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Tell you i'm sorry feat Jarod

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Tell you, i'm sorry...

Car il est temps de se retrouver.
Elizabeth & Jarod.
J'ai longuement hésité, tant attendu depuis mon retour ici. Oui, je ne savais pas comment m'y prendre. Depuis les premières minutes de mon départ il y a un an, je suis rongée par les remords. Je m'en veux tellement de ne pas avoir eu le courage de lui dire au revoir, de dire que j'avais besoin de m'en aller. Pourtant, tout aurait pu être si simple. Jarod a toujours été le seul à ne pas me juger en dehors de Jasper. A tenter de me comprendre... J'étais intimement convaincue qu'il aurait parfaitement compris oui mais, pourtant je n'ai pas eu ce courage. Un an c'est très long, un an c'est presque toute une vie. A l'ère où il est si facile de téléphoner, communiquer, envoyer des mails comment allais-je pouvoir expliquer ce long silence. Je me sentais démunie, comment ne m'en voudrait-il pas d'être partie ainsi alors que nous étions si proches. Ai-je tout simplement eu peur de changer? De ne pas arriver à comprendre les changements qui s'étaient opéré les derniers moments que nous avions passé ensemble? Peur de lui dire que mon comportement que je n'arrivais pas toujours à contrôler avait pu me desservir autant? C'est sans doute une partie de l'explication à ma fuite, à mon départ. Aujourd'hui, j'avais pourtant trouvé le courage de lui envoyer un message, de lui demander de me rejoindre dans un parc, un parc où nous nous étions déjà promené. J'étais assise sur un banc, terriblement anxieuse. Je regardais l'écran de mon portable craignant de recevoir un autre message qui me dirait que finalement il ne désirait pas me voir. Pourtant j'aurai du savoir qu'il ne ferait jamais cela, pas lui. Mais, je n'étais pas certaine de rien. En un an beaucoup de choses peuvent changer, des aléas peuvent arriver et je ne savais pas du tout quel Jarod j'allais retrouver. Je devais franchement avoir l'air bête en ce moment, a craindre tout et rien. Envolé ma belle assurance du passé. Qu'étais-je prête à lui dire exactement. J'étais tellement perdue dans mes pensée que je ne l'avais même pas vu arriver. Il se tenait pourtant à moins d'un mètre de moi et quand je relevais enfin le nez de mon portable, je l'aperçu là debout en train de m'observer. J'ai failli en rester de glace et pourtant des que mon regard aperçu ce visage tellement familier bien que semblant toujours aussi fatigué que par le passé... Un sourire naquit sur le mien. Il n'avait pas vraiment changé. Me lever, lui faire la bise, l'embrasser? Non je suis juste restée assise. Je suis tellement désolée...

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ELIZABETH

L’abandon, c’était un sentiment que j’connaissais bien, après tout on m’avait abandonné à ma naissance, près des poubelles. Par la suite, les familles qui m’avaient recueillies m’avaient tour à tour abandonnées aussi, prétextant que j’étais trop turbulent, trop solitaire, ce genre de merde, tout simplement parce que j’rentrais pas dans les cases établies par les parents pour avoir une famille parfaite. Bref j’connaissais le fait d’être oublié et pourtant lorsque Elizabeth était partie sans rien me dire, c’était cette sensation que j’avais ressenti, l’abandon, le poignard dans le cœur. Elle ne m’avait pas écrit, pendant un an j’avais pas vu son nom s’afficher sur mon portable. Pourtant avant, c’était elle qui avait réanimé une certaine flamme chez moi. On devait habiter ensemble et j’avais presque retrouvé un semblant d’amour avec elle. Être en couple, c’était une étape cruciale pour moi, j’avais même prévu de déménager avec elle jusqu’à ce qu’elle parte sans rien dire. Et aujourd’hui, me voilà devant elle alors que j’venais de recevoir un de ces messages me demandant d’être dans le parc. « Salut… » J’la regardais, elle était toujours aussi belle, elle avait le visage un peu moins anxieux mais il y avait toujours cette lueur étincelante dans son regard. Les mains dans les poches, j’me pinçais les lèvres, j’savais pas quoi lui dire. Elle était désolée… Qu’est-ce que j’pouvais répondre à ça. C’était trop vague, vraiment pas assez explicatif à mon goût. « J’peux m’asseoir ? » Un haussement d’épaule et j’attendais qu’elle daigne me répondre. J’posais mes fesses près d’elle l’instant d’après et j’regardais autour de moi, le parc était bondé, il y avait des couples, des enfants, c’était les premiers réels beaux jours alors tout le monde en profitait pour sortir. « Tu vas bien… depuis le temps. » J’voulais pas qu’elle me présente ses excuses et qu’elle me déballe tout de but en plan sans que j’comprenne rien. J’avais d’un côté envie d’la serrer dans mes bras et de l’autre, j’voulais mettre de la distance avec elle, il y avait quelque chose qui clochait et c’était à cause de son départ, bordel j’détestais ce genre de situation qui craignait grave.

