Je ne t'ai jamais oubliée [ANNA]

Anna la fille qui m'a sauvé la vie. Ma meilleure amie d'enfance dont je suis tombé amoureux dans le passé puis on s'est perdu de vue peu de temps après que je fus libéré. Son sourire lorsque je fus pris en charge par les médecin et la police a ma sortie de ma maison, c'est une image que je n'oublierais jamais car j'ai tout de suite compris que c'est elle qui m'a sortie de la. Au début je l'ai assez mal pris car j'étais habitué de vivre comme ça et le fait de sortir a l'extérieur m'a fait assez peur. Et puis avec le temps j'ai compris que ma vie a été gachée et qu'elle m'a sauvé et ce qui me dérange le plus c'est que j'ai jamais eu l'occasion de lui dire merci.... enfin jusqu'à aujourd'hui. Je me trouve devant chez elle. Bon ok je l'ai suivi, c'est pas cool mais je ne voulait pas lui parler en public alors c'est la seul solution que j'ai trouvé.
Je joue avec le bracelet qu'elle ma offert et que j'ai toujours autour du poignet, c'est ce que je fait lorsque je suis stressé... c'est devenu une habitude. Avec le temps, ce morceau de ficele a vieilli et a changé de couleur mais je ne l'ai jamais quitté. Je me trouve pas très loin d'elle lorsqu'elle se prépare a entrer dans un batiment. C'est le moment ou jamais. C'est elle j'en suis sur elle a pas vraiment changée
« Anna »
Je me trouve a environ un mètre dérière elle. Mon regard est posé sur elle et lorsque mes yeux croise les siens j'avoue que je suis plus très a l'aise soudainement.  Alors mieux que des mots je lève ma main pour retrousse ma manche pour laisser apparaître le bracelet qu'elle n'a pas pu oublier ...enfin j'espère.    

Journée fatigante, trop de cours. J'suis à bout et je n'ai qu'une hâte c'est de rentrer pour prendre une douche. Je sors de la supérette du coin les bras chargés de tout plein de trucs dans des sacs en papier. Les jours se rallongent, il commence à faire super bon. C'est tellement agréable de pouvoir se promener dans les rues seulement vêtue d'une veste, les gros manteaux de fourrure commençaient à me fatiguer. Qui dit beau temps, dit fin de l'année qui suit. Les partiels vont commencer et même si en ce moment ma vie rime avec soirées j'dois pas louper mes examens. J'ai pas envie de redoubler cette année, il me faut ma licence pour être débarrassée. Je travers la rue, la tête dans mes pensées. J'sors les clés de l'appartement de ma poche en me disant - comme chaque soir- qu'en rentrant je me mets à réviser. J'arrive sur le pas de la porte de notre immeuble quand j'entends la voix d'un mec qui m'appelle. Je me retourne légèrement, si ça se trouve j'entends des voix ou j'hallucine. Mais non il y a bien quelqu'un qui s'approche de moi. Je fronce les sourcils et tente de reconnaitre cet homme qui vient se poster devant moi. Il n'ajoute rien de plus ce qui ne facilite pas mon cerveau à réfléchir à un contexte dans lequel on n'aurait pu se rencontrer. Oui ? Je ne sais pas franchement quoi dire d'autre alors qu'il lève son bras devant moi pour me présenter son poignet. Je l'observe un instant, scrute son regard avant de m'attarder sur ce bracelet nouer autour de sa peau. Et puis là tout s'éclaire. Ce visage, ses yeux, cette bouche... C'est comme si tout me sautait au visage, des flashs me reviennent. Un petit garçon, un jardin, des jeux puis la police qui le libère des années plus tard. J'en fais tomber mon sac de courses. Mon regard se fixe sur ses yeux puis sur son bracelet comme s'il suivait une balle de tennis. Je... Will ? J'ai besoin d'une confirmation, merde c'est juste incroyable.

