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Aspen & Jupiter

Le bruit des voitures se mêle aux frottements de mes bras contre la matière difforme qui recouvre mes côtes. Une odeur de cannabis malmené vient triturer le bout de mes narines, me rappelle la bonne époque, celle où plus jeune je foule la suède l'esprit léger avec toutes ces idées de liberté exagérée, évasive, large et étalée. Il est loin ce temps où mon cœur réside intact à l'intérieur de ma poitrine, où Svea n'est pas, pas encore. Je réalise que ces pensées viennent me pincer, alors je laisse mes yeux rouler sur les saletés qui gisent sur le trottoir. Des chewing-gums aux teintes arc-en-ciel, des mégots éparpillés comme ces dossiers par milliers qui viennent par moment traîner au pied de mon lit. Des choses, des tas de choses qui délaissées ne deviennent que vulgaires restes écrasés à même le sol. Un schéma qui ressemble à ce que j'étais les jours qui ont suivi cette rupture. Un schéma que je ne m'autorise plus.

J'avance et laisse à la rive droite les bâtiments défiler. Je ne remarque même plus les nuances des briques et autres ressources qui structurent ces derniers, moi qui pourtant d'habitude porte un regard beaucoup plus critique sur les alentours, toujours à la recherche de ces petites touches supplémentaires qui donnent envie de s'arrêter pour dégainer l'appareil et prendre une photo. Non, rien ne vient distraire le marron de mes yeux, si ce n'est que ces quelques pigeons audacieux qui ne prennent plus le temps de fuir le chant de mes semelles. Parti en avance, arrivé en avance. Je fais face à la porte, à sa porte, celle d'Aspen. Je tape une fois, deux fois, trois fois et la pousse comme pour chercher à le surprendre. Peut-être vais-je passer pour un malpoli, qu'importe.  « Je ne suis pas venu les mains vides ! » Un large sourire porté par les muscles de mes joues, je dépose un sac acheté à l'occasion contenant deux bouteilles, une de Rhum, l'autre de Tequila. Déterminé à m'amuser, des bouteilles pour l'après-vidéo ne me semble de trop. Au contraire, juste assez pour vraiment se dire la vérité sans pour autant être en train de jouer. « C'est donc ici que tu vis. » Mes pupilles vacillent d'un coin à l'autre, s'arrêtent sur le moindre détail avant de venir rencontrer celles d'Aspen. « Je suis tout excité à l'idée de tourner cette vidéo, c'est la première fois. » Je cesse de parler et l'enlace en guise de salut. Il est encore difficile pour moi de l'embrasser spontanément quand bien même l'envie est là. Je ne sais pas où j'en suis, tout ça est si rapide que j'en viens à ne plus savoir à quelle étape je me suis arrêté à ses côtés alors je me contente de ses bras. Si il y a bien quelque chose que j'apprécie dans tout ça, c'est cette sensation étrange de vivre une expérience hors du commun parce que toutes évidences, c'est bien la première fois que je me lance les yeux fermés dans une relation plus qu'amicale qui se veut apparemment sérieuse et maîtrisée. C'est agréable d'apprécier sans trop se donner, sans avoir l'impression d'en dépendre tant les conditions ne sont véritablement données.

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Jupiter & Aspen
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID


Aujourd'hui tu es surexcité. Rempli d'excitation et d'appréhension. Jupiter vient dans chez toi pour être l'invité spécial d'une vidéo que tu rajouteras à ta chaîne. Tu t'es levé tôt, tu as rangé de fond en comble, tu as tout nettoyé. Il n'y avait pas grand chose à faire, tu n'es pas du genre bordélique, tu aimes l'ordre, tu aimes la propreté. Tu t'occupes du ménage assez souvent, et chaque chose à une place bien précise, donc il est rare que quoi que ce soit traîne par terre. Tu as pris ta douche et enfilé un tee shirt blanc, avec un pantalon en toile bordeaux, avec une raison bien spécifique pour le premier vêtement. Car tu sais que dans la vidéo que vous allez tourné, il y aura de l'eau impliquée, et tu finiras mouillé, le tee-shirt moulant et transparent. Et bien entendu tu devras l'enlever. Tu entends que quelqu'un tape à la porte et ça te surprend un peu, Jupiter est en avance. "J'arrive !" Tu parles assez fort en espérant qu'il t'entende. Il entre et tu l'accueilles après avoir posé deux saladiers sur la table basse du salon. Tu lui souris chaleureusement et il te prend dans ses bras. Un pincement au coeur. Tu aurais aimé un baiser. Mais tu prends ce qu'il te donne. "Dis donc tu es bien en avance." Tu lui dis d'un ton surpris en le débarrassant de ces alcools. Tu fermes la porte derrière lui. "Bienvenue chez moi." Tu déclares finalement en ouvrant les bras comme pour montrer le tout. Le salon et la salle à manger ne font qu'une même et grande salle dont les tons de différents bleus se marient avec le blanc des murs et du canapé d'angle. La cuisine à l'arrière est dans les même ton azur, tu as enlevé la porte qui permettait d'y accéder. Tu détestes les portes qui séparent les pièces à vivre entre elles. Dans un couloir à l'opposé de l'entrée, on peut y trouver une salle de bain avec une douche à l'italienne, pas de baignoire les bains c'est pas vraiment ton truc. En face de la salle d'eau, ta chambre. Et au fond du couloir, les toilettes. Fièrement accrochés dans ton salon, tes récompenses décernées par Youtube pour tes millions d'abonnés. Plusieurs cadres vitrifiés avec le logo de Youtube, et un message te félicitant pour les différents paliers d'abonnés que tu as franchi au fil du temps.