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Car il est temps de se retrouver.
Elizabeth & Jarod.
Il est là. Il est venu et il se tient là devant moi. C'est tortueux et je me demande même si je ne rêve pas. Peut-être se demande-t'il la même chose. Je me rends compte que je suis en train de me mordre la lèvre, je suis anxieuse et je ne pensais pas pouvoir ressentir ça. Il me dit juste salut... Salut, alors que je m'attendais peut-être à l'entendre hurler, me reprocher tout un tas de choses. Pourtant, ce n'est clairement pas le genre de comportement que Jarod pourrait avoir. Il me demande presque trop calmement s'il peut s'assoir. Sarcastiquement, à quelqu'un d'autre j'aurai sans doute répondu que le banc était à tout le monde. Mais, à lui? J'en suis bien incapable. J'opine du chef. Si être près de moi après ce que j'ai fais ne te rebutes pas? Oui assieds-toi. Manière détournée de prendre la température, de savoir ce qu'il pense à défaut de le deviner? Je ne sais même pas par où commencer. J'ai fais une grosse erreur, oui une erreur énorme. Jamais je n'aurais du le laisser s'éloigner de moi. Ou m'éloigner moi. Je' le sens à l'ouest et tellement guindé, le naturel entre nous c'est enfuit. J'ai l'impression d'entendre mon coeur battre lentement dans ma poitrine. Mieux. Je vais mieux et toi? Je ne me sens pas capable de tout lui expliquer comme ça d'emblée. Surtout de m'expliquer à moi-même pourquoi je ne lui ai donné aucunes nouvelles. Il ne méritait pas un silence, clairement pas. Déjà en lui disant mieux, je lui explique que ça n'allait pas... Enfin, je sais qu'il va décoder cela comme il l'a toujours fait. Si quelqu'un d'autre est bien doué pour déchiffrer les demi mots c'est bien lui. J'avais les yeux fixés droits devant moi, examinant le parc où l'on s'est promené plus d'une fois. Lentement, je me risque à lui glisser un regard en coin. Tu m'en veux n'est-ce pas? Oui cette bonne vieille hantise toujours présente chez moi. Que l'on m'en veuille, qu'on me déteste ou me délaisse. Après tout je n'avais pas changé de numéro et lui non plus n'avait pas tenté de m'envoyer un message. Non, il ne l'avait pas fait, nous étions resté silencieux tout les deux. Par orgueil? J'avais cette horrible impression que ma gorge se serrait à chaque fois que je voulais prendre la parole. Moi, si franche et directe, bien trop même parfois. L'avoir là à quelques centimètres de moi, j'avais juste envie de me fondre dans ses bras, de me confondre en excuses mais, même ça c'était au-dessus de mes forces. J'eus envie de rire de façon amère de moi-même, une Eli' qui ne me ressemblait pas.

