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JAYSAËL & ISAIHA
J'y comprends rien Jay.
« Ah. D’accord » lâcha-t-il en grimaçant. Vu comme cela, c’était on ne peut plus compliqué. Pourquoi avait-il fallu qu’il nargue Oliver avec Elizabeth ? C’était une réaction puérile mais que pouvait-il dire à cela ? Il n’avait jamais été dans un cas de figure comme celui-ci n’ayant jamais été quitté. Isaiha n’avait pas de recul ni d’expérience personnelle pour juger son meilleur ami. Ce n’était pas dans sa nature de critiquer sans fondement même s’il n’était pas d’accord avec sa conduite. Qui sait comment il se comporterait si Capucine venait à le quitter ?! « Je t’avoue que je ne comprends pas très bien le pourquoi du comment de ta conduite Jay… Si tu ne veux pas que les gens te parlent de lui, il suffit de leur dire clairement les choses ? Ce genre de mensonge risque de nuire à ta réputation. Je n’ai pas envie qu’on te méjuge » soupire-t-il. Il ne supporterait jamais qu’on vienne à dire du mal de son meilleur ami. Jay était quelqu’un de bien à ses yeux et ce n’est pas parce qu’il souffrait qu’il devait être lynché sur la place publique. Certes, ses réactions étaient peut-être dictées par la colère, la jalousie mais n’était-ce pas normal dans un sens ?! « Elle t’a embrassé…Et tu as aimé ? » demanda-t-il stupidement. Sérieusement Buchanan, la seule question qui te vient en tête c’est est-ce que tu as aimé ?! Il va vraiment te prendre pour un simplet si tu continues sur cette rouge se fustigea-t-il mais sa naïveté avait été plus forte que lui. « Je crois que je me suis trop fait au fait que tu aimes les hommes, ça me parait limite inconcevable qu’une femme puisse t’attirer » avoue-t-il bêtement en haussant les épaules.
Les deux amis terminent néanmoins de poursuivre leur conversation à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. « C’est la loi amish : toute personne qui quitte la communauté rompt tout contact avec cette dernière. C’est pour éviter les tentations je présume. Avant d’y être confronté, je trouvais cette règle honorable et juste… A présent, je mesure combien elle est cruelle mais je n’ai pas le droit de les juger » dit-il bravement. Il avait fait un choix et il l’assumait pleinement. « J’aimerai qu’elle accepte de parler à Capucine parce que je connais cette dernière. Elle serait capable de me quitter juste pour ne pas se mettre en travers de mon lien de jumeau avec Casey. Le pire, c’est que Casey ne veut pas entendre parler de ma relation car elle a souffert du départ d’Amanda, comme si Capucine y était pour quelque chose » soupire-t-il. Cette histoire l’agaçait prodigieusement pour ainsi dire.
« Je ferais un âne tout ce qu’il y a de plus honorable » rigole-t-il. Voilà ce qu’il appréciait avec Jay : des moments de simplicité où il pouvait se confier tout en se vannant de temps à autre. Bon, ça et le fait qu’il apprenait de nouvelles choses à son contact. « Pourquoi vouloir simuler la guerre, c’est dangereux non ? » demande-t-il en fronçant les sourcils. Cela avait l’air assez périlleux comme passe-temps mais en son for intérieur, cela avait l’air tout aussi marrant tout comme le fait de rejoindre la Winthrop House. Isaiha avait pensé qu’exprimer sa fibre artistique serait quelque chose de vraiment plaisant mais il se rendait compte qu’il avait envie d’autre chose, de découvrir de nouvelles choses. « Je pense que l’année prochaine, je viendrai grossir les rangs de la Winthrop.. Est-ce que tu vas te représenter ? »
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Isaiha et Jaysaël
L’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.
Je ne peux m'empêcher d'hausser les épaules en entendant les peurs de mon meilleur ami. Je reste silencieux un instant, comme pesant mes mots avant de répondre, sauf qu'au fond, je ne sais juste pas comment formuler tout ça. "Les gens méjuges quoi que tu fasses. J'ai pas spécialement une belle réputation tu sais et dans un sens, ce qu'on dit de moi, je m'en fiche un peu." Je tente alors un sourire, un petit sourire triste en réalité. "Je préfère qu'on me critique moi plutôt que les personnes que j'apprécie pour tout te dire..." Je repense alors au message que Cole avait envoyé en début d'année, pour m'attaquer et Dante. Ce que j'avais le moins apprécié dans tout ça, c'est qu'il insulte Oliver de pauvre type. Ce n'était clairement pas passé et même encore aujourd'hui, même si je ne suis plus avec le blond, je ne pourrais pas tolérer qu'il récidive à l'insulter comme ça.
