what the hell ?! - (avalon)

what the hell ?!

AVALON & CIARÁN

Que tu veuilles le reconnaître ou non, la blondie que tu avais face à toi, avait raison. Sur toute la ligne. D’ailleurs si vraiment tu la suivais dans ce projet, tu verrais vite, très vite que les services sociaux seraient ton dernier souci. Seulement ce qui te perturbait le plus c’est que tu n’avais pas envisagé de replonger dans tout ça. La dernière fois que tu avais vu cet enfoiré, cela remontait à environ cinq ans en arrière, et vous vous étiez battus, en pleine rue. A l’époque déjà il sortait d’une détention. Tu as évoqué tout ça avec Honey ? Tu ne voulais pas que l’autre blondie sache. D’ailleurs tu ne voulais que personne ne sache tout ça. Pas tant que tu n’auras pas tes réponses, pas tant que tu n’auras pas joué les Sherlocks à ton tour. T’as l’air douée pour jouer les fouineuses. T’’auras pas de mal à trouver mon numéro -si ce n’est pas déjà fait-. On en reparlera une fois rentrés, je préfère. Tu avais besoin d’une clope, et tu n’avais pas tant prévu. T’aurais pas une clope à tout hasard ? Ou même un truc plus costaud. Un truc à fumer quoi. Cette envie s’imposait à toi aussi soudainement quand tu étais soucieux et là c’était viral. Autant viral que vital.

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What the hell ?!

Ciarán & Avalon

La question arracha un large éclat de rire à Avalon. Elle n'avait pas pu s'empêcher. J'sais pas si tu l'as déjà rencontrée, j'vais supposer que ouais, mais c'est quand même un oisillon, une oie blanche quoi... dans l'genre elle a quasiment jamais fait de conneries dans sa vie elle se pose là donc nan c'est définitivement pas à elle que j'irais épancher mon pauvre petit cœur tout mou... Outre le fait que la confession c'était bon pour Rousseau et surtout pas pour la miss Rhodes. Mais ça, Ciarán le comprendrait très vite si ce n'était déjà fait. La preuve, elle répondait de façon théâtrale et moqueuse, non pas par méchanceté envers sa jumelle mais pour prouver à son interlocuteur à quel point entre elles, c'était le jour et la nuit. Mais genre vraiment. On aurait dû m'appeler fouine en fait... j'l'ai déjà te fais pas d'bile. Mais comme j'suis extrêmement bonne joueuse, j'vais laisser la balle dans ton camp. Voici le mien de numéro. Tu m'appelles quand t'es prêt. Si tu m'appelles pas disons d'ici deux mois, j'considère que t'es pas dans l'affaire. Ça te paraît fair ? Avalon n'était pas sans cœur et la preuve, il ne lui fallut qu'ouvrir son sac à main pour présenter un paquet de clopes et un joint d'ors et déjà roulé. La seule chose qui l'empêchait de s’apitoyer sur cette chienne de vie. Ton choix, mais si tu prends pas la clope, on partage !

@Ciarán S. Halstead

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what the hell ?!

AVALON & CIARÁN

Tu l'observais rire aux éclats à deux doigts ne pas la trouver fufute comme dirait-on. Tu n'étais pas à l'aise n'est-ce pas ? Ce déséquilibre te rendait dingue. Elle savait des choses, que toi tu avais besoin de vérifier, rapidement. C'est vrai qu'à côté tu m'as l'air.. d'un corbeau. Et peut-être que tu ne disais pas uniquement pour le côté rumeurs bien que là exit l'anonymat. Tu le voyais bien que la jeune demoiselle face à toi se situait potentiellement aux antipodes de sa jumelle. Tu étais mal à ce moment-là et elle se mettait à t'expliciter ses traits de caractère. Après réflexion, la pie ça marche aussi dans ton cas. Tu ne te montrais pas non plus bon client sur ce coup. Pourtant, on aurait pu penser que tu serais plus dur, bien plus cynique. Mais tu étais juste là, contraint à réaliser que tout ça était fort probable. Va pour deux mois mais t'aurais de mes nouvelles bien avant, je pense. Oui bizarrement, tu avais une seule hâte rentrer. Vous n'étiez là que depuis deux jours, et déjà regrettais-tu le retour ne soit prévu que dans cinq jours. Tu avais invité Bambi, si ce n'était pas elle, tu aurais sûrement fait demi-tour. Alors oui, tu espérais surtout en parler avec Patty, creuser, jouer les Sherlocks à ton tour. Retirant ta moufle, tu recherchais ton briquet dans tes poches et sans hésiter tu attrapais sans hésiter le joint.

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What the hell ?!