"Je suis content que tu sois si excité. Je t'avoue que je le suis aussi, je nous ai préparé un petit jeu de Action ou Vérité, si tu es d'accord." Tu lui dis en allant dans la cuisine pour poser les bouteilles. En sachant qu'il allait tourner une vidéo avec toi, tu as demandé à tes fans sur Twitter de poster des questions et des gages pour une vidéo Truth or Dare avec un invité très spécial, tu en as reçu des tonnes. Tu reviens vite dans le salon où tu l'invites à s'installer. La caméra est déjà installée sur son trépied, tu as installé l'éclairage, ainsi que le micro. Merci papa ingénieur son et lumière, tu sais parfaitement comment installer ces appareils en un temps record. Jamais tes fans se sont plaints d'un problème technique. "Je t'explique comment ça va se passer. J'ai sélectionné plusieurs questions pour les Vérités et quelques gages pour les Actions. Je sais déjà ce qu'il y a donc. Si jamais il y a quelque chose que tu refuses de faire ou de dire, n'hésite pas à me le dire, je couperai au montage et tu n'as qu'à prendre un autre papier. Il n'y en a pas tellement de toute manière. Par contre, prépare toi à ce que je finisse sans tee-shirt, c'est le thème récurrent de mes vidéos. Libre à toi de faire de même si tu en as envie, je ne te force pas. Sauf si tu veux garder ce loisir une fois la caméra éteinte." Tu lui dis d'un ton d'abord explicatif et sérieux, puis un peu plus coquin avant de rire de bon coeur. "Tu veux boire quelque chose avant ? Tu as des questions à me poser sur le déroulement de la vidéo et du jeu ? N'hésite pas." Tu lui demandes, respectueux. Tu apprécies l'aide qu'il te fournit en se proposant comme invité mais tu ne veux pas qu'il se sente obligé de faire des choses qu'il ne veut pas. Tu sais que grâce à Jupiter, tu auras un bon nombre de vues, les fans aiment te voir avec des hommes séduisants. À peine tu auras posté la vidéo qu'il y aura des fandom et des fanfiction avec #Aspiter. Et tu ne vas pas te mentir, tu ne t'en plaindras pas.



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« Je t'explique comment ça va se passer. J'ai sélectionné plusieurs questions pour les Vérités et quelques gages pour les Actions. Je sais déjà ce qu'il y a donc. Si jamais il y a quelque chose que tu refuses de faire ou de dire, n'hésite pas à me le dire, je couperai au montage et tu n'as qu'à prendre un autre papier. Il n'y en a pas tellement de toute manière. Par contre, prépare toi à ce que je finisse sans tee-shirt, c'est le thème récurrent de mes vidéos. Libre à toi de faire de même si tu en as envie, je ne te force pas. Sauf si tu veux garder ce loisir une fois la caméra éteinte. Tu veux boire quelque chose avant ? Tu as des questions à me poser sur le déroulement de la vidéo et du jeu ? N'hésite pas. » Les informations pleuvent et je me retrouve noyé, muselé par ce trop plein qui déferle à travers ses mots aux tons vagues. Un action au vérité, un t-shirt retiré, si je ne fais pas automatiquement le lien, je comprends assez vite qu'il s'agit de sa véritable source de succès. La vente même des esquisses de son corps, ce que j'apparente automatiquement à une forme de prostitution, une e-prostitution. Un gagne pain plutôt sale qui pourtant procure une image au contraire propre aux allures de réussite moderne. Il n'y a rien de pleinement étonnant à tout ça, je le sais, l'argent est sale, passe de main en main souvent dans le cadre de mauvaises fins. Ce n'est pas tant la finalité qui le rend ainsi c'est également tout son parcours et les sacrifices qu'il impose pour son obtention. « Tu ne sais pas avec qui tu joues là. Je fais tout. » Je déclare ces quelques mots avec une confiance débordante, bien que je ne connaisse absolument pas la communauté qui s'attarde face aux longues minutes d'exposition qu'il propose. Je n'ai pas même idée de ce qui m'attends réellement dans cette vidéo, je n'ai pas idée du niveau ni même du genre de questions ou d'actions qui vont être proposées. Je me contente d'accepter le défi, de serrer les dents et d'encaisser, de faire mes preuves dans ce milieu que je ne connais encore que trop peu pour le moment, que je découvre un peu hésitant et à la fois curieux. « Non merci,
je préfère m'assoiffer le temps de la vidéo, il y a deux bouteilles à descendre dans ta cuisine à présent. Je suis prêt.
» Je l'approche, enroule mes bras à sa nuque tout en rapprochant mes lèvres des siennes, sans pour autant chercher à supprimer l'espace qui les séparent. Mon souffle chaud vient heurter le sien. Je suis d'humeur à jouer, d'humeur à lui montrer que je n'ai pas peur de me brûler, pas à ce jeu en tout cas, en dehors de ma phobie excessive du feu et des flammes. « Je sais aussi me faire désirer, ton public devrait apprécier. Sauf si c'est une armée de gamines à appareil dentaire complètement jalouses de ma présence à tes côtés. Quoi qu'il en soit, caméra éteinte ou non, je peux retirer bien des vêtements sans le moindre problème. » Je n'ai peut-être jamais eu l'occasion de me confronter à une exposition médiatique aussi conséquente mais je suis néanmoins prêt à lire le pire à mon sujet. La méchanceté gratuite est monnaie courante mais ayant de l'argent, je pense amplement pouvoir me passer des choses qui n'ont de valeur que le chiffre zéro. Mes mains glissent sur son torse alors que mes dents viennent mordre dans une sensualité maîtrisée ma lippe, je m'écarte sourire en coin tout en allant me positionner face au matériel déjà installé, prêt à en découdre à ses côtés.

