NALA W. WOODSTONE ► rebel wilson

MATHERS.
  bah parce que j'suis désolée mais, sans l'alcool, j'me vois pas vivre. non mais sérieux, on est au XIXeme siècle, on a vingt-trois ans faut arrêter le champomy à un moment. y'a pas un soir où j'rentre pas pompette (enfin, ok, pas tout le temps, sinon t'aurais déjà vu mon gros cul chez les alcoolos anonymes). non mais, niveau fête, j'suis connue dans l'secteur, j'suis à pas mal de soirées limite j'peux être a deux soirées en même temps. enfin bref, j'aime être bourrée même si j'assure pas le lendemain, j'aime l'alcool même si j'pose des sales galettes sur le sol parfois.
mais la bouffe passera avant désolé.

  CABOT.
  parce que, même si au bout de trois heures de marche avec des talons aiguille, je marche comme un chevron qui vient de naître, j'aime être belle. enfin, du moins, arranger mon facies pas toujours très charmant. j'sais bien m'habiller (bon, même si j'mets pas des slims déchirés, j'ressemble à un filet mignon après). j'sais rester réaliste par contre : je sais que je vais pas mettre des choses trop colle-au-corps, ma graisse n'assume pas après. mais bon, pas besoin d'être maigre comme un chaton qui n'a pas mangé depuis trois semaines pour être belle. j'en suis la preuve. SO FUCK I'M FAT AND I'M PROUD BABY !

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
 j'me souviens d'avoir eu un taser dans mon bag. mais mort de rire, à croire les agresseurs m'auraient prit pour cible. franchement, moi, j'ai eu de la chance, personne m'a suivit. mais j'me souviens d'avoir été pas mal parano par contre. ça devenait maladif de toujours regarder derrière savoir si personne ne te suivait. mais bon, j'sors jamais seule alors, forcément on m'aurait défendu.par contre, à c'moment-là, j'aurai pas voulu être à la cabot house. j'crois que c'était elles les principales cible. pitchounettes. après, pour la prise d'otage, là encore, j'ai eu de la chance. enfin, à moitié. j'ai quelques potes qui ont été prit au piège dans les différents endroits où avait lieu les prises d'otages. j'étais pas mal paniqué, et j'pense que c'est l'une des rares fois où mon humour était parti. et puis, vu que je suis une vraie stresseuse de la vie, une vraie sensible, j'ai pas arrêté de pleurer, de stresser. j'faisais chier les flics j'me souviens. bref, un moment pas trop drôle quand t'es un proche de différents potes qui sont en prise d'otage.

APRÈS LE TREMBLEMENT DE TERRE AU CHILI.
ce qui était cool, c'est qu'au début, mon canasson arrivait à me supporter. puis, c'est cool de se promener sans marcher. j'étais pénarde avec mes potes, on rigolait bien, mais bon, dès que le poney faisait un pas de travers, on flippait un bon coup. enfin.
puis après, y'a eu la gosse et même si j'suis pourrie en espagnol, j'avais comprit qu'il y avait un tremblement de terre. on s'est regardé et puis j'ai gueulé comme jamais. mon poney il s'est levé en l'air comme dans les films tu sais et après, j'ai couru laissant tout le monde en plan (ok j'avoue c'était pas cool, mais bon, sécurité avant tout) j'ai trouvé un endroit avec pas mal de chiliens ils étaient tous là "como esta" et moi j'repondais "muy bien pero, Y'A UN TREMBLEMENT DE TERRE ALORS COMMENT TU VEUX QUE J'AILLE BIEN HIJO DE PUTA ?" (ouais, excusez mon vocabulaire, mais franchement, j'étais vraiment mais trop en panique). j'avais même pas ma ventoline alors j'te raconte même pas la galère. j'étais en position foetus tout le long, à fermer les yeux en attendant que ça se passe. par chance, j'ai rien eu, enfin, un poignet cassé et j'ai pas arrêté de boité pendant quinze jours.

TON ADMISSION A HARVARD
bah de base, quand papa m'a sortit "tu vas faire ta scolarité à Harvard" j'ai prit ça pour un énorme canulard. sérieusement moi ? à Harvard ? et surtoût.. être admise ? Mais mort de rire, c'est comme si j'te disais Mimy mathy va grandir. C'est pas possible, impensable.
mais il était très sérieux.
franchement, le dossier d'admission il est passé crème. enfin, même si il est grave long à remplir, on y est arrivé et puis, on y a envoyé. jusqu'à là, j'le vis bien. c'est après que ça s'est gâté: j'suis arrivée pour passer les SATs. j'étais devant la feuille et j'vous informe juste que si j'avais pas emmener de la ventoline j'serai morte d'une sale crise d'angoisse à l'heure qu'il est. bordel mais qu'est-ce que je foutais là-bas moi ? puis je pouvais pas partir, parce que sinon mon père allait m'y renvoyer avec un beau coup de pieds au cul. du coup je l'ai passé. et franchement quand j'ai vu mon résultat j'étais fière :2189. ON PASSE PAS AVEC 89 POINTS DE PLUS NOUS ? non sérieusement, j'étais vraiment contente. j'ai pas mal de difficulté scolaire depuis que j'suis gamine alors j'peux te dire que j'ai sortit le champagne quand j'ai su mon résultat.
après a eu lieu le "student essay" et franchement, quand j'ai su qu'il fallait faire une dissertation c'était pire que les "allez vient courir avec moi" de mon père. mais franchement, j'me suis mise dedans et elle était pas mal. mon sujet choisit c'était celui de la différence des élèves dans le scolaire. vu que j'ai toujours été la "plus grosse" de la classe ou même de l'école je sais de quoi je parle.
puis le fameux entretient. franchement, j'crois j'ai jamais été à fond que ce jour-là. j'parlais avec la détermination d'un politicien pendant sa campagne électorale. non mais sérieux, je crois les avoir marqué. et forcément, j'avoue avoir craqué. parce que, parler de soi sachant que tu le fais jamais, que même toi, t'as jamais vraiment eu d'attention envers toi même bah, j'm'attendais pas à certaines questions, notamment pour mon obésité et du coup, mes harcèlements scolaires qui ont fini à la fin de ma terminale (halleluya). sérieux, à la fin, j'me suis cru médecin dans Grey's anatomy avec mes textes poétiques qui sortent droit du cœur.