Gaïabel │ Last train home

« Tu sais que je te fais confiance, seulement évitons la prison j'ai déjà donné. » Amusée, elle le regardait la diablesse, alors qu'il l'avait encore entraîner dans l'un de ses plans un peu foireux mais qui l'amusait tant. Abel, il était son partenaire de crime, il était un allié qu'elle adorait, lui il ne lui demandait pas d'être une autre, il adorait celle qu'elle était. La blonde, elle se trouvait devant l'un des hôtels les plus luxueux de Boston, elle savait déjà par avance qu'Abel allait parvenir à ses fins puisqu'il avait le don d'embobiner les gens. La belle, elle se faisait discrète tout de même parce qu'elle avait un sacré casier judiciaire et qu'elle prendre beaucoup plus que huit mois si on la retrouvait car en Angleterre avant son départ elle avait envoyé un homme à l'hôpital entre la vie à la mort, un secret qu'elle partageait avec sa meilleure amie qui était avec elle ce jour là. Alors dans cet hôtel, elle écoutait Abel discuter avec le réceptionniste alors qu'elle avait mit l'une de ses robes les plus sexy pour être à la hauteur du lieu prestigieux dans lequel ils se trouvaient tout les deux. Abel, il lui faisait tout oublier à la blonde, surtout la maladie qui la rongeait un peu plus chaque jours, grâce à lui elle se sentait vivante près à tout faire. Il était toujours là quand elle l'appelait au secours, lorsque la maladie était plus forte qu'elle et il la soutenait sans jamais la forcé à quoi que ce soit, il était côté passagé dans sa course folle contre la mort. Gaïa, elle prenait la main du blond lorsqu'ils se rendaient à l'ascenseur, elle riait comme une enfant fière de sa bêtise et pouvant profiter pleinement de tout le luxe qu'il y avait ici. « T'es le meilleur tu sais. On va essayer de profiter de tout avant qu'il n'arrive même si ça va être très serrés.» Si Abel savait toujours comment obtenir les choses, Gaïa était maîtresse dans l'art de les sortir des problèmes car à de nombreuses fois ils avaient faillit se faire prendre mais la diablesse avait de la ressource.

Finalement le plan de ton acolyte avait marché à la perfection, il avait réussi à rendre crédible le fait d'être l'enfant adopté des Hoang, ce qui lui paraissait énorme à la blonde un tel mensonge mais pour Abel c'était évident que ça passait. Finalement, il était arrivé à avoir la clé de la chambre, Gaïa, elle était la parfaite complice parce que ça n'était pas son premier mensonge, pas son premier délit, elle avait quand même terminé en prison et si ça aurait du la calmer, apprendre qu'elle allait mourir lui avait plutôt donné l'envie de faire tout ce qu'elle souhaitait avant qu'elle ne meurt. Bien sûre, elle comptait tout faire pour ne pas retourner en prison c'était ce qui l'avait poussé à suivre ses parents à Boston, pour fuir la police suite à ce qu'elle avait fait avant de partir. Elle prenait alors l'ascenseur avec Abel tout en l'écoutant elle hochait la tête. « De toute façon, même si on nous trouve j'ai déjà trouvé un plan de sortie. » Parce que c'était le secret, savoir prévenir tout éventualité, toujours avoir un coup d'avance et ça elle maîtrisait parfaitement Gaïa, depuis son adolescence, depuis les petits gangs. Lorsqu'elle arriva dans la suite, la blonde elle resta stupéfaite par la suite, il y avait tout pour contenter les clients, jamais de sa vie elle n'aurait pu se payer quelques chose comme ça. Alors Gaïa, elle allait se jeter sur le lit comme une gamine, parce qu'elle avait totalement le droit. Lorsqu'il évoqua le maillot de bain, elle grimaçait. « C'était pas prévue je t'avouerais. » Est ce qu'ils allaient tolérer qu'elle reste en sous vêtements ça ce n'était pas dit du tout.