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ELIZABETH

J’étais devant elle et j’savais pas vraiment quoi faire. J’me sentais con, là, les mains dans les poches, à lui demander si j’pouvais m’asseoir. C’était moi le mec trahi, en quelque sorte, plutôt délaissé et pourtant c’était moi qui se posais des questions à propos de sa future réaction. « Ne soit pas idiote. » J’espérais qu’elle ne le prenne pas mal mais au fond c’était totalement con ce qu’elle disait. Récemment j’avais revu Charlie, elle me détestait depuis notre séparation, bien avant mes histoires avec Elizabeth, bref tout ça pour dire que malgré le fait qu’elle me déteste, inutilement, je ne m’étais jamais comporté comme un con avec elle, bien au contraire j’avais toujours veillé à respecter son choix, celui de me tenir à l’écart, ainsi que de prendre soin d’elle lorsqu’elle en aurait besoin. C’est ma nature humaine, celle d’un Quincy. Je prenais place à côté d’Elizabeth, elle avait l’air calme pourtant j’savais que c’était de l’eau dormante, qu’elle allait sûrement péter un câble, me donner des raisons ou même devenir anxieuse. C’était étrange de la voir ainsi puisque c’était pas du tout son genre. J’posais mes mains sur le banc, me tenant légèrement en avant et j’demandais de ses nouvelles, comme une conversation banale entre deux connaissances ou deux vieux amis. « On fait aller. » J’me doutais qu’elle allait me retourner la question, c’était évident, c’était de la courtoisie. J’aurais pu lui dire que j’étais pas forcément bien, que j’avais des merdes de plus à gérer, que j’avais une fois de plus touché le fond mais j’avais pas envie de parler de ça. J’voulais entendre ce qu’elle avait à dire avant tout, alors j’restais vague, je sortais une réponse banale. J’soufflais longuement, un souffle rauque et qui en disant long, j’devais réfléchir, j’savais pas quoi lui répondre pour être honnête alors j’laissais le temps se suspendre un peu entre nous deux. « Non, pas vraiment, enfin ce n’est pas le mot j’dirais… En fait j’en sais rien. » J’étais paumé, comme à mon habitude. J’me contentais de hausser les épaules tout en me pinçant les lèvres, j’regardais droit devant moi. Tant que j’connaissais pas ses raisons, j’pouvais pas décider de lui en vouloir ou non. En partant comme une voleuse, elle avait créé un vide en moi et elle avait fait s’effondrer le joli château de cartes que je m’efforçais de construire depuis qu’elle était complétement entrée dans ma vie.

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Elizabeth & Jarod.
Il me disait de ne pas être idiote et si la femme que j'étais avant était toujours présente comme je le pensais, elle serait partie en vrille. Mais, ce ne fut pas le cas parce que cette fois sans le savoir il avait amplement raison. Idiote je l'étais, je l'avais été et non pas qu'une fois mais, plein de fois. Je ressentais une chose qui me faisait totalement peur et par crainte mon sale caractère et mes salles manies étaient revenue au triple galop jusqu'à ce que je n'en paye le prix fort. Alors je n'avais trouvé que le seul moyen que j'avais pu prendre la fuite. Fuir ce qui aurait pu se passer, fuir ce que j'aurai pu lui faire. Fuir cette image de moi que je m'étais mise à détester. Et si je ne l'avais pas contacté, c'est parce que j'estimais ne pas le mériter. "Il ne faut jamais penser à la place des autres Elizabeth" je sais que c'est le conseil que Jarod m'aurait donné s'il avait su toute la vérité. Et pourtant, la peur avait été la plus forte. Celle d'être jugée par la seule personne qui pourrait par cet acte me briser. N'ayant pas l'habitude d'être silencieuse, je répondais à chacune de ses questions. Simplement, un peu comme si je répétais un rôle et je n'aimais pas ça oh que non je n'aimais pas répondre de cette voix monocorde et presque sans nuances. Sa main était posée sur le banc près de moi et j'avais envie de la toucher mais, j'avais peur qu'elle ne me brûle. Que ce simple contact ne fasse tout s'effondrer. Surtout lorsque je l'entendis souffler. Ma présence était-elle pesante? De quel droit venais-je chambouler sa vie après cette année? Il tenta alors de me rassurer en me disant que non, il ne m'en voulait pas. Mais, sa tentative échoua. C'est à ce moment que ma main bougea pour aller se poser doucement sur la sienne. Comme pour tenter de lui venir en aide. Je lui devais bien ça non? Moi je sais. Si tu étais parti je t'en aurais voulu. me contentais-je de lui dire. Oui car c'est vrai, j'aurais piqué une crise, j'aurais eu de la colère en moi. Peut-être même qu'à sa place, je l'aurai frappé s'il était revenu comme je le fais aujourd'hui. J'avais encore plus peur de mon retour que de la raison qui m'avait fait partir. Peut-être aurais-je trouvé la chose plus facile s'il s'était énervé, s'il m'avait crié dessus... Tu m'as manqué tu sais. Il ne me croiras certainement pas et pourtant ça avait été le cas. Chaque jours. Sans exceptions. Sur le campus, j'avais failli le croiser quelques fois, même aller le trouver mais, au dernier moment je faisais demi tour. Certaines chose ne m'avaient pas échappé. Je m'étonnais même qu'avec le comportement que j'adoptais à nouveau, il n'ai pas entendu parler de moi beaucoup plus tôt.  Je venais de retirer ma main car ce contact me torturait. J'étais à présent irritée, oui irritée de ne pas arriver à être moi-même, celle que j'avais toujours été avec lui. J'étais prête à prendre la fuite, une fois encore.