Ciarán & Avalon

Les deux noms d'oiseaux - sans mauvais jeu de mots - dont l'affubla Ciarán firent arquer un sourcil à Avalon. S'il voulait la vexer, il s'y prenait fort mal. Il en fallait plus, beaucoup plus pour qu'elle en vienne à se lancer dans une colère noire. Et toi t'es quoi mecton ? Une poule mouillée ? Petit haussement d'épaules. Bah quoi ? J'me mets à ton niveau d'vocabulaire, c'tout... En vérité, c'était une façon comme une autre d'essayer de le détendre, de lui faire penser à autre chose qu'à la revanche qu'ils pourraient très bien prendre ensemble. Ce fut sans doute pourquoi, alors qu'il énonçait vouloir lui donner de ses nouvelles avant deux mois, elle se contenta de hocher la tête. C'est lui qui voyait. La blonde venait de lui offrir une deadline, et elle s'y tiendrait : pas un jour de plus, elle ne pouvait pas. La demoiselle serait entendue par les flics sous trois mois, ce serait suicidaire de ne pas s'offrir au moins trente jours de préparation... Avalon l'observa allumer le joint, refermant son sac par la même occasion. Le propre de la blonde, c'est qu'elle savait quand l'ouvrir, mais aussi quand la fermer.

@Ciarán S. Halstead

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AVALON & CIARÁN

On pourrait penser que tu trouvais adversaire à ta taille. Mais bizarrement, tu t'acclimatais assez bien de l'ambiance. Tu n'étais pas des plus jovials, toi, alors non tu n'avais pas rit à sa réplique et pourtant, tu l'acceptais on ne peut plus bien. Allumant l'extrémité du joli joint roulé à l'aide de ton briquet avant que ta main ne gèle, tu ajoutais en même temps. C'est con que je sache de qui tu viens... Brown, ce connard. Cet homme qui avait trop copulé, trop fécondé d'ovules apparemment, et qui était plus un ennemi pour toi qu'autre chose. .. sans ça, tu peux être que je t'aurais adoré. Oui tu aimais son audace et au fond tu lui soupçonnais même un côté chieuse, piquante, cynique. Tirant une longue taffe sur ce joint, pas gentleman pour trois francs, tu finissais par le lui tendre ensuite. Bon sang tu en avais besoin. Sale habitude.

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What the hell ?!

Ciarán & Avalon

La remarque de Ciarán aurait pu choquer n'importe qui n'ayant pas l'estomac bien accroché... une chance que la blonde sache parfaitement donner dans l'autodérision et en vienne à hausser les épaules, accompagnant le tout d'un petit sourire cynique. Mouais... s'adorer c'très surfait plaisanta-t-elle avec l’œil brillant, se retenant de se marrer. Pour sûr, elle aurait pu éclater de rire mais cette façon de se dominer était presque théâtrale. Du grand art, pour ainsi dire. Quant à cet hijo de puta, ce cabronazo... j'lui éclaterais bien les couilles avec mes escarpins, ce s'rait vachement classe comme torture j'trouve ! Voilà tout le bien qu'elle pensait de leur cher papa. Avalon était extrêmement rancunière, mais plus encore envers son géniteur, qu'elle ne considérait plus tel quel depuis longtemps. Elle s'empara du joint pour s'enivrer de plusieurs bouffées qui la détendirent plus que n'importe quoi d'autre.

@Ciarán S. Halstead

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what the hell ?!

AVALON & CIARÁN

Okay, tu ne le dirais certainement pas, voir jamais, mais tu étais fan à cet instant. Fan au moins autant que tu te méfiais. Tu ne voulais pas te laisser distraire par ce côté piquant, décomplexé. Ce côté plein d’amertume qui te ressemblait. Tu n’as donc rien dit, tout le long. Tu as simplement noté que ce qui ressemblait à de l’italien n’en était nullement. Voilà qui te prouvait qu’il te restait des traces de l’espagnol sans même savoir comment véritablement tu avais pu en apprendre les bases. Tu as partagé ce joint avec elle, sans vouloir réaliser que vous partagiez déjà beaucoup de choses. Un peu de sang, une haine certaine pour cet enfoiré. Je t’appelerai… As-tu sorti de tes pensées. Tout cette étendue de neige te donnait l’envie de t’y perdre un moment avant de retrouver les autres, ou simplement avant de la retrouver, elle, ton italienne. Maintenant il allait te falloir digérer.

hj : Je crois qu'on peut conclure, et entamer un second dès tu peux what the hell ?! - (avalon) - Page 2 3997999705

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What the hell ?!

Ciarán & Avalon

Pour l'heure, Avalon ne savait pas bien à quoi s'attendre avec Ciarán. S'il la détestait au pire il ne s'agirait qu'un type de plus dans sa vie qui ne l'aimerait pas, mais sans savoir pourquoi, cette idée lui déplut. Il fallait sûrement laisser les fesses faire comme disait l'autre, et ce fut pourquoi la jolie Quincy se contenta de sourire légèrement en hochant la tête. Ça roule pour moi chef ! L'appellerait-il réellement ? Difficile à dire. Mais au moins ils auraient partagé un joint ensemble et le beau Mather avait toutes les cartes en main. La décision lui appartenait...

@Ciarán S. Halstead

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