Je fixe alors Isaiha quand il me demande si j'ai aimé quand la dunster m'a embrasser et je baisse la tête. "Non. Je ne voulais pas... Tu sais, quoi que je dise et quoi que je fasse, c'est toujours à lui que je pense et de lui que j'ai envie..." Lui expliquais-je vaguement pour être quand même honnête avec lui. Je l'avais bien été avec Carter, alors j'ai tout intérêt de l'être aussi avec mon meilleur ami non ? Je suis cependant surpris par ce qu'il me dit ensuite et je rigole un peu nerveusement. "Oliver est ma première relation homosexuelle tu sais... Avant j'ai été en couple avec que des filles et même été fiancé à l'une d'entre elle." Je baisse un peu la tête en repensant à ma défunte ex, bien que j'étais désireux de la quitter ce soir là, de rompre no fiançailles pour sortir avec Oliver officiellement, je n'aurais jamais imaginé qu'elle meurt d'un accident de la route...
L'écoutant m'expliquer le fonctionnement de sa famille, je ne peux m'empêcher d'être désolé pour lui, parce que devoir dire adieu à sa famille comme ça, c'est pas non plus ce qu'il y a de mieux, c'est un choix, certes, mais en même temps... Je sais pas... J'ai un peu mal pour lui, nos situations au final, elle se ressemble quand même un peu, même si lui contrairement à moi ne s'est pas fait insulter... Par contre, concernant le cas de sa soeur. "Je vois pas trop ce qu'il y a a faire en fait. Il faut qu'elle se fasse à l'idée peut-être ? Faire les choses petit à petit ?" J'en sais trop rien, j'ai l'impression de dire des conneries uniquement pour ne pas le mettre dans le vent et aussi pour lui montrer que je suis désireux de l'aider même si je n'apporte rien de plus pour le coup...
Je ris à sa réponse." Tu vois, tu prends déjà la grosse tête même quand on te traite d'âne." Je rigole bien entendu, on est partit dans un petit délire à la con, c'est tout. Je lui résume alors notre voyage avant de lui expliquer ce qu'est l'airsoft et je souris à sa réponse. "Pas si dangereux que ça, et dans un sens c'est moins douloureux que le paintball, on a des bleus vachement moins gros." En réalité, je ne sais pas ce qui est le plus dangereux, parce que l'airsoft, ça peut faire mal si on respecte pas les distances de tire ni même le port des protections minimale, comme les lunettes ou carrément le masque pour protéger au moins les yeux.
Le sujet dérive alors un peu et j'avoue être surpris par ses mots, bien que cela me fasse plaisir. "Je ne sais pas encore, c'est pas dans mes projets vu que c'est ma dernière année, j'aurais pas mal de stage à faire à New York, donc je ne saurais pas être très présent, mais à voir qui se présente. J'ai pas envie de laisser tomber la Winthrop comme ça donc j'y réfléchis, mais ce n'est rien de certain."
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JAYSAËL & ISAIHA
J'y comprends rien Jay.
« J’aime pas ce genre de procéder » soupire Isaiha. Il n’aimait guère plus que Jay s’en accommode dans le sens où il avait peur que son ami prenne ça comme s’il s’agissait de la normalité alors que ce n’était pas le cas. Quand est-ce que les êtres humains cesseraient-ils de se faire la guerre ? Certes on ne pouvait pas vivre dans un monde de paix, c’était bien trop idéaliste mais tout de même : ils étaient là pour étudier et pourtant, pour certains, Harvard était le terrain de chasse pour leur cruauté et leur méchanceté gratuite. Et cela, le lowell ne le comprendrait jamais. « Les gens qui ne font que critiquer sont stupides ! Je veux dire, à quoi cela leur sert d’écraser les autres ? Ceux qui ne sont pas comme eux. Je ne comprends pas cette logique, cela m’échappe complétement. En quoi sont-ils supérieurs mise à part en bêtise ? » rageait-il légèrement dans sa barbe. On ne pouvait pas lui demander de cautionner cette conduite, c’était au-dessus de ses forces surtout quand cela touchait un proche. Jay était son meilleur ami et à ce titre, il refusait de rester les bras ballants. « Je me fiche de ta réputation, tu es mon ami ! » soupire-t-il. Puis, peu à peu, le grand blond prenait conscience des sentiments de son ami pour Oliver. Un tel amour devait vous bouffer de l’intérieur s’il n’était plus payé de retour. Comment pouvait-il l’aider ?! Dieu réunissait toujours ceux qui s’aimaient alors peut-être n’y avait-il qu’à prier ! « Oh je l’ignorai… Qu’est-ce qui t’a poussé à voir un homme autrement ? Si je te gène avec mes questions, envoie moi paitre, je ne m’en formaliserai pas. J’essaie juste d’apprendre à mieux te connaitre » dit-il pour justifier sa curiosité quasi légendaire.
