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FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek

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Nom ; Gallagher depuis peu, avant c'était Quirke et encore avant ... ah non, ça il n'est pas encore au courant Prénom ; Fergus parce que ça sonnait élégant aux oreilles de sa mère, Murdoch pour donner vie au protagoniste de la bagatelle que son père aura passé sa vie à écrire et ... ah bon, non plus ? Bon, puisqu'il n'en a toujours pas connaissance âge ; 24 pintes bien remplies, bientôt 25 (à vos agendas, bande de brownies desséchés) orientation sexuelle ; bien qu'on le prenne souvent pour un homme à hommes, notre petit irlandais n'a, jusqu'ici, succombé qu'au charme de ces dames  statut social ; "je suis le gars qui fera tout pour que tu le friendzones, comme ça, j'aurai pas à me casser la tête avec des histoires de c.. oeur" type date et lieu de naissance ; 12 octobre 1992 à Sligo, Irlande à moins que ... nationalité ; plus irlandais tu meurs études majeures ; astrophysique études mineures ; théologie groupe #1 ; Quincy House groupe #2 ; Winthrop House crédits ; (c) .sparkle + tumblr


Quincy House
  Quand bien même Fergus renverrait souvent l'image d'un garçon détaché de tout, barricadé derrière ses blagues et ses fringues atypiques, il est loin d'avoir un mauvais fond. Au contraire, il peut s'emporter le plus spontanément du monde lorsqu'il est confronté à une situation qui le révulse. D'ailleurs, il est persuadé qu'avec ses talents d'astrophysicien en herbe, il pourra changer presque tout dans ce bas monde, tout ramener à un ordre logique et mesuré où la souffrance et la haine ne seraient plus qu'un lointain souvenir. Enfin, depuis tout petit, Fergus s'est engagé dans une "quête de vérité" : il est donc des plus  avenants avec quiconque chercherait à bavasser sur la question avec lui.

  Winthrop House
  Fergus a toujours eu le sens du sacrifice : il n'a jamais abandonné un ami, quitte à y laisser certains de ses principes. Il est le premier à mordre si on a le malheur de s'en prendre à l'un des siens. Toutefois, il est relativement difficile pour lui d'être un tombeur de ces dames : en effet, si Fergus est le meilleur pour sortir des âneries, c'est le dernier à afficher de la tendresse ou à poser des mots sur le moindre sentiment amoureux. L'éducation sans doute. Dans tous les cas, c'est sans hésitation qu'il serait prêt à défendre les couleurs de la meute face aux soit-disant princesses de la Cabot house.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Fergus vient d'arriver à Harvard. Autant dire que, pour lui, ces histoires là relèvent du journal télévisé. Toutefois, il en convient : ça l'aurait révolté que de n'avoir pas pu coincer lui-même les lâches qui sévissaient sur le campus. En ce qui concerne la prise d'otages, il a été mis au parfum par sa petite bande de pote de l'époque qui lui rapportait, heure après heure, l'évolution de la situation. Si Fergus a affiché la plus grande indifférence à l'annonce de cette nouvelle, c'est certainement pour intérioriser la rage que lui inspirait le fait d'avoir à attendre avant de pouvoir changer ce monde gangrené par les malfrats.
APRÈS LE TREMBLEMENT DE TERRE AU CHILI.
Fergus commençait à faire ses adieux pour s'envoler vers Boston quand il a appris. Comme tous ceux qui se trouvent à l'autre bout du globe, bien installé sur son île natale, il accueillit la nouvelle avec sa coutumière indifférence. Il était convaincu que, plus tard, il pourrait également changer la nature : il suffirait de la comprendre.
TON ADMISSION A HARVARD
Fergus est venu à Harvard car il n'avait d'autre choix que de suivre son professeur de cosmologie, M. Gallagher, qui, désormais, se fait passer pour son "père adoptif".  Il a passé les examens d'admissibilité à l'écrit sans trop se fouler. Tout seul, comme un grand, il a rédigé un essai absolument remarquable sur la théorie du tout en astrophysique qui lui a valu le respect des chercheurs de la faculté. Lors de son entretien, son assurance qui flirtait avec l'arrogance a plu à l'examinateur qui y a vu autant d'ambition que de potentiel. C'est ainsi que Fergus a intégré, en septième année d'astrophysique et théologie, la prestigieuse université américaine.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle just in time et j'ai 20 taons. Je suis frenchie et j'ai connu le forum grâce à Bazzart.  C'est aussi merveilleux qu'un carré de chocolat après une potée de choux de Bruxelles (pas taper, les belges) donc j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Rami Malek comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par .sparkle + tumblr. Je fais environ 10 pages par RP et mon personnage est un personnage inventé

Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé Carter E. Reed

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[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u7327]►[/url] ► <span class="pris">RAMI MALEK</span> ♦ “ Fergus M. Gallagher ”[/size]


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Les jambes élégamment croisées, inspectant le candidat par-dessus les verres épais de ses lunettes plus chères qu'un semestre à Stanford, il commença : « Pourquoi avoir choisi de faire de l'astrophysique doublée d'études de théologie, Monsieur Gallagher ? Vous conviendrez que les deux domaines sont, pour ainsi dire, antinomiques. » A cette question récurrente, l'étudiant en devenir choisit d'adopter une approche différente, se replongeant dans toutes les raisons qui l'y avaient poussées.

*  *
*

*PIF ! PAF ! CHTONK !*
De la scène d’action visionnée vint une batterie de questions sans réponses à l’esprit de Fergus, 7 ans, assis en tailleur sur la moquette humide du salon de son camarade de classe. Devant ce chef d’oeuvre de Kubrick qu’est « 2001 : l’odyssée de l’espace », il cogitait : comment faisait cette femme pour contrer l’apesanteur avec de simples chaussons ? Dans ce grand vaisseau, comment certains pouvaient-ils marcher la tête à l’envers quand d’autres étaient à l’endroit ? Au fond, qui était vraiment à l’envers dans toute cette affaire ?

Killian était son meilleur ami. Depuis qu’il avait acquis la patience nécessaire pour regarder un long métrage en entier, le petit rouquin était cinévore et cherchait sans cesse à partager cette passion avec tous ceux qui pouvaient supporter de l’entendre faire des commentaires sur le positionnement de la caméra et la qualité des effets spéciaux tout le long du film.
Fergus aimait beaucoup ces petits moments d’évasion. Loin de la demeure familiale où sa mère débordait d’amour pour lui et son père n’en finissait pas d’écrire un livre pour lequel il requérait un silence royal, Fergus trouvait toujours refuge chez les Byrnes chaque fois que le besoin s'en faisait ressentir. Ici, Killian et Tallulah, sa petite soeur, pouvaient courir, chouiner, chahuter sans limites. Il faut bien dire que le père Byrnes était habitué au bruit et à l’agitation humaine. Pour sûr, il tenait, situé juste en dessous de leur foyer, le « Perroquet muet », l’incontournable pub de tout Sligo.
Ah, que Fergus aimait le côté décalé de cette famille et de son quotidien, si loin de l’ordre Quirkien. Mais, ce jour là ne serait pas un jour banal où toute cette smala s'adonnerait paisiblement à l'instigation d'un joyeux bordel. Non, aujourd'hui, plus fort que les pleurnicheries de Tallulah et que les déblatérions de Killian, on frappait en bas. Pas côté pub, côté maison. « M’sieur Byrnes ? » demanda cet américain à l’accent aussi prononcé que l’alcoolisme du père Byrnes. « C’bien moi » Les trois petites têtes de linotte alignées derrière M'sieur Byrnes se tenaient prêtes à ricaner aux prochaines paroles de ce qui semble être une sorte de « soldat-scientifique » new-yorkais. Méga coooool. « C’est Janis, M’sieur Byrnes. Nous avons perdu contact. » Dans l’instant, le père de famille devint plus rouge qu’un vieux pêcheur gallois après 10 pintes bien remplies. Les enfants, qui s’apprêtaient à jaser, pâlirent quand ils virent le pauvre bougre s’effondrer au sol, en larmes.
Tout le monde savait que Janis et Murphy Byrnes s’étaient amourachés lors d'une soirée étudiante. Elle était brillante cette petite américaine, si brillante qu’elle était devenue astronaute pour la NASA. Laissant ses deux enfants et son âme soeur derrière elle, Janis venait de signer pour une mission « top méga secrète » d’exploration spatiale. Les civils, mêmes les proches, n’avaient pas le droit à davantage d’informations.