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Tu es ravi qu'il soit joueur, qu'il relève le challenge. Tu avais peur qu'il y ait un certain contraste entre vous. Toi qui es prêt à faire beaucoup de choses devant la caméra pour faire grimper tes vues, et que Jupiter soit trop timide. Se déshabiller à moitié devant une caméra en sachant que des millions de personnes regardent, faire des choses embarrassantes devant eux, ça demande un certain courage car il y a toujours des risques. "Tu fais tout ? Wow, que je suis chanceux ..." Tu réponds dans un murmure, le sourire mutin. Il s'approche de toi et t'enlace. Tu penses l'espace d'une seconde qu'il va venir t'embrasser mais non, elles restent éloignées de quelques centimètres et sur le coup tu détestes qu'il fasse ça. Il te torture, il fait monter la chaleur en toi. Tu as envie de lui. Soudain tu en as rien à foutre de cette vidéo, tu veux juste lui faire l'amour. Il s'éloigne et tu soupires profondément lorsqu'il s'installe sur le canapé, face à la caméra. "Je note que finir en sous-vêtements dans une vidéo ne te gêne pas ..." Tu dis en le rejoignant. Tu fais quelques ajustements pour l'éclairage et tu appuies sur le bouton ON de la caméra, puis le bouton d'enregistrement. Vous pouvez vous voir dans cette dernière, de cette manière vous savez si oui ou non vous êtes dans le champ de vision. Tu t'installes près de lui et tu l'embrasses dans le cou par surprise, un baiser sensuel comme si tu voulais y laisser une marque indélébile et invisible sur sa peau. Toi aussi tu sais jouer. "Je couperai ça au montage, ne t'en fais pas." Tu lui dis d'un ton amusé.

Tu prends quelques secondes pour respirer et rentrer dans la peau de ton personnage. "Salut tout le monde ! J'espère que vous allez très bien. Pour moi c'est le cas, parce que j'ai un invité TRES spécial ... Dîtes bonjour à Jupiter, un très très bon ami à moi." Tu laisses le soin à ce dernier de dire bonjour, tu arbores un sourire solaire, chaleureux, ce même sourire factice à chacune de tes vidéos. Sourire que tu peux arborer naturellement, mais que tu es forcé de feindre devant la caméra. "Aujourd'hui nous allons jouer à un jeu que vous connaissez très bien et que vous me suppliez de faire à chaque fois quand j'ai un invité. Action ou Vérité. Vous avez été très nombreux à poster des questions et des actions, j'en ai sélectionné quelques uns au hasard, en espérant que ça vous plaise." Tu mens, tu les a toutes choisies avec une extrême méticulosité. "Mais d'abord, je vais laisser à mon invité le soin de se présenter un peu, sinon ce serait malpoli." Tu fais un clin d'oeil à la caméra, tu as presque envie de vomir tant tu te détestes quand tu fais ce genre de gestes faux. "Alors Jupiter, dis nous tout ce qu'on doit savoir de toi. Tout ce qui te passe par la tête." Tu t'adresses à ton compagnon de jeu, tout sourire. Et surtout curieux de ce qu'il pourra bien dire. Voyons à quel point il est capable pour se faire désirer comme tu sais aussi si bien le faire. Vu comment il t'attise, tu ne doutes pas une seule seconde de lui.



