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Concret Wall - Edgar Corneolesi

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Concrete Wall
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"pourrie gâtée qui écrase tout le monde... ma foi il faut bien commencer quelque part!" Répondis-je simplement, le laissant me parler un peu plus de lui, ce qu'il fit avec beaucoup de sincérité. ça me toucha. "Oh... famille compliquée alors. ça ferait presque penser que ta famille est mafieuse!" Lâchais-je en rigolant. Il éluda ma connerie, pour me questionner plus avant sur moi. "Je suis en solo, ma mère et mes deux frères sont rester là bas oui... mon père fertilise les chrysanthèmes par contre." J'avais dit ça normalement, sans y mettre de la rage, de la tristesse ni rien, à quoi bon rajouter du drame, la vie est tellement compliquée de base! "Je me sens un peu perdue dans la masse parfois, c'est assez dur pour quelqu'un comme moi... qui vient de la campagne, qui n'a jamais vécu en ville, ou jamais été familiarisé avec les maisons de faculté etc... Je dirais pas que ça me déplaît, mais c'est assez nouveau encore... pour l'instant je suis dans la réserve." Je commandais un américain avec des frites et supplément de ketchup. Je fais partie de ces filles, qui mangent ce qu'elles veulent sans prendre un gramme... Sauf en cas de déprime bien sur! "Et puis, il y a ce bal... de fin d'année, c'est idiot, en tant que nana comme moi, on se dit 'j'irais pas c'est pas grave', ou encore 'j'ai pas envie, c'est pas pour moi'... Je pense que d'avoir éconduit certains mecs cette année, fait qu'au final je n'ai aucun cavalier... j'hésite du coup entre pleurer comme une nana pathétique, ou y aller quand même en faisant fi de ma solitude... et bien tu vois, c'est ce genre de discussions internes, que jamais je n'aies vécu dans ma vie... nouvelle expérience!" Le constat de mon célibat d'une part, et de ma solitude d'autre part, était relaté avec légèreté et humour, je n'allais pas réellement me répandre sur le sol en larmes, et en cris... mais j'avais besoin de toujours pousser mes argumentations dans les extrêmes pour me faire comprendre. "Bref, vis ma vie d'étudiante dans une grande ville et surtout dans une grande fac. Mais racontes moi... toi... comment es tu passé de la famille magouille en Italie, à ...ça... enfin je veux dire toi?" J'allais me poser sur une esplanade, m'asseoir pour manger, tout en l'écoutant attentivement. C'était terrible, comme il pouvait être attirant, le genre à dégouliner de sex appeal et d'intelligence de toutes parts de son être. j'étais bien là, et une fois notre repas terminé, plutôt rapidement je dois dire, nous engageâmes la marche vers le cinéma, tout en continuant d'échanger.

Fiche by Lavender J. Trevena
Crédits gif : tumblr




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Alors que tu te livrais à demi-mot sur ton passé dans ta famille dysfonctionnelle, Jagger souleva un de tes secrets sur le ton de la plaisanterie. Tu avais fondu ton rire au sien pour ne pas éveiller les soupçons sur la triste réalité, celle que la brune avait pointé du doigts sans s'en rendre vraiment compte. Afin de dissiper quelconque piste sombres sur les Corleonesi, tu décidas de t'intéresser à sa famille. De cette manière, Jagger sortit une phrase déstabilisante à propos de son père et de chrysanthèmes. Tu arquas un sourcils, essayant de ne pas rester surpris par ses propos. Était-il mort ? C'est ce qu'elle avait voulu dire ? Tu lui avais juste souris avec un air compatissant, écoutant la suite de ce qu'elle avait à dire. Jagger se confiait sur sa relation avec l'université et c'était touchant. Cela résonnait en toi car quand tu étais arrivé aux États-Unis, tu étais également tout seul, loin des tiens mais avec suffisamment d'argent pour oublier ta solitude.
— " Je comprends ce que tu veux dire. " Vous étiez arrivés entre temps au stand, Jagger avait commandé un bon gros sandwich accompagné de frites, tu l'avais suivi, heureux de pouvoir avaler du gras sans le regard pesant d'Evie.
Alors que vous attendiez votre commande, la brune avait poursuivi son long monologue qui en disait plus sur elle. Jagger paraissait si détachée de ses émotions, tu ressentais énormément de peine et de déception en elle, assez pour que tu aies envie de la cajoler, de la prendre dans tes bras et même de l'embrasser. Jagger était en train de mûrir, de se construire en tant que femme. Ce chemin qu'elle était entrain de parcourir, tu l'avais déjà traversé. Ce constat te rappela alors votre différence d'âge et de statut. Ainsi, tu t'étais renfermé dans tes craintes, n'osant plus tellement plaisanter au risque de voir de nouveau son sourire si séduisant.
Le marchand vous avez servi vos menus dans des boites en cartons, vous les aviez pris et aviez ensuite repris la marche vers une place où vous trouverez de quoi vous asseoir pour déguster votre repas. Sur le chemin, Jagger avait de nouveau décidé de s'intéresser à ta vie et à ta progression éclair qui t'avait mené à ce que tu étais aujourd'hui. Alors pendant que vous mangiez, tu lui avais expliqué entre autre ton ascension parsemée d'embûches.
— " Je... J'ai étudié à UCLA quatre ans et on m'a remarqué lors d'une pièce que ma promo jouait. De fil en aiguille, j'ai entamé des rôles sur le petit écran et ensuite au cinéma. Plus on reconnaissait mon talent, plus j'étais légitime de produire et d'écrire à mon tour. C'est chouette de passer derrière l'objectif aussi. "