Ses problèmes familiaux lui semblaient dérisoires face à la peine du Winthrop. Isaiha avait terminé par faire le deuil de ses parents et peut-être allait-il devoir se faire à celui de sa sœur jumelle. Il ne l’espérait pas mais égoïstement, il avait envie d’être heureux à son tour. Si Casey ne le comprenait pas alors c’est qu’il l’aurait perdu en quelque sorte. « Quoi ? N’est-ce pas toi qui m’a appris qu’il fallait que je me mette plus en valeur, que je m’affirme en tant qu’individu ? Je ne fais que suivre les conseils du maitre » s’amuse-t-il à dire tandis qu’il s’informait des pratiques de loisirs des américains. « Il faudra que j’essaie ! On se fera une partie un de ces quatre ? » demande-t-il. Avec son handicap visuel, il risquait d’être plus dangereux pour lui que pour les autres mais Isaiha n’avait pas l’intention de se laisser aller. Il vivait et vivrait comme s’il n’avait jamais eu cette lésion cérébrale. « En tout cas j’aimerai beaucoup que tu restes… Cela pourrait être sympa de partager cette expérience avec toi ! Plus ça va et moins je me sens à ma place à la Lowell. Je crois que j’ai trop idéalisé cette confrérie »
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Isaiha et Jaysaël
L’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.
J'hausse les épaules. Que veut-il que je lui réponde là ? Je n'aime pas non plus ce genre de procéder, ce style de mentalité vachement bien marqué chez les Eliots, enfin, bien plus prononcé chez eux, parce qu'ils se sentent comme supérieur à tout le monde, alors qu'ils ont juste eu la chance de naître avec un nom et le portefeuille de leurs parents derrière. "Sûrement pour se sentir exister ? Ou parce qu'ils n'ont rien de mieux à faire ?" Je me retiens d'en dire plus, sinon, je risque de dériver sur ma vision bien trop merdique des Eliots et de me montrer critique comme ça, sauf que bon, on est beaucoup à s'accorder sur le fait que les bleus sont des sales enfoirés de petits riches. Je souris un peu quand il me dit qu'il s'en fiche de ma réputation. "Ouais, mais à côté tu ne veux pas qu'on parle de moi en mal, si j'ai bien comprit." Le questionnais-je sans réellement le dire sous forme de question, mon regard posé sur lui alors que je bois un gorgée de ma boisson.
Il me questionne alors sur Oliver, enfin, sur ce qui m'a attirer vers lui et je baisse le regard un instant, réfléchissant. "Le hasard et l'alcool en fait..." Résumé comme ça, c'est un peu péjoratif. " L'année passée, les Lowell nous avaient invités à leurs voyages, du coup, toute les Winthrops à fini à New Yorks avec eux dans le but de monter un spectacle musical." Je ris encore à ce souvenir. "Et c'est là qu'on s'est rapproché tout les deux. J'ai atterris le dernier soir dans sa chambre complètement bourré et déprimer parce que j'avais eu confirmation que ma fiancée se tapait le prof référant de la Winthrop." Lui expliquais-je alors. "Je pense que si j'ai frappé à sa porte, c'est à cause d'une conversation un peu délirante qu'on avait eu en début de semaine et où on avait plaisanté sur le fait que je pourrais lui plaire avant que j'apprenne qu'il était gay..." Je ris un peu à nouveau en me remémorant assez vaguement cette conversation entre les arbres en carton. "J'ai débarquer dans sa chambre en lui demandant si je lui plaisais... Tu sais l'estime d'un mec en prend un coup quand sa copine le trompe et comme j'étais pas déjà au mieux de ma forme à cause de la béquille que je me trimbalais depuis janvier... Bref, j'ai pété un câble devant lui et ça a fini dans le lit..." C'était au final la première fois que je parlais à quelqu'un de ma première fois avec mon ex, que j'expliquais comment tout avais commencé... "Après je l'ai évité, tu sais, c'était la première fois que je couchais avec un gars et du coup, c'était compliqué à gérer, les rumeurs, les sentiments, l'histoire avec ma pseudo fiancée... Bref, le tout ensemble... Puis on s'est revu, au voyage au Japon ou un rouge l'a invité sans me prévenir et on s'est encore rapproché..." Par contre, je n'aborde pas le sujet des Hamptons, notre week-end hors du temps, qui n'appartient qu'à lui et moi... Notre petite oasis à l'époque. "Et finalement, on a officialisé au bal de l'année passée." Je passe ma main dans ma nuque, frottant celle-ci nerveusement, parce qu'au fond, ça fait mal de parler de nos débuts à lui et moi alors qu'on n'est plus ensemble à cause d'une connerie. Je pourrais limite en pleurer.
