Forget the time
— with Royce & Carter.
Elle ne pouvait plus faire marche arrière maintenant, de toute manière il finirait par lui demander pourquoi elle avait dit ça non ? Elle n'en savait pas trop, elle ne savait plus rien du tout en faite mais, elle savait que maintenant elle ne pouvait pas retourner sur ses paroles. Pourtant qu'elle aimerait, elle compliquait tout, elle ne voulait pas ça pourquoi ? Parce qu'elle fuirait une nouvelle fois, parce qu'elle ne pouvait pas et ne voulait pas revivre toutes ses choses. L'attachement était vraiment une connerie, pourquoi était-elle obligé de vivre ça encore une fois ? Puis qu'est-ce qu'elle faisait à le dire alors qu'elle avait dit à Ivy qu'elle finirait par la suivre à Londres. Elle fuyait toutes ses emmerdes, elle fuyait tout ça pour au moins trouver un endroit où elle serait bien, où elle n'aurait pas besoin de se forcer à sourire et où elle finirait par sourire parce qu'elle en avait envie. Sauf que là, elle ne voyait pas ce qu'elle devait faire d'autre qu'assumer. Elle ne voulait pas le voir partir, elle ne pouvait pas alors elle finit par poser sa bouche sur la sienne, elle finit par assumer ce qu'il se passait dans sa tête et ça ne sera pas toujours comme ça, clairement pas. Elle posa ses mains sur ses bras tout en soufflant ça, en soufflant ce qu'elle avait réellement envie. Un petit rire sorti de sa bouche avant qu'elle ne secoue la tête en entendant ce qu'il venait de dire et elle reposa sa bouche sur la sienne alors que ses mains s'occupaient à enlever la veste qu'il avait pu mettre. Aucune gêne que ce soit ici ou ailleurs, ils étaient que tout les deux de toute façon. Une fois la veste par terre, elle n'attendit pas pour déboutonner sa chemise sachant qu'elle rejoindrait la veste.
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forget the time — Je ne sais pas si j'oserais lui dire la même chose qu'elle. Mon coeur est juste... hors service pour le moment, trop épuisé, trop fatigué. Il lui faut des vacances, des congés maladies histoire qu'il se remette en forme. C'est pour ça que ça me gêne un peu de ne pas pouvoir parler si ouvertement qu'elle. Attention, je me fous pas d'elle, loin de là. J'ai assez joué avec les filles pour ça. Je ressens des choses, forcément, je suis attiré par elle, mais y'a toujours un frein dans ma tête qui me dit de prendre mon temps, de ne pas me précipiter. Si je deviens vraiment attaché à elle, je crois que je le garderai pour moi, de peur de lui faire peut-être de faux espoirs. Vu comme elle est du genre à se prendre la tête alors que moi, pas du tout. Je suis du genre chill et puis voilà. Je me prends la tête quand on me manque de respect, quand on se fout de ma gueule, un peu comme l'a fait Asia avec moi ce soir. C'est délicat, je le conçois. Je pourrai lui dire que c'est pas réciproque et tout arrêter, mais ça serait mentir. Car je n'ai pas envie de partir. J'ai besoin d'une fille forte, qui a la tête sur les épaules, qui sait dire merde et qui n'a pas besoin du regard des gens pour avancer. Carter est encore trop fragile. Je lui pose alors l'ultimatum, soit elle arrête de se plaindre et elle assume ses mots, soit elle me laisse m'en aller et elle regrette dans son coin. Je souriais contre ses lèvres lorsqu'elle se jeta sur moi et j'attrapais ses joues. J'aurai quand même eu un baiser durant ce bal. Et quel baiser... j'en ai la chaire de poule. Je la serre un peu plus contre moi quand elle me demande de ne pas la laisser. Rah ça j'aime ! Un peu d'assurance ! Elle ose, elle y va. Décidément elle sait vite se rattraper. Quel bonheur de l'embrasser, de retrouver ses lèvres. J'effleurais sa bouche et je tirai sur sa lèvre inférieure. Je lui fais un regard de braise, un regard hypnotisant. « Là j'ai envie de toi. » un grand sourire jusqu'aux oreilles, mes mains sur le creux de ses reins, c'est bien ici oui, dans ce parc perdu du monde que je lui donne ouvertement mon feu vert sur un plateau d'argent. Faut croire que son baiser a été puissant.