Mark ► The goddess of imaginary light

The goddess of imaginary light
Mark et Kurt

J'le fixe, alors qu'il m'attaque à nouveau sur mon style. Et je soupire. "C'est ce style de petite racaille qui t'as fait fantasmer sur moi, je te rappelle, donc, t'es pas le mieux placé pour me juger. Et visiblement, tu ne me connais pas tant que ça, quoi que tu puisses dire Mark. Alors que l'inverse..." Lui soufflais-je alors. On est partit dans la provocation verbale pour le moment, parce que là, je sais plus trop comment le toucher, l'approcher. Il en a rien eu a foutre du suçon et ça me gave un peu, même si ça me fait clairement comprendre qu'il n'est pas en couple ou alors pas sérieusement. Aurait-il prit exemple sur moi ? J'espère pas pour lui. Il a pas les nerfs assez solide pour encaisser tout les coups. Suffit de voir comment je l'ai fait pleurer la dernière fois... Et encore, j'ai pas été si méchant que ça... Enfin, il me semble.

Cependant, je me fige une nouvelle fois, tendu, quand il m'enlace de la sorte et glisse ses mains dans mon pantalon. Sérieusement ? Depuis quand il est aussi... Extraverti ? J'le regarde, incrédule de la situation alors qu'il se permet encore de me tripoter les fesses... Allez, c'est juste une fille qui me touche. UNE FILLE ! Mais même en pensant ça, alors que je le regarde, j'reste encore un peu figé. Sauf que quand il prend la parole, ça me fait réagir et je mon regard vert se pose dans le sien, une lueur de défis. "De toute façon, c'est pas comme si tu savais comment faire un suçon." Quoi ? C'est juste une excuse la taille. J'suis certain qu'il sait pas comment faire ou qu'il sait pas le faire discrètement et qu'il va faire blinder de bruit en cherchant à m'imposer une marque. Il a peur de se tourner au ridicule c'est ça ? J'souris alors. "On devrait aller s'amuser ailleurs." soufflais-je doucement en m'approchant de son oreille. "Dans un endroit moins... Public." J'le provoque. J'lui faire croire que ça m'dérange pas... Ouais, j'fais genre d'avoir confiance, de gérer la situation, mais au fond, j'flippe, parce que j'veux pas que ça dérape de trop, mais j'le montre pas, parce que j'suis pas le genre de mec à dire ou a montrer quand il a peur. Puis, j'veux gagner cette partie, j'vais pas le laisser me tourner au ridicule comme ça et c'est lui qui finira encore en pleur à la fin. Pas moi. Toute façon, il m'a jamais vu pleurer et c'est pas quelque chose qui arrivera si facilement. J'me presse contre lui, glissant mes lèvres sur son oreille pour la mordiller un peu alors que je laisse mes mains descendre sur ses flancs pour aller à la rencontre également de ses fesses. Et OUI, je continue de me persuader que j'ai une fille dans les bras ! Toute façon, c'est pas comme s'il bandait là et que je pouvais sentir, il est pas excité, donc pas de soucis. Espérons juste que mes mains sur ses fesses également ne vont pas le stimuler un peu trop.
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S. Kurt Schäfer & Mark Hergel

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Je frémis quand il me propose d'aller ailleurs. Non, mon chat, tu ne t'en sortiras pas comme ça. On reste ici. Et puisqu'il s'est mis à me tripoter, je retire les mains de ses fesses pour simplement enlacer sa taille. On est bien là, pourquoi il veut bouger ? Il a peur d'être vu ? J'en ai rien à faire, on ne partira pas de cette salle. Il m'a déjà fait le coup, je ne le laisserai pas me frapper pour se débarrasser de moi. Ici au moins, je suis en sécurité. Et puis, d'accord, je le tripote, mais il doit bien savoir que je vais pas le violer ! Je ne suis pas comme ça ! Je veux juste le taquiner, le mettre mal à l'aise. Lui faire physiquement du mal, non ! Pourquoi il a peur ? Pourquoi il veut aller ailleurs ? Ca me rend confus, tout ça. Je me crispe un peu. Puis je me reprends. Le jeu continue toujours, je dois rien montrer.

- Non, on reste là. Il y a de la bonne musique.

Jamais de toute ma vie je n'ai sorti une excuse aussi bateau. On enchaîne.

- Vraiment, j'insiste.

