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REAMO ✰ Pour un seul regard de toi

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J’y vais, j’y vais pas…Si j’y vais…Non je n’irai pas…Merde me voici devant l’hôpital, mon téléphone a la main, alors que je viens de dire à Read que je rentrais chez moi. Je veux le voir, je veux vraiment le voir, depuis qu’il a remit les pieds dans la ville, je n’ai de nouvelle de lui que par les autres, ou par les gadgets de la vie quotidienne, les sms, les reseaux sociaux, les applications et tout ce bordel. Mais il me manquait une chose, lui, sa personne, sa voix, son odeur, sa présence.
Je fouille dans ma poche et y trouve quelques billets froissés, après une minutes de réflexion, j’entre dans l’hôpital…comme si je le connaissais par cœur…A vrai dire, j’ai été patient ici près d’un an après ce que j’ai vécu. Je trouve vite la cafète, la serveuse, me souris, me disant que j’avais bonne mine, que j’avais l’air d’aller bien. Je lui souris et lui prends deux cafés…dont celui raffolé par Read…il est mon meilleur ami…l’amour de ma vie alors je n’ai pas oublié ce détail. Je paie et je m’apprête a ressortir de l’hôpital mais je beug devant la poubelle, avant de me mettre a rire nerveusement.

« Que tu es ridicule Remo…C’est pathétique !! »
Je secoue la tête, m’approchant de la poubelle, prêt a jeter le café de Read, me trouvant ridicule, me disant que j’étais pathétique, que je me faisais pitié. Mais alors que j’allais jeter le gobelet fumant, j’entends une voix.
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Read avait fini sa journée de travail, ce fut naturellement qu'il alla se changer dans les vestiaires, avant de saluer ses collègues et prendre la direction de la sortie. Il n'avait qu'une seule grande hâte: rentrer chez lui et serrer ses enfants dans ses bras. Ses petits étaient ses anges, ils représentaient sa vie. Sans eux, il n'aurait pas pu vivre, il se serait laisser dépérir jusqu'à ce que la vie elle-même finisse par le quitter. Perdu dans ses pensées, ce ne fut qu'après l'avoir dépassée, qu'il reconnut une certaine silhouette bien familière. Cet homme aux cheveux sombres était sans nulle doute... Remo. Ce meilleur ami qu'il avait trompé, qu'il avait lâchement abandonné par le passé. Celui qui avait un jour voulu tout lui donner... Il avait pris pour détruire.

Depuis son retour à Cambridge, les deux hommes s'étaient envoyés quelques mots, par textos, mais ils ne s'étaient pas revus. En effet, Read n'avait pas eu assez de courage pour lui proposer de se revoir. Son meilleur ami, malgré leur passé houleux, avait pourtant été une bonne épaule pour le soutenir lorsque Snow est décédée...Et cela donnait encore plus l'impression à Read qu'il ne méritait pas – plus- cette amitié. Il avait fauté, et avait finalement été pardonné.... Après une courte hésitation, il se munit de son plus beau sourire afin de venir saluer Remo.

"Hey, Remo...."
déclara-t-il doucement, s'approchant du jeune homme qui se retourna aussitôt. "Tu... Tu vas bien?" s'inquiéta-t-il. Si le garçon était à l'hôpital, soit il avait besoin de s'y rendre pour lui-même, soit il venait visiter un proche. Dans les deux cas, ce n'était guère réjouissant d'y songer... Et subitement, l'inquiétude et la crainte vinrent ronger le trentenaire de l'intérieur. "Qu'est-ce que tu fais par ici?" demanda-t-il doucement, très anxieux à l'idée d'entendre une mauvaise nouvelle.
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Cet hôpital, c’est comme une deuxieme maison pour moi, j’y ai des gens avec qui j’ai réappris les bases : a mon reveil de la catastrophe qu’a été mon ex, je ne marchais plus, j’étais morfondu dans un silence de glace, je pleurais jour et nuit, je restais dans un mutisme sans égale, je ne mangeais pas, je me laissait dépérir, par la honte que j’avais de mon état, j’ai rejeter mes parents, j’ai rejeté mes amis, plus rien n’avait d’importance pour moi et c’est grâce aux médecins, aux infrmieres, aux educateur que petit a petit j’ai retrouvé ma botte secrète du rayon de soleil que j’étais, me permettant d’enterrer mes malheurs loin derrière moi.
Mais bien sur, ca Read ne le sait pas et il ne le saura jamais, il en ai hors de question qu’il sache ce que le pauvre Remo a subi encore dans sa vie, non je ne suis pas ainsi, et Read en a surement rien a faire de mes problèmes et il est hors de question que je l’embête honteusement avec ca.
Je me retourne en entendant sa voix, je le vois en grand sourire, mon cœur ne fait qu’un tour, je tiens fermement les deux cafés qui sont entrain de me bruler les mains c’est d’ailleurs ca qui me fait revenir à la réalité, m’obligeant a poser sur le rebord épais de la poubelle les cafés. Je frotte vite ma main sur mon pantalon et j’aborde un petit sourire, ce sourire craquant au naturel, je me mord la lèvre avant de me gratter arrière du crane alors qu’il me demande comment je vais. Ce que je fais ici.J’avoue e mettre a bredouiller comme un con. Mais mon naturel ne met pas bien longtemps a revenir au galop.

