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Concret Wall - Edgar Corneolesi

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Concrete Wall
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La cloche résonna dans les couloirs du bâtiment. Fin des cours de la journée, et fin avec le professeur Corneolesi, professeur de cinéma... Pour qui mon inconscient a dédié tout un chapitre. J'ai 23 ans, et j'ai les hormones en folie comme une gamine de 16 ans, rien que lorsqu'il me regarde. C'est idiot, j'ai jamais été la groupie de personne, j'ai jamais espéré sortir avec une star, et encore moins avec un de mes profs, du coup... je me dis que c'est mon abstinence de ces derniers mois, qui m'empêche juste d'être raisonnée. Une attirance, ce n'est pas bien méchant, c'est juste terriblement frustrant, et puis... c'est un peu à double tranchant. Si je me laisse à rêvasser, j'en oublie la réalité, et vice et versa. Bref, oui j'ai de l'attirance incontrôlée pour Edgar, que j'appelle par son prénom que dans les tréfonds de mon esprit, ça va de soit.

Je me levais, attrapant mes cahiers et stylos, les fourrant dans mon sac de cours, avant d'aller vers lui. Ce n'était pas une excuse réellement, je voulais vraiment lui poser une question bête, mais une question en particulier... pas par le manque d'occasion de s'exprimer en cours, parce qu'Edgar est un prof qui nous permet de nous exprimer, mais juste... je sais pas, inconsciemment presque, j'essaie de prolonger la rêverie adolescente. De prolonger sa présence dans ma réalité, sans pour autant croire qu'il serait possible de faire quelque chose. J'ai déjà entendu des histoires, de profs se tapant des élèves, et je n'ai pas souvent exprimé mon sentiment, sur la chose. Je pense que chacun doit être à la place, que la vie lui a concédé. Je m'arrête devant lui, tenant mon cahier de note contre moi, comme quelqu'un de timide qui se cache derrière ses cours... C'est une partie de moi, c'est introversion.

"Dis moi, j'ai lu dans l'histoire du Cinema par Robert Zeinman, un terme, qui m'échappe... Je voulais savoir si un Filoni, te disais quelque chose? Est ce que c'est bien ce que je crois, c'est à dire un film sur la mafia? J'ai tenté de trouver sur google, et j'ai pas trouvé grand chose, si ce n'est la bio de Dave Finoli, un réalisateur cowboy du texas..."



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“Concret Wall”
feat. jagger & edgar

Avec ton passif d'acteur, tu n'avais plus peur des assemblées scrutant tes moindres mimiques. Les parterres de photographes te capturant sous des centaines d'angles t'avaient immunisé contre le stress en public. Ainsi, tu n'avais eu qu'une petite appréhension pour ton premier jour de cours mais depuis, tu étais à l'aise. Tes cours étaient imprégnés de ta générosité, de ta familiarité, tout était naturel, sans prétention.

Cependant, dans cette flopée de visages attentifs, un s'en détachait. Tu l'avais rapidement associé à son nom car il était tout simplement inoubliable, Jagger Winterbottom. Est-ce que cela paraissait dingue d'avoir même était jusqu'à consulter son dossier dans les bâtiments administratifs pour en savoir plus sur elle ? Si cela ne relevait pas de l'obsession ou de l'attirance, oui, ce serait plutôt inquiétant Edgar. Alors que tu t'étais laissé embarqué dans une imitation gênante du parrain, la sonnerie retentit. Depuis que tu avais ouvert le chapitre sur les films italiens, tu te sentais possédé par tes racines. Aujourd'hui tu avais carrément mouillé la chemise pour tes étudiants, la plupart sortaient amusés et d'autres jacassaient. L'essentiel c'était que l'on parle de toi, de ta manière atypique d'enseigner.

La journée était terminée pour ta part, tu avais regagné ton gigantesque bureau au centre de la scène, rassemblant des bouquins, des feuilles volantes et même une arme factice pour illustrer le tout. Tu t'étais assis, examinant quelques courts scripts auquel on t'avait demandé de jeter un oeil et de donner ton avis. Tout à coup, ta concentration capricieuse fût interrompue par la voix timide d'une de tes étudiantes. Tu relevas les yeux et aperçus Jagger. Ton coeur se serra, et ton regard bleuté se fixa dans ses prunelles plus mystérieuses. Tu n'osais plus regarder ailleurs, tes idées quelque peu déplacées sur la jeune femme remontèrent à la surface, de quoi t'empourprer le visage.

