Si tu n'es pas heureux, c'est que ce n'est pas fini. x Cartliver

Si tu n'es pas heureux, c'est que ce n'est pas fini.

feat. Oliver & Carter

Ce soir tu avais 23 ans, tu avais un an de plus et tu te retrouvais toute seule sur ton canapé en train de manger – pour changer -. Franchement, il y avait clairement mieux comme soirée d’anniversaire, il y avait clairement plus fun dans le fond, mais bon tu ne pouvais pas faire grand-chose parce que tu étais enceinte, parce que tu pouvais perdre ton bébé en faisant n’importe quoi et tu ne pouvais pas perdre ton petit garçon, tu l’aimais bien trop pour faire une telle chose. Alors tu avais pris ton téléphone, tu avais contacté la seule personne que tu voulais réellement voir, tu avais envoyé un message à ton cousin, mais pour tout dire, tu avais passé plusieurs minutes devant le numéro d’Oliver. Tu avais du mal à te dire si c’était une bonne idée ou pas de demander à Oliver de passer pour toi, qu’il reste avec toi durant cette nuit parce que tu te sentais mal, parce que ton bébé avait décidé de te faire souffrir et que ton copain n’était même pas là. Tu soupiras et tu tapas le message, de toute manière tu ne pourrais pas lui en vouloir s’il te disait non, s’il te disait qu’il ne voulait plus te voir, qu’il ne voulait plus de toi dans sa vie parce qu’avec de simples paroles, tu avais foutue en l’air son couple. Tu t’en voulais, tu ne le disais pas, tu ne le montrais pas totalement, mais c’était le cas. Tu ne savais pas que ce que tu avais pu voir tournerait comme cela, qu’un câlin ferait ressortir autant de secret, autant de plaies, autant de choses qui feraient qu’un couple prenne fin. Tu regardas toutes les cinq minutes ton téléphone, espérant bêtement de voir qu’il arrivait, qu’il ne t’en voulait pas autant que ça pour ta bêtise. Puis quand il sonna, tu ne bougeais plus, tu arrêtais même de respirer pendant quelques secondes, comme ci ta vie se jouait avec ce message, comme ci ça allait jouer sur ton futur. Tu finis par sourire en voyant la réponse, tu ne pouvais pas faire semblant, tu ne pouvais pas cacher ce sourire qui te prenais en voyant que tu pourrais toujours compter sur lui et ça te faisais vraiment plaisir dans le fond, tu étais réellement heureuse de voir que ton cousin serait présent malgré tes conneries.

Carter et OliverSi tu n'es pas heureux,
c'est que ce n'est pas fini

Quelques jours déjà. Quelques jours qu'il était venu me retrouver dans ce petit local où j'avais l'habitude de peindre et qu'il m'avait balancé par la tête que je le trompais. Supposément depuis des mois. J'avais eu beau essayer de lui parler, de lui dire que ce n'était pas vrai, il n'a rien voulu entendre. Depuis, les jours sont plus gris et je perds un peu le gout à tout. Les journées passent en se ressemblant et si je ne regarde pas mon téléphone le matin, je n'ai aucune idée dans quels cours je dois aller. Je me rends bien compte que je me laisse tranquillement glisser sur la pente descendante, mais pour l'instant je n'ai pas la force de faire grand chose. L'envie de dessiner n'y est plus, je n'ai pas retouché à la peinture autrement que pour finir la toile que je faisais la dernière fois que je l'ai vu, simplement par principe que c'est une commande.

Le lendemain de notre engueulade, j'ai fait comme il m'avait demander : j'ai récupérer mes effets pendant qu'il était en cours. Et hors de questions que je joigne Mira pour quoique ce soit, alors j'ai laissé ses clés dans la boîte aux lettres. Maintenant, tout est dans ma chambre à la Lowell. Ou chez Jason à nouveau. J'alterne entre les deux. Comme avant.