Le passé refait subitement surface. Je l'avais déjà croisée a plusieurs reprise au campus mais j'ai eu besoin de réfléchir et surtout de voir si elle, elle me reconnaitrait. J'ai beaucoup changé j'ai plus du tout le même look du coup oui c'est normal qu'elle me reconnais pas tout de suite. Dans un premier temps elle se demande bien qui je suis et très vite je lui montre mon poignet car avec tout ce qu'on entend j'ai pas envie de me prendre un coup de bombe acrimo dans les yeux.
Et puis elle en fait tomber ses courses. Ça me fait clairement sourire et je me mets accroupis pour ramasser ses affaires pour les remettre t'en bien que mal dans son sac en papier qui est légèrement ...enfin totalement déchiré.
« c'est bien lui » Lui dis je en lui adressant un beau sourire fixant son regard . Puis me redresse les bras plein de toute sorte de chose qu'elle venait d'acheter.
« je suis étonné de te voir ici, tu es revenu quand ? » Pourquoi a t'elle pas cherché a me retrouver, a me contacter.... après tout cela fait plusieurs année que l'on s'est pas vu alors peut etre qu'elle a tout simplement décidé de m'oublier.
« si je suis la aujourd'hui c'est pas pour essayer de t'ennuyer ou je sais pas quoi mais j'ai jamais eu l'occasion de te le dire ... » Lui dire quoi ? Que finalement tu était amoureux d'elle dans le passé ? Que tu ne l'a jamais oublié ? ...Will oublie ça tout de suite crétin !!
«  ...merci …. merci pour ce que tu as fais pour moi grace a toi je suis encore en vie et jamais je ne pourrais oublier ça !! » ohhhhhh c'est beauuuuuu sort les violon pendant que tu y es. Clairement je remarque que ses yeux s'intéresse a mes dessins que j'ai sur le corp …. enfin je suis pas tout nue non plus donc sur les bras on va dire.

Je ne m'imaginais pas en me levant ce matin que cette journée prendrai cette tournure. Je suis complètement déboussolée, je ne m'attendais pas à ça. Vraiment pas. Le revoir après toutes ces années me chamboulait je ne pouvais pas dire le contraire. Après notre départ d'Harvard, quelques jours après qu'on l'est délivré, je n'avais pas cessé de penser à lui. J'en rêvais toutes les nuits et puis au fil des années cette obsession de le revoir c'était estompée. Mes parents n'avaient pas vraiment voulu que je le revois, ils avaient peur des traumatismes engendrés par sa détention. Et puis moi, jeune et obéissante, je n'avais pas vraiment pu faire le contraire. Et avec toutes ces années, ce recul, je me dis que ce n'est peut être pas plus mal. Il avait le champ libre pour profiter de ses années perdues, il ne m'avait pas sur le dos. Alors je me retrouve toute tremblante, mes courses sur le sol attestent de ma surprise. Ma main droite vient se placer sur ma bouche et mes yeux s'emplissent de petites larmes. Mais ce n'est pas de la tristesse qui envahit mes veines mais bel et bien de la joie procurer par cette surprise. Je... j'ai tellement de mal à croire que tu sois devant moi.. Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que mes mains viennent essuyer le coin de mes yeux. Je suis revenue en Aout dernier et puis je suis rentrée en France en novembre pour quelques mois et me revoilà. Les mots sortent tous seuls, j'ai du mal à me concentrer trop hypnotisée par Will qui ramasse mes courses. Il me regarde, me sourit et commence à m'expliquer le pourquoi de sa venue. Je l'écoute et me demande ce qu'il a à me dire. Lui m'ennuyer ? Mais comment peut il penser à une chose pareille. Putain, c'est tellement pas ennuyeux de le revoir. Si je m'écoutais je le prendrai dans mes bras, mon côté tactile français est à la limite de s'affirmer. Et puis je reste sans voix face à ses remerciements, j'suis toute émue et c'est difficile à contenir. Je l'observe, il a tellement changé. Ses tatouages, cet air masculin qui doit faire tomber toutes les filles. Merde Will, j'suis tellement contente de te revoir... Je.. Ca m'a tellement rendu heureuse de te voir sortir de ta maison en garçon libre ce jour là.. Et puis je ne peux plus m'en empêcher. Je prends les courses qu'il a dans ses bras, les dépose sur le pas de la porte. J'hésite quelques secondes avant de le prendre dans mes bras. Il est réel, je ne rêve pas.

