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oh, baby, it's a wild world — Dans ce genre de moment, les mots ne suffisent pas. Seuls les gestes ou les actions comptent. Oui, elle remercie Ashleigh pour être là, pour être un soutien, parce que ça vaut aussi, de son côtés. Elles doivent se serrer les coudes, plus que jamais. Sur ce coup, elles peuvent totalement se comprendre. Traverser cette épreuve à deux et par la même occasion, apprendre la connaître. Si c'est maintenant, alors autant faire le pas. Malheureusement, c'est dans un hôpital avec Lucky, perdue, elle ne sait où Rien que cette idée, ça lui donne des frissons, alors elle tente de chasser cette image. Et plutôt retrouver un peu le moral. Parce que ça ne sert à rien, de se laminer le moral. Elles le font assez, seules, dans leur coin. Oh certainement. Nina a toujours eu cette curiosité sur l'amitié entre Lucky et Ashleigh. Une vieille amitié plus vieille que celle qu'elle entretient avec la jeune femme, d'ailleurs. Certaines personnes seraient jaloux mais pas Nina. Pourquoi, elle le serait ? Elle préfère largement profiter des moments qu'avoir ce sentiment, au fond. Toute amitié est différente, toute personne a un rôle à jouer. Alors, Nina l'écoute avec le sourire aux lèvres. Tant de partages. Elle s'imagine Lucky, souriant et riant. Une image qui fait du bien, avec tout ce qui se passe, là, maintenant. Un rire s'échappe quand elle raconte l'épisode Las Vegas. Ce n'est pas vraiment étonnant et c'est drôle. Je reconnais bien son genre. Elle comprend de plus en plus, cette évidence entre les deux, elles se sont bien trouvés, parce qu'elles sont les mêmes. Et cette histoire, elle a fini comment ? qu'elle demande curieuse avant de réfléchir, à son tour, trouvant un souvenir qu'elle aurait pu partager avec la jeune femme. La fois où elle a voulu cuisiner des cupcake mais elle a bien failli faire brûler l'appartement. C'était les premiers jours de mon emménagement. Il y a des souvenirs mais il y a aussi des détails. Un autre moment est un bon souvenir mais qu'elle préfère garder pour elle. C'est partie dans tout les sens et j'crois bien, qu'avec rien que ça, j'ai eu l'un de mes plus gros fou-rires. Il suffit d'une petite chose pour que ça parte dans tout les sens. Surtout avec elle. Aussi, mon arrivée sur Boston et Harvard, l'année dernière. Elle m'a organisé tout un programme original pour ma première visite. Et elle s'en souvient encore. Son sourire en témoigne.
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