Dans la vie il n'y a pas de hasard • Cassie

Tu étais à peine rentrée de Laponie, que tu étais partit aussitôt pour l'Egypte, grâce aux cabots, et surtout à Bambi. Ciaràn n'avait pas pu venir alors tu étais son invitée. Parfait pour retrouver ta compère de calepin, pour passer du temps ensemble l'ayant peu vu depuis le spring break, tu avais quand même eut un peu de peine pour Nate, ton coloc. Il avait été dégoûté complet d'apprendre que tu allais avec les roses et pas lui. Dans cette maison de filles, y avait sa Cassie, la demoiselle qu'il convoitait et ça t'avais bien fait rire de le voir te supplier d'échanger ta place avec lui. T'avais refusé, parce que ce voyage t'en avais besoin. T'avais pas vraiment envie de revenir à Boston, trop de soucis là bas. Oui y avait Denys, mais il était en prison, il allait pas aller bien loin, surtout n'ayant toujours pas de droit de visites... Donc pour t'occuper, pour te changer les idées, comme Bambi était avec une amie, tu profitais de l'après midi de libre le second jour, pour partir à la recherche d'une blondinette. T'allais essayer de donner un petit coup de pouce à ton coloc, tu lui devais bien ça vu que t'avais fait foiré son rencard. Mode cupidon back, le temps de quelques instants. Tu vagues sur le bateau, parmi toutes les têtes présentes. Une blonde c'est pas comme si y en avait peu chez les roses. Dieu merci tu savais à quoi elle ressemblait cette demoiselle, pour l'avoir déjà croisé deux trois fois. C'est au bord de la piscine que tu la vis, à se dorer la pilule. T'étais pas en condition pour te baigner mais tant pis, t'allais improviser. La preuve, tu t'installes sur le transat à côté d'elle, venant enlever tes vêtements pour te retrouver en sous vêtement. Tu faisais avec les moyens du bord. Sans lui accorder un regard, tu t'allonges sur le transat, comme si de rien n'était. Lunettes sur le visage, tu te relève aussitôt, en position assise. Tu fais celle qui cherche quelque chose autour d'elle. Excuse moi, t'as pas de la crème solaire par hasard s'il te plaît ? Un petit sourire, tu tentes une approche, en douceur. Pour l'instant en tout cas...

@Cassie Von Liechtenstein @Nate McLaren (comme ça tu peux pister, stalkeuse )

Une croisière sur le Nil. Des étapes, des escales, des visites et entre, le luxe d’une grande piscine, ses transats, le confort et la détente. Tout ce qui me fallait pour oublier quelques instants le stress de la fac et des examens. Lovée sur ma chaise longue, paupières closes, je profitais du soleil égyptien, peaufinant mon bronzage et me reposant quelques instants. Jusqu’à ce que quelques bruits de pas me tirent de ma rêverie. Rouvrant les yeux, tournant le regard quelques instants sur la silhouette féminine qui prenait place sur le transat adjacent au mien, la jeune femme retirant ses habits avant de s’étendre, quelques secondes uniquement parce qu’elle se remit assise quasiment aussitôt, relevant alors la tête vers moi pour me demander poliment si j’avais de la crème solaire. Elle avait un petit sourire poli, alors j’essayais, tant bien que mal, de ne pas laisser le jugement transparaitre alors que mes prunelles détaillaient avec surement un peu trop d’insistance le ‘maillot’ de fortune de la demoiselle. De loin et pour un œil non avisé, ça aurait pu passer crème, mais de près et aux yeux de Cassie Von Liechtenstein, c’était clair que ce maillot n’en était pas un. Et quelle genre de fille se faisait bronzer en dessous ? Fashion faux pas ou volonté d’aguicher toute la populace masculine présente autour de cette piscine ? Dans un cas comme dans l’autre, elle venait de me donner une très mauvaise impression. Mais, allons, soyons mignonne, soyons généreuse. Mes doigts attrapèrent le flacon de crème dans le fond de mon sac et je le lui tendis : « Tiens… Tu peux le garder, cadeau. » Bah oui, quand on avait pas les moyens de s’acheter un vrai maillot, on avait surement pas de quoi s’offrir une protection solaire. J’aurais du être quincy, trop de générosité en moi.