Le texto de Carter m'a sorti de mes pensées dans lesquelles je m'enfonçais encore et, même c'est elle qui a été trouvé Saël pour lui dire ce qui a tout déclenché, je ne peux pas lui en vouloir réellement. Elle n'est pas responsable du caractère borné de mon petit ami. ...ex petit ami.

***

Après m'être changé et avoir pris quelques trucs dans mon sac, j'ai fait un arrêt rapide avant d'arriver devant le duplex. Cognant contre le battant, j'attends que la porte s'ouvre. Petit surprise à la main : un cupcake - dont ses jumeaux sont dans le paquet à mes pieds - et dans lequel j'ai planté une unique chandelle d'anniversaire. C'est sensiblement tout ce que j'ai pu trouver rapidement sur le chemin. Et c'est un peu ma façon de lui demander pardon pour l'avoir engueuler ...et, comme un con, d'avoir oublier que son anniversaire était aujourd'hui. Même si j'ai pas réellement le coeur à la fête et que je me fous de la mienne, j'essaie de penser à celle des autres normalement.
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feat. Oliver & Carter

Tu n’avais pas réfléchis à ton acte en faite tu t’étais juste arrêté que le mec avec qui tu avais pu voir Oliver était un eliot, que ce genre de personne n’était vraiment pas à fréquenter. Bon d’accord tu étais parfaitement mal placé pour dire une telle chose sachant que tu étais en couple avec un eliot et qu’en plus tu étais enceinte de lui. Tu l’aimais, tu l’aimais vraiment malgré sa maison, enfin tu avais été amoureuse de lui avant qu’il rentre dans cette maison, pas pour ce qu’il était. Puis autant le dire, c’était compliqué entre vous, c’était compliqué parce que tout le monde voulait mettre fin à votre relation, tout le monde essayait, mais pour le moment personne n’avait réussi à faire une telle chose, mais jusqu’à quand ? Enfin ton geste ne pouvait pas se cacher derrière le fait que tu ne supportais pas les membres de la eliot house, peut-être que cette chose tu aurais simplement dû le garder pour toi, pour ta propre personne pour que personne ne soit dans cet état. Tu t’en voulais vraiment de cette situation, tu n’avais pas envie de faire une telle chose surtout pour ton cousin, tu ne voulais pas gâcher un couple pour ce que tu avais pu voir. Tu soupiras doucement, tu étais juste une idiote dans le fond, tu aurais dû te taire, tu aurais dû rien dire à Jaysaël parce que tu n’aurais clairement pas appris ce que tu savais. Tu étais dans une situation délicate maintenant et pour le coup, tu étais déprimée de tout cela. Tu n’avais envie de rien faire, tu avais juste envie de rester dans ton canapé et ne rien faire pour plusieurs jours, plusieurs heures. Peut-être que c’était un contre coup de ta grossesse, c’était sûrement pour ça que tes sentiments étaient encore plus décuplés, que tout n’était plus comme avant et que plus rien ne serait comme avant, tu le savais parfaitement. Tu finis par te lever en entendant frapper à ta porte, tu gardais ta couette avec toi montrant clairement que tu n’étais pas dans ton état naturel, tu essayais de laisser un sourire se dessinait sur tes lèvres, mais ce n’était pas facile. Tu finis par ouvrir la porte avant de voir ton cousin devant toi avec un cupcake et une bougie. Tu ne pouvais pas t’empêcher de sourire et de laisser quelques larmes coulaient le long de tes joues. Vraiment tu étais totalement perdue, tu t’en voulais d’avoir fait une telle chose et de le rendre malheureux. Tu soupiras doucement et que tes mains se posèrent sur ton visage pour essuyer les larmes en train de couler le long de tes joues. « Merci pour tout. »

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c'est que ce n'est pas fini

Finalement devant chez Carter, je mets quelques minutes avant de cogner, récupérant l'un des cupcakes que je viens d'acheter pour y planter une bougie qui accepte finalement de s'allumer après que j'aie bataillé avec mon zippo. Ce zippo fait parti de mon cercle vicieux. Depuis que Saël est parti, je mange moins, mais fume plus. ...et chaque fois que je m'allume une cigarette, c'est avec ce zippo. Celui qu'il m'a offert. Celui qu'il a fait graver.