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Les mots s'emportent dans une pression qui rappelle celle des artères, de la jugulaire tant ils sont rasoirs et laissent s'échapper la matière. C'est ainsi que pendant quelques secondes, je défend ma place face à tout ce matériel qui s'érige à moins d'un mètre. D'une application humide de ses lèvres à mon cou, il soigne ces blessures invisibles qui tatouent ma peau. « Je couperai ça au montage, ne t'en fais pas. » Si tout semble rationnel vis à vis de cette précision qu'il s'applique à partager, je n'en garde pas moins une légère déception. Lui, moi, nous, rien n'est officiel, rien n'est écrit ni réellement à prévoir. Rien et pourtant, dans le fond, je crois aimer l'idée qu'une personne se proclame comme mienne d'une certaine façon. C'est un mensonge qui plait à mon ego, qui entretient cette flamme malsaine qui donne à mon corps cette chaleur alarmante. Je n'affiche rien, rien de tout ce qui me traverse l'esprit, seul ce large sourire se présente à la caméra alors qu'intérieurement, ma pensée se noie dans ces espaces étroits. « Alors Jupiter, dis nous tout ce qu'on doit savoir de toi. Tout ce qui te passe par la tête. » Mon regard dévie au recoin de ses lèvres le temps d'une poignée de seconde avant que je ne retrouve de mes iris le centre de la caméra. « Je m'appelle Jupiter, j'ai 23 ans, je suis étudiant en art et en sport et en dehors de tout ça je suis photographe amateur et même mannequin à mes heures perdues. » De l'épaule, je donne une tape au blond qui reste silencieux à mes côtés. « Et surtout je suis meilleur que lui, voyez de vous même dans la suite de la vidéo. » Un léger clin d’œil vient fermer ce maigre discours que je pose comme précurseur de tout ce qui va suivre, cependant, je me laisse vaquer à un jeu plus dangereux en murmurant.  « Si il y a une suite... »  J'étouffe un rire léger alors que ma main se contracte au sommet du t-shirt d'Aspen. De mon poing à présent fermé, je sens, ressens les courbes qui se lovent sous le tissu. Je tire, rapidement, soudainement, sans prévenir pour qu'Aspen s'écrase sur mon ventre. « Je crois qu'on va devoir couper cette partie également. » Je laisse briller mes dents sous son regard qui comme tout le reste de son corps m'écrase. Mes paumes caressent la barrière blanche qui couvre son épiderme pour rejoindre sa nuque, glissent et laissent derrière elle des tremblements, des frissons. Des doigts comme des catastrophes naturelles qui détruisent tout sur leur passage. C'est ainsi que s'exprime ma frustration, celle d'être simplement qualifié de très très bon ami. « Action. Embrasse-moi. » Mon regard se perd dans le sien et j'attends, impatient, de sentir sa lippe enlacer la mienne. Je ne veux plus jouer avec tout le monde, seulement avec lui. Lui, moi, et rien d'autre.

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DIX. Ta mère t'a toujours dit de compter de dix à un quand tu t'apprêtes à dire ou faire quelque chose qui nécessite du courage et que tu n'es pas sûr d'y arriver. Et tu as toujours suivi les conseils de ta mère. Il se présente et tu souris, un sourire sincère et taquin. Il joue le jeu à merveille, il se permet même de dire qu'il est le meilleur et tu ris de bon coeur. "Oooooh regardez le comment il s'avance bien vite ! J'adore ! La compétition promet." Tu dis en regardant la caméra comme pour entretenir l'énergie avec les viewers. NEUF. La suite, tu ne t'y attendais pas du tout. Les yeux grands ouverts, surpris, tu te laisses néamoins faire alors qu'il empoigne ton tee-shirt pour t'attirer vers lui. Tu te plaques contre lui, bien décidé à rentrer dans son jeu dangereux. Il cherche à attiser la flamme, et toi tu ne cherches absolument pas à contenir l'incendie qui te consume. HUIT. Tu plaques son corps contre le canapé, tu es au-dessus de lui, il est à ta merci. Et pourtant il a beau être à ta merci, c'est lui qui contrôle et tu détestes ça. Tu détestes et adores en même temps, mélange délicieusement compliqué qui te rend d'avantage confus alors tu choisis de ne pas y penser. Tu ne penses qu'à lui, qu'à ses lèvres tentatrices qui se mordillent. SEPT. "Je crois aussi ..." Tu murmures alors qu'il te somme de l'embrasser. Tu t'exécutes immédiatement, tu n'avais même pas besoin de son départ pour le faire. Tu plaques tes lèvres contre les siennes, tu les dévores comme le feu ronge le bois, comme la rouille grignote le fer.