Cible trouvée, repérée. Il était temps de passer à l'action. Et pas le temps d'aller enfiler ton maillot de bain, sait-on jamais qu'elle s'en aille, tu t'avançais donc vers la piscine et les transats, enlevant tes vêtements pour rester en sous vêtements. Tu ignorais la demoiselle à tes côtés, comme pour avoir l'air innocente. Du moins pour l'instant, parce que tu allais bien devoir trouver un moyen de parler de Nate, pour savoir ce qu'elle pense vraiment de lui. Si c'est vraiment mort pour ton coloc ou s'il a encore ses chances. L'excuse de la crème solaire est parfaite, bien que tu remarques alors son regard sur ta personne quand elle te tend la bouteille. Et à ses paroles, tu repenses à ce que Ivy t'as dit pour décrire la cabot 'le même caractère qu'Ariana'. Ouais tu l'avais déjà mal sentit, détestant bien la sœur de la blondinette, mais là, ça puait encore plus le mauvais plan. Enfin bon, peut être qu'elle se donnait un genre, peut être qu'elle était pas très aimable au premier abord avec des inconnues. Peut être qu'elle t'avait bien repéré avec Nate lors de la soirée winthrop et que pour une quelconque raison elle te trouvait trop proche de lui ? Peut importe. Tu prends sur toi et joue la comédienne. Merci bien. Tu attrapes la crème et tu commences à t'en étaler un peu partout. C'est vraiment une bonne idée l'Egypte comme voyage, et une croisière, encore plus que tu commentes. Franchement c'était d'un plat de parler de la destination mais après tout y avait que ça pour débuter la conversation. Que ça pour tenter de lui délier un peu la langue et ensuite rebondir sur d'autres choses. Une fois la 'confiance' un minimum instauré, tu pourrais tenter d'aller droit au but. Le corps tout tartinait, tu reposais le tube sur son transat. Merci encore. T'allais pas non plus le garder pour de bon.

J'avais pas pu m'empêcher de la détailler de ce regard un peu trop insistant. Un peu trop jugeant. Parce que c'était comme ça, c'était humain, quand je rencontrais une nouvelle tête fallait toujours qu'une première impression s'impose à moi. Et là clairement elle n'était pas très positive. Est-ce qu'elle voulait allumer les mecs autour de la piscine ?  Peut être pas. Peut-être que cette pauvre petite n'avait pas de quoi s'offrir un véritable maillot. Voilà la seconde pensée qui me frappa lorsqu'elle réclama ma crème que je lui offris avec un sourire compatissant. Je lui offrirai bien un maillot aussi tiens... J'en avais toute une collection dans ma valise. L'inconnue enchaînait ensuite sur le bon choix de destinations. "On dit merci Ivy et Athena, elles sont parfaites." Gratifiai-je alors mon ancienne bizutrice et sa présidente. "De rien, mais j'étais sérieuse tu pouvais la garder." Répétai-je alors que retour à l'envoyeur, le tube revenait vers moi. "T'es pas Cabot pas vrai ? " une vraie petite famille, on se connaissait quasi toutes au moins de vue. "T'es l'invitée de qui?"