Secouant la tête, je chasse mes pensées pour frapper quelques coups distincts sur le battant, décidé à me concentrer au maximum sur ma cousine et lui offrir au mieux de ce que je peux, l'aide dont elle a besoin. À peine la porte s'ouvre que je réalise qu'elle ne va pas bien : enveloppé dans sa grosse couverture, elle me donne l'impression d'être fiévreuse ou tout autre état qui implique que notre seul volonté est de rester au chaud sous la couette. Cependant, à la vue du gâteau improvisé, un sourire un peu plus franc étire ses traits tandis que les larmes se mettent à couler sur ses joues. Un peu maladroitement, elle les essuie et j'étouffe un soupir. Je me sens idiot pour le coup, lorsqu'elle me remercie et, ne sachant pas trop quoi dire, je fais un pas vers l'avant passant ma main libre dans son dos pour la prendre dans mes bras.

- Joyeux anniversaire, murmurais-je. Ça ira, lui assurais-je en posant ma joue sur sa tête.

Je ne sais pas ce qui la rends dans cet état, mais on essaiera de figurer une solution et si c'est parce qu'elle s'en veut pour ce qui est arrivé entre Jaysaël et moi… Y'a deux ou trois trucs que j'aimerais mettre au clair avec elle, mais, en tant que tel, non, je ne peux pas lui en vouloir indéfiniment et ce n'est pas elle qui a tiré des conclusions. Au final, ce n'est pas elle qui m'a le plus blessé.

Ramenant vers nous ma main qui tient la sucrerie, je me redresse légèrement.

- Si tu pouvais souffler la bougie, par contre, ça m'éviterait de risquer de me brûler avec la cire, lui fis-je remarquer, tentant de rire, même si ce n'est pas gagné. Et ne gaspille pas ton voeux sur moi, précisais-je comme un sermon.

Je n'ai pas besoin de ça. Ce qu'il me faut c'est de parler à Saël, en face à face. Mais je n'ai pas particulièrement le courage de lui faire front vu les dernières conversations qu'on a pu avoir. S'il a le même genre de répliques en temps réel, je n'arriverai pas plus à le raisonner et ça ne saura que d'empirer les choses. Ce sera destructeur.
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Elle était dans sa couette à attendre que le temps passe, à attendre que quelque chose passe, enfin elle ne savait pas ce qu’elle attendait réellement. Elle finit par se lever pour aller ouvrir la porte, elle savait que c’était son cousin puisqu’elle avait été capable de l’appeler, de lui envoyer un message parce qu’elle se sentait pas bien. Pas seulement à cause de sa grossesse, elle s’en voulait d’avoir fait une telle chose, d’avoir fait en sorte que leur couple soit finis par ta faute et elle essayait de faire comme ci de rien était, de sourire, de faire comme ci tout allait bien mais, ce n’était pas le cas. C’était pour ça qu’elle était restée chez elle le soir de son anniversaire, qu’elle n’en avait parlé à personne parce qu’elle se contentait d’elle pour ce jour, c’était un jour comme un autre de toute façon. Mais c’était de trop, elle finit en larmes voyant Oliver devant toi. C’était arrivé d’un coup, sans qu’elle ne le souhaite, il fallait le dire et elle finit dans les bras de son cousin, elle fermait les yeux doucement en profitant de l’étreinte qui lui faisait plus de bien qu’elle n’aurait pu le croire, elle ne méritait pas d’être sa cousine, elle faisait n’importe quoi alors que lui, lui était toujours là pour elle, toujours là pour l’aider. « Merci. » Elle ne savait pas quoi dire d’autre, merci pour tout ce qu’il fait, merci pour ne pas me laisser tomber malgré tout ce qu’elle avait pu faire. Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui quoi qu’il arrive, il pouvait aussi compter sur elle malgré ses conneries, malgré ce qu’elle venait de faire. Au fond, elle n’avait jamais cru qu’une telle chose serait possible et en plus, elle avait fait comprendre à Jaysaël qu’il ne devait pas le quitter, qu’il devait prendre le temps de parler avant de prendre une quelconque conclusion qui pourrait les faire souffrir tout les deux. Elle finit par laisser un petit rire sortir de sa bouche en entendant sa phrase avec ce qu’il avait ramené pour toi, elle finit par fermer ses yeux faisant un vœu, malgré ce qu’il lui avait dit, elle finit par faire un vœu pour lui, pour la personne qui était là le jour de son anniversaire. « et voilà j’ai un an de plus donc pour ça, on ne vas pas gâcher ce que tu m’as ramené. » Elle sourit du moins elle essayait, elle tendit sa main pour enlever la bougie et mordre dans la pâtisserie. Elle mangeait pour deux, elle avait une raison de manger autant, elle n’avait pas d’autre choix, elle finit par se déplacer le laissant enfin rentrer chez elle pour refermer la porte. Elle savait qu’ils allaient forcément parler de ce qu’elle avait pu faire, qu’il allait lui faire comprendre qu’elle avait merdé complètement pour le coup mais, elle le savait, elle s’en voulait réellement beaucoup.