***
Je ris un peu quand il me parle comme un élève ou un padawan si on veut partir dans un autre délire. D'ailleurs, je souris un peu. "Il faut rejoindre le côté obscur de la force en étant égoiste." Quoi ? Je devais pas parler comme ça en faisant des références à Star wars ?
Expliquant alors ce qu'est l'airsoft, j'acquiesce quand il me demande de voir pour faire ça une fois. "Ouais, je pense qu'on peut voir pour se faire ça, limite pendant le summer camp ? Vu que la fin de l'année approche, il va être un peu compliqué de faire un truc en plus alors qu'il va y avoir le bal et qu'on a déjà une activité de prévu avec les dunster." L'informais-je alors. Une activité qui n'a pas trouvé beaucoup de motivé au sein de la Winthrop et ce qui me désole encore... "Tu sais, même si je ne cherche pas à être de nouveau président, je resterais quand même Winthrop, je l'ai été durant toutes mes années à Harvard, alors je compte pas changer pour la dernière année." Je souris un peu, je suis un winthrop dans l'âme j'y peux rien. "C'est quoi qui ne te va pas à la Lowell ?" Le questionnais-je alors, parce qu'au final la seule vision de la maison des artistes que j'avais eu, c'était celle de mon ex, qui lui la voyait comme sa seconde maison, terre d'accueil, un endroit où il se sent bien.
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JAYSAËL & ISAIHA
J'y comprends rien Jay.
Isaiha ne comprenait pas cette mentalité. Il ne voyait pas l’utilité de faire le mal autour de soit simplement pour s’occuper ou se donner une existence autre que la leur. Certaines fois, cela pouvait être un appel au secours : on perdait le contrôle d’une situation et on souhaitait faire mal pour attirer l’attention, pour dire : écoutez-moi, je me noie. Il avait beau être un homme calme et pacifique, Isaiha était passé par l’adolescence comme tout à chacun. Il avait connu la rudesse du monde extérieur qui, ne comprenant pas le mode de vie des amish, s’était montré intraitable avec lui. Il connaissait donc le poids des actes mais surtout celui des mots. Cela pouvait vous détruire une personne et il s’était toujours promis de ne jamais agir dans ce sens. « Non, je n’ai pas envie… Je ne veux pas que tu souffres davantage de cette situation Jay » soupire-t-il. Ce dernier vivait déjà mal sa rupture, il ne voulait pas qu’une tierce personne vienne en rajouter. Protecteur ? Il l’était. A ses yeux, Jay était comme un frère et il ne voulait pas que quelqu’un vienne remuer le couteau dans la plaie ou lui enfoncer la tête sous l’eau.
Pourtant, n’était-il pas lui-même en train de faire souffrir son meilleur ami en lui posant des questions sur Oliver ? Dans sa volonté de comprendre Jay, Isaiha faisait peut-être plus de bien que de mal. Il avait envie de comprendre, d’assimiler comment un homme pouvait être attiré par un autre au point de tout remettre en question dans sa vie. Dans le fond, qu’importe le sexe de la personne en face, si l’amour était vrai, n’était-ce pas le plus important se dit-il en écoutant Jaysaël lui raconter sa mise en couple avec le lowell. Il trouvait cela romantique -du moins de son point de vue. « Le bal de fin d’années a l’air d’être le déclencheur de bien des couples » plaisante-t-il car c’était lors d’un tel événement qu’il avait fait la connaissance d’Amanda la première fois. Elle était tombée dans les escaliers et s’était fait mal à une cheville. En bon samaritain, Isaiha s’était précipité vers elle et la suite, tout le monde la connaissait : des rencontres, un amour naissant puis une mise en couple qui aura duré quelques mois avant que les événements de la vie n’aient raison de leur histoire. Aujourd’hui, il était à nouveau heureux auprès de Capucine.