Je pose la main sur sa joue et le recadre fasse à moi pour l'embrasser. Ca fait bizarre, mais bon, on va dire que je m'y fais. Je refoule mon malaise, c'est vraiment pas le moment de flancher. Mais merde, cette proposition, ça m'a perturbé. Pourquoi, où, comment, pour quoi faire ? Parce que c'est pas comme s'il appréciait ce qu'on fait, il joue autant que moi ! Alors pourquoi diable vouloir se barrer ? J'ai le coeur qui accélère brutalement sous le stress. Est-ce qu'il a des potes qui l'attendent pour me tabasser ? Non, ça n'aurait aucun sens, il attendait Capucine et il n'a pas touché à son portable depuis que je l'ai rejoint.

Non mais vraiment, cette histoire me stresse. Je suis à deux doigts de tout arrêter et de m'en aller rejoindre ma table. C'est pas Kurt. Je suis venu embêter Kurt, pas quelqu'un qui fait ce genre de propositions à la con. Pour me rassurer, je décide de lui lancer des piques : ça c'est quelque chose qu'on a l'habitude de faire, c'est familier.

- Qu'est ce que tu voudrais foutre avec moi dans un lieu privé de toutes façons ? T'as galéré comme pas possible à enlever un bouton de ma chemise.

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Mark et Kurt

Il ne relève même pas quand je l'attaque vis à vis du suçon, ne niant aucunement. J'en conclu donc que j'ai raison et cela me fait largement sourire. Un point pour moi. Parce qu'on en est rendu là non à compter les points il me semble. Parce qu'autant la dernière fois, j'avais largement l'avantage sur lui, autant là, c'est chacun son tours. Je lui propose alors d'aller ailleurs et bizarrement, il se calme un peu, je sais pas... J'pige pas trop ce qu'il peut se passer dans sa tête alors qu'il me parle de la musique et j'ris. Sérieux ? T'as pas mieux comme prétexte mec ? Mais j'vais pas lâché l'affaire comme ça, la preuve en est parce que je réponds à son baiser sans me faire prier. J'me suis prit au jeu et même quand il arrête de me toucher les fesses pour m'enlacer la taille de façon un peu plus chaste, ça change pas la donne pour moi. La partie est finie ? Non, j'en doute, parce qu'il m'attaque à nouveau, verbalement et j'peux pas m'empêcher de rire un peu.

Mon regard rivé sur lui, j'lui adresser un sourire de défi alors que mes lèvres glissent doucement sur sa joue pour aller près de son oreille à nouveau. Il voulait me mettre mal à l'aise hein ? On va voir qui a la fin va réellement être mal à l'aise. Il devrait savoir que je retombe toujours sur mes pattes, que je n'ai pas peur du ridicule et surtout, que j'en ai rien à branler de la réputation qu'on peut me faire. Maintenant proche de son oreille, je me mets à susurrer. "Je pensais aller plus loin." L'informais-je alors doucement avant de venir à nouveau sur sa gorge, pour y déposer des baisers, pour le rendre plus sensible et réellement risquer de sentir une bosse autre que son téléphone en bas... Si bien entendu, c'est son cellulaire que j'ai sentit tout à l'heure. Je me suis pas attardé dessus et j'ai pas spécialement envie de savoir, ni de voir en fait...

Mes mains toujours sur ses fesses continuent de les lui caresser, enfin, d'une main, l'autre passant doucement devant pour commencer à jouer avec la boucle de sa ceinture pour la faire sauter bien plus habilement que le bouton de sa chemise tout à l'heure. Je prends le contrôle de la situation. Tout va aller comme je le veux maintenant ou bien, il va simplement me repousser dans le meilleur des cas. Accompagné de ce geste, de sa ceinture qui vient de s'ouvrir, mes baisers remonte vers son oreille. "Mais si tu préfères qu'on s'amuse ici. Il n'y a pas de soucis pour moi." Et je fais sauter le bouton de son pantalon pour le provoquer.
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S. Kurt Schäfer & Mark Hergel

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Il ne proteste pas, à mon grand étonnement. Il répond à mes baisers, et tout. Si j'avais su qu'il embrassait aussi bien, je lui en aurais réclamé quand on sortait ensemble. Il me grise. Chaque pression de ses lèvres sur les miennes me transporte malgré moi. Et au final, ça finit presque par m'enlever mes doutes. Je me fais une raison. Il n'a pas pu appeler ses potes pour qu'ils me frappent. On peut continuer à se jauger et à se provoquer. Lui ne se gêne pas. Il a presque l'air convainquant quand il dit qu'il voulait aller plus loin. Puis il déverrouille ma ceinture. Son acharnement sur mon cou a fait son effet et je rougis quand je jette un oeil à mon entrejambe. Bon. Penser à autre chose. Je reprends son visage dans ma main pour l'embrasser encore, ça me distrait. Je sursaute quand il fait sauter le bouton. Oh. J'ai peur que les gens ne commencent à remarquer quelque chose.