Carter et OliverSi tu n'es pas heureux,
c'est que ce n'est pas fini

J'arrive à lui tirer un léger rire lorsque je lui dis de souffler la bougie au risque que je me brûle avec la cire. Juste ça, ça me réchauffe le coeur. Affirmant qu'elle a désormais un an de plus et qu'il ne faut pas gaspiller ce petit quelque chose que je lui ai apporté, prend le cupcake et vire la chandelle pour en prendre une bouché. J'ai essayé de prendre un truc qui ne soit pas excessivement trop sucré et ou nocif, alors j'espère qu'elle aimera. À dire vrai, j'ai aucune idée si c'est le bon choix pour une fille enceinte, mais bon, y'a quand même une base de son alimentation qui doit pas avoir changé des masses!

Alors qu'elle s'efface pour me laisser entrer, j'attrape la boîte de petits gâteaux que j'avais poser à mes pieds et la suis à l'intérieur, m'assurant de tout refermer derrière. Mes bottes rapidement retirées, je fais quelques pas dans son décor, joignant le canapé et déposant mes trucs près de la table basse. Je prends peut-être mes aises un peu trop facilement, mais elle me le dira si ça ne lui convient pas. En attendant, je lui tends quand même un bras pour qu'elle vienne s'installer près de moi. J'ai besoin de chaleur humaine ses derniers temps. Et à voir ma cousine avec sa grosse couverture, je crois que je ne suis pas le seul. Est-ce que "papa" est porté disparu? Elle m'a dit qu'il n'était pas là ce soir, mais je ne sais pas si c'est aussi douloureux que ça peut l'être de mon côté. Saël n'est plus là pour réchauffer mes nuits et mes jours. Je pourrais aller le voir, mais je ne sais juste pas encore quoi faire vis-à-vis de lui. Le fait qu'il me croit aussi férocement coupable me blesse profondément, mais je ne peux pas le laisser croire ça. Sauf que lorsqu'il me relance par sms, c'est loin d'être joli comme convo! Et dire que l'une des raisons à ça, c'est pas la vérité.

- Bébé ne te crée pas trop de misère? la questionnais-je.

