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Des semaines que tu joues la comédie, du faux couple avec Darren. Surprise, au bal tu avais constaté que tes amis le prenaient bien, qu'ils y croyaient et ils avaient été cool avec le jeune homme. Tu pensais que c'était dans la poche, enfin jusqu'aux sms avec Lucky, deux jours après le bal. Elle avouait tout. Ne pas y avoir cru depuis le début, avoir fait semblant ensuite, avoir fouillé ton tél voyant que tu avais accepté le faux couple avec Darren. Tu pouvais définitivement plus rien caché. Elle avait eut la preuve de ton sms. Si tu décidais de faire de l'humour sur des photos compromettantes qu'elle aurait pu trouver, tu décidais finalement de lui faire confiance et de tout lui raconter. Un appel, c'était mieux. Ca serait plus rapide, et ça laisserait aucune trace écrite. Aucun risque que ça soit dévoilé par un piratage ou des yeux indiscrets comme elle l'avait fait elle. T'es assise ? que tu demandes quand tu décroches, voyant son appel, laissant place à l'ouverture de la discussion. T'en a des choses à lui dire, alors vaut mieux qu'elle soit assise, plutôt qu'elle fasse un malaise et qu'elle tombe de haut.
J'ai enfin dévoilé à ma meilleure amie que je savais tout, fin du moins, une partie de l'histoire qu'elle cherchait tant bien que mal à me cacher. Et même quand je lui dis que je ne croyais pas à son couple, elle insiste sur le fait qu'elle était bel et bien avec Darren. Alors ça été plus fort que moi, je lui ai tout avoué par rapport à ma petite curiosité dans son tel, alors quand elle répond et qu'elle me demande de m'asseoir, je fronce les sourcils, prise d'une peur soudaine. Je suis assise femme. Allez, stop le suspens, je ne pense pas pouvoir supporter encore plus longtemps. Sayez, je panique now.
Tu pensais l'appeler toi mais en fait, elle devait juste être pressée de savoir, vu que c'est elle qui avait lancé l'appel. Tu prévenais tout de suite qu'il fallait qu'elle soit assise. Des choses y en avaient à dire et... pas que des bonnes. Elle confirme, alors tu inspires une grande bouffée d'air. De ton côté, tu marches, pour rentrer au loft, ça sera mieux d'y aller à pieds pour lui faire la discussion. Tu vas avoir besoin de bouger et non rester assise. Tu dois me faire la promesse, que ce que je vais te dire, doit rester entre toi ET moi, okay ? Ni Aymalyne, ni Nina, ni Marin, ni Maxime, ni Agathe, et surtout pas Denys. Tu insistes bien sur le 'surtout pas' car c'était le dernier qui t'inquiétais le plus. Non qu'il puisse tout faire foiré mais il avait pas besoin de savoir ce qui t'étais arrivée. Et puis, tu préfères lui dire toi même au pire. Promets le moi femme que tu demandes, avant de vraiment lancer le sujet...
Bordel j'ai horreur quand elle tourne autour du pot comme ça. Mes doigts tapotent ma cuisse impatiente d'entendre toute la vérité. Je crois que je viens même de rater un battement de cœur tellement l'inquiétude était à son comble. C'est pas normal, pourquoi je m'attends au pire comme ça ? Et en plus, elle me demande de lui promettre de ne rien dévoiler à qui que ce soit. Pas même à son meilleur ami, Denys. Elle est maline, elle sait que je tiens toujours mes promesses et si je lui promets ce qu'elle me demande, je ne pourrais rien dire à Denys qui s'inquiète lui aussi derrière les barreaux, malgré tout. Je me mords la lèvre parce que c'est un choix assez difficile. Mais, je prends le risque quand même, car je veux tout savoir, je veux savoir ce qui c'est réellement passé durant sa disparition, alors si pour ça, je dois faire la promesse de ne rien dire, je le ferais. Je te promets femme. Je tiendrais ma langue. Alors balance vite, parce que je ne peux plus là.