« Je suis passé par là…j’ai vu de la lumière du monde je me suis dis chouette une fête je vais y aller ! »
Face a la tête qu’il affiche, me retenir est trop fort, j’explose de rire en posant ma main sur mon cœur et de le regarder, ouais j’ai toujours des vannes aussi pourris.

« Oh on fait aller, il faut bien, je ne travaillais pas ce soir et…j’ai eu envie d’un café, et comme je passais devant j’en ai profité »
Vous ai-je prévenu que je suis le pire menteur du monde ? Car non seulement de la fac j’habite à l’opposé de l’hôpital mais aussi, car j’ai deux cafés avec moi…vous la sentez la douille dans le potage la ? Surtout que j’aborde un sourire sur de ce que je viens de dire mais Read me connait par cœur, il sent a un kilomètre mes bêtises.
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Le secouriste formateur arqua les sourcils en observant le jeune homme lui faisant face. Mais qu'est-ce qu'il racontait, cela n'avait absolument aucun sens? Venir prendre un café à l'hôpital? Ce n'était pas dans les habitudes de beaucoup de monde, bien au contraire, personne n'y éprouverait de plaisir. Remo n'avait décidément pas changé, toujours à raconter des bêtises pour amuser la galerie. Read finit par lui adresser un petit sourire sincère, observant ses deux cafés brûlants.

"Tu viens voir quelqu'un?"
demanda-t-il simplement, une lueur d'inquiétude dans le regard. Il se mordit la lèvre par la suite, observant le jeune homme pour déceler ce qu'il pouvait cacher. Aussi stupide que cela pouvait paraître, Read ne pensait pas que son meilleur ami soit venu le voir, lui... Déjà car il ne se souvenait pas lui avoir dit ses horaires de fin, même si c'était évident de les trouver en demandant à l'accueil, mais aussi car il n'osait pas croire que cet homme avait toujours des sentiments à son encontre.

Songeant que son interlocuteur pourrait très bien mentir pour ne pas l'inquiéter, il décida de poser une question bien plus directe:
"Tout le monde va bien?" Son regard s'ancra dans celui de Remo, l'obligeant à lui dire la vérité. Il frissonna en repensant qu'il avait par le passé embrassé ses lèvres et caressé ce corps... Qu'il avait même senti ce corps en lui. Il n'en avait pas eu le droit... Cela avait été un manque de respect de se jeter sur son ami, qui avait des sentiments sincères, juste parce qu'il était mal et qu'il perdait l'esprit. Il rougit, finissant par baisser les yeux au sol.
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Devant Read, je lutte pour garder une once de crédibilité, mais que c’est dur, je l’aime comme un fou ce mec, j’ai beau le hair du plus profond de mes entrailles pour ce qu’il m’a fait subir et ce que j’ai subi a cause de notre histoire mais mon amour pour lui est plus fort, on croit souvent que je suis une folle, un mec facile ce qui est totalement faux, je lutte pour ne pas lui balancer au visage la vérité : que je l’aime, que je suis là pour lui, que je veux qu’il m’aime comme je l’aime, que je veux un jour faire ma vie avec lui, enfin vous voyez le bordel.
Il me demande si je viens voir quelqu’un et là je beug, je bredouille même, j’essaye de sourire sauf que j’ai l’air d’un con, merde ne panique pas, ne panique pas, respire, sourit et tout ira bien. Mais alors que j’allais lui dire non, je me rappelle que j’ai deux cafés donc je suis cramé. Il me demande si tout le monde va bien. Et j’avoue que là c’est trop ! BORDEL DE MERDE !! il ne voit pas que c’est lui que je viens voir.
Je plonge mes grands yeux bleus dans les siens, baissant les bras, n’arrivant pas a lui mentir, je le regarde avec une moue, comme celle d’un enfant qu’on a prit en flagrant délit. Une moue triste s’affiche sur mon visage.