Je baisse la tête un instant. Faudra bien qu'on se parle elle et moi aussi, à propos de tout ça. Alors passant une main dans mes cheveux, les ébouriffant avant de le ramener vers l'arrière, je me lance :

- Carter, je ne t'en veux pas pour tout ça, si tu t'inquiètes à ce propos, lui indiquais-je. Seulement, j'aurais préféré que tu viennes m'en parler avant d'aller voir Jaysaël. J'aurais pu t'expliquer ce qui s'est passé. ...et t'aurais pu me dire pourquoi t'avais de la difficulté à blairer les Eliots, admis-je avec un vague sourire en coin.
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Si tu n'es pas heureux, c'est que ce n'est pas fini.

feat. Oliver & Carter

Elle était toute seule, le soir de son anniversaire, est-ce que ça l’étonnait ? Pas tellement, ça faisais un moment qu’il n’était pas là, qu’il n’était plus là pour elle enfin elle ne savait plus. Elle croyait bêtement que son amour serait assez pour que votre relation dure, que l’espoir qu’il change envers elle serait assez fort pour qu’elle tienne bon. Mais c’était dur, c’était presque impossible de croire qu’elle serait un jour complètement heureuse, qu’elle puisse dire à une personne qu’elle était totalement épanouie dans sa vie. Elle continua de manger comme ci de rien était, avec sa couette sur les épaules montrant pas le meilleur de sa personne mais, elle pouvait se montrer comme elle était avec son cousin, elle n’avait aucune honte avec lui. Elle se précipita dans ses bras parce que putain, elle en avait besoin. Besoin de ça, besoin de beaucoup de choses malgré la bêtise qu’elle avait pu faire, elle était tellement désolée.. Elle n’avait jamais voulue faire une telle chose, elle avait essayé de faire comprendre beaucoup de choses à Jaysaël mais, apparemment ça n’avait pas été assez utile. Elle s’en voulait, elle s’en voulait vraiment beaucoup d’avoir fait une telle chose. Elle ne le montrait pas, elle ne le montrait pas à cause de sa fierté, à cause du fait qu’elle continuait de penser que c’était une bonne chose de l’avoir dis à Jaysaël mais, au fond leur rupture faisait en sorte de remettre beaucoup de choses en doute dans sa propre vie, son couple, son enfant et tout le reste. « Il fait un peu des siennes ce soir mais, c’est pas aussi horrible que ça. » Ce bébé était là malgré les doutes qu’elle pouvait avoir par rapport à son couple, ce bébé n’avait rien demandé et elle avait décidé de l’assumer quoi qu’il se passe, d’être là pour lui et de lui donner de l’amour pour deux. Elle se mordit la lèvre inférieure en entendant ce qu’il lui disait, il avait raison, elle avait agis bêtement, elle avait agis sans réfléchir mais, elle pensait pas que cette histoire était aussi compliquée que ça. « Je suis vraiment désolée.. J’ai pas réfléchis… Je me rends compte que j’aurais dû t’en parler avant d’aller voir Jaysaël mais, ce n’était pas ce que je voulais faire tu sais ? Tu sais que j’apprécie pas Jaysaël mais, je voulais pas qu’il te quitte, c’était pas du tout mon but quand je suis parti le voir. C’est compliqué les Eliots et moi, je…Je suis quand même en couple avec un eliot alors je dois faire avec, non ? » Elle sourit sachant qu’elle voulait juste le protéger, qu’elle avait juste eu envie de le protéger des Eliots parce qu’elle avait trop souffert à cause d’eux et elle ne voulait pas de ça pour son cousin.

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c'est que ce n'est pas fini

Je lui ouvre les bras et elle n'hésite à venir se blottir. Merci! J'en ai besoin et je crois que c'est amplement partagé. La questionnant sur les activités du petit bout de vie dans son ventre, j'apprends qu'il est actif, mais pas au pire qu'elle a connu.

- Et ça fait mal? demandais-je. Y'a quelque chose qui aide à ce qu'il soit plus calme?

Ben quoi? C'est pas comme si j'allais expérimenter ça un jour! Mais si je peux faire quelque chose pour aider, vous inquiétez pas que je le ferai!