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ELIZABETH

J’me contenter d’hausser les épaules, à quoi ça allait m’servir de remuer le couteau dans la plaie ? J’pouvais pas la brider, diriger sa vie, c’était pas mon boulot, au contraire, j’étais suffisamment indépendant et solitaire pour comprendre que si quelqu’un tentait de diriger ma vie, c’était même pas la peine. Mais j’pensais être suffisamment chanceux pour faire partie de la sienne et j’pensais bêtement qu’on avait un truc, après tout nous allions emménager ensemble, ce n’était pas rien. Avec elle, je m’étais remis à croire quelque chose, un rêve de relation après la mort de Joanne, un rêve de construire quelque chose, moi un type comme moi qui n’avait rien, qui vivait dans le passé, c’était quelque chose de fort. J’demandais pas grand-chose, je ne l’aurais même pas empêchée de partir, j’aurais juste voulu qu’elle me tienne au courant car son départ m’avait arraché le cœur que j’avais mis tant de temps à reconstruire et parce que bordel, elle m’avait manqué. J’regardais sa main se poser sur la mienne et pourtant je ne bronchais pas, j’me laissais faire. J’avais pas envie de m’irriter, de l’énerver encore plus, cette situation était déjà assez pesante comme ça. Je l’écoutais me dire que je lui avais manqué et j’aimerais lui répondre avec sincérité, lui dire qu’à moi aussi mais c’était trop difficile de m’aplatir une nouvelle fois devant elle. Notre séparation brutale m’avait juste renfermé encore plus sur mes sentiments, j’étais reparti en vrille avec les autres problèmes que j’avais eu ses derniers mois. Perdre Elizabeth, perdre mon travail, bref je n’avais plus rien qui comptait et je m’étais mis à faire des conneries, que j’faisais encore d’ailleurs. J’regardais devant moi pour éviter son regard et j’la laissais enlever sa main. J’me raclais la gorge une nouvelle fois pour briser ce silence pesant puis j’décidais de lui demander des comptes. « Si tu m’racontais un peu pourquoi t’es partie sans rien dire. » J’étais pas du genre froid, j’disais ça comme si j’parlais de la pluie et du beau temps car je n’avais pas un fond méchant, mais il fallait bien appeler un chat, un chat et vu que j’en avais marre de tourner autour du pot, j’préférais aller droit au but.

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Car il est temps de se retrouver.
Elizabeth & Jarod.
J'aurai aimé que ce moment soit léger, heureux et non pas pesant et tortueux. Honnêtement comment aurais-je pu croire que ce serait facile? Moi et les relations humaines c'était déjà la catastrophe avant de le rencontrer. Il y avait un pénible silence qui s'installait de sa part mais, je n'avais aucune raison de lui en vouloir. C'était même normal. Je pense même que si les choses avaient du être inversée, j'aurai moi-même été bien plus piquante avec le jeune homme. Je n'aurai tout simplement pas accepté l'abandon. Jarod était encore bien calme, il ne criait pas, ne me hurlait pas dessus pire il ne me repoussait même pas. C'est à ce moment, quand je suis un peu perdue dans mes pensées que vient le temps de s'expliquer. Il réclame des explications et oh combien il est normal qu'il le fasse. Il les mérite non? Mon visage se relève et mon regard se pose sur son visage plus dur et plus fatigué qu'avant mon départ. Je ne sais pas exactement pourquoi mais, instantanément je me dis qu'il a du en chier, en baver même. Avant mon effroyable erreur c'était comme ça, nous devenions sans parler ce que l'autre pouvait bien ressentir. Une chose rare et précieuse qui m'avait d'emblée séduite chez lui. Oui la vérité, il la méritait. La vérité toute crue. Peut-être trop crue. Jarod, tu me connais mieux que personne. Tu connais mes travers et mon honteuse manie de toujours chercher à séduire les hommes. commençais-je à lui remémorer au cas où il aurait oublié toutes mes frasques passées et le nombre d'homme gravitant autour de moi. Lui, il avait été le seul a percevoir le bon en moi. Au moment où j'étais partie j'avais découvert les sentiments que j'avais pour lui, des sentiments qui me faisaient bien peur aussi. Instinctivement j'avais fermé les yeux, ayant la crainte d'apercevoir trop de choses déplaisantes dans les siens. J'ai pas pu m'empêcher de me laisser emporter par ce comportement seulement cette fois, je me suis fais prendre au piège, ça a dérapé et comment dire... Je me pensais les lèvres car repenser à ces derniers moments à Cambridge étaient une véritable torture pour moi. Comment expliquer la suite... C'est devenu violent. Je suis allée aux urgences et je ne voulais pas que tu l'apprennes. Oh personne ne m'avait forcée non, il ne s'était rien passé de trop glauque mais, s'en était venu un peu au main et l'état dans lequel j'étais, les marques que je portais... J'avais pris peur tout simplement, peur de sa réaction, peur de ce qu'il allait penser. Alors après de nombreuses tentatives de l'infirmière présente pour que je porte tout simplement plainte j'avais préféré m'enfuir et retourner chez moi. J'ai pris peur, je suis rentrée chez moi... finis-je par lui avouer tout simplement. J'étais une femme forte qui se relevait toujours de tout mais, ce jour-là je ne l'avais pas été. J'avais peur qu'il ne me juge et ne me laisse tout simplement et pourtant je savais qu'il était le seul à ne jamais l'avoir fait. Mais, les sentiments en plus, aurait-il été celui que je connaissais? C'est là que j'ai décidé de m'en aller sans rien dire si je devais devenir un fléau autant l'être pour une autre raison... Je suis une idiote et je le sais. Ne venait-il d'ailleurs pas de le dire plus tôt?  