Tu essayais de rester neutre en sa compagnie, acquiesçant machinalement à ses propos jusqu'à ce qu'elle termine. Tu éclatas de rire sur la fin de sa phrase puis tu attendis que la dernière personne sorte pour lui répondre enfin. Comme si cette conversation "professionnelle" pouvait te nuire ou être intime.

— " Excellente question Jagger. J'ai terriblement honte car je n'en ai pas la réponse. Je ne suis pas sûr de ce que je vais te dire en réalité... Dans mes souvenirs, le terme "Filone" décrit le genre cinématographique italien de manière très globale. C'est comme si on parlait du genre Hollywoodien. En Italie, le genre est très mouvant. Olala je ne suis pas du tout clair, tu pourrais prendre ma place, tu as l'air plus calée. " confias-tu en t'extirpant de ta chaise pour te rapprocher dangereusement de la brune. Tu te plaças devant le bureau, t'asseyant sur le bord, te retrouvant à présent à un mètre de Jagger.  
— " Sinon tu te sens bien ici ? L'Indiana ne te manque pas trop ? " demandas-tu en appuyant tes deux mains sur le bord du meuble. À l'instant où tu prononças ces mots, tu te rendis compte que tu venais d'apprendre inconsciemment à Jagger ton enquête à son encontre.


♡ ♡ ♡
MACFLY
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Il commença à répondre, avant de capituler, ce qui me fit rire un peu. Je passais une main distraite dans mes longs cheveux, et n'arrivais presque pas à le quitter du regard. Etrange attirance, peut être est ce simplement l'interdit qui me plait? C'est humain non? Cet attrait de l'interdit? Attends... Jag, fixes toi deux secondes sur la discussion, parce que sinon tu vas passer pour une conne finie, sans une once d'esprit. "Qui sait, je deviendrais peut être professeur un jour... après une plus ou moins longue carrière dans l'autre vie." l'autre vie, pour moi, c'est celle qui compte tapis rouges, stars ou starlettes, projets à gogo, producteurs etc. J'allais retirer le cahier de notes, de devant moi, avant de retenir mon geste. Je fronçais les sourcils lorsqu'il parla d'Indianapolis. "Je..." Commençais-je, avant de me dire qu'en tant que prof, ce n'est pas si dingue de connaitre les dossiers. "C'était différent, et beaucoup moins impressionnant... Du moins, on est moins impressionné par les cours et les établissements, après 4 années déjà passées en fac. Je pense qu'à peu de choses près, c'est un peu pareil partout." Avant de me redire en interne, que oui connaitre un peu les élèves oui, mais moi... ça ne fait pas 3 ans que j'étudie à Harvard, je suis presque la nouvelle, le piou piou. Peut être est il un professeur consciencieux, ou alors un gros stalker. Mouais, sans commentaire."Et vous, ça vous plait d'enseigner? Non parce que, vous êtes jeune, donc pas encore l'âge d'être en fin de carrière... qu'est ce qui a fait naître en vous, le besoin d'enseigner?" Nous n'avions pas eu de réels échanges, tout les échanges s'étaient passés en direct de la faculté, jamais à l'extérieur. C’était plaisant de pouvoir parler avec lui, doucement je me détendis, glissant mon cahier de notes dans ma besace, continuant bien sûr à l'écouter. Mon portable se mit à sonner, et je le sortis de ma poche, lisant le nom s'affichant sur l'écran. Je n'avais pas réellement envie de répondre, c'était un bizut de Lowell, comme moi, qui insistait lourdement pour m'inviter à sortir. Je grimaçais, avant de revenir à Edgar. "Je ne réponds pas, c'est... les aléas de la vie étudiante, quelque chose dans l'eau peut être, qui pousse la gente masculine en réveil, à s'acharner sur les jeunes femmes." Dis-je en riant, pour expliquer qui pouvait appeler. Je mis les mains devant moi, pour arrêter toutes suppositions d'harcèlement à Edgar. "Ce n'est pas un stalker, c'est juste... je sais pas, un mec comme ça."