- Kurt, je souffle, allons ailleurs. T'as raison.

Je ne sais pas où on pourrait aller, ou même s'il ne va pas décider qu'en fait on est très bien ici. Dans ce cas c'est pas grave, il me cache. Mais ... Aaah, c'est quoi cette situation, merde ? A partir de quel moment une vengeance part en quasi-préliminaires en public ? Je ne veux pas perdre ma virginité devant tout le monde ! Et puis qu'est ce que je raconte ? C'est de Kurt dont on parle ! C'est un connard ! Je coucherai pas avec lui ! C'est ce que je pense, et puis je me souviens de mon stratagème, des manigances, de l'expression choquée de son visage quand il a découvert que Capucine était Mark. J'ai déjà fait trop de chemin, je ferai pas machine arrière. Si je meurs ce soir, j'aurai eu ma vengeance avant et c'est tout ce qui compte. Je ris un peu quand il me chatouille l'oreille avec sa bouche et me penche pour lui embrasser le cou en retour. La peau est tendre et parfumée, c'est parfait. Je suis incapable de faire des suçons de manière silencieuse, mais embrasser sa nuque, je peux. C'est ce que je fais en attendant sa réponse.

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Mark et Kurt

Ma main toujours sur ses fesses, j'continue à la lui caresser, la pelotant plus qu'autre chose en réalité, parce que même si c'est un mec, au final, ça reste plus ou moins la même chose qu'une fille à ce niveau là. Et j'continue d'ailleurs de m'persuadé que Mark est une fille évitant soigneusement de penser à la bosse dans son pantalon, me convaincant seul qu'il s'agit de son cellulaire et pas d'autre chose... J'laisse mes lèvres parcourir sa gorge, pour y déposer de multiples baiser avant de remonter vers son oreille pour le provoquer alors que ma seconde main s'affaire avec sa ceinture puis fait sauter le bouton de son pantalon. J'suis alors surpris, par ses paroles. j'pensais qu'il allait m'arrêter, me repousser mais que du contraire, il me propose au final d'aller ailleurs, dans un endroit plus discret et j'souris malgré moi. Frissonnant aux contacts de ses lèvres sur mon cou. "Tu m'désires ?" Le questionnais-je alors, un brin d'amusement dans ma voix alors que j'viens de lui murmurer ça à l'oreille une nouvelle fois, restant coller à lui encore un instant avant de me reculer, lâchant son pantalon et sa fesse pour attraper son poignet et lui faire lâcher mon visage alors qu'il semble encore désireux de m'embrasser. J'suis satisfait. Réellement satisfait de l'voir comme ça, désireux de moi malgré lui. J'le sens fébrile en quelque sorte. "Les vestiaires ça t'va ?" Parce que les toilettes risquent d'être plus fréquentée, alors que les vestiaires, doit plus y avoir grande monde, tous sont supposément déjà arrivé et personne en théorie ne partirait maintenant. J'glisse ma main dans la sienne et le tire, l'entraînant vers la pièce que j'viens d'mentionner sans même avoir attendu sa réponse.

Une fois là, j'fermes la porte derrière nous et tente de la barricader comme j'peux pour être sûr de pas être déranger et j'me tourne vers lui, souriant, provocateur dans un sens. J'suis confiant, réellement. Cette partie, c'est moi qui vais la gagner, pas lui, même si c'est lui qui a commencé à marquer des points. J'm'approche à nouveau de lui, pour attraper son menton et plantant mon regard dans le sien, j'effleure ses lèvres des miennes sans pour autant l'embrasser. "Tu m'aimes encore ?" Le questionnais-je alors plus franchement alors que j'laisse ma main libre détacher sa chemise petit à petit, pour mon tour venir caresser son torse, même si j'risque pas d'y trouver une poitrine... Malheureusement.