« Oh je connais ça !! C’est un truc avec une guerre et des étoiles… il y a même un frère qui fantasme sur une femme avant de se rendre compte que c’est sa sœur. J’ai beaucoup aimé l’énorme boule de poil qui pousse que des cris » s’enthousiasma le jeune homme qui pour une fois, comprenait une référence à la pop culture. Il était on ne peut plus fier de lui pour le coup songea-t-il car petit à petit, il grignotait des connaissances à droite et à gauche. « Je pense pas que ça se fasse durant le Summer Camp. Capucine m’a demandé de l’accompagner à Londres cet été et puis, nous irons après dans le Sud de la France si j’ai bien tout compris. Par contre, compte sur moi pour te harceler de sms, tu vas pas te débarrasser de moi comme ça » dit-il pour s’assurer que Jay comprenne qu’il avait beau ne pas être présent physiquement, il comptait bien remplir son rôle de meilleur ami comme il se devait. « Vous allez faire quelque chose avec les Dunster ? Je suis curieux » reprit-il après coup car il connaissait un peu de monde là-bas en commençant par sa petite-amie. En parlant de confrérie, Jay ne manqua pas de lui demander ce qui ne lui allait pas à la Lowell. « En fait, pour être honnête, je m’étais attendu peut-être à beaucoup de choses comme un esprit de communauté et finalement, je n’ai rien trouvé de tout cela. Chacun mène sa vie dans son coin et on ne se retrouve guère souvent… Ce n’est pas cela que je cherchais ! Pourtant, avec les incendies, je m’étais dit que cela allait nous souder mais au final, ça a été le contraire » soupira-t-il.
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Isaiha et Jaysaël
L’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.
Un petit rire nerveux franchit mes lèvres à ses paroles. Il est sympathique, vraiment, de s'inquiéter de la sorte pour moi. "Ça va aller... Ne te tracasse pas pour moi." Je me force alors à lui sourire un peu, pour tenter de le rassurer. "Puis, du moment que ça ce concentre que sur mon histoire avec Oliver, je tiendrais... Si en plus, on vient à me parler de mes soucis avec mon père... Là, je crois pas que ça passera, mais il n'y a pas grand monde au courant... Juste deux trois personnes... En fait, toi, Oliver et sa cousine." L'informais-je alors pour qu'il sache que si jamais il y avait une fuite, c'était soit lui, mon ex ou la demoiselle. J'avais tellement tait ce sujet au final... mais ce n'est pas plus mal, parce que si jamais on me fait des remarques sur ça... ça ne passerait vraiment pas... Déjà que j'ai hésité pendant un moment d'arrêter la fac après le bal qui arrive... Enfin soit, de toute façon, je fais confiance à Isaiha et je me dis que Carter comme Oliver n'ont pas de raisons de balancer ça à d'autre personne... Du moins, je l'espère.
Je me retrouve alors à raconter toute l'histoire sur mes débuts avec le Canadien... Un résumé assez long au final, parce que lui et moi, au début ça a réellement été galère. Je ne peux d'ailleurs réprimer un soupire quand il me fait une remarque sur le bal. "Oui... Probablement... Je ne me suis jamais intéressé à ça... Et pour te dire, c'est parce que je suis obligé d'y aller que j'y vais cette année, sinon, je pense plutôt que je serais resté ici ou à mon appartement." A me morfondre, parce que ça aurait dû être non un an et pas autre chose, pas un bal comme j'en ai connu d'autre, célibataire... mais là surtout brisé de ne plus l'avoir à mes côtés à cause d'une belle connerie.
Je lui sors alors plus ou moins une réplique de Star wars et je suis assez surpris par sa réponse et son enthousiasme qui en ressort. J'éclate d'un rire franc et sincère alors qu'il arrive pas à dire les noms des protagonistes. "Pour la bestiole poilue, tu parles de Chewbacca ou des Ewoks?" Je sais pas si c'est clair pour le coup... Mais en même temps, Chewbacca va être un nom plus familier pour lui si jamais il parle bien de lui... Alors que les Ewoks, beaucoup ne savent pas quel peuple s'est. Bien qu'en même temps, il m'a dit énorme, donc c'est pas possible que ça soit un Ewok vu qu'eux, ils sont petits, il aurait plutôt dit le mots ourson, nounours ou quoi non ? Je sais pas, je réfléchis, sait-on jamais avec lui. Dans le pire des cas, mon ordinateur n'est pas loin alors je pourrais limite lui montrer en image. Ce qui, dans un sens, serait vachement plus simple.
Je me retrouve ensuite à lui parler de l'airsoft et lui parle de possiblement organiser ça si cela le tente pendant le summer camp, mais ça réponse est assez rapide à venir. "Alors ça a attendra." Je peux rien dire d'autre là, mais j'écoute son planning et je souris. "Elle va te faire voir du monde en quelque sorte. J'espère que tu ne feras pas que m'envoyer des texto, mais aussi des photos." Quoi ? J'ai prit l'habitude avec Oliver de regarder des photos et du coup quand on me parle de voyages ou quoi, il me semble logique qu'on en fasse. Le blond m'a un peut initié en quelque sorte à l'intérêt de figé un endroit, un instant... Pour graver sa mémoire, mais de façon plus externe pour être sûr que même avec le temps, on ne l'oubliera pas et que ça ne soit pas tronqué, trompeur.
