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L’ambiance entre nous est lourde, ce silence est pesant, il ne parle pas, moi non plus, je regarde mon café, lui aussi, j’avoue ne pas me sentir à l’aise, j’ai envie de pleurer, de lui sauter au cou pour l’embrasser, sentir de nouveau ses bras me serrant fort. Je suis au bord du précipice émotionel, au bord de l’implosion, mon cœur est si serré, si douloureux, je garde le silence jusqu’à que Read le brise en faisant la réflexion que je n’avais pas oublié ce qu’il préférait. Je le regarde et naturellement je lui souris, pour moi c’est normal de me souvenir de ca, de ces petits détails qui font tout dans l’amitié…dans l’amour…
« C’est normal je trouve de savoir ce qu’aime…mon meilleur ami…sinon je serai un piètre ami… »
Je lui souris doucement, avec sincérité, avec douceur, avec cœur, a mes yeux c’est important de savoir ca sur lui, car c’est tout un tas de petites attentions que je peux avoir envers lui, afin d’allumer cette petite flamme dans son cœur de glace… Plongé dans mes pensées, a repenser a ses quelques instants où tout était si heureux, ou on riait ensemble, ou tout était encore normal entre nous. Je me sens coupable de l’aimer mais a la fois, je ne regrette pas de l’avoir dans ma vie.
Il me propose d’un coup d’aller ailleurs, je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche pou reprendre que la réponse est déjà toute choisi car on entend gronder. C’est fou comme le temps peut changer en quelques minutes.
« Vu le ciel, je crois que ton appart ne sera pas de refus… »
J’échappe un petit rire avant qu’il ne se mette a pleuvoir a plein temps, nous mouillant en l’espace de quelques minutes.
Nous arrivons devant la porte de son appartement, mouiller jusqu’à l’os, mon maquillage ayant coulé en mode dégueulasse, enfin mon eye liner, mes vêtements me collent a la peau, dessinant mes muscles de danseur, mes courbes. Autant avouer que Read est dans un état similaire, Autant dire que cette course pour vite se mettre a l’abri m’a changé les idées, quand on se regarde, un éclat de rire ne peux que sortir, comme au temps de notre adolescence. Je me glisse dans l »appartement quand il ouvre la porte avant de dire avec un sourire.
« Et bien, tu n’as pas changé, tu es toujours aussi bordéliquement ordonné…c’est mignon…Hum…dis tu n’aurais pas une serviette et deux bricoles sèches… ? Le temps que mes vêtements sèchent… ? »
(Invité)