« Toi Read…c’est toi que je suis venu voir…Depuis ton retour…on ne fait que parler par sms et j’en ai eu marre alors j’ai décidé de t’attendre a la fin du boulot pour pouvoir te voir…je…je t’ai même pris ton café habituel.. »
Je prends le café que j’étais sur le point de jeter quand il est arrivé et je lui donne. Je lui souris, avec sincérité, sentant mon cœur un peu plus léger…Mais voudra-t-il me voir en sachant tout ce que j’ai fais pour provoquer notre rencontre aujourd’hui.

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Read gardait ses yeux dans ceux de Remo, l'observant avec amitié. Le passé était le passé et ils devaient tous les deux aller de l'avant. Après ce qu'il lui avait fait, le trentenaire ne se doutait pas que son interlocuteur n'avait rien changé des sentiments qu'il nourrissait à son encontre. Le secouriste adressa un sourire au jeune homme, attendant une réponse de sa part, avant que ses pensées ne se dirigent sur leur passé charnel et qu'il n'en blêmisse d'émotions. Il regarda ses pieds lorsque la voix de Remo retentit de nouveau et le sortit de sa torpeur.

Il sourit face à cette réponse. Personne n'était blessé, c'était rassurant.
"Oh... C'est gentil." dit-il en prenant le café entre les mains. Il resta ensuite quelques secondes en silence, à observer le verre en carton, réfléchissant à ce qu'il pouvait dire. La situation était quelque peu gênante pour notre père de famille.
"Je... euh..." commença-t-il, puis il s'arrêta dans ses paroles, pour trouver encore ses mots. "Je suis désolé de pas avoir organisé de rencontre... Je voulais le faire, mais... Enfin, voilà, y a eu pas mal de choses depuis mon retour ici." affirma-t-il doucement. Le pas mal de chose était en vérité qu'il n'avait pas eu le courage de voir Remo de face. Mais maintenant qu'ils se parlaient de vive voix, il ne trouvait pas la situation si terrible.

"Tu veux qu'on aille s'asseoir quelque part?"
demanda-t-il, un peu timidement, par la suite.
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Je lutte pour ne pas lui dire la vraie raison de ma présence ici…lui…tout simplement lui mas pas le choix, le cœur trop lourd, je lui avoue que je voulais le voir. Je m’attends a ce qu’il me remette le café sur le nez, en me disant de disparaitre, ouais je suis trop dramatique et imaginatif, je sais, je sais. Il me dit que c’est gentil, je lui souris, soulagé qu’il ne me rejette pas. Puis il commence a me parler en s’excusant en essayant de se justifier, du pourquoi on ne s’est pas vu. Mon cœur se resserre doucement mais je me force un sourire doux, tendre, essayant de ne pas laisser paraitre mes envies de piques envers lui, non je l’aime trop pour ca.

« Je…je comprends t’inquiète…tu…tu as ta vie a gérer, tes …….enfants… »
Mon cœur est sur le point de se briser sous la pression, mes yeux veulent pleurer la douleur que je sens dans ma poitrine, mais je garde la tête haute, gardant le sourire, ce masque naturel que j’ai depuis la tromperie. Il me propose qu’on aille s’asseoir quelque part. j’accepte et je regarde autour de nous, je vois un banc non loin de là, dehors, au frais. Sans réfléchir, je le tire avec moi à l’extérieur et je m’assois lentement sur le banc, jouant nerveusement avec le couvercle de mon café. Cherchant mes mots, je fini par lever lentement mes grands yeux bleus vers lui.

« Je…je suis content de te revoir…Tu…tu as l’air d’aller bien… »
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Le coeur du trentenaire se serre lorsque son ami lui indique qu'il comprend. Il sait que c'est un mensonge, mais Remo est si gentil... Il ne lui ferait jamais de mal, alors qu'il en aurait pourtant le droit. Après tout, Read s'était joué de ses sentiments dans le passé... Il avait même prononcé les trois mots à son oreille, alors qu'ils se donnaient l'un à l'autre sur la plage. Puis, il l'avait trompé, au bout de quelques jours seulement après cet événement. Pourquoi? Parce qu'il était perdu, qu'il était faible, qu'il était prêt à se donner à n'importe qui qui voulait de lui. Parce qu'il avait besoin de tendresse, confondant alors amour et désir. Il s'était consumé.