L’américain essaya de poser sa main sur l’épaule de l'ivrogne quand ce dernier le repoussa d’un geste d’une grande violence. « Je vous attends dans la voiture, M’sieur Byrnes, nous avons des formalités à boucler. » La rage décuplée par la frustration de ne rien pouvoir faire consumait de manière fulgurante la raison du pauvre bougre.
Tallulah ne comprenait rien, trop jeune peut être ? Killian quant à lui plongea son regard ébène dans celui de son ami. Dans ces deux petites iris, Fergus pu lire un mélange de terreur et … à sa grande surprise, d’espoir.

A mesure que la tranquillité du quartier se trouvait grignotée par les cris de douleur de M’sieur Byrnes, Fergus prit la main de son petit camarade avant de lui affirmer non sans une once d'incertitude « Ils vont la retrouver. ON va la retrouver. » Une larme coula sur la joue de Killian qui prit son ami dans ses bras, comme pour accepter de croire en cette promesse qu’il venait de lui faire. Qui sait ? Peut-être était-elle comme Dave Bowman dans ce film qu’ils venaient de finir ? Une astronaute échappant à un robot malveillant, en route vers Jupiter ?

Les années passèrent. Toujours pas de Janis, de moins en moins d’éclats de rire chez les Byrnes. Puis, un beau jour, Killian a été diagnostiqué comme ayant une maladie neurodégénérative. Intraitable, la mort lente de Killian fut un évènement tragique et déterminant pour Tallulah mais également, pour Fergus, qui s’en voulait : comment le garçon le plus intelligent de toute l’école, qui avait résolu une des équations de la théorie de la relativité restreinte face à ses petits camarades à seulement 13 ans, avait-il pu laisser son meilleur ami s’envoler sans rien faire ? Attristé, Fergus gardait toutefois de l'espoir car, il y avait forcément un moyen de retrouver son meilleur ami voire un moyen de le ramener grâce à ce talent qu’il avait pour la physique.

*DING, DONG*
« Ferguuuuus » dit-elle d’une phonation chantante. Le délicat parfum qui s’échappait de la cuisine de Madame Quirke flottait régulièrement jusqu’aux narines du facteur qui aimait, de ce fait, s’éterniser dans les environs. A mesure que l’adolescent capuché trainait ses savates jusqu’à la porte d’entrée, il entendit son père manifester l’envie de lui adresser deux mots « ferme la porte derrière toi et par pitié, fils, ne parle pas trop fort, je tiens quelque chose de grand ! ». Fergus eu un roulement d’yeux. Ca faisait bientôt 17 ans qu’il devait nous le pondre, son « quelque chose de grand ». « Bonjour Fergus » « Salut Brennan » Petite ville, tout le monde se connaissait au moins de vu sinon de rumeurs. « J’ai un colis pour un certain … Aswad ? » Fergus fit la même moue désappointée que Brennan à mesure que celui-ci découvrait le courrier qu’il avait à délivrer. « J’crois bien que tu t’es tro… » « Ooooh, merci, Brennan ! » Lili, dans sa petite robe fleurie, trottina jusqu’à l’entrée pour récupérer ce qui semblait être une lettre. « Vous êtes sûre, M’dame Quir… » « Mais, certainement ! Allez, bonne journée Brennan ! Saluez votre épouse de ma part ! ». D’un coup de talon, elle referma violemment la porte. « DU SILENCE BON SANG ! » braillait d’une voix caverneuse l’auteur incompris. Fergus était intrigué. « Maman, c’est quoi cette histoire ? » Pour la première fois de sa vie, Lili, d’ordinaire si enjouée et pipelette, pris un air grave, comme si elle s’apprêtait à révéler un lourd secret. « Tu ne te souviens pas de lui ? » Fergus fit mine de réfléchir. Se souvenir de qui exactement ? Les seuls amis non irlandais que ses parents pouvaient avoir étaient le couple de londoniens qu’ils avaient rencontrés durant leur dernière escapade amoureuse au Guatemala. Définitivement inconnu au bataillon. « De toute manière, ça n’a aucune importance. Monte dans ta chambre, tu veux ? N’encombres pas les fourneaux si tu as envie que je finisse le gâteau d’anniversaire de ta copine ! » Fergus se coucha à une heure tardive cette nuit là. « Aswad ». De l’arabe, noir. Comme le trou de mémoire qu’il pouvait avoir concernant ce mystérieux personnage. Une question supplémentaire, une quête de plus à mener.