Elle met du temps à répondre, mais elle finit par accepter. Elle promet de ne rien dire. Alors tu inspires à nouveau, pour te donner du courage. Tu te souviens du prof russe que je fréquentais ? Un soir alors que je partais de chez toi, il vivait pas loin et, je l'ai surprit en train de se faire tabasser par des hommes. Tu commences comme ça car c'est là que tout est parti. Que tout à commencé. Je les ai fait fuir en venant à sa rescousse, mais c'était des mecs de la mafia russe, qui ont menacé Alekseï de s'en prendre à moi s'il donnait pas l'argent que son père leur devait. Et peut être qu'elle va voir la chose venir, petit à petit. Quand il a disparu, que j'ai apprit sa mort, je me suis pas inquiétée, parce que je les avais jamais revu. Mais, peu avant le summer camp j'ai senti que je commençais à être suivi. A l'époque tu pensais que tu hallucinais. Que c'était rien, juste de la parano. C'est au retour du summer camp que j'en ai eut la preuve, que j'ai vu un homme me suivre. Cette fois où tu es tombée sur Darren, qui t'a vu en panique et à qui tu as confié tes craintes sans même savoir qu'il était flic. Et quand je suis allée dans le New Hampshire... tu inspires à nouveau, parce que c'est là que l'enfer à commencé, que tout à dérapé et merdé dans ta vie. ... je suis rentrée le dimanche, pour retrouver Denys, comme promis mais, je suis tombée sur eux... en train de retourner le loft, de chercher je ne sais quoi, peut être des sous, des bijoux de valeur, ou des infos sur Alekseï.... Tu fais une pause. La suite, elle va la comprendre bien vite, très bien vite. Et tu avales, difficilement. Tu reçois la scène de quand t'es tombée sur eux. C'est une chance que je sois tombée sur eux... si ça avait été Kacy, je m'en serai voulu... Pire si ça avait été Denys. Va savoir ce qu'ils auraient pu leur faire, à eux, vu qu'ils n'auraient pas leur servi à grand chose pour leur plan. J'ai pas eu d'accident Lucky... Ils m'ont... Ils m'ont... kidnappé... C'est la première fois que tu le dis à voix haute et ça te prend les tripes. En partageant cette donnée, tu réalises, que c'était bien réel. Que t'as bien suivi cet enfermement, ce traumatisme. Comme si jusqu'à présent tu le niais. Tu inspires encore, fermant les yeux quelques secondes, laissant tes poumons s'envahir d'air. Silence lourd, pesant. Mais ce n'est pas tout...
Je me souviens de lui oui et ? Vu que je couche moi-même avec un professeur, je commence à me poser des questions sur les nombreux secrets qu'ils sont capables de cacher. Secouant la tête, j'écoute attentivement ses paroles. La peur au ventre m'envahit quand elle me révèle avoir senti qu'on la suivait. Je me racle la gorge et avale difficilement ma salive. Mais le comble, fut lorsqu'elle lâche la bombe concernant le cambriolage à l'appartement. Je savais, je l'avais dit à Denys, mon cœur ne me trompait jamais. Puis la vérité éclate enfin, elle avoue n'avoir jamais eu d'accident, pire encore, kidnappée. Bordel ! Tous les coups qu'elle avait reçus au visage me reviennent. J'ai la haine contre ses connards, comment ont-ils osé poser ne serait-ce qu'un doigt sur elle ? Putain. Je resserre les doigts sur mon portable, fronces les sourcils et serre les dents avant de raccrocher sans un mot de plus. J'attrape mon sac et je me rends chez la demoiselle. J'étais partagée entre l'envie de lui faire passer un sale cardeur pour ce gros secret qu'elle m'a caché et la serrer dans mes bras pour l'enfer qu'elle avait dû subir. Alors une fois devant sa porte, je me mets à frapper comme une furie sur le bois. « Ashleigh Hope Strauss ouvre-moi vite cette foutue porte, toute suite ! » Criais-je alarmant presque les voisins.