"Ouais, une petite activité pour jouer sur le côté compétiteur de nos membres, mais de ce que j'ai pu comprendre, du côté des Winthrops, il n'y en a pas plus que ça qui sont motivés." J'hausse un peu les épaules. Après le bal tout le monde se reposent pour se préparer au Summer camp et s'éclater là bas, c'est normal dans un sens, mais bon, ça n'empêche pas de participer à la dernière activité de sa maison pour cette année scolaire là. Je le questionne ensuite sur la Lowell. "Oliver ne m'a jamais parlé de ça, donc je ne sais pas... A la Winthrop, même si on fait chacun notre vie de notre côté, on est pas mal copain tout entre nous et on se soutient, fin... Le Bro code tu vois, on est adepte de ça et en soirée, ça bouge quand même pas mal, on arrive à bien s'éclater entre nous. Je sais pas comment ça se passe à la Lowell, j'ai jamais réellement participé à une soirée chez vous, enfin, il me semble... vous êtes plus fermé non ?" Fermé dans le sens à faire des soirées en interne plus qu'autre chose.
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JAYSAËL & ISAIHA
J'y comprends rien Jay.
« Tu sais que tu peux me faire confiance, tout ce que tu me dis reste entre nous » lui assure-t-il en hochant la tête comme pour donner plus de poids à ses mots. Isaiha ne mentait jamais et Jay pouvait lui faire confiance. Cet homme était une véritable tombe car il ne commettrait jamais de son plein grès, un acte qui pourrait nuire à leur amitié. A ses yeux, elle valait tout l’or du monde. Isaiha n’avait jamais eu d’amis avant le Winthrop, trop solitaire, trop timide voire simplement trop introverti. Ce grand gaillard ne se livrait pas facilement et pourtant, au fil des rencontres, il avait réussi à nouer une véritable amitié avec le président des rouges. Trahir Jay reviendrait à se trahir lui-même ou même ses principes moraux. Aussi, il n’y avait aucune chance qu’il se livre à des confidences sur la vie privée de son amie à une tierce personne. Dans un sens, le grand blond se trouvait un peu attristé d’abandonner son meilleur ami cet été. Jay ne semblait pas vraiment aller bien et c’était compréhensible. « Obligé d’y aller ? » l’interroge-t-il néanmoins car il a l’impression par moment de ne pas tout saisir. Capucine aimait lui dire que c’était parce qu’il avait constamment la tête dans les nuages mais c’était surtout parce qu’Isaiha appréhendait avec beaucoup de difficulté le quotidien des autres. Il n’était franchement pas le genre à être trop curieux sur la vie privée des uns et des autres, trop timide ou trop désireux de les respecter. Il y avait des exceptions comme avec Jay. Il appréciait de savoir ce que devenait son ami après tout, n’était-ce pas naturel ?! Ce dernier était en train de rigoler quant à ses propos sur Star Wars. Il faut dire qu’Isaiha avait montré un enthousiasme certain sur la question mais n’arrivait pas à s’exprimer correctement. « Ouiii Chewbacca ! C’est lui dont je parle » s’exclame-t-il accompagné d’un petit rire. « J’arrive jamais à retenir les noms des personnages dans les films ! » avoue-t-il en haussant les épaules. « Par contre, j’ai aimé que les trois premiers films de la saga. Je trouve que ceux qui ont été tourné après, trop surfaits dans les effets spéciaux » soupire-t-il. D’ailleurs, il n’était pas allé voir Rogue One au cinéma, n’ayant pas apprécié le septième épisode. « Promis, je t’enverrais des photos ! »
« Ils vont peut-être se manifester au dernier moment » dit-il comme pour le motiver à ne pas baisser les bras. Cela ne devait pas être évident de gérer une confrérie songea-t-il. Personnellement, il ne se sentait pas les épaules pour une telle responsabilité. « Je t’avoue que nous ne faisons jamais de soirée » répondit-il en se massant l’arrière du crâne. « La dernière soirée dont j’ai eu vent, c’était un Lowell qui l’organisait pour une coutume de son pays mais depuis, plus rien. Je ne suis peut-être pas au courant, j’avoue que j’ai un peu déserté les lieux » avoue-t-il car ne se sentant pas en communauté, il s’était réfugié davantage chez les rouges pour retrouver son meilleur ami.
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Isaiha et Jaysaël
L’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.
