I don't want to see another person happy • Nicholas

Tu n'aurais jamais pensé tomber au plus bas que maintenant. Comme si ton kidnapping n'était pas assez à endurer, voilà que tu devais faire face à tes sentiments pour ton meilleur ami, à un faux couple, à Denys qui voulait prendre ses distances. Et tout ça c'était probablement du pipi de chat à côté de la chute de Lucky dans les escaliers, de la perte de son bébé, et de son coma récent. Ta meilleure amie était dans un coma, à cause d'une connasse d'eliot. Et bien sur, y avait pas que ça. Ton meilleur ami lui était en prison. Non mais horrible ta vie. Tes deux piliers étaient loin de toi, dans des situations impossibles. Ton seul moyen de tenir, c'était donc la drogue. Tu avais passé le cap de la cocaine y a peu. T'étais pas prête de te stopper avec tout ce qui te tombais dessus. Le démon. Tu avais le démon en toi. La rage. La haine. Tu voyais rouge. Noir. T'avais envie de griller du eliot à petit feu. Tu les détestais encore plus qu'avant. T'étais dans une mauvaise passe et t'avais envie d'entraîner du monde dans ta descente aux enfers. Pourquoi tu devrais être la seule à en baver autant ? A souffrir, à 'perdre' deux de tes proches, à avoir le coeur brisé ? Ton moyen pour extérioriser tout ça c'était donc la vengeance et de faire tomber du monde. Alors quand tu vis passer sous tes yeux Nicholas, un bon pote de Sloan, un mec qui aimait bien fumer, voir plus. Un mec qui se savait en couple, le diable en toi fit son apparition. L'ange il était enterré, bien profond. Assassiné d'un coup de pelle par ce petit diable. Nicholas ? tu l'interpelles dans sa foulée. Ashleigh, tu te souviens ? Vous vous étiez croisés deux trois fois à des soirées avec Sloan. Est ce qu'il allait s'en souvenir ? Une amie de Sloan tu ajoutes donc au cas ou. Tu cherches quelqu'un ? Aux dernières nouvelles il n'est pas mather, alors il vient surement voir une personne. Peut être toi vu que le destin a décidé de le mettre sur ton chemin pour un petit amusement...

Un trou dans mon emploi du temps, une opportunité d'aller voir si Rylie se trouvait à la Mather House. Après tout, on avait beaucoup de choses à se raconter depuis la fin du Spring Break. Mais le fait est que cet éloignement se faisait malgré nous. Je n'aimais pas ça, vraiment pas, d'où ma volonté d'y remédier le plus rapidement possible. Peut-être qu'on trouvera la recette parfaite pour faire mixer nos deux vies ensemble sans encombre. Peut-être. Peut-être pas. Je préférais malgré tout rester optimiste pour le coup. Une fois dans le bâtiment qu'être la Mather House, je me rendais vers la salle commune où.. il n'y avait aucune trace de ma meilleure amie. Soupirant, je tentais d'aller aux étages supérieurs, afin d'arriver jusqu'à sa chambre, mais c'était interrompu que je finissais ma course. Une voix, que je reconnaissais à peine. Ashleigh. Son visage me revenait finalement, en flash des soirées qu'on avait pu côtoyer ensemble. “Oui, oui, je me souviens” Une amie de Sloan, ouais c'est ça. J'arrivais à remettre les morceaux du puzzle à leur place petit à petit et en effet, c'était Sloan le dénominateur commun. Pourquoi pas après tout, ce mec, il était Eliot mais Mather dans le fond. “Rylie, ma meilleure amie, tu sais où elle est ?” Enfin, si elle savait qui c'était. Après tout, c'était pas sûr que tous les Mathers se connaissaient entre eux. Et si j'avais beau trainer beaucoup avec eux, c'était pas pour autant que je les connaissais sur le bout des doigts. “Enfin, je voulais tenter sa chambre dans un premier temps et ... après je sais pas” C'était préférable d'annoncer mon plan histoire qu'elle ne propose pas la même chose.