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S. Kurt Schäfer & Mark Hergel

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J'acquiesce quand il me propose le vestiaire. C'est parfait. Je ne prends même pas la peine de répondre à sa question - il n'a qu'à regarder mon pantalon pour avoir sa réponse. Est-ce que je veux coucher avec lui ? Ouais, ce serait mentir que de le nier. Est-ce que je le ferai ? Non. Ce serait faible et bas. Mais ... C'est moi où il n'est pas insensible à ce que je lui fais non plus ? Il frissonne, répond presque avec enthousiasme. Il prend ma main et me traîne presque dans la pièce, et heureusement que je le tiens. J'ai l'impression d'avoir bu de l'alcool alors que je suis parfaitement sobre. Je m'avance dans le vestiaire et je le regarder bloquer la porte avec ce qu'il peut pour être sûr que personne n'entre. Je déglutis, nerveux. J'aimerais bien dire que ça ne se passe pas comme prévu mais dans le fond, je l'ai bien cherché. Il n'a fait que suivre le jeu que j'ai initié, et quel grand joueur c'est !

Il se retourne vers moi avec un grand sourire que je n'arrive pas à lui rendre. La lumière est moins tamisée et plus blanche, il doit voir que je suis rouge pivoine et que je suis pas loin de me dandiner sur place. Il prend mon menton, et je le laisse faire - je ne vais pas le frapper, ni lui hurler dessus. Ca ne servirait à rien, et puis ... En fait j'ai envie de voir comment cette histoire va se finir. Je ferme les yeux pour accueillir un baiser qui ne vient pas et les rouvre quand il pose sa question. Il est sérieux ? D'où ça l'intéresse ?

- Bien sûr que non, qu'est ce que tu vas t'imaginer ?

C'est la vérité. J'ai connu l'amour et ce que je ressens pour lui maintenant n'en est pas, j'en suis sûr. Je lui enlève sa veste et la pose là où je peux, suivie par sa chemise qui est déjà déboutonnée. Je regarde son torse avec intérêt. J'aime ses tatouages. Ils sont très différents des miens, et ils lui vont bien. A moi de lui rendre la politesse. Je me penche et j'aspire sa peau sous la clavicule, en essayant de le faire fort - je n'ai jamais fait de suçon, mais je sais comment on en fait. Je fais du bruit mais qu'importe ? Nous sommes seuls dans la pièce. Je suis fier de l'emplacement que j'ai choisi : je me moque pas mal que tout le monde le voie. Je veux que lui s'en souvienne à chaque fois qu'il prendra une douche.

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Mark et Kurt

Après avoir barricadé la porte, je me retourne vers lui et souris, de façon un peu énigmatique. C'est clair que j'aurais jamais imaginé finir dans cette situation avec lui... Avec une fille, c'est clair, mais avec un mec... mais surtout avec lui, Mark, mon ex, c'est assez drôle. Bon ce n'est que du jeu, même si je pousse clairement le vice un peu trop loin, mais la luxure n'est-elle pas justement un pécher ? Je n'ai jamais caché ne pas être vertueux, alors on ne peut pas me tenir rigueur de pousser le jeu si loin, si dangereusement avec lui.

Je remarque clairement son rouge à ses joues. Est-ce que je le mets mal à l'aise à ce point ? C'est amusant et cela ne me fait que d'avantage sourire. Je suis mauvais, je m'en rends bien compte, mais j'ai toujours été comme ça en quelque sorte et ce n'est pas maintenant que ça va changer. Détruisant de quelque pas et quelque geste la distance entre nous, je prends son menton entre mes doigts pour effleurer ses lèvres et finalement le questionner quand à ses sentiments à mon égare alors qu'il s'attendait à un baiser. Je lui laisse entendre un léger rire à sa réponse. "Ce qui me fait penser ça ? Ton état tout entier. Tu es tout rouge, désireux de m'embrasser et probablement même de plus." Lui lançais-je alors. "Et de ce que je sais de toi, tu n'es théoriquement pas le genre de mec à te donner au premier venu." Bien que dans sa vie, je ne suis pas réellement le premier venu, je suis bien loin d'être un gars lambda et c'est ça que je kiffe réellement.

