Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility«  The days of future past. » ft. Alysse.
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«  The days of future past. » ft. Alysse.

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Le message d'informations cryptées clignotait toujours sur mon écran. Assis derrière mon bureau, les sourcils fronçés, en proie à une réflexion qui finissait par me donner la migraine, je cherchais peu à peu à remonter à la source. Difficilement. Visiblement celui ou celle qui fouinait parmi les dossiers d'Izzy était un crac en informatique. Malheureusement pour lui ou elle, je me débrouillais aussi et depuis qu'Amoun avait fait installer ce nouveau logiciel, je n'éprouvais plus aucune difficulté à protéger mes propres comptes.

Izzy...depuis combien de temps avait-elle disparu ? Un, deux ans ? Ca remontait à si loin que j'avais parfois l'impression d'avoir rêvé la relation épistolaire entretenue avec la jeune femme. Bloquant d'un code de sécurité en parasitant le serveur de celui qui oserait charger les informations sur la clientèle de la hackeuse, je n'eus pas le temps ni l'envie de sourire que déjà une idée mûrissait dans mon esprit. Ce choix d'attendre, je ne l'avais plus. Parce que celui ou celle qui se dissimulait derrière son ordinateur pouvait être dangereux pour la sécurité d'Izzy. Enfin, je parle de sécurité, si au moins je savais où se trouvait la jeune femme à l'heure actuelle. Car je n'avais aucun doute à ce sujet : Izzy était bel et bien vivante, et j'étais même persuadé qu'elle avait pris la fuite, délibérément. Or, il n'y avait qu'une seule personne qui pouvait m'aider à ce sujet. La seule en fait, qui allait me cracher au visage, mais encore une fois Izzy m'importait trop pour m'inquiéter des conséquences de mes actes. Car après tout, bien qu'Alysse soit la demi-soeur de Lily, elle ne m'avait jamais porté dans son cœur, et la réciproque était vraie. Lily n'avait pas besoin de le savoir. Il suffisait que je parvienne à la convaincre, bien que sachant très bien que j'allais devoir la bousculer un peu mais avec de bons arguments, qui sait, peut-être la rebelle de la famille allait-elle finir par comprendre où se situaient ses intérêts. C'est donc certain d'agir pour le mieux que je quittais le manoir ce soir-là, vêtu tout en noir, jean, chemise et veste en cuir, filant à travers les routes jusqu'à l'appartement de la jeune femme dont j'avais récupéré l'adresse grâce à Lily qui, évidemment, ne se doutait absolument pas de mes intentions. Une fois sur place, je jette un œil sur les routes alentours, vieux réflexe professionnel, avant de cogner deux fois à la porte d'entrée de son appartement. En apparence calme, mon humeur pouvait rapidement virer au rouge si Alysse s'avérait aussi insolente que d'ordinaire. Espérons qu'on en arriverait pas là.


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@Alysse Frank
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La colère grondait. Sourde, passive, basse, elle assombrissait un peu plus encore son univers. Chaque coup de tonnerre achevait de déchirer son esprit. Le combat ne faisait que commencer. Sa quête se devait de prendre fin. Se cacher n’était pas une vie. Son plan se mettait en place dans un vieil entrepôt qu’elle avait bâti comme « planque ». Sa bécane bien camouflée y roulait entre les divers canaux cryptés. A cette quête cohabitaient de nombreuses autres. Les journées n'avaient rien d'amusantes.

Ponctuellement, elle rejoignait la salle de sport pour se défouler : cogner, frapper, se prendre quelques poings et se relever. Ce moment de détente lui permettait de tenir. Un autre élément méritait sa place parmi les douceurs de sa vie mais ça, c'était une autre histoire.

Son retour à l’appartement de Declan se déroulait dans la plus parfaite des routines. La porte se refermait dans son dos pour la laisser rejoindre la salle de bain. Une douche froide l'attendait pour apaiser ses nerfs. La mâchoire ne parvenait à se décrisper depuis qu’elle avait quitté la salle. Elle ne rêvait plus que d'une chose: faire le ménage. Seules le ménage et le sport la détendaient. Mais elle n'en eut pas l'opportunité. Lorsque l’on frappa à la porte, elle jura entre les dents. Sa clef se trouvait toujours dans la serrure, bloquant probablement l’entrée à son ami. Dire que c’était chez lui…Un pas rapide la porta devant le battant contre lequel elle se posa pour être sûre que Declan l’entendrait derrière.