Si un jour on m'aurais dit que je pourrais parler a la petite fille avec qui je me suis lié d'amitié lorsque j'étais plus jeune, la seul amie que j'ai eu car je ne pouvait voir personne, vraiment personne !! sauf elle et non pas par ce que j'avais la permission mais par ce que nous avions trouvé le moyen de pouvoir se voir au fond du jardin derrière un petit tas de bois. Sauf que tout s'est arrêté le jour ou ils ont découvert notre rapprochement qui selon eux était plus que dangereux. Alors plus de permission de sortie dans le jardin et c'est alors que l'enfers débuta. Des années entière passée enfermé la haut et puis la lumière de la liberté, un soulagement extrême suivi d'une peur immense.
« je suis pourtant bien réelle » et oui réelle et devant elle. Puis elle me dit qu'elle est de retour cela veut donc dire qu'elle compte plus repartir ? Son absence ma rendu mal car ce qu'elle ne sait pas c'est que j'ai eu des sentiments amoureux pour elle mais oublions ça.
« oui je l'ai vu sur ton visage que tu était soulagée et même si je ne t'ai rien dit se jour la et je m'en excuse sache que aujourd'hui j'ai réalisé que sans ton intervention je n'aurais plus était la. » C'est malheureux a dire mais j'étais arrivé a un point ou le suicide m'avait traversé l'esprits d'ailleurs un de mes tatouage le d'écrit. Cette douleur, l'acharnement de mon père a vouloir me faire souffrir m'a rendu mal, tellement mal que je voulais choisir la facilité plutôt que le combat. Une sorte de faiblesse ...oui je l'avoue et j'en ai honte aujourd'hui car j'ai appris par cette expérience si on peu appeler ça ainsi qu'il ne faut jamais baisser les bras et qu'au final il y a toujours un espoir que la vie s'améliore. Après ces pensée Anna se rapproche de moi puis me prends dans ses bras. Elle est devenu un belle jeune femme, c'est plutôt agréable. Je me laisse donc faire posant ma main dans son dos.
« maintenant que les retrouvaille sont faite j'ai comme l'impression qu'on a plein de chose a se raconter non ? » Elle ignore beaucoup de chose sur ma vie, celle on j'ai était séquestrée, surement aussi les raison de cette enfermement puis ma vie d'après la libération jusqu'à aujourd'hui … et oui ça en fait des chose a raconter mais ça sert a ça une meilleurs amie non ?

Ca remue beaucoup de choses dans mon coeur et ma tête. Le revoir après tant d'années c'était juste inespéré. Je n'avais pas essayé de le retrouvé, le temps avait fait son travail mais n'avait pas effacé notre histoire de ma mémoire, jamais. J'ai l'impression d'halluciné, mais non il est bel et bien réel. Je pense que ce jour là tu avais d'autres choses à gérer que moi. Je me souviens de tout, Will. C'était tellement beau de voir ça. Les souvenirs, heureux mais douloureux aussi. Je me souviens de son regard, des personnes qui l'entouraient pour prendre soin de lui. J'avais voulu intervenir pour le réconforter mais mes parents n'avaient pas voulu que je m'interpose, j'en avais déjà assez fait. Et puis quelques jours plus tard on était reparti à Paris, sans que je ne puisse le lui dire. Je leur en avais voulu, énormément. Je n'avais aucun moyen de contacter Will alors j'avais laissé tomber pour qu'il puisse vivre sa vie et rattraper le temps perdu. Puis finalement le destin avait décidé de nous réunir de nouveau.