Voilà, le sujet de la destination au moins ça aboutissait. Ca la faisait évoquer ta meilleure amie et Athéna. De quoi rebondir dessus, pour engager encore plus la discussion. Je suis d'accord, faudra juste que je passe le savon à Ivy pour ne pas m'avoir invité. D'ailleurs, qui elle avait invité pour ce voyage ta petite blondinette ? T'allais fouiner à ce niveau là, mais plus tard, pour l'instant c'était concentration sur Cassie et sur Nate, ce pauvre petit qui devait se mordre les ongles dans votre loft, à ruminer sur le fait qu'il ne soit pas ici. Ca te fit sourire d'ailleurs, parce que c'était drôle de l'imaginer ainsi. Tu lui rendis finalement son tube et elle insistait que tu aurais pu le garder. Un simple sourire suffisait pour dire que non c'était pas la peine. T'en avais juste besoin pour maintenant, dans trois jours façon tu allais partir, avant tout le monde pour pouvoir retenir ta meilleure amie auprès de toi. Tu te posais sur le transat, allongée, quand elle te questionna. T'aurais pu rejoindre cette maison, t'avais plus d'un de leur critère mais une maison que de filles ? C'était bonjour les crêpages de chignon, toi qui a plus de potes mecs que de nanas. En effet, c'est Bambi qui m'a invité, son petit ami pouvait pas venir et comme elle était avec moi au voyage en Laponie, elle m'a proposé. Passer du froid glacial, à cette température, tu levais les mains pour appuyer tes paroles, autant dire que je pouvais pas refuser. Puis c'était l'occasion de la retrouver. Depuis qu'elle était en couple, tu la voyais beaucoup moins. Vos réunions quotidiennes pour échanger les noms de vos mecs dans vos calepins, elles avaient bien vite été mises au placard. C'est une amie ? Autant éviter le 'tu la connais', tu les savais soudées les cabots. Tu ignorais cependant qu'elles étaient carrément coloc à la cabot. Mais je connais pas mal de roses, sauf toi. Carter, Athéna, Siloë, Ariel, Sacha, ah quoique elle c'était pas un bon exemple.

Visiblement, le nom d’Ivy était familier et mon interlocutrice semblait connaître notre VP. « Ivy était ma bizutrice. » révélai-je alors. En tout cas, la blondinette n’était pas Cabot. Ok, j’étais pas là depuis le début, mais je commençais à m’être familiarisée avec les membres de la CH et j’étais assez sûre de moi, je ne l’avais jamais vu chez les roses lors de nos events privés. C’est donc sur celle qui l’avait invitée que je la questionnais et je fus doublement surprise d’apprendre que c’était Bambi. Décidément, le monde était petit, on avait quelques fréquentations communes. J’avais bien fait de retenir mes commentaires désagréables sur sa tenue, enfin absence de tenue. « Bambi est ma colocataire à la Cabot. » répondis-je. « Donc oui, c’est même l’une de mes meilleures amies. » Petit regard encore un peu suspicieux quand même. Y’avait quelque chose, je n’étais pas complètement conquise par la jeune femme, je restais encore sur mes réserves. Surtout qu’avec son ‘je connais pas mal de roses, sauf toi’ elle avait ce ton, ce petit air trop assuré, qui me faisait complètement rester sur mes gardes. « Et bien, tu pourras ajouter mon nom à la liste alors. Je m’appelle Cassandra. Mais quasiment tout le monde m’appelle Cassie. » Ha oui, heureusement, j’étais bonne actrice. Etudiante en théâtre les gars.  C’était donc avec un sourire franc que je m’étais présentée, comme si je voulais réellement qu’elle me compte parmi ses ‘amies cabots’. Allons, cette fille était en soutif au bord de la piscine les gars, on n’était clairement pas du même monde. « Je suis quelqu’un de discret. » Ca, par contre, c’était sincère. J’étais pas du genre à attirer l’attention sur moi, numéro trois oblige. Les seules fois où j’avais réussi à ce qu’on parle de moi ? Quand j’avais allumé ce feu et que mes parents m’avaient ensuite envoyé en pension. Bref, moralité, être une petite fille sage, ça me réussissait mieux. Et histoire de continuer la discussion, quand même, politesse oblige, je repris : « Alors si tu connais tant de Cabot comment ça se fait que tu ne fasses pas partie de notre superbe confrérie ? » J’aurais pu ajouter un ‘t’as été refoulée ?’ un peu moqueuse, mais je me contentais de continuer de sourire. Les cours de théâtre, ça aidait beaucoup.  