« Haha! Coincé! » S’écria Alysse d’une voix taquine et malicieuse.  Ses doigts jouaient contre le bois de la porte, comme s’ils marchaient avec souplesse. Un petit rire coquin la traversa avant qu’elle reprenne. « Va falloir être très gentil pour que je t’ouvre, Declan. C’est qui la meilleure ? »

Un peu de chantage ne pouvait qu’apporter de bonnes choses s’il était fait dans de bonnes conditions. Malheureusement, l’identité de la personne bloquée dans le couloir n’avait rien de similaire aux pensées d’Alysse qui risquait de tomber de haut. Son sourire ne tiendrait pas longtemps. Laissons là profiter de son rayon de soleil imaginaire.


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@Lawrence H. Austen
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D'abord surpris par l'inhabituelle bonne humeur de la jeune femme, je compris cependant rapidement que cet appartement qu'elle partageait avec son colocataire, attendait l'arrivée de ce dernier. Ce pourquoi sans doute Alysse m'avait confondu avec ce Declan dont je ne connaissais rien. Levant les yeux au ciel en signe d'exaspération muette, je me demandais bien comment j'allais pouvoir entrer sans me faire démasquer au passage, tandis que peu à peu je perdais patience devant les gamineries de la jeune femme. « Toi. » articulais-je dans un murmure digne d'un grognement sourd, afin de faire croire, en raison d'une intonation suspecte, que derrière la porte se tenait le fameux Declan. Pas un mot de plus. Je ne savais rien de son colocataire, alors mieux valait demeurer le plus anonyme possible, le temps d'entrer à l'intérieur de l'appartement. Cognant à nouveau deux fois contre le battant de la porte, je songeais que c'était là la seule attitude à avoir pour ne pas paraître suspect. Après tout, aussi patient que puisse t-il être, ce Declan aurait sans doute réagi de la même manière que moi à l'instant. Sauf s'il était du genre à la supplier à chaque fois qu'il désirait rentrer chez lui. Je n'aurais pas cette patience, oh non.


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Le sens de l'humour de son ami d'enfance avait-il choisi de se faire la malle? Avait-il des ennuis? Un coup de déprime? Une journée de merde? Alysse recula en fronçant les sourcils. Leur cohabitation imposée le dérangeait-il à ce point? Trop de questions sans suite l'avaient bousculée. L'unique moyen de s'assurer d'une réponse restait l'ouverture imminente de la porte. Chose faite. La poignée au creux de sa main grinça sous la pression de l'agacement qui habita la brunette.

"Vous..." Souffla Alysse entre les dents. Le mouvement annonçait un claquement de porte imminent afin de laisser Lawrence dehors, imposer une barrière physique entre eux. A croire qu'il avait la peste. "Foutez le camps."

Hors de question qu'il fasse un pas de plus dans sa vie, dans son monde, son petit cocon de sécurité. Chacune de ses arrivées le poussait toujours plus loin dans son intimité. Sa famille, maintenant ses amis. Si Declan connait ce trou de cul, il allait devoir lui expliquer le pourquoi du comment. Lawrence la dégoutait, l’écœurait. L'imaginer proche d'elle lui retournait l'estomac. Il la hantait. Ses épaules frissonnèrent sous le poids de l'idée. Jamais cette affaire ne prendrait fin. Jamais, elle ne serait en paix. Jamais.

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@Lawrence H. Austen
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Oui, moi. Pas son colocataire, mais la personne sans doute qu'elle détestait le plus au monde si ce n'est peut-être son propre géniteur. Visage fermé, sourcils légèrement incurvés, je l'observe brièvement à travers la minime embrasure de la porte, m'attendant déjà à ce qu'elle me repousse et la porte avec moi. « Non, je ne crois pas. » soufflais-je en guise de réponse avant de caler de mon pied le bas de soon entrée afin de pouvoir ensuite de ma force, user de mes bras pour ouvrir grand la porte de son appartement. Une fois à l'intérieur, je refermais automatiquement derrière moi, sans pour autant verrouiller afin d'éviter que la jeune femme ne se sente trop acculée. Pour autant, je ne bougeais pas d'un cil tout en la fixant du regard. « Il faut qu'on parle. » commençais-je de ma voix grave sans lui laisser trop le choix de refuser de toutes façons. « Izzy...je veux savoir où elle se trouve. Je ne connais pas votre relation mais je sais que tu es impliquée dans sa disparition. » repris-je avec un grimace de colère muette. Froid, direct et franc. Je n'aimais pas tourner autour du pot et je croyais savoir depuis le temps que ce n'était pas non plus le cas d'Alysse. Tiens, nous avons donc un point en commun, quelle surprise.