Elle s'excuse à nouveau pour toute l'histoire avec Jaysaël, c'est partie dans une direction qu'elle n'avait pas vue venir.

- Je sais, lui assurais-je en hochant la tête doucement.

Je me doute fortement qu'elle n'a pas fait ça dans le but que Saël me laisse. Elle a beau ne pas l'avoir en très haute estime, ça n'empêche pas qu'elle veut me voir heureux, non? Du moins, c'est ce que je crois. Elle n'est pas une mauvaise personne et elle savait que j'étais heureux avec lui, alors non, je crois vraiment pas qu'elle aie été le voir pour cette raison précise.

Ma main s'égare dans ses cheveux, délicatement, la calinant, pour lui montrer que je suis là et que je ne lui en veux pas.

- Tu ne pouvais pas prévoir sa réaction. Même moi, je n'étais pas au courant de tout ce qui se passait pour lui, soupirais-je. À croire que j'étais trop occupé par mon petit bonheur avec lui pour me rendre compte qu'il n'allait peut-être pas si bien et que j'aurais peut-être dû m'inquiéter de quelque chose.

Ouais… Depuis le début, je crée des vagues dans sa vie. Simplement que ces derniers temps, trop intéressé par notre vie de couple, je n'ai pas réalisé que la confrontation que je redoutais entre lui et ses parents s'était déjà produit. Et que ça ne s'était pas passé sans heurts. Il est arrivé à me le cacher et ma grande question reste "Pourquoi?".

- Ça va mieux avec les Eliots ou ils font encore des misères? m'enquis-je.

Si y'a bien une ligne de pensée que je ne suivrai jamais c'est le principe de société élite. La mentalité qui dit que l'un est mieux que l'autre, que son avis est absolu et que la terre devrait révolutionner autour de leur nombril. Le principe du sang bleu : les purs versus la masse grouillante. Et malheureusement plusieurs Eliots ont cette mentalité. Pas tous, mais au moins quelques uns. Et parmi ses quelques uns, y'en a beaucoup qui ne se mêlent pas de leur oignons. J'aimerais qu'ils lui fichent la paix, c'est déjà énorme comme événement qui change une vie, ils ont pas besoin d'en rajouter!
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Elle se laissait aller dans ses bras, elle en avait besoin, elle avait besoin d’une présence et elle l’avait trouvé avec Oliver. Elle avait eu peur, peur qu’il refuse de la voir, peur qu’il l’envoi chier par rapport à ce qu’elle avait été capable de faire mais, ce n’était pas le cas. « C’est supportable cette fois-ci. Il faut juste que je me repose quand j’ai mal, c’est la seule chose qui marche. » Le truc c’est qu’elle ne bougeait pas tellement en ce moment mais, peut-être que le fait qu’elle ne se sent pas si bien fait en sorte qu’elle ait mal. Elle ne savait pas trop puis le sujet se mis rapidement derrière pour parler de ce qu’elle avait été capable de faire, elle était tellement désolée d’avoir fait une telle chose surtout à son cousin. Elle ne savait pas quoi lui dire, ce qu’elle devait lui faire comprendre parce qu’elle n’avait pas eu envie de faire une telle chose, elle n’avait jamais eu envie de faire ça. Elle en avait parlé avec Jaysaël en plus, elle avait essayé comme elle pouvait de lui faire comprendre qu’il devait parler avant de faire une connerie. Apparemment même en lui ayant dit une telle chose ce n’était pas assez, il avait finit par s’énerver et quitter son cousin. Bien sûr qu’elle s’en voulait, bien sûr qu’elle était la coupable de tout ce bordel et il y avait peu de chance qu’elle arrive à se pardonner à elle-même d’avoir fait une telle chose. Elle avait l’impression qu’elle avait juste fait en sorte que son cousin soit malheureux alors quelle ne voulait que son bonheur. Pourtant, il était toujours là, sa main dans ses cheveux en train de la rassurer en quelque sorte, elle savait qu’elle avait de la chance de l’avoir dans sa vie. « S’il t’a rien dit, c’est seulement parce qu’il voulait ton bonheur, il voulait simplement te voir sourire alors pour lui c’était une bonne chose à faire. Puis tu n’as pas à t’en vouloir d’avoir été dans ta bulle quand tu étais avec lui, c’est normal. Tu ne pouvais pas deviner qu’il se passait ça dans sa vie, personne aurait pu deviner tu sais ? » Ouais, le jeune homme avait tellement bien cacher qu’elle était certaine que personne ne pouvait savoir ce qu’il se passait pour lui. C’était étrange de voir qu’elle était en quelque sorte en train de défendre Jaysaël, la personne qu’elle appréciait sûrement le moins. Elle finit par rire en secouant la tête, rien n’ira mieux avec les eliots, elle le savait. « Ils essayent encore et toujours de faire en sorte que je quitte Roman et je crois qu’ils vont avoir gain de cause. » Elle était fatiguée la brune, elle n’en pouvait plus de se battre autant contre eux, elle avait envie de baisser les bras et d’être heureuse dans sa vie. Puis Roman ne faisait pas grand-chose pour que cela se calme, pour qu’on la laisse tranquille et elle ne pouvait pas se battre pour deux, elle n’était pas assez forte pour ça et elle n’en avait clairement pas envie.