Je n'ai pas pu m'empêcher de le prendre dans mes bras. C'est comme ça que je communique, de manière tactile et puis c'est beaucoup mieux pour se rendre compte des choses. Je reste contre lui que quelques instants mais c'est déjà suffisant pour me rassurer, ce n'est pas un fantôme. Je m'éclate légèrement de lui et m'apprête à lui dire que maintenant que l'on s'est retrouvé nous avons pleins de choses à nous die, mais il m'a devancée. Oh oui. Tu veux monter ? J'ai quelques colocs mais on sera tranquille dans ma chambre. Je lui souris, l'invite à me suivre alors que je prends mes cours entre mes bras. Je n'attends pas vraiment sa réponse, je grimpe déjà les escaliers qui mène à l'appartement. Il me suit, il n'a pas trop le choix de toute manière interdiction formelle de s'échapper. J'enfonce la clé dans la serrure et ouvre la porte qui donne sur un grand séjour, il faut de 5 personnes. Entre, mets toi à l'aise. Pour l'instant il n'y a personne mais on va aller se mettre direct dans ma chambre. Je pose les courses sur le plan de travail dans la cuisine et ouvre le frigo pour prendre des bières.

Il y a quelque heure on ne se parlait pas et voilà qu'elle me sert dans ses bras. Son parfum, son odeur a changé, normal c'est une femme maintenant. Elle me dit qu'elle se souvient de tout mais moi aussi et je me rappelle aussi que je n'étais pas vraiment rassuré lorsque l'on m'a emmené. «  j'avais peur, sur le coup je me suis demandé si je ne devais pas t'en vouloir de m'avoir fait sortir de la. Je m'étais habitué a cette vie, j'ai eu vraiment peur de l'avenir, de ce qui pouvait m'arriver ... » oui c'est surement normal c'est ce que les psy m'ont expliqués. Très vite elle m'invite a la suivre et c'est ce que je fais et espérer a vrai dire car parler ici sur le trottoir c'est pas l'idéal, Je monte alors derrière elle puis entre chez elle. Elle me rassure de suite en me disant qu'il n'y avait personne mais qu'on ne sera pas déranger car on va aller dans sa chambre. Au passage elle prend de quoi boire. « vous êtes beaucoup a vivre ici ? … c'est sympa ... » La coloc c'est pas fait pour moi j'aime me sentir chez moi et ne pas être dérangé tous les cinq minutes pour tout et n'importe quoi. On finit par se rendre dans sa chambre, « finalement tu as choisis d'étudier quoi ? » Oui car lorsqu'on est jeune on souhaite faire des métier de fou et au finale en grandissant on change vite d'avis et on redescend un peu sur terre. Je me rappelle quand étant plus jeune elle voulait être avocate comme moi mais est ce encore d'actualité ? C'est d'ailleurs pour ça que je lui demande. Moi pour ma part je n'ai pas changé d'avis seulement je souhaite défendre les enfants.

J'ai trop peur que tout cela ne soit qu'un rêve alors inconsciemment j'essaie de cligner des yeux le moins possible. C'est ridicule, oui. Je l'invite à entrer chez moi en espérant ne croiser personne, pas envie de donner des explications pour le moment. Pour l'instant c'est seulement lui et moi, le reste on verra plus tard. On a tellement changé, l'un comme l'autre que s'en est troublant. Mais je ressens toujours ce petit fil conducteur qui nous donnait cette complicité irremplaçable. Je ferme le frigo, 4 bières en main quand il me demande combien on est ici. On est cinq, deux fille et trois garçons. Ils sont vraiment cool. Je prends le chemin de ma chambre et l'invite à me suivre tout en continuant. J'avais clairement les moyens de prendre un truc toute seule mais je voulais tenter l'expérience de vivre à plusieurs. J'suis pas là pour vivre dans mon coin. Je lui souris, décapsule ma bière puis la sienne que je lui tends. J'ai tellement changé d'état d'esprit. J'suis plus si sérieuse qu'à l'adolescence maintenant je veux juste vivre, profiter à fond de chaque instant. Je suis en relations internationales. J'ai gardé un pied dans le droit. En fait, j'ai ouvert une boutique de parfum à Paris en parallèle de mes études. Et comme j'ai besoin de notion pour exporter à l'étranger j'ai choisit le droit. J'ai envie de lui demander ce que lui étudie mais ça attendra. Avant, je lève mon verre le regarde droit dans les yeux et lui dis Au destin. Nos bières s'entrechoquent et nous buvons une gorgée. Et toi alors ? Je cherche mon paquet de clopes dans ma pochette, le sort, en allume une et tend le paquet à Will.