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J’pouvais me laisser abandonner, j’pouvais même partir de moi-même si c’était nécessaire. J’pouvais pardonner, redonner des chances aveuglément mais à ce moment précis, j’avais besoin d’explications, j’avais besoin de savoir pourquoi tout déraillait entre elle et moi. J’étais fatigué de me voir avancer et tomber tel un gosse sur des graviers dès que j’tentais de construire quelque chose. J’savais déjà que j’allais pas lui en vouloir, que j’allais passer à autre chose, lui parler comme si rien n’était passé depuis son départ car j’étais comme ça, trop gentil pour ce destin à la con qui aimait se jouer de moi. J’détestais personne, j’arrivais pas à en vouloir aux gens, c’était sans doute ce qui faisait de moi un bon Quincy. J’soufflais alors que sa langue commençait à se dénouer, elle me parlait d’hommes ? Est-ce qu’elle était sérieuse là ? J’étais pas du genre jaloux, plutôt du genre dépossédé, j’étais prêt à sacrifier mon amour pour une fille, mettant à mort notre couple tout ça parce que j’pensais qu’elle allait être plus heureuse sans moi ou avec un autre homme, c’était ce qui s’était passé avec Charlie et même si j’m’en mordais encore les doigts aujourd’hui à cause du regret, j’étais sûr que j’aurais pas pu lui offrir ce dont elle aurait eu besoin. J’accusais le coup et déjà mes mains posées sur ce banc se mettaient à serrer le bois jusqu’à ce que mes jointures deviennent blanches. J’pouvais pardonner mais ce que j’entendais, c’était trop pour mon cœur de faiblard. Elle était aller voir un autre homme, puis elle s’était fait tabasser. J’avais presque envie de rire pour ne pas pleurer. J’avalais ma salive et curieusement j’avais l’impression d’avaler un bain d’acide. Fallait que j’souffle car là j’étais pas sûr de pouvoir gérer. « Donc en gros… t'es en train d'me dire... alors que tu m’balançais des belles paroles sur toi et moi, t’es allée voir ailleurs, tu t’es fait tabassée et tu ne m’as rien dire par peur que je ne sois pas cordial avec le mec en face, au lieu de ça tu as préféré fuir ? » Parler ainsi ne me ressemblait pas mais j’avais du mal à gérer cette frustration, cette colère, cette douleur…