SIX. Les baisers fusent, tes mains s'excitent, elles aimeraient tant pouvoir couvrir plus de terrain. Alors elles restent nichées vers leurs endroits de prédilection. La gauche caresse le cou du Lowell, le pouce effleurant tendrement sa mâchoire. Et la droite se loge sur sa hanche, juste sous son tee-shirt. Tu veux sentir la chaleur de sa peau. Tu désirais la sentir depuis si longtemps.  CINQ. Tu romps le baiser et en profites pour respirer, mais en aucun cas tu ne t'enlèves de lui. Ton corps contre le sien, tu te fiches pas mal de savoir si tu l'écrases trop. Tu ne penses qu'à toi et au fait que tu as envie de continuer vos baisers fiévreux. QUATRE. "Tu sais que j'ai littéralement glissé une action dans le bol qui dit "Embrasse l'autre joueur" ? Je voulais avoir une raison de t'embrasser devant la caméra." Tu chuchotes près de ses lèvres. Tu glisses un baiser dans son cou, tu remontes tes lèvres en les faisant glisser sur sa peau. Elles glissent jusqu'au lobe de son oreille que tu mordille l'espace d'une seconde. TROIS. Tu l'embrasses à nouveau, mais cette fois ci avec beaucoup plus de tendresse. Tu sais ce que tu dois dire. Tu as peur. Si quelqu'un te demande si tu as eu peur à ce moment-là, tu diras que non. Mais en vrai, tu as peur. Tes lèvres emprisonnent sa lipe inférieure que tu libères à contrecoeur. DEUX. Ta main droite vient se déloger de sous son tee-shirt pour venir s'emparer de sa main, tu fais en sorte d'entrelacer vos doigts. Ta mère t'a toujours dit de compter de dix à un quand tu t'apprêtes à dire ou faire quelque chose qui nécessite du courage et que tu n'es pas sûr d'y arriver. UN. "Jupiter ... Tu veux bien m'accompagner au bal de fin d'année ?" Tu demandes finalement dans un murmure.



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Nos corps comme des allumettes s'enflamment et se consument aux chaleurs maladives de nos lèvres. Il y a ses mains qui vont et viennent sur ma peau, qui caressent du bout des doigts, qui hésitantes viennent découvrir les esquisses qui me battissent. Elle sont maladroites, un peu timides, curieuses et persuasives. Elles sont brûlantes et donnent envie aux tissus de s'évaporer pour ne laisser que les reliefs de mon épiderme pour lesquels il se laisse succomber. Seulement, le textile reste collé à nos carcasses, seuls les petits soucis, ceux qui comblent ces espaces vides de ma tête se sont envolés, échappés. Le visage de Svea n'est que brouillon froissé, il ne reste plus que les reflets de ses cheveux, ceux d'Aspen, qui parsèment l'horizon à cet instant. Un horizon restreint qui ne laisse à ma vue qu'un seul plaisir, celui de l'admirer.