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À sa réponse, je tente un sourire et resserre un peu mes bras autour d'elle.

- Alors, interdiction de faire quoi que ce soit : tu me demandes et je vais chercher pour toi, la prévins-je. ...Tant que tu m'oblige pas à manger de la crème glacé avec des cornichons pour t'accompagner!

Je sais, c'est cliché comme idée, mais pour ce que j'en sais, les filles enceintes ont vraiment des goûts étranges qui viennent par vagues. C'est passager, mais super intense de ce que j'ai compris. Après est-ce que y'a vraiment le goût de crème glacé ou yogourt et cornichons, ça j'en sais rien et je sais plus d'où cette image m'est venue. Probablement l'un des films ou des séries de Shirley.

J'aborde ensuite ce sujet dont on doit tout de même parler ensemble, tout ce mic mac qui s'est produit et qui fait que je me retrouve sans compagnon. Non, je ne lui en veux pas, même si sur le coup, quand je l'ai texté, j'étais furieux. La colère est retombé et je réalise bien qu'elle a seulement, sans le savoir, allumer une mèche qui n'attendait que ça. Les soupçons de Jaysaël trainent depuis apparement un moment et son engueulade avec ses parents est quelque chose de difficile à porter, alors je comprends que c'est le cocktail parfait pour exploser, mais ce que je ne comprends c'est que ça se soit rendu jusque là. Que lui n'aie rien dit. Que moi je n'aie rien vu. J'en soupire d'ailleurs à la réponse de Carter.

- J'habitais avec lui, argumentais-je. Je crois que j'aurais dû voir que quelque chose n'allait pas. Je veux dire… c'est comme ça normalement, non? Quand t'aimes quelqu'un, tu remarques si ça ne va pas, non? La questionnais-je. Surtout quand c'est un truc gros comme un éléphant! M'exclamais-je finalement. Et même s'il voulait me voir sourire et tout… je suis passé par là, Carter. Et je lui avais déjà dit de venir me voir si ça arrivait...

Fermant les yeux, je laisse ma tête aller rejoindre le dossier et soupire une nouvelle fois.

- Je lui avais promis que je serais là pour l'aider, ajoutais-je faiblement.

Changeant de sujet, je la questionne à savoir si elle a toujours des problèmes avec les Eliots et malgré son rire, je fronce les sourcils.

- C'est à dire? Tu penses qu'il va te laisser ou c'est toi qui en a marre, la questionnais-je en penchant la tête pour la regarder.
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