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Le courant passait plutôt bien entre vous, certes, son visage était moins marqué par le temps mais après tout, ce n'était pas pour une poignée d'années que tu allais freiner ta curiosité. Jagger était innocente, drôle, pleine de vie. Elle te faisait sourire par sa confiance fébrile et son commentaire sur l'autre vie. Puis, tu avais voulu jouer au professeur intéressé en lui demandant si elle se sentait à l'aise dans ce nouvel état. Cette information était confidentielle mais tu avais glissé ton nez depuis que vos regards jouaient au chat et à la souris. La brunette hésita à se lancer mais finit par se confier. Elle confirma ce que tu avais pu lire dans les dossiers, tu acquiesçais à ses propos en frottant ta barbe de trois jours dans la paume de ta main. Jagger te laissa songeur quelques secondes avant de t'interpeller à ton tour, te chassant de ta place confortable.
— " Moi ? " dis-tu en tournant tes index vers ton torse, surpris.
— " Oui c'est vrai que je n'ai que trente ans, c'est tôt pour pouvoir prétendre enseigner mais je dois t'avouer que dans les premiers temps, je suis venu ici pour me rapprocher de ma famille. De ma fille pour être précis. J'avais besoin de plus de stabilité si je puis dire. " lui exprimas-tu maladroitement en omettant ton ex qui était pourtant une des pièces centrales de l'histoire.
Pendant que tu en dévoilais un peu plus sur toi, à cette étudiante spéciale à ton coeur depuis ces derniers mois, la jeune femme fût préoccupée par son téléphone portable. Ses longs cils se baissèrent vers l'écran et se recourbèrent pour affronter de nouveau tes prunelles. Elle t'avoua alors ce qui venait de vous interrompre. Un garçon. Un garçon en âge de la côtoyer qui n'avait probablement pas de petite fille en bas âge ni de relation compliquée avec son ex. Tu ne pouvais finalement pas rivalisé ni lui imposer ton attirance. Pourtant, contre toute attente, elle abandonna son téléphone et tenta d'enterrer l'interlocuteur plutôt insistant. Gêné, tu fis demi tour et entassa tes affaires dans ta mallette.
— " Je comprends Jagger, je suis aussi passé par là, je devais être comme ce garçon qui te tourne autour. Enfin, c'est sûr que si nous étions dans la même université je t'aurais probablement courtisé car tu es ravissante. " tu t'enfonçais au fur et à mesure, faisant diversion avec ton rangement hasardeux.
— " Tu devrais lui répondre. Il pourrait être un chouette type, ne jamais se fier aux apparences n'est-ce pas ? " poursuivis-tu en fuyant son regard tout en terminant par boucler ton cartable en cuir sur le bureau.
—  " J'allais me faire une séance au ciné du coin, ça ne va pas tarder, je vais te laisser, il t'aurait plu le film mais tu dois avoir d'autres trucs à faire, c'est ça d'être étudiant " finis-tu en gloussant nerveusement, les mains moites.
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Il est marié et papa. Voilà ce que mon cerveau me lança en alerte, lorsqu'il parla de se rapprocher de sa famille. J'en poussais un soupir certain, qui à la fois dénotait de ma déception, mais aussi étrangement de mon soulagement. C'est toujours plus simple de se dire, que ce n'est pas parce qu'on ne plait pas, mais parce qu'une autre a été plus rapide. Je trouve ça nettement plus flatteur, et ça me permet aussi de ne pas espérer quoique ce soit. "Votre famille doit être ravie..." Je ne pus continuer sur ma lancée, que mon téléphone me coupa et coupa notre conversation. C'était un bizut affamé des Lowell... rien de très intéressant en somme. Il esquiva mon regard après ma maladroite explication, qui devait plus le faire chier qu'autre chose, il rangeait ses affaires en m'expliquant des trucs, qui pour le coup... n'arrivèrent pas rapidement à mon esprit. Je tiltais vraiment que plus tard, qu'il venait de me faire un compliment. "Non je ne suis pas..." Mais il me coupa pour reprendre une nouvelle fois, évinçant ma tentative de noyade de poisson. "euh... oui, il pourrait l'être, comme il pourrait être pervers narcissique, un idiot, un tricheur, ou alors un sociopathe en puissance..." Mouais, pas très positif tout ça. "Je ne suis juste pas très intéressée par lui. Aussi gentil soit il, je n'ai rien à exprimer réellement à son sujet, sauf... que son insistance frise le manque de confiance, ou la pathologie psychologique." Il était en train de poliment, me rappeler qu'il avait mieux à faire, j'hochais la tête, en souriant... bien qu'il ne me regardait pas vraiment pour le coup. "Je comprends je vous laisse, excusez moi de cet exposé affligeant sur mes pensées visant la gente masculine... c'est la fin de la journée, et vais sûrement allée me coucher tôt." Le coupais-je au milieu de sa lancée à lui, allant prendre congés avant de m'arrêter dans mon demi tour. Je penchais la tête sur le côté, surprise de la pseudo invitation. "Moi, je n'ai pas de famille, pas de fille non plus... je suis libre comme l'air." Avais-je répondu, avant de réaliser que la tournure de la phrase pouvait largement porter à confusion, et ça ne manqua pas, je rougis du visage, je le sentais... la chaleur me monta à la tête, et je sentis ce picotement sur les joues. Je masquais l'effet "honte" en laissant tomber mes longs cheveux devant mon visage, en baissant la tête. "Bref, qu'allez vous voir?"