Il me force à bouger, lâchant ainsi son emprise sur son menton alors qu'il me retire ma veste de costume et puis ma chemise, me mettant torse nu, je le laisse faire, curieux de voir ce qu'il peut bien vouloir et je ris... D'un rire sincère alors qu'il me fait un suçon avec un magnifique bruitage. Si je n'étais pas entrain de me foutre de sa gueule, pour sur que je l'aurais repousser en lui disant de ne pas me marquer, parce que je ne suis pas sa chose, mais là, j'essaie juste de pas pleurer de rire, parce que sérieusement... Il vient de briser d'une seule et unique tentative de suçon l'ambiance pseudo sexuelle qu'il y avait entre nous... Mon dieu. C'est juste trop drôle. "Faut vraiment que tu t'entraînes."

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S. Kurt Schäfer & Mark Hergel

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Je gronde en l'entendant rire - merde, contrairement à lui, je ne suis pas un putain de débauché ! Quelle honte il y a à ne pas savoir faire du suçons en silence ? Pour la peine, je lui en fais un autre, entre les deux pectoraux, bien en vue. Je passe le pouce sur les cercles indigo, satisfait. Je le regarde, amusé.

- Tu te proposes pour me servir de mannequin d'entraînement ?

J'attends un peu avant de répondre à ses précédentes questions. J'embrasse la peau osseuse de sa clavicule et des ses épaules, de façon aérienne. Je profite. Je pense à mon moi d'il y a quelques années qui aurait tué pour être à ma place.

- C'est pas parce que j'ai envie de baiser avec toi que je t'aime. Tu tombes souvent amoureux des actrices porno toi ?

Et puis, une idée me vient. Elle me plaît cette idée. Je ne sais pas pourquoi, je sens qu'elle est bonne - ne pas profiter de cette épiphanie serait une grave erreur.

- Je suis plus puceau. Me suis trouvé un autre copain que toi.

Je souris contre sa peau. Je suis revenu contre sa joue et j'ai passé mes bras autour de son buste nu pour en apprécier la chaleur. Je caresse le creux de son dos d'une main légère, comme pour le chatouiller, et puis je reviens devant. Comme lui a fait avant, je déboutonne sa ceinture et je vire les boutons de son jean. Les lignes de sa ceinture d'Apollon disparaissent sous son boxer, et j'ai vraiment envie de les suivre mais ... Non, ça attendra, pas tout de suite. Déjà, je viens de me rendre compte que je ne lui ai même pas dit si j'étais toujours avec ce pseudo-copain. Je ne compte pas rectifier. J'embrasse la peau derrière son oreille en passant les doigts sous l'élastique de son sous-vêtement, sans aller plus loin. Je teste. Je tâte le terrain. Voir s'il est toujours déterminé à danser.

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Mark et Kurt

Lui servir de mannequin ? J'en sais trop rien. Bien que ça me dérange pas plus que ça d'avoir des marques sur le corps. Après tout, j'en ai tellement, entre mes tatouages, mes cicatrices, mes bleus, un peu plus ou un peu moi. "Ouais, si tu veux." réponse assez je m'en foutiste. Il peut me prendre comme mannequin d'entrainement pour ça, de toute façon, j'aurais juste à dire que je me suis taper une meuf pour expliquer mes suçons et tout le monde me croira. Si lui, il vient entendre que ça vient de lui, j'aurais aisément moyen de nier et mes potes prendraient mon partit, je pourrais même aller prendre mon frère comme témoin étant donné qu'il sait à quel point je ne suis pas du genre à laisser un mec me toucher... En temps normal. Mais avec Mark c'est différent, c'est mon jouet, ma chose, alors je peux laisser faire, à mes yeux ça n'implique pas du tout la même chose.

J'lui explique alors pourquoi j'pense possiblement qu'il pourrait encore m'aimer et j'dois dire que ça réponse me fait assez bien rire. "Tu m'prends pour un acteur porno alors ?" J'le questionne, moqueur, parce qu'au final, c'est pas la même chose, fin, j'ai jamais fait de sextap ni rien, c'est pas mon trip, j'aime pas laisser des preuves comme ça. Faut dire, j'suis assez réfléchis quand même et faire un truc du genre alors que ça pourrait me nuire dans le futur, sans façon. J'comprends pas le trip qu'on certain à faire ça. Ça apporterait de plus à l'acte et se revoir le aire après... Heu... C'est pas quelque chose qui m'tente, bon, en même temps, j'change un peu trop de partenaire pour ça... P't'être que si j'étais in love d'une gonz' j'aimerais faire ça, ça pourrait peut-être être plus kiffant et bandant qu'un film porno... Mais non... J'sais pas, ça m'dit rien.Trop de risque que ça finissent sur le net après et ça, ça suffit a m'refroidir. J'fais l'con, mais j'ai quand même des limites aussi.