*HOU-HOU*
Ils avaient enfin fini d’escalader cette grosse chenille de terre. Le Ben Bulben. La faune noctambule acclamait leur exploit. De nuit, après avoir fumé ce qu'elle leur avait dégoté, ils étaient bien loin de toute cette étouffante humanité. Pour eux, c’était évident : ils avaient grandis dans le plus beau pays du monde. Une contrée verte tacheté de rousseur aux abords de l’automne. Fergus voyait en cette terre ce qu’il voyait en elle : une beauté naturelle au caractère prononcée. Elle avait toujours été la plus énergique d’eux deux, la plus avare en amour également. Mais alors, comment savait-il qu'elle l'aimait ? Une simple manie : quand ils n’avaient plus de quoi tenir une conversation, au lieu de s’enfuir, elle ne fuyait pas et ensemble, ils regardaient le monde alentour.

Cette nuit devait être spéciale. Le moment de passer un cap. Pour elle aussi, ça serait nouveau. Ils avaient prévu un sale temps. Mais, il n’en fut rien. L’amour plus fort que la nature diront les plus crédules. « ‘Gus ? » « Hm ? » « Regarde ».
Le ciel était parfaitement dégagé. Les étoiles, vêtues de leur plus bel habit de lumière, étaient affolement nombreuses à être au rendez-vous. Aucun nuage à l’horizon. Le souffle coupé à par le zéphyr qui passait par là semblait confirmer l’amour commun qu’ils avaient pour les mystères de la vie et notamment, de l’espace. La nature est plus belle que l’amour le petit couple aurait bien répondu. Fergus se sentit submergé par l’immensité à laquelle il faisait face. Enfin quelque chose qui le dépassait, quelque chose qui ne serait jamais acquis et qui ne disparaitrait pas de sitôt.

A ce moment, elle effleura sa main. Fergus baissa lentement le regard et vit en elle ce qu’il voyait là haut : des réponses aux questions que sa vie s’acharnait à lui poser. Timidement, elle l’embrassa. Surpris, il ne put s’empêcher de la laisser terminer son amoureuse besogne. Lui rendre ce baiser ? Ce serait trahir quelque chose d’aussi grand que l’univers au dessus d’eux : une morale qu’il s’était promis de sacraliser.
Affolé, il sentit son coeur battre la chamade. Il ne pouvait que la repousser. Lentement, elle recula pour le regarder avec cette petite étincelle de malice au coin de l'oeil qui, elle le savait, lui donnerait envie de soulever des montagnes pour une minute avec elle. Il fut aussitôt pris d’un désir incommensurable pour la jeune femme et lui rendit tendrement ce baiser, bafouant ce qu’il s’était jusqu’ici interdit. C’est ainsi que Fergus mit fin aux rumeurs sur son homosexualité là, dans les bras de Tallulah.

Les années passèrent. A mesure que M’sieur Byrnes se faisait vieux, le pub devenait une corvée. Fergus et Tallulah lui prêtaient de plus en plus souvent main forte. Puis, arrivés à l'âge de la faculté, Tallulah vit son dernier parent disparaître. Encore la faute à la neurodégénérescence. De là, Fergus se mit à travailler tous les soirs pour aider financièrement sa petite amie qu'il envisageait de demander en mariage. Avec l’aide financière des Quirke, la belle rouquine pu se maintenir dans son pub-baraque familiale mais, jamais elle ne put aller à l’université avec Fergus, poursuivre des études de neurologie. Le jeune Quirke, quant à lui, brillait quelque soit la matière. Passionné, il était celui qu'on surnommait déjà "l'irlandais de l'espace". Mais, là bas, à Dublin, quelque chose lui manquait … Une partie du puzzle … Une partie de lui …


*FLIP FLAP*
Le climat se faisait venteux, il venait de pleuvoir. D'un coup de pied, Fergus ébranla l’inertie de sa boite aux lettres, histoire de passer ses nerfs sur quelque chose plutôt que quelqu’un et constater que Brennan ne l’avait pas gâté.
Là, une lettre s’échappa de la vieille boîte métallique. Pas d’enveloppe, un simple bout de papier. Ce nom inscrit sur fond de poussière. « Aswad ». Il ne pouvait qu’écarquiller les yeux devant cette manifestation d’intérêt qu’on continuait de porter après tant d’années à une personne qui n’habitait toujours pas à cette adresse. Ayant récupéré la lettre, il partit s'asseoir en tailleur sur le début d’escalier du porche de sa petite maison.