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Elizabeth & Jarod.
Lui expliquer, voilà quelque chose qu'il m'était vraiment difficile de faire. Je n'avais jamais été douée quand il s'agissait d'expliquer pourquoi j'agissais de telle ou de telle façon... Je tergiversais souvent, ou n'employais pas la bonne manière. Cela m'avait causé mainte et mainte fois des soucis dans mes plus simples ou plus belles amitiés et j'avais perdu beaucoup de personnes auxquelles je tenais à cause de ce petit défaut chez moi. Chaque mots que je prononçais en ce moment, me faisait un mal de chien. Je savais que je n'avais pas agis intelligemment en décidant de m'en aller, de me refermer dans une bulle pour ne pas être éclaboussée. Mais, c'est souvent ce que je faisais par peur de souffrir. Au fil des années, j'avais réalisé à quel point mon comportement était complexe, surtout pour les autres. Que parfois, je donnais des airs que pourtant je ne voulais pas donner. Au lieu de partir j'aurai du tout lui dire et surtout dire que lui seul comptais et que chaque jours qui passaient je le réalisais de plus en plus. Pourquoi ne lui avais-je jamais dit ces trois petits mots qui auraient pu tout changer? Je t'aime? Pourquoi avais-je aussi peur de les lui dire? Cela faisait quelques années que nous nous connaissions, pas une éternité non. Juste deux ans, trois presque. Il avait toujours compté à sa manière mais, j'étais effrayée, effrayée par les sentiments qui s'étaient épris de moi au fil du temps. Bon dieu ce que je peux être idiote, ce que ce sentiment peut rendre stupide. Il accusait le coup, du moins il semblait l'accuser mais, dès que ses paroles franchirent sa bouche, la mienne s'ouvrit dans un hoquet de surprise. Ce fut comme s'il venait de me décocher une balle en pleine poitrine. J'étais allée voir ailleurs? Non, non ce n'était pas ce que j'avais fait, si? Pourquoi diable ne pouvais-je pas m'arrêter de jouer, de vouloir séduire? Me prouver que je le pouvais si facilement? J'eus alors à peine le courage de le regarder tant je me sentais mal à ce moment précis. Mal et aussi en colère. Il n'avait rien compris??? Pourquoi étais-je soudainement si en colère. Mais, j'en ai rien a foutre de ce mec, je m'en fou si tu lui réduit la tête en amas de chair. Je suis pas partie parce que j'avais peur que tu te battes t'as rien compris. Ma voix venait de tonner dans l'air. Suivie d'un silence subit. Je reprenais alors plus bas, me sermonnant mentalement sur le fait que je n'avais pas à lui crier dessus. J'ai fuis parce que j'avais peur de ça justement, de ton jugement, de tes doutes... Et, et j'ai pas été voir ailleurs ce jour là j'ai juste merdé à jouer ce petit jeu à la con de séduction. Oui c'était maladif chez moi. Du moins je le pensais à présent. Mais, ce qui faisait le plus mal c'était de l'entendre parler de mes belles paroles...  

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ELIZABETH

J’avais quitté Charlie, bien avant ma relation avec Elizabeth, uniquement parce que je n’étais pas prêt à avoir une relation, parce que je n’étais pas prêt à laisser mon cœur vagabonder et je l’avais regretté, pourtant par la suite j’avais rencontré la blonde et je m’étais laissé amadoué. « J’ai pas besoin de toi pour me battre. » J’repensais à mon voyage, au Spring Break où j’avais voulu me mesurer à d’autres choses que les étudiants d’ici, que les petits bourges d’Harvard qui faisaient semblant de se battre pour l’adrénaline. Quoi que… j’pouvais me foutre d’eux puisque au fond j’étais pareil. J’avais besoin de me faire souffrir et d’externaliser ma haine et ma colère. Je ne tapais pas sur des mecs innocents, plutôt des mecs qui étaient là pour la même chose que moi, en plus de l’argent. Si je l’emportais c’était tant mieux, si j’perdais, j’rentrais chez moi sans me retourner par peur que l’on m’achève avec un vulgaire coup dans le dos. Tout ça pour dire que Blue m’avait retrouvé dans un état misérable, l’œil gonflé, la mâchoire presque déboitée, j’avais dérouillé ce soir-là. J’soufflais, j’voulais pas être méchante avec elle mais j’avais souffert dans cette histoire. Elle m’avait ouvert ses bras, sa maison, son cœur et je m’étais laissé amadoué comme lorsque j’étais gosse, sauf que ça avait terminé de la même façon : l’abandon. « T’aurais pas du. » C’est tout ce que j’avais à dire. Si elle m’aimait, si elle voulait être avec moi, elle n’aurait pas du séduire. J’avais une vision très arrêtée du couple, pour moi le respect et la fidélité, c’était tout, c’était comme ça que ça fonctionnait avec Joanne. J’en pouvais plus, fallait que j’me lève. J’me levais alors précipitamment, enfonçant mes mains dans mes poches et j’tournais sur moi-même le temps de trouver une clope à allumer.

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