Soudain, ce contact auquel il ne s'attendait pas, la main de Remo contre son bras. Il le tira à l'extérieur sans un mot et les deux hommes prirent place sur un banc. Le vent frais caressa la peau de Read et il posa les yeux sur son ami. "Oui... je vais bien.." dit-il simplement, détournant soudainement le regard. "Toi... Toi, tu m'as l'air changé.." déclara-t-il ensuite, se mordant la lèvre inférieure. "Tu te sens bien?" demanda-t-il ensuite, légèrement tremblant, toujours gené par la tension ambiante.
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Read ignore par quoi je suis passé, Read ne se doute pas une seconde de ce que mon amour pour lui a pu provoquer dans ma vie au fil des ans. Il ignore que pour l’oublier je suis tombé dans les bras d’un monstre qui m’a détruit tout ca car il faisait attention a moi, me pensant amoureux, alors que c’était Read dans mon cœur. Si seulement il savait. Mais jamais de la vie je ne lui dirais par quoi je suis passé, j’ai trop honte du faible que je suis, honte d’avoir pu croire qu’on puisse m’aimer, moi le bouche trou de ses messieurs dès qu’on me dit qu’on m’aime.
Je le tire dehors, je m’installe et je lui dis qu’il semble bien, chose qu’il me confirme, je souris doucement, quasiment replié sur mon café, les coudes sur mes genoux avec mon café entre les mains je regarde la fumée sortir du verre et s’évaporer dans l’air, l’enviant presque son existence simple et sans douleur. Jusqu’à qu’il me sorte de mes songes en me disant que j’ai l’air changé, mon cœur manque un battement, je regarde de nouveau mon café avant de prendre une gorgée, comme pour masquer un flux d’émotion trop intense, je ferme les yeux quelques secondes, minant de regarder mon café.

« Je vais bien…je vais bien »
Est-ce a lui ou a moi que je dis cela ? je me demande si ce n’est pas moi que j’essaye de convaincre de cette connerie, non je ne vais pas bien, non je ne me sens pas bien, j’ai mal au cœur, chaque millimètre de ma colonne est une douleur intense a chaque seconde. Les anti douleur sont devenu mes meilleurs amis, mais hors de question de lui en parler. Je me redresse, doucement, échappant un soupire pour briser ce silence lourd avant de tourner doucement la tête vers lui, esquissant un sourire comme pour le rassurer...
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Lorsque son interlocuteur lui souffla qu'il allait bien, Read eut du mal à le croire. Il le regarda un instant de plus, dans le silence. On aurait dit que Remo tentait de se rassurer lui-même et malgré son sourire à son attention, le secouriste sentit que son meilleur ami n'était plus le même que lors de son départ, il y avait de cela deux ans. Quelque chose était arrivé en son absence, mais quoi?

Cependant, Read respecta le silence de son interlocuteur et ne posa aucune question. Bien sûr, il s'inquiétait pour l'homme assis à ses côtés, mais il ne le forcerait jamais à dévoiler quoi que ce soit. Il l'observa encore un moment, avant de boire quelques gorgées de son breuvage encore chaud, simplement. Puis, un sourire apparut sur son visage.
"Tu n'as pas oublié ce que je préférais..." dit-il en riant. C'était amusant que Remo ait tant d'attention pour lui, après sa tromperie. Les deux hommes en avaient parlé, le jeune homme avait dit au plus âgé qu'il ne regrettait rien et qu'il acceptait de lui pardonner, et pourtant, rien n'avait plus jamais été pareil à partir de ce moment.
Et sur le coup, Read ne sut plus quoi dire. Le silence s'installa, pesant, tandis que les regards des deux jeunes gens se croisaient puis se fuyaient à répétition.

"Euh... Tu veux qu'on aille ailleurs? Faire un tour? Je peux peut-être te montrer mon nouvel appart?" indiqua-t-il ensuite. Les enfants étaient chez leur grand-parents, alors, il pouvait bien invité Remo à venir voir comment il s'était installé. Peut-être même que l'autre aurait quelques remarques à faire sur les rangements en gros bordel du secouriste.

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