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@Alysse Frank
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Le monstre guettait sur le pas de la porte. Animal facétieux, il se travestissait en un être aimé pour mieux duper. D’une peau à une autre, il ignorait à quel point sa proie avait pu l’apprécier et le chérir. Mais une fois encore, ses mensonges remontaient à la surface. Chacun d’eux explosait sous l e nez d’Alysse. La brunette perdit l’équilibre, à l’image de son cœur, lorsque Lawrence repoussa avec force la porte. Tomber face à lui annonçait une reddition impensable, une défaite cuisante. Un bond agile offrit à l’ex-détective l’opportunité de reprendre pied et d’instaurer une distance entre elle et lui.
Des années d’amitié, de respect et d’affection retenaient son envie de loger son poing dans le nez de l’intrus ou de se ruer sur son arme. Diable. Comment le gérer ? Comment se tenir face à lui alors que chaque émotion à son encontre rencontrait son contraire ? Gérer tant de rage et d’amour, de colère et d’affection rendait fou. Submergée, Alysse ne parvenait à bouger. Lawrence, en chair et en os, seul face à celle qu’il cherchait à retrouver. Ses mensonges avaient fait d’elle le même monstre que lui. Ses mensonges avait fait d’elle la femme d’aujourd’hui. Ses mensonges n’avaient toujours été qu’un leurre pathétique. La mâchoire tressauta pour enfouir les souvenirs réveillés à l’évocation de son nom, l’autre nom.

« C’est ça… Bah voyons. Comme si tout était de ma faute dans votre vie. Même Lily je peux pas la convaincre de ne plus vous voir mais entre nous, moi, je peux largement comprendre quelqu’un qui n’aurait pas envie voir votre gueule. »

Alysse passa une main sous son menton frottant doucement la peau. Le geste paraissait anodin mais pour tout bon combattant, il constituait aussi une forme approximative de parade et de protection, sans être agressif. Au moindre geste suspect, elle pourrait se parer.

« Je ne suis plus détective maintenant. Alors, je suis sûre que vous en trouverez un autre qui sera ravi de chercher votre amante ou votre fille cachée ou que sais-je. Je peux généreusement vous donner le numéro d’un ancien collègue. Monsieur Vasilis est un pro. »

Cet appartement ne portait pas son nom. Comment était-il arrivé ici ? Peu importe. Alysse se persuadait que Lawrence ne savait rien, rien du tout. Sa visite ici le prouvait. Il ne possédait aucune information et venait donc presser le seul fruit à porter pour remonter la trace d’Izzy. Malheureusement pour lui, Alysse n’avait rien d’une bonne poire.