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Tu fonces tête baissée car si tu soulèves ta tête, tu seras contraint de faire face à une réalité dérangeante. Jagger te fascine et cette attirance flirte avec l’interdit. Tu n’as pas fait des études de droit mais tu te doutes qu’une relation professeur-étudiant ne doit pas être admise.
Alors tu brouilles les pistes avec ta nervosité, feignant d’ignorer cette alchimie qui se propage entre vous. Heureusement, un imbécile vous interrompt dans votre discussion informelle. Serait-ce de la jalousie qui émerge ? Pourtant tu essaies de la pousser dans les bras de cet inconnu mais Jagger semble avoir son idée bien arrêtée sur ce type.
À l’intérieur, cela bouillonne. Elle ne veut pas de lui, la porte reste donc ouverte. Tu souris face à sa crainte de fréquenter un étranger si insistant. Sa méfiance te rassure mais te questionne. Te fait-elle confiance pour t’accompagner dans un lieu différent de l’université ?
Alors qu’elle se flagellait inutilement, tu décidas de la sortir de cette routine qu’elle paraissait s’être instaurée. Une aussi jolie fille ne méritait pas de retrouver le lit si tôt non ?
De cette manière, tu lui proposas qu’elle te tienne compagnie le temps d’un film. Bien entendu, tes pensées n’étaient pas purement neutres. Tu désirais en apprendre plus sur elle, te frayer un chemin à ses côtés malgré les interdits.
Sa réponse te laissa sans voix. Que voulait-elle dire par ce « je n’ai pas de famille, pas de fille non plus ? » Pour le coup, elle capta ton attention puissance mille. Était-ce une sorte de provocation ou d’ouverture dissimulée ? Tu restas quelques secondes la bouche ouverte avant qu’elle t’interroge de nouveau, faisant disparaître cette légère gêne.
— « Il rediffuse Sleepy Follow avec Johnny Depp, je suis fan de ce film, ça fait un moment que je ne l’avais pas vu. Ça te branche ? J’avoue ce n’est pas un film très positif à première vue mais j’aime la noirceur exploitée. » Et voilà, cela suffirait normalement à l’effrayer et à la faire fuir en moins de deux.
— « Enfin… je veux dire que Burton est un génie, la manière dont il nous embrouille entre réel et imaginaire, j’adore. Puis il fait toujours passer des messages au fond. » terminas-tu en dénouant tes bras de ta poitrine pour emboiter le pas vers la sortie. Plus tu ouvrais ta bouche, plus tu paraissais proche de ce psychopathe de Lowell que Jagger avait ignoré plus tôt.
Arrivé devant la porte, tu l’ouvris légèrement avant de te retourner vers la brune.
— « Et puis je n’ai pas encore la garde de ma fille, alors je suis aussi libre comme l'air pour l'instant. » confias-tu en plantant une incisive dans ta lèvre inférieure, électrisé par ta déclaration calculée.
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Son avis sur la question, me fit hocher la tête, oui j'étais de son avis, j'avais adoré récemment Crimson peak pour ces mêmes raisons, quand bien même ce n'était pas un Burton. "Oui, Burton est un Maitre en la matière, certain le compare à Lynch, mais c'est à des miles vrai." Répondis-je en le suivant vers la sortie. Il ouvrit la porte, s'y arrêtant sur le pas, et se tourna vers moi, pour m'avouer qu'il n'avait pas encore la garde de sa fille. Idiotement, j'avais envie de m'excuser, puisque la nouvelle me semblait triste... et puis je compris, qu'il était donc séparé, et que cette nouvelle, bien qu'interdite encore, et non accessible à ma petite tête, me fit plaisir. "Ah, ben... allons y alors." Lui dis-je posant mon regard sur le petit mordillement de lèvre qu'il fit, et qui se répercuta sur mes propres lèvres, avec mes propres dents. Nous marchâmes donc, côte à côte pour quitter l'université, sous les regards furtifs mais présent, des élèves et profs passant ici et là, le long du chemin. Ne pas se dire qu'ils doutent de quelque chose, je suis juste une élève, qui marche à côté d'un prof, et qui va au cinéma avec lui... Mouais... Je regarde ailleurs que vraiment vers lui, j'ai peur connement, de perdre mes moyens, de rougir, de me péter la gueule ou autre. On quitte le bâtiment, pour rejoindre les jardins, j'aurais aimé pouvoir déposer mon sac de cours à mon appartement... mais peut être que la séance est maintenant. Du coup, je mets de côté cette information pour l'instant. ça fait quelques secondes qu'on ne parle pas, et il faudrait briser la glace, engager à nouveau la conversation. "Quel âge a ta fille?" On arrive finalement sur le parking, sans être interrompu ici et là, mais c'est à ce moment là, qu'une amie entre dans mon champ de vision, je réalise sur je suis encore avec Edgar, et que la situation risque d'être cocasse voir gênante dans pas longtemps. "Salut..." Dis-je, elle regarde Edgar d'ailleurs, et son regard change, elle le dévore des yeux littéralement. Je déglutis, et j'estime et sais que oui, il plait beaucoup sur le campus. "Oui ça va." Lui répondis-je alors qu'elle reste là. "On te laisse Emy, on a une... Enfin... une réunion pour le club audiovisuel." Lâchais-je, espérant qu'elle ne se ferait aucune idée. Elle accepte, et nous salue, j'ai des sueurs froides presque. Je colle ma main sur mon front et me tourne vers lui."Désolée, c'était... mauvais... J'ai enfin... je savais pas trop quoi dire d'autre... je sais pas trop, si les profs peuvent trainer avec des élèves... ça se faisait beaucoup à Indianapolis, mais ..." J'haussais les épaules, me mordant la lèvre inférieure. La suite aurait pu être "mais ici, et avec ce que je pense, bonne question!" "Ma voiture est là bas..." Dis-je en pointant une très vieille chevrolet grinçante, comme pour aussi noyer le poisson.