Tu te mis à sourire quand elle annonça que sa bizutrice n'était autre que ta meilleure amie. La pauvre. Tu connaissais assez la blonde pour savoir qu'elle devait être redoutable comme bizutrice. Puis en plus t'avais fait les frais de ses manigances avec Bambi qui était aussi sa bizut à l'époque et qui avait eut pour mission de venir vous déranger avec Tate, le soir de l'anniversaire d'Harvard, pour faire croire qu'ils avaient couché ensemble. Oui, sauf qu'avec Bambi vous partagiez déjà les mecs, donc ça t'avais posé aucun problème. Ca t'avais même poussé à embrasser le bleu, pour faire narguer la bizutrice, que tu ignorais être Ivy. Elle t'en a fait bavé ? Curieuse, t'as envie de savoir le genre de défis qu'elle a subit. Et la vp cabot n'est pas la seule rose que vous avez en commun. Bambi également. C'est même sa coloc. Ben tient, le monde est petit. Vous devez pas vous ennuyer à la cabot alors. Parce que la brune elle est pas juste gentille, mais elle a son grain de folie, bien à elle aussi. Tu finis par lui dire que tu connais d'autres roses, sauf elle. Voilà que tu découvres son prénom, le vrai, et non son surnom. Moi c'est Ashleigh que tu lui dis. Présentations faites, elle ajoute tout de même le 'je suis quelqu'un de discret'. Est ce qu'elle tente d'annoncer la couleur ? Un message à faire passer ? Maybe, en tout cas, tu l'aurais deviné à son allure, bien qu'il faut se méfier des apparences. En effet, parce que la petite blondinette qui paraissait plutôt gentille au premier abord, t'en voyait un autre visage, avec cette question sur la cabot house. Apparemment, avec Bambi, vous aviez vraiment pas de goût commun pour les amis. Après Gabrielle, il était possible que cette Cassie, ne soit pas une amie que vous partagerez. Trop de filles pour moi. Trop de crêpages de chignon et, j'ai déjà une sœur, croit moi ça me suffit largement. Aymalyne comptait pour dix sœurs, voire plus. T'avais suffisamment ta dose d'embrouilles avec elle, pour en rajouter avec d'autres. Puis parler maquillage, vernis, coiffure, ouais ça allait cinq minutes, mais après ? Après, tu préférerais te saouler avec une bonne bouteille de tequila, vodka et quelques pétards, pour faire passer cet enfer. En fait, si j'avais pu, j'aurais demandé à rentrer chez les winthrops et pas juste pour les faire passer dans ton lit un après l'autre. Plus parce que t'accrochais toujours mieux avec les mecs que les nanas. Là bas, t'aurais limite plus ta place que parmi les cabots. T'en connais quelques uns ? Allez, c'est parti. Mission Nate, officiellement on.

Je racontai à mon interlocutrice qu’Ivy m’avait bizuté et la demoiselle voulait en savoir davantage. « Et bien… J’ai du faire manger de la moutarde à la cuillère à plusieurs copines de la confrérie, j’ai du faire des blagues à des amis par sms et croire que j’étais devenu complètement zinzin, et le pire du pire, j’ai du enfilé un espèce de costume de lapin à la soirée des enchères, tout en distribuant des chocolats aux ‘acheteurs’… » racontai-je en grimaçant. Dur dur. Bien sûr quand on était une Von Liechtenstein on était plus au moins habitué à être sous les feux des projecteurs, mais être ridicule, ça, ça ne m’allait absolument pas. D’autant plus que pour le dernier défi, Hadès était présent et qu’on s’était pris la tête lui et moi.  Je découvris ensuite partager d’autres connaissances avec la jeune femme : Bambi. Et j’acquiesçai d’un hochement de tête au sujet de la CH : vraiment pas le temps de s’y ennuyer. Je regrettais juste le départ d’Aria. C’était mieux quand on était toutes les trois réunies sous l’étendard rose. Ashleigh. Tiens tiens. Mon visage demeura impassible, enfin mon sourire faux resta intact plutôt. Mais dans ma tête, la connexion se fit. Je me rappelais des confessions de Dimitri pendant le SB, cette nana qu’il avait retrouvé et qu’il n’arrivait pas à se sortir de la tête, ce plan foireux qu’elle lui avait fait avec un autre gars, et lui qui pour se venger faisait croire être en couple avec Ayma. Peut être que c’était un hasard, qu’elle avait juste le même prénom que la jeune femme en question. Je l’interrogeai sur sa confrérie ensuite, regard septique, imaginant déjà qu’elle s’était faite recalée pour nous rejoindre. Mais non, mademoiselle trouvait qu’il y avait trop de filles. Trop de disputes. Haussement d’épaules. « Je n’ai pas eu spécialement d’ennuis jusqu’ici. » De là à dire que je les aimais TOUTES, non, fallait pas croire. Mais vu qu’Ivy et Athéna étaient assez vigilantes et sélect, on s’en sortait pas trop mal, il n’y avait pas trop de greluches chez nous, du style de celle qui me faisait face. Parce que quand elle ajoutait qu’elle se serait davantage plu chez les winthrops, tout ça en sous vêtements, au bord de la piscine, excusez moi, mais je n’arrivais pas à lui coller une autre étiquette que ‘chaudasse’ sur le front. Prenant sur moi, parce que quand même c’était une pote d’Ivy et Bambi, j’essayais de rester aimable. « Je pense que tu manques un peu de poil au menton pour les rejoindre. » L’idée de voir la blondinette en mode travesti en homme m’amusa un instant, et me fis penser à Aaron qui m’avait raconté avoir fait la démarche inverse pour infiltrer une soirée cabot, lors de son bizutage. Mon sourire se fit un peu plus sincère à cet instant. « Et t’es dans quelle confrérie du coup ? » Histoire d’être polie et de m’intéresser quand même un peu. Je répondis ensuite à sa question sur les rouges. « Oui, j’en connais quelques uns. Je ne suis pas depuis très très longtemps sur le campus. Je suis arrivée qu’en décembre. »  