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@Lawrence H. Austen[/quote]
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Abrupt, sans faire de détours et sans artifices, je la dépassais d'une bonne tête, mais ce n'était pas tant ma taille qui me rendait imposant que la volonté que je mettais à retrouver une jeune femme qui avait été pour moi, plus qu'un soutien, une sœur que j'avais perdue et pour laquelle j'avais toujours de l'affection. Calme en l'apparence, mes nerfs étaient pourtant mis à rude épreuve devant Alysse, que je considérais comme responsable de notre séparation, et par son attitude insolente qui ne m'amenait nullement à lui faire confiance, et pire encore, à ne jamais pouvoir envisager de l'apprécier en aucune façon. Pourtant, elle était de la famille aujourd'hui. Enfin presque. La demi-soeur de Lily. Elle ne mesurait certainement pas sa chance, car si les deux femmes s'étaient à peine connues, je ne lui aurais pas fait la fleur de venir la cueillir avec autant de délicatesse. « Pardon ? » Qu'est-ce que Lily avait à voir là-dedans. Oh je vois. Elle avait fini par lui apprendre notre relation. Soit. Et évidemment, Alysse la désapprouvait, quelle surprise. De là à s'imaginer que Lily, avec qui j'avais vécu tant d'épreuves et d'affection mêlées allait me repousser pour ses beaux-yeux, quelle arrogance. « Est-ce qu'une fois dans ta vie tu pourrais essayer de faire preuve d'un minimum de respect vis à vis de tes aînés ? » Je lève les yeux au ciel et un rire s'échappe de ma gorge. A quoi bon vouloir la raisonner. J'avais l'impression d'être face à une enfant en pleine rebellion. Pathétique. « Tu m'as mal compris, Alysse. Je ne fais pas appel à la détective, mais à la fille qui est impliquée dans la disparition d'Izzy. Et n'espère pas me faire croire que tu ne sais rien parce que je suis loin d'être aussi stupide que tu le penses. » la corrigeai-je en avançant de deux nouveaux pas vers la jeune femme. Inutile que je lui précise ce que représentait Izzy à mes yeux, elle n'avait nul besoin de le savoir, elle n'y comprendrait rien et de toutes façons, elle s'en ficherait éperdûment, j'en suis persuadé. « Je ne partirai pas d'ici sans le savoir, alors autant me le dire, Alysse. » répétais-je, plus intensément en ne la quittant pas des yeux. « Et puisque tu es aussi importante à mes yeux qu'un grain de sable de plus dans l'océan, je te jure que tu finiras par parler, de gré...ou de force. » lâchais-je avec gravité en retirant mes deux mains de mes poches de veste, sachant pertinement ce que la jeune femme avait en tête et prêt à l'affronter si nécessaire.


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Alysse ne nourrissait aucun désir de l’attaquer. Prendre ses précautions dans de telles circonstances lui paraissait plus que vital. Son interlocuteur représentait une arme à lui seul. Qui ne se prémunirait pas contre ?

Inutile de perdre un temps fou à lui répondre sur ses maudites leçons de vie. Le respect ça ne se gagnait pas au fil des âges. Ca se méritait par des actes et des valeurs. Or, elle n’accordait aucun crédit à la destruction et la pourriture. Lawrence serait donc loin d’obtenir la moindre parcelle de considération.

« Oh non à chaque seconde, vous dépassez le seuil de stupidité que je vous donnais. » soupira Alysse avec lassitude.

Il menaçait comme tant d’autres avant lui. La violence n’effrayait pas la brunette. Les coups avaient fait partis de sa vie dès son plus jeune âge. La douleur l’accompagnait chaque jour durant lorsqu’elle n’était qu’une gamine, puis une adolescente. Elle avait appris à vivre avec. Mais celle que lui imposait Lawrence pour l’heure dépassait toutes les autres. Se sentir trahie. Se savoir manipulée. N’avoir été qu’un objet qu’on vient exiger. Toutes ses vérités devaient s’intégrer dans le tourbillon de ses émotions. Ce type la cherchait. Il tentait de remonter à elle avec tant de violence… Ca ne pouvait qu’être mauvais !

« J’ignore ce que vous voulez à cette fille mais vu les méthodes employées ou sous-entendues pour la retrouver, j’espère qu’elle est vraiment, mais alors vraiment loin de vous. »

Elle seule comprenait le double sens de cette phrase. Il avançait mais elle refusait de reculer. Le moindre pas en arrière pourrait lui être fatal. Aussi, elle esquissa un pas que le côté. Il permit d’ajouter un poil de distance tout en se plaçant convenablement pour mieux éviter ou bloquer une attaque. Il ne la tuerait pas, pas maintenant. Elle avait des informations qu’il souhaitait obtenir et personne d’autre qu’elle ne pouvait les lui offrir.