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Enseigner était complètement nouveau pour toi, tu n'avais aucune notion des interdits et de toute manière, plus le temps passait, plus tu t'en foutais. De cette manière, tu arpentais fièrement les couloirs d'Harvard en compagnie de Jagger. Beaucoup d'étudiants vous fixer, tu ignorais si c'était uniquement pour toi ou le fait que vous marchiez côte à côte, tout en vous dirigeant vers le parking. Tout à coup, le silence qui s'était installé entre vous se brisa, Jagger s'intéressait à toi, et à ta vie personnelle.
Tu tournas ta tête en sa direction et lui souris avant de lui répondre.
— " Elle va faire six mois bientôt, c'est un petit bébé encore. " dis-tu rêveur en pensant à ton marmot entrain de gigoter dans son berceau. Chez Evie.
Vous arrivèrent ensuite sur l'immense terrain goudronné rempli de bagnoles. Une jeune femme très féminine accosta soudainement Jagger. Tu restas alors sur le côté, naturel, bombant peut être un peu le torse pour impressionner l'inconnue. La discussion coupa court puisque Jagger inventa un mensonge pour vous sortir de cette situation confuse. Tu ne disais pas un mot, attendant patiemment que la fameuse Emy disparaisse au loin et que la brune fasse un mea culpa absolument adorable. Tu explosas de rire, posant ton regard glacial sur la jeune femme assez perturbée.
— " Franchement, je t'aurais décerné un Oscar rien que pour cette scène " plaisantas-tu pour détendre l'atmosphère. L'étudiante te désigna ensuite du doigt sa voiture, un vieux modèle mais rempli de charme. Tu n'avais pas pour habitude de te faire conduire depuis ton divorce temporaire avec les paillettes d'Hollywood.
— " La mienne est de l'autre côté. La séance est dans une heure et demie environ, tu as des choses à faire avant ? On pourrait aller manger un sandwich pas loin tout en se promenant ? C'est comme tu veux... " lui proposas-tu en te plantant devant elle pour attirer son attention et apprécier de nouveau son visage attendrissant.
— " Et tu sais, depuis que j'ai franchi ce portail, je ne suis plus ton professeur alors ne sois pas gênée, on emmerde les autres. On peut être amis à l'extérieur, l'un n'empêche pas l'autre je pense. " ajoutas-tu en enveloppant de tes larges mains les épaules de ton étudiante pour capter ses prunelles mystérieuses.
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Il éclata de rire, et je ne savais plus où me mettre. "Oh oui...un oscar au moins..." Je lui tapais le bras gentiment, pour qu'il arrête de rire. "Ce n'est pas drôle" Lui dis-je tentant de garder un ton sérieux, mais c'était tout juste impossible! Il s'arrêta finalement, en m'indiquant que sa propre voiture était de l'autre côté. D'accord, on était pas avancé en fait, qui allait avec qui? il me coupa dans mes pensées, pour me proposer d'aller manger ensemble avant. "Ouais, euh non... ouais..." D'accord, ce n'était pas clair, non plus dans ma tête! "Je vais juste poser mon sac de cours dans la caisse, parce que sinon je vais finir avec une hernie discale." Il c'était collé en face de moi, à me regarder avec ses yeux bleus et perçant, et je me sentais toute petite. Je pointais de l'index ma voiture, pour l'inviter à me suivre alors. Amis... on pouvait être amis à l'extérieur. Amis oui. C'est certain oui. J'hochais la tête pour lui répondre, et filais vers ma voiture, qui grinça rien qu'en ouvrant la portière conducteur. "il ne faut pas croire, qu'elle va nous lâcher une fois sur la route... elle est résistante... malgré les bruits." Le préviens-je m'asseyant derrière le volant, posant mon sac de cours sur la banquette arrière. En fait le speech était en total contradiction, avec le fait qu'il ait posé ses mains sur moi. Étrange sensation sur ce fait. Je ne suis pas très tactile, je n'aime pas particulièrement qu'on me touche... d'habitude. Là je lui aurais bien demandé de garder ses mains sur moi, sentiment de sécurité, d'appartenir même furtivement à quelqu'un ou à l'univers de quelqu'un. J'enclenchais le moteur, et nous partîmes vers le centre de Boston. "6mois, c'est un petit bout encore... te sens tu prêt à être le père d'une future adolescente... qui aura certainement pleins de prétendants... de la protéger, contre... et bien..." Je passais une mains sur mon front en réfléchissant. "Tout ce que ça encourt d'être une femme au 21ème siècle? C'est à dire, peu souvent autant considérées que les hommes, souvent dénigrées et rabaissées... et j'en passe certainement, et des... meilleures, si on peut dire ça comme ça." Lui demandais-je en tournant la tête vers lui un instant, tandis que nous roulions tranquillement vers le quartier sympa du cinéma. "Je vais me garer là..." Lui dis-je ensuite, entamant ma manœuvre pour garer ma vieille bagnole. "Je pense qu'en tant qu'oscarisé, réalisateur, et acteur, tu as du certainement voir, le bas fond de la société... l'endroit où les paillettes sont les plus brillantes, est certainement moins lumineux que la vraie vie... Je me trompe?" Je sortis de la voiture, en attrapant juste ma petite pochette en bandoulière, puis fermais la voiture.

