Welcome back to hell

S. Kurt Schäfer & Mark Hergel

© Kaiji
Je me laisse misérablement glisser au sol quand il me lâche. J'estime avoir eu mon compte, maintenant. Je lève juste un peu le pied pour l'éloigner si besoin, même si je ne risque pas de lui faire beaucoup de mal comme ça- au moins, j'espère le tenir à distance. Et aussi, qu'il ne va pas profiter de mon état pour me rouer de coup au sol. Dans le doute, je mets mes bras devant mon visage. Au moins une partie de mon corps qu'il ne va pas détruire, après mon coeur et mon estomac.

- Laisse-moi tranquille, je gémis. J'ai compris. Va-t'en maintenant.

Ses chaussures puent la pisse. Je ne pense pas qu'il ira jusqu'à me les faire lécher comme il a dit, mais ... Oh merde, j'aurais jamais dû le provoquer comme ça. Il veut que je le supplie ? Grand bien lui fasse ! J'aime mieux perdre ma fierté plutôt que mes jambes !

- Je ferai ce que tu veux mais ... Arrête maintenant.

Je le regarde dans les yeux, je ne sais même pas pourquoi. Je crois qu'au fond, j'espère qu'il m'a au moins un peu aimé, qu'il avait un peu d'affection pour moi, et que le fantôme de ces sentiments va revenir et le pousser à ne pas me tabasser plus.

- S'il te plaît ...

Je sais que je suis pitoyable, misérable à le regarder entre mes deux bras, la lèvre tremblotante et le pied en l'air pour repousser une éventuelle attaque qui ne vient pas. Mais qu'est ce que je peux faire d'autre ? Il est entre mes mains, que je le veuille ou non. C'est lui qui a le pouvoir. Harvard n'est pas si différente de l'Allemagne.

(Invité)

Welcome back to hell
Mark && Kurt

J'le questionne quand à savoir s'il a comprit qu'il doit pas me chercher des noises, que j'peux l'mettre au tapis sans soucis, parce que j'ai pas juste des airs de racailles, j'peux réellement en être une et l'argent de papa et maman aide derrière à ramasser les pots cassé. J'pensais que tu l'savais déjà, avec cette meuf que j'avais mis en cloque peut de temps avant notre pseudo histoire amoureuse, celle qui a tout fait pour que j'reconnaisse la paternité de l'enfant et qui au final, c'est retrouvé à devoir avorté à cause du forcing fait par mes parents sur les siens et sur elle. L'argent aide a beaucoup de chose et étrangement, beaucoup de personnes acceptent ça. Il me supplie alors, me demandant de le laisser et allant même à dire qu'il fera ce que je veux. J'souris, malgré moi. "Ah ouais ? C'que j'veux vraiment ?" J'm'approche de lui, pas dans le sens, j'veux le frapper, parce qu'il semble penser que j'vais encore le frapper à voir comment il se tient sur le sol. J'le fixe alors qu'il continue d'me supplier, laissant entendre un s'il te plait. Sérieusement, c'est une vraie chiffe molle en fait... Dire que malgré notre différence de taille, j'le domine de long en large, c'est assez plaisant et flatteur pour mon égo ! "C'que j'veux, c'est qu'tu lèches ma pompe maintenant." J'lui montre ma chaussure, où, à cause de lui, j'y ai versé quelque gouttes de pisses. Il a bien dit qu'il ferait c'que j'veux non ? Sachant que d'puis le début, c'est c'que j'voulais de lui pour le "pardonner", j'le fixe, attendant de voir ce qu'il va faire, s'il va réellement s'abaisser à le faire ou non... J'sais même pas c'que j'préfère au fond qu'il les lèches ou non.

© BLACK PUMPKIN

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S. Kurt Schäfer & Mark Hergel

© Kaiji
Je regarde sa pompe, je le regarde, et je dis rien. C'est hors de question. Tout compte fait, je préfère qu'il me tatane la gueule plutôt que de lécher de la pisse. Je me redresse un peu, je retire mes bras. Je tremble encore. Tant pis. Ca va le faire. Je regarde Kurt, son air satisfait et suffisant, je regarde la porte entrebâillée. Personne ne viendra, il y a cours. Je suis dans la merde.

Ah, non. Ca sonne. Je laisse échapper un gros soupir de soulagement. Dans moins d'une minute, ce sera la ruée vers les toilettes. Je peux pas m'empêcher de rire un peu tellement cet affreux driiiing relâche toute la pression. Je vais rentrer chez moi et larver en attendant que ça aille mieux. Je me relève en prenant appui au mur- il ne peut rien me faire maintenant, il le sait. Il a quand même gagné certes, parce que je ne vais pas répliquer, mais je n'aurais pas léché de la pisse et pour ça, mon honneur est un peu sauf. Un peu parce que je l'ai quand même supplié.

Je pose mon bras sur mon ventre et m'avance vers la porte en titubant à moitié, tout engourdi à cause de la position dans laquelle j'étais. Je prends même pas la peine de lui dire au revoir et me dirige vers les couloirs, physiquement pas très bien, moralement au plus bas, mais c'est fini. Et je vais pouvoir réfléchir à une vengeance. J'ai tout mon temps : on va rester à Harvard encore un moment lui et moi.

(Invité)

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