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J’étais très loin de me douter que Marin connaissait Royce. En fait, je ne connaissais pas grand-chose du Winthrop, mise à part que le jeune homme avait un béguin pour Hippolyte, sinon rien de plus. Mon travail contre Hippo s’était totalement bien déroulé et la blondinette n’y a vu que tu feu lors de l’envoie de ce fameux snapchat. Bien sûr, j’allais me faire un ennemi dans toute cette histoire sauf que ça en valait la chandelle. Hors de question que la jeune femme ait le dessus sur moi, elle avait déjà couché avec Tate lors du bal de l’année dernière et c’est une sorte de vengeance. Sauf je ne me suis jamais doutée que j’allais recevoir un appel du médecin de mon paternel. Ça avait été un autre coup à encaisser sans que je ne puisse rien faire. Je tombais de bas en ayant encore ces phrases dans la tête, comme quoi mon père n’en avait plus vraiment pour longtemps à vivre, c’est beaucoup trop pour moi… Revenant auprès de Marin, la seule chose que j’eu a lui demander, c’était de venir en Italie en ma compagnie. J’ignorais même si le jeune homme allait accepter, nos défis étaient beaucoup plus basés sur des conneries et emmerder l’autre qu’autre chose. « Dans deux jours… Il faut que je sois là le plus rapidement possible, parce que je veux le voir avant qu’il ne parte.. » Est-ce que ça allait être beaucoup trop tôt pour lui ? Je ne voulais pas vraiment qu’il refuse ma demande, pour une fois, je voulais savoir si il avait un cœur. Avant qu’il ne puisse rajouter quoique ce soit, je changeais mon caractère de garce avec lui, étant étrangement gentille. « Merci Marin de faire ça pour moi, je l’apprécie énormément… » Ce n’est pas le genre de personnalité que j’aimais bien prouver aux gens, sauf que j’avais besoin de son réconfort, c’est vraiment étrange à dire… Avalant difficilement ma salive, je me laissais tombée sur mon lit. Je ne pouvais pas croire que j’allais perdre mon père, celui qui s’était occupé de moi pendant toute mon enfance et mon adolescence. Je m’en voulais vraiment d’être retournée à Boston, le laissant seul en Italie avec la compagnie. Quelle mauvaise fille.
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