"Je sais." Lui soufflais-je doucement, parce que sinon, on ne serait déjà pas là à parler tous les deux. Puis, si je n'avais aucune confiance en lui, je ne le considérerais aucunement comme mon meilleur ami. Je le verrais alors plus comme un ami simplement et encore, je ne serais pas aussi proche de lui. M’enfin, dans tous les cas, je lui adresse un sourire, peut-être un peu mal à l’aise, je ne sais pas, mais en vue de la conversation, ça semble un peu normal. J’ai réussi à le pousser à douter de ma confiance en lui d’une certaine façon. Enfin, je ne sais pas si c’est réellement le cas ou s’il a juste ressenti le besoin de m’informer à nouveau de cela et me confirmer qu’effectivement je peux réellement lui faire confiance. De toute façon, je suis bien content de l’avoir rencontré, parce que même s’il a fallu du temps pour qu’on en arrive là tous les deux, je suis persuadé que ça ne finira pas comme avec Andrew. En même temps, on est Isaiha et moi un peu plus du même monde et contrairement au prince d’Angleterre, le jeune Lowel lui, même s’il ne connait pas grand-chose du monde à cause de son éducation, il n’est pas fermé. Il a une ouverture d’esprit que j’apprécie plutôt bien, même si parfois ses questions ont l’art de me mettre mal à l’aise… Enfin, j’essaie quand même de toujours répondre à ses questions et satisfaire sa curiosité comme je peux. Comme présentement alors qu’il semble surpris de savoir que j’ai pu m’intéresser à des filles, que je ne suis pas juste gay en fait, parce qu’il est vrai qu’il ne m’a connu qu’avec Oliver…
Parlant ensuite du Summer Camp, il me questionne pour savoir si je suis obligé d’y aller et je soupire un peu. « J’ai pas réellement d’autre endroit où aller pendant les vacances et je ne me vois pas rester comme un con sur Boston. » Je lui adresse alors un léger sourire, mal à l’aise, comme lui, j’aurais aimé faire un voyage avec quelqu’un, avec Oliver par exemple… Ça aurait pu être cet été nos première vacance ensemble. Réellement ça aurait été bien, mais je dois faire une croix sur ça tout simplement, comme je dois faire une croix sur lui. Et non, je ne peux pas retourner vers lui, je suis trop fier, trop borné, trop buté pour le faire… puis pour lui dire quoi ? Je suis désolé ? Il ne me pardonnera pas… Là, je suis persuadé qu’il est venu uniquement pour récupérer son collier. Je ne veux pas lui rendre. C’est la dernière chose que j’ai de lui et je ne veux pas la laisser m’échapper comme ça. Je ne veux pas tirer un trait sur lui.
Le sujet dérivant alors sur star wars, je cherche à savoir de quel personnage il cherche à parler réellement. Je ris alors quand il me confirme et m’explique son souci quand à retenir les noms. « C’est vrai que s’est parfois compliqué de tout retenir. » Parfois, il faut visionner un film plus d’une fois pour comprendre celui-ci, retenir les films et même remarquer certains petits détails. « C’est vrai que les premiers star wars sont les meilleurs, mais les trois suivants, étaient quand même nécessaire pour bien expliquer l’univers. Mais il est vrai que la nouvelle trilogie qu’ils veulent faire, je ne suis pas spécialement pour. » J’ai beau être fan de cette saga, je trouve juste dommage qu’ils aient décidé comme ça de faire soudainement une suite, même si l’idée n’est plutôt pas des plus mauvaises… Mais ils auraient clairement pu faire tout autre chose et ne plus toucher à celle série de six films.
Je lui adresse un léger sourire quand il me confirme qu’il m’enverra des photos. « Merci. Je ferais pareil pour le summer camp si tu veux. » Comme ça il aura réellement une idée du voyage que la plus part des étudiants d’Harvard auront fait même s’il n’y a pas participé et comme ça, il pourra comprendre bien plus facilement de quoi ils pourront bien parler.
Abordant maintenant le sujet de la Winthrop et de la Lowell, je le questionne et j’avoue être assez surpris par ses paroles et l’attitude qu’il montre. « Cela t’ennuie c’est ça ? » J’essaie de comprendre le fond de sa pensée, de savoir ce qu’il peut bien attendre en réalité d’une confrérie, même si de son côté, il tente de me rassurer quant au gars de ma confrérie. « Bah, viens à la Winthrop House l’année prochaine alors. Comme ça, tu verras que ça bouge un peu plus. » Je tente réellement de le convaincre là non ?
Rei©
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JAYSAËL & ISAIHA
J'y comprends rien Jay.