Après avoir discuté sur ta carrière, vous vous étiez retrouvés assis côte à côte dans la salle obscure, un paquet de pop-corn entre vous. Les pubs défilaient à l'écran avec un son si puissant qu'il masquait tous les bruits de mastications et les discussions intimes.
— " Tu sais...par rapport à ce que tu as dis toute à l'heure, je voulais te dire que je surveillerais probablement le bal alors si tu te sens seule, saches que je serais là " lui avais-tu adressé en plongeant ta main dans le sceau en même temps que la demoiselle, effleurant sa main légèrement plus froide que la tienne. Tes yeux s'étaient alors relevés vers elle, se noyant dans son regard mystérieux qui t'attirait énormément. Tu lui avais souri niaisement, te tournant encore plus vers elle pour apprécier son visage et ses mimiques particulières qui la rendait si unique. Tu avais terriblement envie de franchir cette barrière, de plaquer tes lèvres contre les siennes pour voir ce que cela te provoquerait. Mais cette attraction que tu éprouvais pour elle était-elle réciproque ? Tu restas alors immobile, dans l'expectative.
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Je me maudis sur dix générations... Le contact de sa main puissante, même au fond d'un paquet de pop corn a déclenché le feu au creux de mes reins... Et malgré la salle de cinéma plongée dans le noir, je voyais parfaitement son regard sur moi, comme si je voyais ses yeux pour la première fois. Il attendait, et j'allais y aller, je le jure, j'allais y aller. Ce qui m'a arrêté? Non parce qu'on peut se poser la question clairement! Ce qui m'a arrêté c'est le pathétisme de la situation. Que ce soit déplacé encore je m'en moque, je suis majeure et vaccinée... qu'il est un enfant ne me gêne guère non plus! Non ce qui m'a stoppé dans mon élan, c'est le pathétisme... moi Jagger, 23 ans... fantasme sur l'acteur et réalisateur oscarisé qui lui sert de prof. Je suis un cliché ambulant! C'est navrant franchement. Je m'arrêtais à quelques menus centimètres de sa bouche électrisante j'en suis certaine. "Désolée... je ne peux pas." Soufflais-je contre sa bouche. Pourquoi avoir dit ça au juste?! J'aurais tout aussi bien pu, juste ne rien dire et tourner la tête?! Du coup, ça a jeté un froid... et pas qu'un petit. On a regardé le film l'air de rien, sans trop se regarder. personnellement je le regardais du coin de l’œil... pas de pleurs, pas de culpabilité... J'ai merdé, je sais que c'était pathétique, mais j'ai vraiment l'impression d'avoir juste merdé. Ce que je n'ai pas dit, c'est mes doigts caressaient les siens dans le paquet de pop corn... même après avoir dit que je ne pouvais pas! Dans le genre j'envoie des signaux contraires, je me pose là! Comment se sort on d'une telle honte? Et bien, le film s'est terminé, j'ai tenté de noyer le poisson comme je pouvais, en tentant de le faire rire de mes théories capillotractées. Je l'ai ramené sagement jusqu'au parking et je suis restée les mains posées sur le volant en regardant devant moi. "J'aurais voulu tu sais, mais finalement... ce n'est pas moi... je ne suis pas l'élève qui en pince pour son prof, et qui va sauter le pas en couchant avec lui... Edgar, je voulais que tu le saches, ce n'est juste pas mon genre tout ça." Lui dis-je finalement, avant de tourner le regard vers lui, affichant un visage contrits bien qu'amicale et souriant. Je déposais juste un baiser sur sa joue, délicat, furtif aussi, juste pour qu'il atteste de ma bonne foi, le laissant finalement là au milieu du parking, allant remonter dans ma voiture, pour rejoindre mon quartier et mon appartement.


The END - To be continued

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