"J'l'avais comprit pour ton copain. Tu portes pas ce bracelet pour faire joli." J'le force à relever le poignet pour qu'on voit tout les deux son magnifique bracelet bleu, preuve de son appartenance à un autre mec. "J'pensais juste pas que t'étais du genre infidèle." J'lui lance pas des fleurs, parce que je sais à quel point l'infidélité peut être une saloperie et peut faire mal... Physiquement, j'm'en suis déjà prit des coups de poings de mec jaloux parce que leurs meufs avaient fini dans mon lit... Mais bon, j'y peux rien, s'ils sont pas foutu de savoir les garder et les satisfaires au pieu. Bref, j'souris, glissant mes mains dans son dos pour descendre sur ses fesses. "Au moins, j'ai plus à me retenir, maintenant." J'souris, dans la provocation. Comme si le fait qu'il était puceau ou non changerait quelque chose à la situation. C'te blague. Je l'attire contre moi, d'avantage. "J'devrais peut-être de traiter de p'tite salope." Lui laissais-je alors entendre avant de laisser mes lèvres parcourir sa gorge et lui faire un nouveau suçon juste en dessous de l'oreille, bien visible et bien plus difficile à cacher. Et en vue de la période, il pourra pas être emmitouflé dans une écharpe pour le cacher et avec un foulard, ça risque d'être compliqué. Je souris. "J'ai réellement envie de voir la tête de ton mec quand il verra ces marques." Deux, parce qu'il m'en a fait deux également, on est à égalité comme ça. "Mais cessons de jouer et agissons réellement." Lui lançais-je alors avec calme avant de finir de détacher son pantalon pour le faire tomber sur ses chevilles. Non, je ne m'attarde pas à regarder la bosse dans son boxer, parce qu'alors, je risque réellement de foutre le camps. J'dois éviter de regarder en dessous de sa taille et d'y toucher...
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S. Kurt Schäfer & Mark Hergel

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A partir de quel moment un soi-disant hétéro accepte de se faire faire des suçons par un autre mec ? Ce type est encore plus gay que moi et pourtant, je suis une sacrée fleur bleue. Non, plus notre petite soirée en tête à tête avance, plus je me dis que c'est un gay refoulé. Qu'est ce que ce serait drôle. Qu'est ce que ça me ferait plaisir de le baiser et de le voir prendre son pied ! Quelle douce victoire ! Et on est pile poil dans la bonne situation, n'est ce pas ?

- T'en as pas une assez grosse pour être acteur, je le taquine.

Ca me rappelle l'épisode des toilettes, je ris un peu. Je lui embrasse le cou. Je ne sais pas pourquoi mais j'aime l'embrasser. Quand je goûte sa peau, j'ai l'impression de manger quelque chose de délicieux après des années de jeûne. Je n'arrive juste pas à m'en lasser.

Quand il prend mon poignet pour regarder mon bracelet, j'entrelace ses doigts aux miens dans un simulacre de tendresse.

- Tu ne me connais pas, je dis avec détachement. Tu connais un Mark d'il y a cinq ans, nuance.

Je souris quand Kurt me reprend contre lui. Je commence à me demander s'il ne s'est pas perdu dans son personnage, enfin, je vais pas me plaindre. Si je peux prendre mon pied et ma revanche en même temps, je ne me plaindrai pas. Le "petite salope" me fait froncer les sourcils, et pour me venger, je lui mords l'épaule. Pas comme un sauvage non plus ! Juste assez pour lui faire mal et lui laisser une belle marque de dents.

- Hey, tu ne t'en plains pas je crois.

Je ne réponds même pas quand il parle de mon prétendu petit copain. Il saura bien assez tôt de toutes façons, et puis quel intérêt de lui dire que je suis célibataire ? L'assoir dans sa conviction débile que je lui manque et qu'il sera le seul ? Vraiment, n'importe quoi. Non non, je ne dis rien, je souris juste quand il continue ses suçons et encore plus largement quand il suggère d'agir plutôt que de parler. Mais il se trompe, c'est justement là que le vrai jeu commence. Je l'aide à me débarrasser de mon pantalon d'un coup de hanche.

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