C'est tellement n'importe quoi ta vie en ce moment, que t'as besoin de faire une pause, de souffler, de t'éloigner de tes soucis. Pour ça, l'une des solutions récentes que tu utilises c'est la cocaine. Efficace et pas chère, c'est comme la maaf, c'est ce que tu préfères, en plus de briser des couples, des coeurs et rendre triste des gens. T'es généreuse, tu veux pas être la seule mal, qui paye les aléas de la vie. Pour la peine, tu crées tes propres aléas pour les autres. Et là, quand tu vois ce cher Nicholas passer, tu vois une opportunité de faire des problèmes et donc de t'occuper l'esprit autrement qu'en pensant à ta meilleure amie dans le coma, à l'enquête sur ton kidnapping ou bien à ton meilleur ami en prison, dont mine de rien, en y réfléchissant, tu trouves ça très louche. Le jeune homme te reconnaît, peut être grâce aux infos que tu lui a donné, mais il te reconnaît. Un bon point pour ton plan. Tu souris donc en essayant de faire la discussion sur qui il cherche. Rylie, tu la connais de nom et de vu, mais tu ne lui a jamais parlé. Tu hausses donc les épaules pour lui répondre. Où elle est ? Tu serais surement la dernière du campus à le savoir du coup n'ayant aucun lien avec la demoiselle. Bonne idée, si jamais elle n'y est pas, je peux lui faire passer un message si tu veux tu te proposes super gentille. Tu le feras s'il veut qu'elle sache qu'il la cherche si tu la vois mais, tu ajoutes un petit plus : ou tu peux l'attendre avec moi ici dans l'hypothèse où elle n'est pas dans sa chambre évidement. Et tu pries pour qu'elle n'y soit pas d'ailleurs. Puis en même temps, tu sors de tes poches arrières de ton jean de quoi fumer. Feuilles à rouler, tabac, petit sachet contenant de quoi faire un joint et briquet, tu commences l'opération. Tu ne comptes pas fumer juste un joint, ça te calmera pas, ça te fera pas assez planer pour oublier ce qui te trotte en tête mais, tu commences en douceur, c'est mieux. Concentrée, tu attends de voir s'il va aller la voir dans sa chambre et la trouver. Voir s'il va te tenir compagnie s'il ne la trouve pas, et peut être même voir s'il va t'accompagner pour fumer ?

Cette histoire de mariage devenait un peu plus concrète depuis que Kaya avait décidé de reprendre les choses en mains. Mais du coup, ça me foutait un peu la pression. Ses parents, sa famille. Sa meilleure amie aussi. C'était étrange comme sentiment, celui de se sentir rejeté par les plus proches de ma femme. Mais.. c'était elle qui m'avait choisi et maintenant, c'était pour le mieux. On était heureux, on pourrait l'être envers et contre tout. Alors je nous laisse cette chance, tentant de ne pas tout faire foirer, comme j'avais l'habitude de faire en temps normal. Mais là, c'était Rylie que je voulais voir, pour parler de tout ça. Le truc, c'était que j'étais interrompu dans ma course par une connaissance de soirée, Ashleigh, qui agissait comme une Quincy, à être serviable en toute circonstance, même quand elle n'était pas obligée de l'être. “Au pire pourquoi pas ouais” Et finalement elle proposait de me joindre à elle pour attendre ma meilleure amie. Ouais, c'était aussi une possibilité. Et la voir sortir tout ce qu'il fallait pour fumer un joint, ouais, ça penchait clairement dans la balance. La regardant faire quelques instants, je venais reprendre mes esprits assez rapidement. “Je monte voir et si jamais elle est absente, je te tiendrai compagnie” Ouais, qu'elle ne m'attende pas dix ans si jamais ma meilleure amie était bel et bien présente. Mais du coup, je m'éclipsais pour aller voir dans sa chambre et... rien. Du tout, nada. Du coup, je redescendais pour m'installer sur le canapé, à côté de la Mather qui serait ma compagnie du moment. “Tu penses que je peux m'en rouler une ? J'te revaudrai ça la prochaine fois” Clairement, j'ai ce qu'il faut chez moi, mais là non et franchement, j'étais pas contre un peu d'herbe interdite.