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Plus le temps passait, plus tu te sentais à l'aise dans cette situation pourtant peu anodine. Jagger paraissait tendue mais tu te mettais à sa place, si tu étais étudiant et que tu te retrouvais à aller au cinéma avec une professeur, tu aurais aussi certaines craintes. La première étant le regard des autres. Sans prévenir, tu invitas la brune à manger un bout en ta compagnie avant la séance, elle accepta avec hésitation et t'amena de fil en aiguille à sa voiture. Tu découvris alors un de ses objets personnels, sa voiture. Elle était à son image, spéciale. Tu entras dans le véhicule sans réfléchir, riant à ses phrases toujours aiguisées.
— " Je te fais confiance." ponctuas-tu en pliant tes jambes dans le peu d'espace que tu avais. Tu posas ta sacoche entre tes pieds, tirant ta ceinture en travers de ta poitrine. En fait, tu ne savais vraiment pas où vous alliez mais tu étais prêt, prêt à partir à l'aventure, à découvrir son univers. L'habitacle avait une odeur particulière, un parfum agréable et doux. Jagger s'enfonça ensuite dans la circulation, quittant Harvard pour le coeur de Boston. Tu avais envie d'en apprendre plus sur elle mais rien ne sortait. C'est elle qui prit d'ailleurs les devants, en s'intéressant à ta fille. Jagger avait alors déballé un monologue à son image, teinté de crainte envers le monde et de mépris pour la société. Ton ventre se noua mais tu finis encore par esquisser un sourire. Pour toi, la vie n'avait plus rien d'effrayant. Seule la mort te faisait gravement chier car on ne pouvait rien y faire.