Tu expliquais tout du commencement. Débutant par Aleksei dont elle avouait se rappeler de lui. Petit à petit tu avançais pour finir par lâcher que tu as eut aucun accident, mais que tu étais kidnappée pendant les trois jours de ta disparition. Et alors que tu marches vers le loft, que t'es pas loin, un silence règne. Tu te pinces les lèvres et libère un Lucky ? Qu'elle dise quelque chose, n'importe, mais un truc. Sauf qu'au même moment, elle raccroche. What? Elle t'en veux d'avoir menti ? Elle attend même pas de savoir pourquoi ? Tu continues ton chemin en essayant de la rappeler. Répondeur. Tu tentes again. Répondeur. Tu envoies un SMS en pensant qu'elle le lira même si elle ne veut pas te répondre aux appels. 'Lucky répond, j'ai pas fini de t'expliquer' que tu lui dis. Puis tu arrives en bas du bâtiment. Tu prends l'ascenseur et quand tu sors à ton étage... tu la vois, devant ta porte, a cogner sur celle ci. Tu vois qu'elle est en colère et vu qu'elle t'appelle par ton prénom entier, y compris ton second prénom, ça promet rien de bon. Alors en douce, priant qu'elle te voit pas, tu essayes de faire demi tour et de prendre les escaliers. Ni vu, ni connu. Ouais enfin penser ça serait mal connaître ta meilleure amie...
Bordel je voulais la voir, n'ayant pas décidé qui d'entre la colère ou la peur d'avoir pu la perdre prendrait le dessus. Je sais que je panique rapidement quand il s'agit de mes proches, mais voilà, elle avait vécu bien pire que ce qu'elle nous avait raconté. Au fond de moi, je le savais. Je savais que quelque chose clochait, je savais qu'elle n'avait pas eu d'accident sinon j'aurais immédiatement été informé, sa sœur l'aurait été et tout son entourage. Je savais qu'elle me cachait quelque chose et je lui en voulais au fond, parce que je m'en veux de n'avoir eu ce droit d'être là pour elle à ce moment précis. Alors oui, autant je n'avais pas digéré son mensonge, autant j'étais soulagée qu'elle soit là avec nous et qu'elle se remette petit à petit de ce fâcheux incident. C'est donc devant sa porte que je me défoulais, enfin contre sa porte pour être précise. Mais toujours pas Ashleigh. J'entends le cling de l'ascenseur et je me tourne rapidement pour voir ma meilleure amie sur le point de... S'échapper comme une voleuse ? « HALTE ! Demoiselle !» Que je crie en pointant mon index sur elle et l'obligeant ainsi à s'arrêter. « Tu crois que tu peux m'échapper aussi facilement ? » Sourcils froncés, elle se retourne enfin. Mon index pointe soudainement le sol à quelques centimètres de moi. En gros ça veut dire, ramène-toi ici Ash ! Elle ne s'obstine pas et s'approche finalement de moi. Mon regard change du tout au tout et mon corps se plaque soudainement contre le sien pour lui offrir un gros câlin. Voilà, on ne pouvait jamais prédire les faits et gestes de notre miss Burberry, c'est comme ça qu'elle était.
Elle t'a raccroché au nez, comme ça, sans un mot. Et elle répond pas quand tu l'a rappelle. Okay, tu te demandes comment tu dois le prendre là. Parce que oui tu avais menti mais avait-elle zappé la partie où tu dis avoir été kidnappé ? Non parce que quand même c'était pas rien ça. Mais rien n'a faire, elle répond pas. Et tu comprends mieux pourquoi quand tu la vois cogner contre la porte d'entrée de ton loft, tandis que tu sors de l'ascenseur. Furax est un oeuphémisme, pour dire comment est Lucky à cet instant. T'as de la peine pour ta porte presque, et t'as vraiment pas envie d'être celle ci, sur qui elle tape. Forcément, tu esquives, et essayes de te faire la malle, en douce, par les escaliers. Erreur. Elle te voit bien vite et elle t'arrête aussitôt. A son 'halte' tu te raidis comme un bâton et te stop, sans pour autant lui faire face. Dos à elle, tu fais un mince sourire face à sa question. Puis tu te tournes, alors que sans un mot, elle t'indique de venir vers elle. Yeux au ciel, un petit souffle comme si tu le sens mal tout ça, tu t'avances quand même, prête à te défendre, à répliquer. Mais son regard change et la voilà qui t'encercle pour te serrer contre elle. Un peu désarmée, prise au dépourvue, tu sais pas comment réagir. Les bras le long de ton corps, tu les remonte doucement, lentement, vers le haut. Une hésitation, puis tu poses tes mains dans le dos de ta meilleure amie, pour serrer son étreinte aussi. J'ai pas fini que tu murmures à son oreille. Non t'as pas fini de tout lui raconter. Tu veux rentrer ? Tu veux... la suite ? T'es hésitante. Tu sais pas trop comment agir en cet instant, avec elle. C'est qu'elle fait presque peur la Burberry !