, qu'il ne connaîtra jamais plus, il le sait. Honnêtement, il sait la chance, qu'il a, d'avoir Ashleigh dans sa vie. Cette personne qui vous sort de ce quotidien, qui vous fait redevenir cette personne si légère. Il est lui-même et il est reconnaissant, d'une certaine manière. N'allons pas jusque-là mais ne le nie plus, ma chère.. nous sommes des âmes sœurs du sexe. Je le sais, je le sens. Ouais, comme genre un instinct. On ne l'arrête plus, surtout en présence de la jeune femme. Le truc, c'est qu'il peut parler de tout, avec elle mais d'absolument tout. Sans gêne, sans tabou. La bonne copine par excellence mais une bonne copine qu'il se ferait bien. Pour le plaisir, pour passer un bon moment. Même s'il peut avoir l'air lourd, il est conscient de blaguer. Un démon ? Non encore mieux, une diablesse en combinaison rouge.. Oh un nouveau fantasme ! dit-il comme s'il venait d’avoir l'idée du siècle, amusé par tout ceci. En tout cas, pour le coup, elle veut faire le bien, en donnant un rencard à deux amis. Et Aaron s'est bien amusé.. voir même beaucoup mais il va garder quelques détails, pour lui, juste un petit moment. Ouais mais ça reste à prouver.. et il continue, sans pouvoir s'en lasser alors qu'ils arrivent dans le parking de l'aéroport et pas bien loin de sa voiture. Il y avait de la place, aujourd'hui, du moins, il a tenté d'en trouver une, assez proche pour éviter de trop marcher. Ouais, la flemme. Il cherche la moindre occasion mais elle réussit, tout autant, à dévier. Sauf qu'il ne dit pas son dernier mot. Sur le toit ? Près de la roue arrière ? Dans le coffre ? Non mais il dirait n'importe quoi. Il continue avec ce large sourire. Parce que je te connais, maintenant. En quelques semaines, cette fille s'est fait une place, dans sa vie. Une telle rapidité. Ne me dis pas ça.. tu sais où ça peut finir. qu'il se mordit la lèvre du bas, alors qu'ils arrivent enfin à la voiture, mettant ainsi sa valise dans le coffre. Il s'installe, ensuite, sur son siège.