Tout est sauvage, des baisers fauves aux lèvres pincées, des souffles chauds qui viennent s’entremêler, des murmures à l'arraché. La gravité s'accentue et nous transforme en une unité. « Tu sais que j'ai littéralement glissé une action dans le bol qui dit "Embrasse l'autre joueur" ? Je voulais avoir une raison de t'embrasser devant la caméra. » Mon excitation se décuple en un laps de temps si minime qu'il semble inexistant, tant le fait de lui plaire devient prenant. Il laisse glisser ses commissures rosées à la fleur de mon cou jusqu'à mon lobe qu'il prend pour otage entre ses dents. J'en tremble, j'en soupire, j'en sue. Je ne me contrôle plus. J'en viens à vouloir commettre quelque chose qui me semble bien trop précipité et à contre cœur, je me retiens, bien trop persuadé que passer à l'acte signerait probablement la fin de ce rêve éveillé que je veux faire durer un peu plus longtemps encore. Il y a ces choses que je ne comprend pas, comme la métaphysique et toutes ces règles qui la régissent et puis il y a moi. Moi, être lambda, poussière d'une galaxie qui pourtant libre à l'impression d'agir sous l'effet de règles implicites dont il n'a guère conscience. La pression de ses mains dans les miennes s'affaiblit soudainement, me laisse un goût d'inachevé au palais et me donne envie de reprendre sans sa permission. Toutefois je ne dis pas le moindre mot, seuls mes iris parlent. « Jupiter ... Tu veux bien m'accompagner au bal de fin d'année ? » Une claque, un bain froid, je reste silencieux, la bouche entre-ouverte, la respiration coupée. Tout s'arrête soudainement dans ce monde que je m'invente, les planètes ne tournent plus et la lumière laisse place à une ombre épaisse. J'ai envie de fuir, de rouler sur le côté, de tomber, de me relever et de partir en courant. De claquer la porte, de filer, de sentir mes cheveux valser dans le vent, j'ai envie de retrouver mon lit et de me cacher sous les draps comme un enfant. Mon cœur semble être sur arrêt. Tout ce que j'entretiens depuis peu avec ce collègue de piscine rencontré à l'occasion d'une douche banale semble prendre un tournant beaucoup plus sérieux auquel je ne me suis préparé, sans doute bloqué à l'idée que ce genre de garçon n'est qu'un chasseur en quête de viande ni plus ni moins. Là, j'ai peur de tout, de rien, de lui, de moi, de nous, de l'abandon, de la routine, du lendemain, des repas de famille, de la belle-famille, des réveils à deux, des confusions, des disputes, des tromperies, des cadeaux de noël, des anniversaires, des compliments, des baisers tendres et de ceux plus osés, de la sexualité, des plats cuisinés, des hurlements des bébés, de sa main, d'une bague qui pourrait s'y mêler, d'un compte en banque partagé. J'ai peur et il n'a rien à cet instant pour me rassurer. Je respire, calmement, j'expire. Mon poing se contracte. Non, je ne vais pas lui mettre un coup en plein nez. Je me contente de frapper faiblement sa poitrine. Un geste anodin dans lequel je lui transmet ma sensation, celle de se faire frapper en plein cœur et ça fait mal, c'est douloureux, ça tient plusieurs secondes comme un séisme. Je souris faiblement, me dévêt de cette hostilité que je porte depuis quelques minutes comme un assoiffé de plaisirs partagés pour adopter en quelques secondes cette partie de moi, celle que j'ai toujours offert à Svea comme le meilleur des cadeaux. « Si c'est vraiment ce que tu veux... » Mes mains se resserrent sur ses joues et d'un geste lent, profond, sincère, je pose mes lèvres sur les siennes un instant. C'est la première fois que je l'embrasse, que je prends cette décision, que je cesse de le laisser agir seul, que je prend réellement part à ces échanges et je redoute une chose, une seule, celle d'y prendre goût. « J'accepte. » Je cesse de jouer, je ne jouais déjà plus à vrai dire. Non, tout ça n'est plus un jeu, plus maintenant, en tout cas, pas à cet instant. Mes bras s'enroulent à son torse et je me débarrasse de cette folie dont je me suis épris à ses côtés, celle qui impatiente ne voulait que le goûter pour finalement l'enlacer et le savourer de la manière la plus réelle qui me sois permis. Je contracte, toujours plus jusqu'à ne plus sentir mes propres muscles et avoir l'impression de fusionner. « Je ne sais plus si j'ai envie de tourner cette vidéo. Est-elle si importante que ça ? » Parce qu'au fond, même si je suis à l'aise, je n'ai jamais réellement approuvé l'idée de me vendre, de faire du bénéfice par l'image même de mon corps et c'est bien pour cela que je me suis toujours refusé un quelconque salaire lors de mes quelques expériences en tant que modèle. « Disons qu'un très très bon ami a bien envie de s'isoler à tes côtés, non pas qu'il ne veut plus jouer à action ou vérité, au contraire il y est prêt, cependant il se demande si partager tout ça avec des internautes est une bonne idée. Il est toujours prêt à faire la vidéo si c'est important mais disons que ce très très bon ami n'a pas envie de faire semblant devant la caméra, n'a pas envie de jouer un simple 'très très bon ami'. » En un maigre discours, je met des mots sur ce qui m'a rongé plus tôt tout en affichant un sourire à la fois doux et moqueur. Le ton inquisiteur qui l'accompagne témoigne de ma pensée la plus profonde. J'ai mordu à l'hameçon et je ne veux plus être relâché.
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Tu attends, tu as l'impression que le silence est pesant. Tu redoutes une réponse négative. Tu sais que c'est avec Jupiter que tu veux aller au bal et avec personne d'autre. Et tu t'en fiches même d'y aller seul si jamais il refuse, il n'y a que lui qui compte pour toi en ce moment. Il pourrait littéralement y avoir une vingtaine d'hommes venant te demander de les accompagner au bal que tu refuserais. Quand tu as un homme en tête, tu ne le lâche pas tant qu'il ne t'a pas dit clairement qu'il n'était pas intéressé. Et vu les baisers que vous échangez depuis le premier rendez-vous, tu sais que tu lui plais. Tu le sais libre, tu le sais imprévisible mais c'est pour ça qu'il te plaît aussi. Parce que tu ne sais jamais comment faire pour l'attirer. Tu as peur d'en dire trop. Ou d'en dire trop peu. Tu as peur de faire quelque chose de déplacé et d'aller trop vite. Ou de marcher trop lentement à ses côtés pour lui. Tu ne sais pas ... Et c'est ce qui te fait peur. Et c'est ce qui t'excite. Ce qui t'électrise. Jupiter, le Dieu de la foudre, il t'électrise de son magnétisme inexplicable. Tu ne peux que le regarder. Comme si les autres étaient désormais entourés d'un voile sombre et fade. Il n'y a que lui qui brille dans la nuit. Alphard, l'étoile solitaire.