« Je regarde en arrière. Mais le futur y est déjà. Avancer, c’est être vivant. Quand tout est déjà écrit, existé-je alors ou suis-je la simple marionnette sans vie qu’anime un destin à réaliser, une volonté qui ne m’appartient guère ?
Je n’ai plus que cet humain espoir de réécrire, réviser ce qui m’attend pour me l’approprier, m’en accommoder en me disant que j’aurais marqué ne serait ce que ma vie de ma propre volonté.
Car, il serait trop triste que de passivement attendre la réalisation d’un destin dont je désire qu’il m’appartienne tout entier.
Je suis vide de tout puisque je n’ai plus de rêves, plus d’ambition réelle, concrète, aussi incertaine et stimulante que celle-ci puisse être. Puisque rien ne dépend de ma volonté, de ma force, de ma personnalité et de mes choix. Puisque je veux pouvoir faire des erreurs, mes erreurs et rebondir sur ce que je me serais construit à mesure que j’essuierai les revers de fortune dont la vie m’accablerait. Puisque je veux rester émue d’un heureux évènement, révoltée par l’horreur du monde et non pas pleurer chaque jour l’impossibilité de changer un futur dont je connais tout.
Adieu. »


Ces cinq dernières lettres eurent l’effet d’une trotteuse sur la montre de la misérable existence de cette mystérieuse inconnue. Il jeta son sac dans la cage d’escaliers et couru dehors sans savoir où aller. Le souffle haletant, il commença par scruter tout ce qu’il y avait autour de lui. Peut être m’observe t-elle ? puis, il se ravisa Peut être veut-elle que je la trouve avant qu’il ne soit trop tard ?
Dans ce qu’il avait de plus bêtement prétentieux, Fergus jugea l’énigme à sa hauteur : il était certain que l’inconnue avait l’espoir d'être sauvée par quiconque recevrait cette lettre … à moins que … Ses parents étaient partis arpenter la Chine pour au moins 6 mois … était-ce spécialement rédigé pour … eux ?

Fergus se rendit compte qu’il ne comprendrait rien de toute cette histoire. S’il avait toujours été brillant pour les équations, les devinettes étaient, pour lui, une autre paire de manches. C’était du ressort de Tallulah.
Tout penaud, il se rendit chez elle. Dans le salon, il trouva une bible. Etonnant pour une fille qui ne croit qu’en la théorie du complot. Il ne put s’empêcher de pouffer de rire. Qu’est ce qu’elle pouvait bien mijoter encore ? Une musique se mit en route. Il sursauta. « Tallulah ? » Marchant à tâtons, il suivit la mélodie. La chambre. « T’es pas en train de me faire la tête parce que je suis pas venue t’aider à fermer le bar hier soir quand même. Je t’ai dit que je devais finir de réviser à Trinity. Ici, je ne peux pas m’empêcher de vouloir te … » Il entrouvrit la porte avant d’être traversé d’un frison d’effroi. A mesure qu’il restait planté là, ses forces le quittaient avec l’espoir de constater un signe de vie de ce qui ne ressemblait même plus à sa petite copine. Le lit ensanglanté. Mutilée. Défigurée. Envolée.
Sortir. Il lui fallait sortir. Fergus dévala en toute hâte les escaliers en colimaçon du pub, manquant de s’écraser contre les murs. Il se retrouva dans la rue, tremblant comme une feuille, en pleurs. La goutte au nez, il appela aussitôt les flics et du coin de la rue, il les observa venir chercher la dépouille de Tallulah Byrnes.