— " Je suis prêt oui. Bon, j'aurais quand même plus de quarante ans quand elle aura atteint l'adolescence mais sans me vanter, avec le statut que sa mère et moi avons, je ne pense pas qu'elle aura à craindre la misère... C'est bien ça le pire d'ailleurs, j'ai plutôt peur d'en faire une gâtée pourrie hyper égoïste qui écrasera n'importe qui. " confias-tu en posant ton regard tantôt par le pare-brise, tantôt sur le profil de l'étudiante concentrée sur la route.

Après plusieurs minutes de route, vous arrivèrent à destination, dans le quartier englobant le cinéma. Jagger fit un créneau du tonnerre avant de t'interroger de nouveau sur ta vie d'artiste. Bon sang, qu'est-ce que c'était plaisant de répondre à des questions censées et non à celles des journalistes. La demoiselle ne te laissa pas vraiment le temps de répondre puisqu'elle sortit de la voiture en embarquant un sac plus léger. Tu restas immobile quelques secondes et l'a rejoignis à l'extérieur pour lui répondre.

— " Tu te trompes pas du tout. Tu ne serais pas médium par hasard ? " tu étais de nouveau à ses côtés, tout sourire et impressionné par son bagout.
— " Disons que j'ai vu certaines horreurs de la vie avant de devenir célèbre. Mes parents trempaient dans des trafics louches en Italie... Je ne sais même pas pourquoi je parle au passé, cela doit être encore du présent. " livras-tu en te refermant comme une huître.
Libéré de ton sac de professeur que tu avais laissé dans la voiture de Jagger, tu te sentais redevenir un simple citoyen. Un citoyen qui pouvait être attiré par une jeune femme à la chevelure incroyablement longue et aux yeux moqueurs. Fini de parler de toi, tu n'avais pas envie de te remémorer ton enfance et encore moins ton adolescence, tu préférais dorénavant prendre le dessus et percevoir la vie de Jagger.
— " Tu es toute seule ici ? Enfin, ta famille est toujours dans l'Indiana ? " demandas-tu innocemment, te dirigeant vers une camionnette de sandwichs à emporter.
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