Le jeu du chat et de la souris, un classique qui marche. - Soliman.

C'était peut-être malsain ce que je faisais, d'être professeur à Harvard et de chercher à séduire un élève de cette même université. Mais ce n'était pas n'importe quel élève, c'était Soliman. Je le trouvais vraiment attirant et savoir que j'avais peut-être une porte ouverte avec lui. Il n'avait pas voulu répondre à ma question, mais il le faisait à mon baiser, je ne me prendrais pas la tête de savoir si je l'attirais ou non, parce qu'honnêtement, accepter que je l'embrasse de la sorte, c'était carrément une réponse positive pour moi. Je l'attrapais par son haut pour que nous nous relevions. Je l'attirais à moi pour sentir encore plus sa présence, j'avais enfin la délivrance de l'embrasser. Je perdais certainement la tête en ce moment, je me reculais jusqu'à la table en y posant mes fesses tellement Soliman me rendait fou de joie de pouvoir le toucher enfin. Je ne me gênais plus pour poser aussi mes mains sur ses fesses alors que nous continuons notre baiser échangé avec passion. Je pris sa main qui était dans ma nuque pour la retirer, j'arrêtais notre baiser, je devais lui dire. « Ce qui se passe, c'est le résultat d'un désir retenu pour ... toi, Soliman. » Je passais ma langue sur ses lèvres avant de reprendre notre baiser, et cette fois-ci, je me montrais plus entreprenant. Enfin... j'hésitais tout de même, coucher avec lui ici et maintenant, je n'osais pas aborder le sujet, je voulais que ça vienne tout seul, je voulais qu'il me fasse ressentir le désir d'aller plus loin avec moi. J'entourais ses hanches pour le coller contre moi alors que je passais mes lèvres dans le bas de son cou pour y suçoter cette peau délicieuse. Je me questionnais aussi quant à mes sentiments, ressentais-je simplement un désir animal de coucher avec lui, ou était-ce plus que ça ? Je n'en savais rien et je n'arriverais pas à comprendre en aillant le Winthrop contre moi, il me déconcentrait tellement.