Elle frappait ta curiosité en te disant qu'Ivy avait été sa bizutrice. Alors tu voulais savoir le genre de défis qu'elle avait subit. Pas très étonnée, les défis promettaient autant les uns que les autres. Ta meilleure amie était complètement barge et prenait son rôle de bizutrice à merveille. Tu ne pus t'empêcher de rire un peu, imaginant les scènes. Elle est folle commentes-tu sur la vp cabot. T'aurais bien aimé être une bizut cabot juste pour l'avoir et voir ce qu'elle aurait été capable de te donner. Parce que tu savais qu'avec toi elle aurait été encore moins sympathique et qu'elle aurait mise la barre encore plus haute. Surtout qu'elle sait très bien que tu recules jamais devant un défi, alors elle en aurait profité, pour sûr. Puis concernant la cabot house et les membres, la blondinette s'interroge sur pourquoi tu n'as pas rejoint la maison. Evidence toute trouvée : c'est une maison que de filles. Et bien que tu as plus d'un critère pour en faire partit, ce détail était celui qui te freinait le plus. Que des filles c'est mauvais, très mauvais. C'est très prise de tête aussi, pour des futilités. La compagnie masculine c'était plus ce que tu préférais. Le feeling était plus simple avec eux. Moins hypocrite aussi. Un mec ça passe ou ça casse, ça fait rarement de double jeux. Cassie avoue n'avoir pas eut d'ennuis jusque là. Peut être parce que tu peux voir du peu que tu connais qu'elle n'est pas le genre à trop l'ouvrir ? Pas le genre à se faire voir ? Elle a dit être discrète et toi la discrétion tu connais clairement pas ça. T'es toujours la première à te faire voir, à l'ouvrir et que ça plaise ou non. A la cabot c'était certain que tu aurais déclenché plus d'une histoire et que des effusions de voix auraient eut lieu dans toute la maison, très souvent. Alors qu'à la mather, c'était peace and love. Tu squattais les chambres de tes potes, ils squattaient la tienne, et c'était pétards et bières à gogo. Ton petit paradis. J'ai plus tendance à m'entendre mieux avec les mecs que tu ajoutes, expliquant d'ailleurs que tu aurais rejoint les winthrops si c'était possible. Mais à l'opposé de la cabot, c'était que des mecs là bas. Tu souris alors en l'écoutant. Ouais puis pour cacher ta poitrine ça allait pas être facile. C'était pas comme si tu avais des œufs au plat... Tu profitais ainsi de savoir si elle connaissait des rouges. Etant une cabot elle devait en connaître pas mal, mais c'était surtout un dont tu voulais savoir. Je vois, mais votre maison fait pas mal d'événement avec eux non ? Ca doit être pratique pour tisser des liens. Ils sont vraiment cool les winthrops. Un de mes meilleurs amis y est, Marin, ainsi que mon coloc, Nate. Tu les connais ?. Allez, voilà que tu balances les prénoms, comme ça elle va faire tilte sur le dernier, ni vu ni connu. Et je suis mather sinon que tu dis avec un sourire. Vous la sentez la fierté quand elle le dit ? Clairement la meilleure maison pour toi. Celle qui te correspond à merveille et qui t'a permis de rencontrer des gens en or dont tu n'aurais pas imaginé.

