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Nous quoi qu'il arrive
— with Dimitri & Carter.
— with Dimitri & Carter.
Elle essayait en quelque sorte d’être un rayon de soleil pour ses proches, elle essayait de faire en sorte de rendre tout le monde heureux enfin c’était compliqué, il faut le dire. Mais c’était son rôle, elle était là pour ça, pour rendre la vie des autres plus belle que la sienne. Sa vie était sombre, sa vie c’était en quelque sorte de la merde et il était hors de question que ses proches vivent une telle chose. Elle se laissait tirer par Dimitri pour finir allonger dans son lit, elle continuait de jouer avec ses cheveux tout en le regardant. « Il y a une première fois à tout. » Elle aussi connaissait sa plus grosse peine de cœur, elle ne pensait pas qu’on pouvait ressentir une telle chose en ayant le cœur brisé mais, bon comme elle venait de dire il y avait une première fois à tout. Au fond d’elle, elle savait qu’elle ne devait pas être aussi triste à cause de Roman mais, ça faisait toujours mal de tomber de plusieurs étages. Elle avait peut-être bêtement cru que son amour serait assez fort pour vous deux, qu’elle serait capable de tout retenir sans rien dire parce qu’elle n’avait jamais ressenti ça pour une autre personne et aussi parce qu’elle pensait qu’il l’aimait, comme il avait pu lui dire plusieurs fois. Mais peut-être que ce n’était pas de l’amour, juste de la possessivité. Ouais, il l’avait voulu pour lui, rien que pour la faire souffrir et elle avait été juste idiote de ne pas avoir remarqué une telle chose. « Un invité, un mather. Je l’ai rencontré pendant une fête et je lui ai demandé de venir avec moi. » Elle sourit en coin en sachant qu’il n’allait pas être heureux parce que ça voulait dire qu’elle ne connaissait pas la personne, qu’elle avait invité un inconnu avec elle mais, elle faisait en sorte de le connaître. Il était sympa, c’était déjà une bonne chose non ? Au pire, elle ne pouvait pas retourner en arrière et elle ne le ferait pas. « Tu m’énerves. » Elle n’avait pas envie de parler de ça puis qu’est-ce qu’elle pourrait dire ? Qu’elle allait mal ? Qu’il y avait peu de chance qu’elle se remette de tout ce bordel et surtout de la perte de son bébé ? « Tu connais mes soucis et puis qu’est-ce que tu veux que je dise ? Je m’en remets pas du tout, j’ai perdue mon enfant, je pourrais clairement pas me remettre d’une telle chose. J’ai juste l’impression d’être incomplète et ça, je pense pas que ça changera. »
© LOYALS.
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