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Inutile de répliquer. Malgré la boule de nerfs qui assaillait ma gorge de secondes en secondes, je savais que je n'obtiendrais rien si ce n'est du mépris de cette tête de mûle insolente. Heureusement, son opinion comptait autant pour moi qu'une broutille. Aucune importance. Inspirant à peine, je la snobe, trépignant intérieurement d'impatience face à sa mauvaise tête sans oser encore lui sauter à la gorge. Un reste de pudeur peut-être, et l'affection que j'éprouvais pour Jonathan malgré notre dernière conversation, plutôt houleuse pour changer, et l'amour que je portais à Lily. Pourtant, au delà de ses sentiments, la loyauté faisait intégralement partie de moi. Pas seulement un trait de caractère, mais un principe de vie solidement ancré. Familial, et conditionné par mon entraînement à l'Agence, je demeurais stoïque, incapable de faire demi-tour alors même que je savais quelle issue ce jeu finirait par prendre. A mes dépens, et aux siens. Mais à Izzy, je le lui devais bien. Après tout ce que nous avions connu, vécu, appris l'un sur l'autre. Je ne pourrais pas me regarder dans un miroir en sachant que je n'avais pas tout tenté pour la secourir. Et tant pis si cela devait me faire passer pour un étranger voire pire aux yeux de mes proches. Après tout, le statut de monstre m'allait comme un gant, n'est-ce pas ? J'y étais si habitué qu'il me collait presque à la peau. « Tu ignores tellement de choses. » répliquais-je, méprisant en m'avançant encore alors que je comprenais sa stratégie pour me contourner, gardant un œil sur sa position, juste par réflexe. D'un bond, je l'agrippais aussitôt par le bras, lui faisant barrage, alors que mon corps faisait pression sur le sien. Une main entourant sa gorge, l'autre occupée à retenir ses deux poignets, je reprends, imperturbable. « Où est Izzy ? Pourquoi est-ce que tu refuses de m'en parler ? Je sais que tu es responsable, même indirectement. Tiens-le toi pour dit, Alysse, malgré l'amour que je porte à ta sœur, je n'aurais aucun scrupule à te malmener si cela me permet de protéger mes proches. Ce que tu ne seras jamais. Pourtant, malgré l'inanimité que je te porte, je déplore réellement de faire preuve de violence pour parvenir à mes fins. Alors, s'il te plait, dis-moi ce que tu as fait à Izzy. » repris-je en desserrant légèrement ma prise autour de sa nuque pour éviter de lui faire mal. Ce qui, pour le moment, n'était pas mon objectif. « Que représente t-elle pour toi au juste ? » ajoutais-je sans ciller, mon regard ancré au sien. Les mâchoires contractées, le corps tendu, je remarque peu à peu des similitudes que je n'avais jamais aperçu par le passé. Des détails insignifiants mais qui prennent forme dans ma confusion...


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Alysse était prête. Il s’était positionné puis avait bondi comme prévu. Loin de souhaiter terminer contre le mur, la brunette utilisa l’élan de Lawrence pour le faire pivoter. Elle se moquait bien de son propos. D’autres choses lui traversaient l’esprit et ce n’était certainement pas une réflexion profonde sur ses questions et paroles vides de sens. La jeune femme s’accrochait à ce qu’elle avait de plus précieux : la colère. Des mois de pression risquaient de littéralement exploser à la figure de Lawrence.

Il avait fait le choix de n’utiliser qu’une main pour attraper les siennes. Tant pis pour lui, tant mieux pour elle. S'il voulait un accès à sa gorge, il devait monter les bras d'Alysse et perdre en pression. Elle tourna ses poignées de façon à créer la plus grande largeur possible dans la paume de Lawrence. Utilisant la jointure plus faible au niveau du pouce, elle dégagea l’un de ses bras, l’autre tirant vers le côté opposé pour ralentir toutes tentatives pour récupérer ses deux mains. Aussitôt libérée, aussitôt plaquée sur le visage de son adversaire. Le pouce se fraya un chemin jusqu’à son œil, lui qui avait collé son corps contre le sien négligeait les distances de sécurité. Rien à faire de planter son ongle dans la partie molle de monsieur Austen. Les autres doigts maintenaient la prise sur sa tête. Appuyant avec force, elle cherchait à lui faire basculer la tête en arrière pour casser ses appuies et ses prises, le déstabiliser pour ensuite essayer de coller un coup de pied dans l'intérieur de son genou, articulation sensible. Il serait bien moins stable une fois le genou défoncé.

Il ne souhaitait pas la tuer dans l’immédiat peut être. Elle ne pouvait en être sûre et elle ne jouerait pas à la roulette russe à ce sujet. S’il remettait à plus tard cette idée, elle, elle n’aurait potentiellement pas le même besoin que lui de jouer la montre. Sa vie ou celle de Lawrence, c’était vite vu. Si l’immobiliser se présentait à elle, tant mieux pour lui. Si le tuer s’imposait en chemin, dommage pour lui.

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@Lawrence H. Austen
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