Gaïa en soit elle attendait rien de cet homme, elle ne savait même pas pourquoi elle s'attardait sur lui, pourquoi elle avait tant besoin d'en savoir d'avantage sur lui. Pourtant, il commençait à l'agacer par ses manières il n'était pas dure de comprendre qu'elle avait devant elle, un Eliot, il en avait tout le comportement fière et hautain. Gaïa, elle ne supportait pas les gens comme lui qui passait leur temps à pensé qu'ils valaient mieux que les autres personnes de la société, qu'ils étaient au dessus. Pas de chance pour lui, Gaïa n'était pas du genre à se laisser faire par ce genre de personnes bien au contraire, elle pensait obstinément que derrière cette façade il y avait un être humain avec des émotions bien qu'il avait du ce convaincre du contraire. Ayant de besoin de savoir ce qu'il pensait d'elle, la blonde ne s'était pas douté que c'était à ce point là. Y avait sans doute une part de vérité, elle était grossière parce qu'elle ne perdait pas son temps à réfléchir à ce qu'elle devait dire avant de parler comme lui. Envahissante, c'était vrai aussi, une tornade qui passait sans doute pour qu'on se souvienne d'elle après sa mort, qu'elle laisse une marque dans l’existence. Pourtant agacé, elle avait envie de lui montrer ce que ça faisait de juger les gens sans savoir. « Sache une chose, je n'embrasse pas tout les hommes que je rencontre, ce soir là je t'ai vu arrivé et il y a eu ce truc en moi qui m'a poussé à t'embrasser parce que je vais mourir et que j'ai pas le temps de jouer comme toi au petit bourge qui marche droit et qui fait tout ce que papa et maman lui demandent de faire. Tu me juges, tu crois me connaître mais tu sais rien. » La blonde, elle le fixait du regard ou plutôt elle le défiait à présent bien qu'il l'intriguait toujours autant, elle n'avait pas l'intention de le laisser gagner aussi facilement. « Je t'ai pris ton taxi pour une bonne raison, je suis en retard à un rendez vous très important, énormément de personnes compte sur moi et je peux pas les décevoir. » Se callant à nouveau contre la banquette arrière, elle regardait la rue, les gens et tout le reste, elle ne disait jamais qu'elle allait mourir à des inconnus mais là il l'avait agacé. Mais même en sachant ça Gaïa n'était pas certaine qu'il comprenne, y avait peut être pas de cœur chez cet homme sans doute avait elle fait une erreur de jugement.
Il ne la connaissait pas, ignorant même jusqu'à son prénom et il ne prétendait en rien le contraire. Néanmoins, tout ce qu'elle lui avait laissé entrapercevoir de sa personne jusqu'ici lui laissait entendre qu'ils n'avaient pour ainsi dire strictement rien en commun. Elle s'était frottée à la mauvaise personne tout simplement. Il exécrait son caractère insistant, sa façon de river son regard sur lui. D'ordinaire, il appréciait d'être le centre d'attentions. Il était accoutumé à ce genre de choses, habitué à sentir les regards des uns et des autres venir peser sur lui, mais en général, les personnes en question ne le dévisageaient pas avec une telle insistance. Il était habitué à côtoyer ses semblables, des personnes ayant comme lui grandit en se protégeant derrière bon nombre de murs et de parois visant à dresser une barrière entre eux et le reste du monde. Ses murs, il n'avait pas envie que qui ce soit s'essaye à les fracasser et c'était visiblement l'intention de cette fille qui s'offusquait de son attitude tout en le jugeant tout autant. « Sache une chose, je n'embrasse pas tout les hommes que je rencontre, ce soir là je t'ai vu arrivé et il y a eu ce truc en moi qui m'a poussé à t'embrasser parce que je vais mourir et que j'ai pas le temps de jouer comme toi au petit bourge qui marche droit et qui fait tout ce que papa et maman lui demandent de faire. Tu me juges, tu crois me connaître mais tu sais rien. » Colin serra les dents, ne cédant pas. Je vais mourir. Non pas que ce soit ses affaires, loin de là, mais même lui n'était pas suffisamment insensible pour ne pas s'en émouvoir un peu. Pour autant, il ne laissa rien filtrer, oubliant juste de rétorquer. « Je t'ai pris ton taxi pour une bonne raison, je suis en retard à un rendez vous très important, énormément de personnes compte sur moi et je peux pas les décevoir. » Pour toute réponse, Colin farfouilla dans la poche de sa veste et en tira un porte feuille en cuir Camel. Se saisissant de quelques billets, il profita que la voiture soit coincée à un feu rouge pour les brandir sous le nez du chauffeur. « Je descend ici. » Il n'était plus très loin de chez lui de toute façon et ne tenait pas franchement à s'éterniser dans cette voiture. Le vague trouble brièvement survenu dans son regard s'était désormais dilué et il s'exprima à nouveau de sa voix autoritaire, d'un ton ne souffrant aucune contradiction. Tendant une main vers la portière, il darda un regard froid vers la fille. « Qui que tu sois, ne m'importunes plus à l'avenir » et il n'attendit guère de réponses avant de sortir du véhicule et de disparaître dans la circulation des rues de Boston.