j'entre alors dans la chambre d'Anna en la suivant de près, « Cinq ? » oh punaise !! « je préfère vivre dans mon coin moi …. surement avec l'habitude. » L'habitude ? Oui j'ai grandis seul dans ma chambre jusque l'âge de 15 ans alors la solitude ça me connaît et j'avais encore besoin de ça parfois pour ne pas péter un plomb. Elle me parle alors de ses études et j'apprend qu'elle a une boutique a elle mais qu'elle étudie le droit elle aussi. Elle m'offre une bière que j'attrape sans tarder et trinque a notre retrouvaille. Au destin ? Je ne sais pas vraiment si c'est le destin mais j'ai appris a vivre pleinement les moment présents a deux cent pour cent pour ne plus devoir regretter un jour de ne pas avoir pu en profiter et d'être passé a coté de plein de chose intéressante ou non. « Je fais du droit, je veux pouvoir protéger les enfants comme moi qui n'ont pas vraiment eu de chance dans la vie. » Puis elle sort son paquet de clope et m'en propose une après avoir allumée la sienne. Je refuse et dis « j'ai …. j'ai du arrêter … mais merci. » je me dirige vers la fenêtre de sa chambre m'éloignant d'elle pour ne pas recevoir directement la fumé dans les poumons. « ça te dérange pas si j'ouvre un peu la fenêtre ? » Je n'attends pas sa réponse et l'ouvre en grand avant de ressentir le moindre mal a respirer. Puis je me tourne vers elle et la regarde avant de lui dire. «je crois pas au destin, je pense qu'il faut provoquer les choses pour qu'elles arrivent » Je tousse puis me retourne et respire l'aire de dehors.

Je lui explique mon parcours et ce que j'ai fait pendant ces dix dernières années. Rien n'est détaillé, je reste flou mais c'est le principal à savoir pour l'instant. Nous trinquons au destin, je lui souris, tellement contente de l'avoir retrouvé. Je bois une longue gorgée alors qu'il explique qu'il fait du droit et le pourquoi de ce choix de filière. C'est tellement honorable et tellement compréhensible. Je ne sais pas trop quoi répondre à part lui adresser un sourire plein de tendresse. Il va devoir me raconter tout ce qui s'est passé après sa sortie, ce que ses parents ont eu comme peine. Mais je veux que ça vienne de lui, j'veux pas être trop intrusive ce n'est pas mon genre. Je lui propose une clope mais il décline mon offre, il a du arrêté. Non bien sur vas y. Il ouvre la fenêtre et je dois dire que je trouve ça bizarre. Les non fumeurs ne sont pas à ce point réticent à inhaler de la fumée de cigarette. Qu'est ce qui se passe Will ? J'peux vraiment l'éteindre. Je n'attends pas sa réponse, j'écrase ma clope dans le cendrier. Je m'avance vers lui alors qu'il me dit ce qu'il pense du destin. Au contraire, moi j'y crois. J'ai rien provoqué pour que tu me retrouves, c'est toi qui a tout fait. Je me pose contre le mur, tout près de lui, tellement près que je pourrai le toucher.