Tell you, i'm sorry...
Car il est temps
de se retrouver.▬ Elizabeth & Jarod. Si au départ j'étais calme en arrivant dans ce parc, bien qu'apeurée, là je ne l'étais plus du tout. Mon sang était en train de bouillir littéralement et je me forçais à rester assise bien en place même si je triturais nerveusement les plis de ma jupe. Pas besoin de moi pour se battre? C'était quoi encore cette histoire que je ne comprenais forcément pas. Je haussais les yeux, oui j'avais bien remarqué quelques marques sur son visage mais, ses paroles venaient de capter mon attention.
Qu'est-ce que tu sous-entends par là? demandais-je aléatoirement. A vrai dire, je n'étais même pas certaine à ce stade qu'il me réponde. J'en étais à tenter de lui expliquer ce qu'il s'était réellement passé mais, là encore il n'entrevoyait aucune excuses, il ne comprenait tout simplement pas. Il avait raison ceci dit, je n'aurais pas du tester quoique ce soit avec un autre ni même entrer dans le jeu de cet homme. Au fond de moi je le savais bien pourtant j'étais tellement déboussolée par les sentiments que j'avais ressenti pour le jeune pompier que je n'arrivais tout simplement plus à réfléchir. Je savais que Jarod était sentimentalement fragile après la mort de Joanne mais, pour être franche je l'étais tout autant. J'avais peur de m'attacher, peur de souffrir. Ma facette si sûre de moi n'était qu'une belle façade. Il se leva soudainement, prêt à partir? Je me le demandais quoique je n'étais pas certaine de le laisser partir. J'étais en colère et encore tout un tas d'autres choses... Je me levais alors aussi.
Non c'était une erreur; c'est vrai. Mais bordel j'ai pris peur. Tu as constamment l'image de ton ex en tête. Je ne suis pas Joanne, je ne suis pas comme elle. Je pensais que tu me connaissais, que tu savais que j'étais effrayée. Oui qu'il savait que j'agissais et réfléchissais seulement après, que j'avais le don d'agir avec impulsivité, de me mettre dans de sales draps constamment. Je me taisais soudainement regardant plus le sol que lui. Ses mots raisonnaient encore dans ma tête. Plus ils raisonnaient et plus j'étais énervée.
Si tu penses réellement que je t'ai balancé de belles paroles juste pour te séduire, tu te trompes lourdement. Pourquoi j'aurai attendu si longtemps pour le faire? De toute façon si tu penses ça c'est que tu n'as jamais cru aux sentiments que j'ai pour toi. Et s'il doutait, s'il n'y avait jamais cru alors finalement il ne devait pas les partager non plus. Oui à présent c'était moi qui doutait des siens après tout il n'avait même pas cherché à me contacter, j'aurai pu disparaitre, il ne se serait même pas inquiété qu'il ne me soit arrivé quelque chose...