Il tapote ta poitrine et il te dit oui. Il t'embrasse. Tu ne réalises pas vraiment sur le coup. Tu t'attendais tellement à un refus, tu pensais qu'il allait te dire qu'il préférait y aller seul mais qu'il t'aurait accordé une danse. Tu t'attendais à ce qu'il te dise qu'il ne voulait appartenir à personne, même pour l'histoire d'une soirée. Qu'il aurait voulu danser, parler, voguer aux côtés de n'importe qui au gré de ses envies et non de rester collé à une seule et même personne toute la soirée. Et pourtant il te dit oui. Tu souris, heureux. Véritablement heureux. Il m'enlace et tu sens la chaleur monter, pas celle de l'excitation. Une autre chaleur peu familière qui t'emplit d'une félicité remarquable. Il dit qu'il n'a plus envie de tourner la vidéo et tu dois avouer que tu n'en as plus envie du tout. Tu veux juste être près de lui, l'embrasser. "Je n'ai plus envie de tourner la vidéo non plus. Je veux juste profiter du fait que tu sois là avec moi ..." Tu réponds d'un ton doux. Tu te laisses basculer sur le côté, tu ne veux plus l'écraser d'avantage. Tu as cessé d'être égoïste quelques secondes. Tu l'enlaces par le flan et tu plantes quelques baisers timides et chauds au creux de son cou, jusqu'à ses lèvres, comme le Petit Poucet qui sème ses cailloux pour retrouver son chemin vers la maison. Un bruit assourdissant retentit. Un coup de tonnerre. Quelques secondes après, le ciel fond en larmes. "Ton petit ami a envie de passer du temps avec toi. Pas avec ses internautes." Tu murmures en frissonnant aux simples mots que tu viens de prononcer. C'est donc officiel ? Il est ton petit ami ? Le ciel fait rage et la pluie se fait plus violente, tambourinant sur la fenêtre. Véritable apocalypse, tu es pourtant dans un petit cocon de bonheur. Tu l'embrasses langoureusement en glissant ta main à nouveau dans la sienne, avec ton pouce tu caresses le dos de sa main. "Tu peux rester ici cette nuit si tu veux. Ce serait dangereux de sortir par ce temps." Tu dis d'un ton à la fois doux et amusé. Tu n'as rien derrière la tête. Tu veux juste qu'il soit là. C'est tout ce que tu veux.



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Truth or dare
Aspen & Jupiter

« Ton petit ami a envie de passer du temps avec toi. Pas avec ses internautes. » Des mots comme des marteaux, ça frappe, ça brise les os à l'intérieur, j'en deviens étroit, mon cœur lacéré peine à battre. La chaleur de mon souffle s'apparente à celui de ma peau qui perle. Son pouce caresse avec douceur le haut de ma main. Je fixe la scène et je vois dans ce mouvement machinal quelque chose de plus grand encore que ce que je n'ai osé imaginer. C'est rassurant, réconfortant, de le sentir à la dernière couche dont résulte mon corps. Invincible, c'est ainsi que je me sens pendant une poignée de seconde en me laissant emporter par toute l'affection qu'il m'apporte soudainement. Dehors, le vent siffle à défaut des oiseaux qui ont désertés pour d'autres ciels bleutés. Une déchirure dans le ciel, un bruit sourd qui éclate. Je vois, tout ça je le vois, pourtant non, je ne réalise pas. Mon esprit est ailleurs, avec Aspen, loin de ce spectacle qui prend lieu sous mes yeux. Une dimension parallèle peut-être ou simplement un rêve éveillé qui s'étend à chaque fois que nos peaux s'effleurent. « Tu peux rester ici cette nuit si tu veux. Ce serait dangereux de sortir par ce temps. » Un rictus se dessine au bas de mon visage alors que je m'écarte précipitamment du beau blond pour faire face à la vitre à laquelle je regarde bouche cousue les éléments se déchaîner. « Je ne suis pas bambi. Je peux traverser marais et tempêtes sans même être décoiffé. » Un rire gras qui s'accompagne de grondements extérieurs, je fini par me retourner, le regardant à nouveau avec insistance. « Tu n'as pas trouvé de meilleure excuse pour m'inviter à dormir avec toi ? Je ne sais pas, par exemple, tu pourrais simplement en avoir envie. » Mes paroles s'articulent de mouvements de bras qui n'ont guère de sens. Je m'applique à les laisser tomber lâchement le long de mes côtes sans le perdre de vue.  « Oh Jupiter, tu sais, j'ai envie de dormir avec toi. Et là je répond oui, et on dors ensemble. L'un contre l'autre. N'est-ce pas merveilleux ? » Je m'approche à nouveau dangereusement de ce dernier avant de m'installer timidement sur le côté, ne voulant pas l'obliger à se pousser. Je glisse mon doigt sur ses lèvres, y vol l'humidité que j'ai sans doute laisser lors de notre dernier baiser. « Bref, je reste cette nuit, tu as gagné matelot. » Je lui roule dessus, m'installe à côté avant de laisser l'une de mes mains pianoter sur ton torse, innocente. « Je crois qu'on peut ouvrir les bouteilles, je commence à avoir soif. » Je porte ce masque au sourire parfait, aux pommettes levées pendant quelques secondes avant de réaliser que ce n'est plus un masque, je souris vraiment, bêtement et moi-même, je m'y surprend. J'aime et j'en veux encore, toujours plus. J'aime et j'ai peur, peur de trop aimer à n'en plus me relever.
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Truth or Dare
Jupiter & Aspen
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID


Une bulle. Tu as l'impression de vivre dans une bulle. Sphère de félicité, harmonieuse où les éléments extérieurs non désirés ne peuvent y rentrer. Tu es heureux, comme un gosse de dix ans le matin de Noël qui découvre au pied du sapin le cadeau qu'il désirait le plus depuis des mois maintenant. Ataraxie qui te rendrait presque stupide, à sourire niaisement juste parce qu'il est là, te plongeant dans un état de béatitude dont les effets te sont bénéfiques. Et tu espères que ce nirvana est partagé, que Jupiter ressent les mêmes choses qui te foudroient de l'intérieur, cruellement, dans le coeur. Son regard se perd à l'extérieur de cette bulle de chaleur et de bien être, il fixe le ciel qui fait rage et tu souris. Il parle comme les italiens, avec les mains, tu arques un sourcil en étirant ton sourire. Amusé, tu le laisses parler, tu l'écoutes sans jamais dévier le regard de ses yeux dans lesquels tu t'y noies avec joie. Il revient contre toi, presque timide. Son doigt se pose sur tes lèvres et tu y déposes un baiser fugace. Tu aimerais recouvrir son corps entier de tes baisers. Il en vient à te dire qu'il reste ce soir et tu ne peux t'empêcher d'afficher un sourire victorieux. Tu ris quand il roule sur toi pour basculer de l'autre côté. Tu te tournes vers lui avec un sourire tendre. Ta main gauche se pose sur sa joue que tu caresses, jouant avec les poils de sa barbe. "Je ne voulais pas te forcer la main en te demandant de rester ici. Et je ne voulais pas que tu t'imagines des choses." Tu lui dis d'un ton doucereux. Quand un homme finit par coucher dans ton lit, c'est parce que vous avez eu une relation sexuelle. Mais tu n'as aucunement envie de saborder la relation naissante entre Jupiter et toi pour une simple pulsion sauvage de plaisir. Tu veux attendre le bon moment, pas parce que tu en as envie, mais parce que ce sera le bon moment. Que vous sentirez tous les deux que ce sera le bon moment.

Tu l'embrasses avec tendresse avant de te lever. "Je vais chercher à boire tout de suite. Est-ce que quelque chose d'autre te ferait plaisir ? Un truc à manger par exemple ?" Tu demandes, prêt à dégainer le téléphone pour commander quelque chose. Tu te diriges vers la cuisine d'un pas dansant, comme ces hommes bienheureux dans les comédies musicales. "Rhum ou Tequila ?" Tu demandes depuis la cuisine tout en te dirigeant vers le frigo pour voir ce qui pourrait accompagner ces alcools. "Tu veux quelque chose pour accompagner ou tu le bois pur ? J'ai de quoi faire des mojitos avec le rhum et de la sangrita avec la tequila." Tu lances en fouillant un peu. Tu n'aimes pas trop boire de l'alcool, tu n'aimes pas perdre le contrôle, alors tu l'accompagneras pour un verre ou deux. Tu veux rester toi même, tu ne veux pas perdre les pédales en sa compagnie alors que tu essayes encore de l'impressionner. Qui sait ce que tu pourrais faire en buvant trop ... Lui sauter dessus, te déshabiller, l'aguicher. L'alcool détruit les barrières de la raison. Et sans ces barrières, tu sais que tu as envie du Lowell. Tu rêves de son corps nu contre le tien, tous les deux en sueurs, fusionnant, vous abandonnant l'un à l'autre toute une nuit. Tu la veux cette nuit blanche passionnée, sauvage. Tu reviens de la cuisine avec un plateau garni de tout ce que vous pouvez prendre avec la tequila et le rhum. Jus d'orange, jus de tomates, jus de citron, glaçons, eau gazeuse, sirop de grenadine et feuilles de menthe. "Je n'ai pas de sucre pour le mojito, mais c'est déjà pas mal." Tu t'exclames en posant le tout sur la table basse. Tu viens éteindre la caméra que tu avais totalement oublié. "Tu veux que j'efface ce que ça a filmé ?" Tu demandes en lui montrant l'objet. "J'aimerai le garder pour le moment, mais je ne le ferai pas sans ton accord. Jamais ça ne sortira d'ici, c'est juste ... pour moi." Tu souris en éteignant l'éclairage de ton décor, la lumière se faisant moins agressive, plus tamisée.



© Gasmask
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