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Mon père avait été discret quand il s’agissait de parler de l’horreur qu’il vivait en ce moment. Qu’est-ce qui était en train d’arriver ? Il voulait quand même ne pas m’inquiéter mais ce n’est qu’en agissant de cette façon que j’avais de la difficulté à dormir. Nous avions pas mal de trucs à rattraper moi et Tate sauf que retourner en couple avec lui ou un autre homme, c’est totalement pas dans mon esprit pour le moment. Je suis bien en étant une femme libre et célibataire. C’est sans doute pour cela que je voulais profiter de ma jeunesse, nous n’avions pas vingt-quatre ans pour toujours et dès que la trentaine allait approcher, peut-être que je n’aurais plus la même fougue. Lorsque je lui disais de ne pas prendre ses rêves pour des réalités, le jeune homme venait à rigoler un peu. « J’avoue que t’as raison. » Mon père avait remué ciel et terre pour ne pas que j’aille en prison et la seule chose qu’il crut bon, c’est que je puisse rester en Italie. Sauf que je ne me voyais pas vraiment fuir mes problèmes. Adriel avait quitter Boston, alors que moi je suis revenue dans l’unique but de ne pas retirer ces amitiés que j’ai créé avec les années. Écoutant ce que Tate avait à me dire, je me mordillais légèrement la lèvre sans vraiment savoir quoi lui dire de plus. Prenant un nouveau verre, je glissais l’une de mes mains dans mes cheveux sans trop lui répondre de suite. Il avait raison mais je ne peux pas l’impliquer dans mes histoires non plus. « C’est gentil Tate sauf que pour le moment, j’essaie d’éviter de parler de cette histoire. Tu es le seul à le savoir et le dernier d’ailleurs. » L’histoire du bébé, ça restait aussi un énorme secret. Le jeune homme voulait savoir la vérité et il allait l’avoir. Il fut un temps où j’étais vraiment choquée par ce qui se passait avec Adriel et j’étais trop stressée. Une chose qui n’est pas bonne pour un bébé. Ce genre de conversation, ça rendait l’atmosphère assez lourde je dois l’avouer. Sans trop répondre, je laissais échapper un long soupir sans vraiment montrer que ça m’affectait alors que c’était le cas. Hochant la tête, je me redressais. « D’accord, tu n’as qu’a me suivre. » Lui faisant malgré tout un petit sourire, je marchais en direction de la villa pour laisser entrer Tate en premier. Un orage allait bientôt se préparer et seul dieu était au courant que je détestais cela. Bref, je lui fis donc visiter mon vaste salon. « Mon père voulait que je me sente comme un vulgaire insecte je crois. » Dis-je sur un ton de plaisanterie.
© LOYALS.
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