 « Avec Athéna et elle en tête de la confrérie, assurément on ne s’ennuie pas. » commentai-je avec un sourire sincère. J’avais eu des défis loufoques, les autres bizuts qui nous succédaient auprès d’Ivy en avaient également, et c’était aussi ce qui animait la vie de notre sonorité. Moi je n’avais jamais eu de soucis, même si j’avais mon petit caractère, sous mes airs d’enfant sage, j’avais toujours réussi à mettre de côté mes différents avec mes ‘sœurs’ pour que chaque soirée et chaque sortie entre rose auxquelles j’avais participé se passent bien. Peut être que c’était ça, une histoire de caractère.  Ashleigh, elle, se serait plutôt vu à la winthrop. Dur de ne pas la cataloguer, quand elle tenait de tel propos, là, dans cette tenue. Oh, il fallait vraiment que je prenne sur moi pour tenir cette conversation. C’était typiquement le genre de filles avec qui ça ne collait pas. « Oui oui j’ai compris… » répondis-je avec un petit sourire aimable, mais qui voulait dire que je n’avais pas besoin d’en savoir plus sur sa très bonne ‘entente’ avec les garçons. Elle allait pas m’étaler son tableau de chasse alors que ça faisait cinq minutes qu’on se parlait quand même ? De toute façon, elle avait pas assez d’attribut entre les jambes, et un peu trop au niveau du buste, elle aurait bien du mal à passer incognito chez les rouges. Rouges, dont elle avait visiblement envie de parler. Pas d’étalage de ses conquêtes, thanks god, elle enchainait plutôt sur notre l’entente bon enfant qui régnait de manière un peu historique entre nos deux confréries. « On essaie d’organiser quelques trucs avec eux oui, comme les enchères. Je ne sais pas si as pu y assister… Et on est aussi alliée avec les Eliots. » que j’ajoutai, avec un petit sourire, battement de cils, l’air tout à fait innocent, quand elle révéla être mather. Oh, je n’étais pas une fervente actrice dans leur guéguerre. Les princes belges m’avaient bien trop pris la tête avec leur avertissements et recommandations, si bien que pour finir, comme une gosse à qui on interdisait de toucher à une bougie, j’avais fini par mes brûler. Mais là, mes paroles, elles avaient uniquement pour but de peut être, rebuter un peu Ashleigh et que cette conversation prenne fin. On n’avait aucun atome crochu. Mais bon, politesse et bonnes manières oblige, je répondai quand même à sa question concernant les deux noms qu’elle avait cité : « Marin, non. Ca ne me dit rien. Et Nate… » Son coloc, non mais sérieusement ? Il habitait avec ce genre de roulure ? C’était ça son type de fille ? Il avait cru quoi, qu’en m’invitant au restau j’allais finir en soutif moi aussi ? Il se rappelait pas qu’il m’avait rencontré dans une église ou quoi… Ha ça m’énervait. « …je connais. Vaguement. » Air détaché. Tu t’en fous Cassie. Tu calcules pas. Tu ne rebondis pas. Tu t’en contre fiche de ce gars… j’attrapai mon tube de crème solaire pour m’en étaler un peu sur les bras. Allez j’avais tenu quoi, cinq secondes, avant de craquer : « Vous habitez ensemble depuis longtemps ? »