La police classa l’affaire dans les jours qui suivirent : la fille se serait suicidée. Fergus culpabilisa et cru alors comprendre les raisons de cet appel au secours qui émanait de la lettre. Tallulah utilisait probablement le nom de code « Aswad » pour manifester sa solitude, le vide en elle. Quant au contenu de ce courrier, il était évident qu’elle s’en remettait finalement à la religion, après avoir perdu la possibilité d’aller à l’université avec son petit ami qui revenait auprès d’elle de moins en moins souvent, aspiré par ses études et son obsession avec de grandes questions métaphysiques. Elle avait fait une croix sur la « science » pour s’abandonner à la « croyance ». Mais, alors, comment Lili pouvait-elle être au courant ? Croyait-elle recevoir des lettres d’un(e) admirateur(trice) secret(e) ? De ses intarissables larmes de rage vint à Fergus l’envie d’emprunter la voie de la théologie pour mieux comprendre le choix de sa défunte Tallulah.


*TOC TOC*
La porte de cette classe tout spécialement réservée à l’élite de la faculté de Trinity College, à Dublin, manqua de s'effondrer sous ses coups du trublion planté dans le couloir. Comme à son habitude, Fergus y était parmi les têtes de classe. Se saigner au travail ? C’était cliché mais, ça lui permettait de ne pas se retrouver seul avec lui-même, avec cette rage qu’il avait d’avoir vu s’envoler trop d’être chers. Si ses calculs l’avait rendu populaire auprès des enseignants, son humour décalé avait fait sa fortune auprès des étudiants. Il ne faisait presque plus semblant d’être heureux. Jusqu’à ce que … « Entrez » soupira Madame Sullivan, première admiratrice du jeune et déjà renommé Quirke. « Je suis désolée de vous interrompre. Je voudrais m’entretenir avec Monsieur Quirke. » Monsieur Gallagher, professeur émérite de cosmologie. Dans la famille « j’aime ce qui sort de ce que t’as entre les deux oreilles en cosmologie mais, seulement les jours fériés et à la Saint-Patrick », je demande le champion toute catégorie confondue. « Qu’est ce que vous foutez là ? » Tous surpris par l’agressivité du jeune homme, personne n’osa le reprendre « Fergus, s’il te plaît, c’est important » Le Professeur Gallagher avait noué un lien scientifique très fort avec son élève : ils avaient mêmes prévus qu'il serait son directeur de thèse. Jusqu'au jour où le professeur dénigra fortement les travaux de Fergus. Depuis ... « Bah putin, y a intérêt, pour que vous vous octroyiez le luxe de ramener votre cul ici ! » Madame Sullivan, d’ordinaire si admirative de ce qui pouvait sortir de la bouche de son poulain se dressa contre le pauvre fou qui venait de s’en prendre à une sommité « Gallagher, vocabulaire ! » « Laissez. » conclut l’intrus. Fergus rejoint malgré lui le Professeur Gallagher dans le hall en refermant violemment la porte derrière lui.
Faire semblant d’être mignon avec quelqu’un qui dénigre vos théories comme s’il s’agissait de vulgaires gribouillis, ça lui filait presque de l’urticaire. Les bras croisés sur son torse gonflé d’agacement, il écoutait impatiemment son mentor. « Fergus, je … » « Je vous permets pas. » Faisant signe à son élève qu’il ne lui voulait aucun mal, il reprit « Monsieur Quirke, j’ai sagement demandé à vos camarades ainsi qu'à vos professeurs de ne pas vous avertir car, je voulais le faire personnellement. Ce sont vos parents ». Impassible, Fergus fit mine de ne pas comprendre. « C’est partout. Dans les journaux, à la télé. A ce qu’il se dit, ils étaient infiltrés pour une organisation terroriste. Certains parlent de hackers, on ne sait pas bien encore. » Fergus se mit à trembler de rage le plus discrètement possible. La technologie était restée sur le palier de son miteux appartement. Il passait tout son temps à élaborer de nouvelles théories plutôt qu’à lire les journaux. Le Professeur Gallagher reprit lentement, comme pour lui laisser le temps d’appréhender chaque mot qui allait suivre. « Cela fait déjà trois jours que j’essaie de trouver le discours adéquat pour vous prévenir. Ils étaient fauchés, des dépenses pour une demoiselle qui depuis n’est plus de ce monde à ce que j’en ai compris. Ils ont été condamnés à la perpétuité. Leurs créanciers ont fait saisir la maison. Vous n'auriez pas eu le droit de vous y opposer. J’ai pu récupérer quelques effets personnels, dont les travaux de votre père. Je … »  « TA GUEULE ! FERME LA T’ENTENDS ?! » Pour le premier de tous les abandons qu’il avait pu essuyer jusqu’ici, Fergus devint fou. Il flanqua un coup de poing dans le mur avant de se cogner à répétitions la tête contre ce dernier. Le Professeur Gallagher intervint, il immobilisa le garçon et le prit dans ses bras. « Tu ne peux pas rester ici, Fergus, je n’ai pas les moyens de te payer un logement et la fac’ dans le même temps. J’ai enfin eu ma mutation à Harvard pour y approfondir mes recherches. Je me suis arrangé avec l’administration, tu pars demain avec moi. Les épreuves écrites seront un jeu d'enfant pour toi. Tu as le dossier qu’il faut, Fergus. ». Le jeune savant s’effondra dans les bras de son professeur qui, surpris, accepta de l’étreindre. « J'ai appris ce que tu as enduré. C’est parce que tu es un garçon intelligent que je me montre exigeant avec toi, tu le sais ça ? Je ne te lâcherai pas, Fergus. » Personne à la fac' ne lui en avait parlé. Pourquoi ? Avaient-ils tous si peur du professeur ? Ou Fergus n’avait-il aucun vrai ami ici pour le mettre au parfum ? Désespéré, il accepta.