Les premiers mois de son incarcération, Gaïa elle y avait cru à la rédemption, elle avait sincèrement penser qu'elle pourrait arrêter ces conneries, qu'elle pourrait enfin avoir une vie stable et posé. Seulement, il y avait eu ce fameux jour ou tout avais changé, trois mois avant sa sorti, lorsque son père avait été envoyé à l'hôpital dans un état grave, après s'être fait tabasser dans une ruelle sombre. Ce jour là, la blonde elle a péter les plombs et elle à fait un malaise, finissant par découvrir qu'elle avait la mucoviscidose. A partir de ce jour, Gaïa a commencé à se battre en prison, devenant doucement une détenue craindre malgré qu'elle ne soit pas une meurtrière comme certaine des autres détenues. Pour elle, être ici avec Abel c'était juste impensable parce qu'elle n'aurait jamais pensé pouvoir être dans une telle suite, alors elle sautait partout. « Et bien y a une porte de service à vingt mètre de la chambre, y a aussi la trappe pour le linge salle, si on s'y laisse tombé on pourra sortir par la sortie du personnel. » Expliqua telle à son ami alors qu'elle savourait pleinement le luxe de ce lit très agréable jusqu'à ce qu'ils se mettent à discuté maillot de bain. « Je pense effectivement que ça serait mieux de la jouer discret, d'attendre qu'il y ait moins de monde pour pouvoir y aller en douce. Puis on pourrait commencer par commander pleins de chose à manger et le mettre sur la note des Hoang.

Si elle avait pu deviner le choix d'Abel avant qu'il ne l'évoque à voix haute, sans nul doute qu'elle aurait dit la trappe. Effectivement tant qu'à vouloir s'échapper autant que ça soit fun et amusant surtout lorsqu'elle était sûre de pouvoir fuir sans problème bien que la blonde pensait tout de même au caméra de surveillance de l'hôtel qui les avaient filmé du coup, il ne valait mieux pas pour eux qu'ils se fassent attraper. Pour le coup, Gaïa profita du lit, elle s'était étendue et elle regardait le plafond, souvent elle se demandait ce qu'aurais été sa vie si elle n'était pas la fille de deux couples homosexuels, si elle n'avait pas prit le choix de les défendre au dépend de sa propre vie. Elle se demandait à quel moment elle avait basculé de l'autre côté. Puis les paroles de son ami la sortir de ses pensées et elle tourna la tête vers lui alors qu'il se calait sans gêne sur elle. « La vérité, tu m'as prise pour ton paillasson ? » Dit elle en faisant une fausse mine sérieuse alors qu'Abel la connaissait bien, elle ne s'en prendrait jamais à lui. Puis elle attrapa la carte de l'hôtel qu'elle donna à Abel avant de prendre le téléphone et de composer le numéro du room service. « Vasi tu leur dis tout ce que tu veux. Elle voulait le laisser choisir parce que c'était son jour, son idée de venir ici donc autant qu'il prenne vraiment du plaisir à manger ce qu'il aimait.

La blonde, elle passait un très bon moment, bien qu'ils soient complètement dans l'illégalité elle s'en fichait bien, c'était comme la routine pour elle. C'était vraiment bizarre d'être allongé sur ce lit et de profiter de tout ce luxe auquel jamais l'un d'eux n'aurait pu espérer avoir un jour droit. Dans un sens, Gaïa allait mourir, elle avait alors absolument rien à perdre à prendre ce qui ne lui appartenait pas pour prendre un peu de plaisir. La vie était bien trop courte pour qu'elle se pose trop de question. Puis Abel s'allonge carrément sur elle, sans gène cette fois ci prenant à la lettre ce qu'elle avait dit pour lui montrer la différence, la blonde rit avant qu'il ne se remette bien. « Ok, t'as gagné, j'arrive à saisir la nuance maintenant. » Gaïa fini par lui tirer la langue alors qu'après lui avoir donné la carte pour qu'il appelle le room service, elle se mit à caresser ces cheveux machinalement tout en l'écoutant prendre commande, de chose qu'elle ne connaissait même pas. Elle comptait bien tout dévorer , elle avait super faim, puis elle n'aurait sans doute jamais plus l'occasion de manger autant de toute sa vie, surtout gratuitement donc elle comptait bien en profiter. « Si avec ça on se met pas bien, je comprends pas. »