A aucun moment, Isaiha avait imaginé pouvoir vivre une amitié aussi forte avec un autre homme. Il avait tendance à être bien plus proche des femmes que de la gente masculine. Sa carrure lui donnait toujours un certain complexe car bien souvent, on voyait en lui un rival alors qu’il faut le dire : ce lowell était un véritable bisounours. Il détestait les conflits ou faire preuve de force. Néanmoins, il se prenait de plus en plus de passion pour les compétitions. Il ne cherchait pas la gagne à tout prix mais il reconnaissait se sentir galvaniser quand il y avait un petit enjeu ou un esprit bon enfant de compétition. D’ailleurs, il se tournait de plus en plus vers les courses automobiles ou la natation. Il envisageait même à la rentrée, d’intégrer l’équipe d’Harvard. En somme, il fourmillait de projets et c’était en partie grâce à Jay. Ce dernier était devenu en quelque sorte son modèle. « Je suis certain que tu vas bien t’amuser ! J’avais apprécié le Summer Camp de l’année dernière. C’était la première fois que je voyageais. Il parait même qu’on pouvait intégrer une équipe. Enfin, je ne t’apprends rien, tu as dû y participer non ? » lui demanda-t-il appréciant toujours d’écouter les anecdotes de son ami sur sa vie. C’est que monsieur Buchanan souhaitait en apprendre plus sur lui.
La conversation prit une tournure bien plus pop culture qu’autre chose entre les deux amis, chacun donnant son opinion sur la saga Star Wars. Isaiha reconnaissait n’apprécier que les trois épisodes originaux, bien plus « passionnants » que les autres. « Oui, c’est sûr mais je trouvais que c’était un peu brouillon. Et puis, c’est idiot mais j’avais l’impression qu’il y avait une technologie plus poussée alors que ces films sont censés être avant la première trilogie. J’avoue qu’ils m’ont perdu en partie pour cela… Puis je crois que j’avais un peu de mal à accrocher à Anakin en sachant qu’il allait sombrer du côté obscur de la force » avoua-t-il avec un sourire un peu grimaçant. On ne pourrait pas le changer, Isaiha restait un éternel optimiste et assister à la descente aux enfers d’un homme ne l’attirait pas plus que cela.
« Compte sur moi pour en prendre des tonnes… Une amie m’a appris à me servir d’un appareil photo il y a quelques semaines. Je n’ai pas encore eu l’occasion de mettre tout cela en pratique, ça sera l’occasion rêvée. Au fait, tu vas au bal cette année ? » demande-t-il soudainement avant de lui confier qu’il ne se sentait pas vraiment à sa place au sein de la confrérie des artistes. « Je pense que c’est ce que je vais faire. En plus, je compte intégrer l’équipe de natation à la rentrée prochaine. Avec un peu de chance, le père de Capucine va pouvoir soigner mon problème » dit-il en pointant ses yeux qu’il était obligé de dissimuler sous les verres teintés de ses lunettes de soleil.
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Isaiha et Jaysaël
L’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.
"Oui, j'étais dans l'équipe qui a gagné la course. C'était amusant, on a quand même bien rit par moment ! C'est un jeu de compétition en quelque sorte, pas tout le temps, mais souvent quand même, des interactions entre les équipes pour gagner des indices." Je préfère d'ailleurs passer sous silence le soucis que j'avais eu avec Oliver, après tout, plus besoin d'en parler parce que maintenant, le blond, je devrais réellement tirer un trait sur lui. Il ne ferait plus partit de ma vie, je faisais que le repousser encore et encore, lui faisant probablement du mal tout en m'en faisant autant.
Je l'écoute alors le laissant m'expliquer sa vision sur la seconde trilogie de Star Wars qui se passe avant la première. "Je ne suis pas spécialement d'accord, on voit un autre aspect, puis c'est justement cela qui est bien, voir le pourquoi du comment de la naissance de Dark Vador. On comprend comme ça pourquoi il est ce qu'il est, il ne sort pas de nul part quoi. Je trouve ce qu'ils ont fait réellement intéressant. Ça donne réellement un côté plus humain aux méchants et ça casse clairement l'image du méchant sans histoire là, pour Anakin, on a tout. On sait pourquoi il en est arrivé là." C'est une autre approche que j'ai que celle d'Isaiha, parce que je reste dans l'optique histoire et pas sentimental avec l'attachement qu'on peut avoir aux héros.
Je souris quand il accepte ma demande pour les photos. "Cool alors !" Par contre quand il me parle du bal, je déchante un peu. Normalement, ça aurait fait un an entre Oliver et moi au bal ou presque, cela dépend du jour où il tombera mais voilà... "J'y suis obligé en quelque sorte." Lui laissais-je alors entendre, montrant bien que je ne suis pas des plus enthousiasme à y aller. En même temps qui serait ravi d'aller à un événement qui a marqué sa mise en couple et qui va juste encore plus enfoncé le clou... "Et toi ?"
Je l'écoute alors et penche un peu la tête quand il me parle du père de sa copine. "Ah oui ? Ça serait bien ! Tu me tiendras au courant hein ?" Que ça soit pour tes choix ou bien pour la possible opération, car ça sera bien ça non ? Ok, je ne dis pas tout haut le reste de ma phrase, mais il doit bien s'en douter non ?
Rei©
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