*CUI-CUI*
Fergus aimait parfois prendre soin de sa personne. Mais, pour cet entretien, c'était son professeur et « parent d’adoption » qui l’y avait contraint. A 24 ans, il pénètrait tout feu tout flamme sur le campus verdoyant d’Harvard. Ici, il ne devrait connaître personne. Il arriverait avec toutes ses questions : dois-je lire les travaux de mon père et comprendre le pourquoi du comment ? Dois-je continuer sur cette pente ascendante au risque de  faire une Icare ? Dois-je remonter mes manches et trifouiller dans le passé : « Aswad », ses parents, Tallulah, Killian, … ? Puis-je encore tenir les promesses que j'ai pu faire ou ai-je incessamment menti à ceux que j'ai pu chérir voire à moi-même ?
A Dublin, il était le gars brillant à la punchline tout terrain. Ici, il a laissé toutes ses casseroles au placard pour se concentrer sur une seule chose : être un nouvel homme.

*  *
*

« A mon sens, celui qui recherche la vérité doit explorer tous les chemins qui s’offrent à lui » rétorqua le jeune homme avec une nonchalance presque enfantine. « Pourquoi cherchez-vous la vérité, Monsieur Gallagher ? » demanda dans un froncement de sourcils le quadragénaire qui observait avec dédain la potentielle nouvelle recrue. « Pour que jamais plus on ne me traite d’ignorant lorsque j'accoucherai de savoureuses théories. » Flirtant avec l’arrogance, il arbora un sourire narquois à ce qu’il imaginait déjà être l’issue de ce « petit entretien ». Surpris et amusé par cette attitude, l'examinateur conclut « Bienvenue à Harvard. ».
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OMFGGGGGG RAMIIIII hanwii hanwii Quel excellent choix d'avatar FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 208576344 et le pseudo en plus Vic Bienvenue parmi nous FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 1365124802 :heaart:
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ce beau rami FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 4205929361
bienvenue parmi nous FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 152426858
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Oohh bienvenue !!


Dit moi, aurait tu envie de joindre les Quincy? tu va voir, tu regrettera pas du tout ton choix si c'est ce que tu fait face face face face Ont est les meilleurs!!!! :TT: :TT: :TT:
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Bienvenue parmi nous FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 1365124802
Good luck pour ta fiche and have fun :omnomo:
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ce king. hanwii
bienvenue sur ILH. FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 1365124802
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Bienvenue sur le forum !
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un gallagher FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 152426858 cet excellent choix d'avatar et puis ce pseudo parfait FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 3997999705 j'aime ** hâte de voir ce que tu vas en faire !
bienvenue :heaart:
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De c't'accueil chaleureuuuux à souéééé FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 321341868 merci à tous et à toutes pour vos p'tits compliments (happy de voir que ça pratique le raminlove par ici FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 2511619667 )

@Zenya C. Hunnman haha vous prêchez un converti m'dame FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 3997999705 enfin, si vous voulez de moi dans votre tribu bien sûr :judanna:

@A. Reagan Gallagher ça pour une coïncidence :lol2: moi j'dis c'est un signe, faut se trouver un lien du feu de la flamme FERGUS M. GALLAGHER ► Rami Malek 166564858
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