Il cherche cette Rylie et tu lui propose de lui faire passer un message si elle n'est pas là, ou de l'attendre avec toi. T'es loin d'être une mauvaise compagnie. T'es sociable, t'as de l'humour, t'aimes bien être taquine et puis ouais aucune raison qu'il refuse non ? Il monte donc à l'étage voir s'il la trouve, pour redescendre quelques minutes plus tard, seul. Je devine qu'elle n'est pas dans sa chambre ? Evidence. A moins qu'il l'a surprit au pieu avec un mec et qu'il s'est vite barré. Entre temps t'as commencé à te rouler un joint, tandis qu'il se pose à tes côtés, sur le canapé, demandant à t'emprunter ton matériel. Tu souris, même pas besoin de lui proposer, ça te ravit donc. Bien sûr et t'inquiète je viendrais pas te courir après car tu me devras des feuilles ou autre. Il pouvait même prendre de ton herbe que tu n'allais pas lui faire payer ou lui en gratter par la suite. T'avais les moyens de t'en procurer alors t'étais pas radine. Puis t'avais envie de le faire tomber, encore moins de raison de l'être. Tu pousses donc le nécessaire vers lui, terminant de rouler ton joint. Tu fumes souvent ? Faire la discussion sur ça c'est toujours facile. Puis ça mènera à d'autres sujets, à instaurer la confiance également. Façon, tu vas rien faire de mal, juste le pousser dans ses vices, lui permettre d'avoir un peu de fun, de détente. Y a pas mort d'hommes. T'es pas mather vu que je t'ai jamais vu à nos soirées, alors t'es dans quelle confrérie ? Tu ne pensais pas qu'il pouvait être juste étudiant. Tu trouvais ça tellement dommage de venir dans une université si réputée et de ne pas vivre l'expérience à fond en intégrant une confrérie. Ces années, à Harvard, seraient les meilleures de vos années d'études, autant le partager avec des membres qui ont les mêmes valeurs que toi. Fin c'était ton point de vue ça.

Rylie n'était pas dans sa chambre alors ouais, je redescendais pour rejoindre la Mather qui avait proposé de me tenir compagnie en l'attendant. Clairement, c'était pas mon choix premier mais... elle avait sorti de quoi faire un joint alors je ne pouvais décemment pas refuser cette invitation déguisée. “Bien joué” répondais-je en rigolant en m'installant à ses côtés. Et puis ouais, je lui demandais cash si je pouvais me rouler quelque chose moi aussi, puisque c'était nécessaire en temps de stress. Non pas que je sois stressé de fou mais cette histoire de mariage était quand même assez prenante et je n'étais pas contre un petit anti-stress. “Merci” J'esquissais un sourire avant d'attraper tout son matos pour pouvoir m'en rouler une. Je chopais une feuille, un peu de tabac mais surtout le plus important, l'herbe qui me ferait le plus de bien. À sa question, j'acquiesçais de la tête, avant d'ajouter “Plusieurs fois par semaine ouais” C'était le strict minimum de toute façon. Après je pouvais prendre plus fort mais c'était un peu plus rare. Pas extrêmement mais depuis que je suis avec Kaya, disons que c'est un peu plus compliqué pour se faire des soirées de ce genre. Léchant la feuille pour la rouler, je me mis à rire avant de lui répondre “Aucune. Mais je vais voir pour être Mather à la rentrée, on m'a enfin convaincu” Sûrement qu'elle y sera encore alors on sera visiblement dans la même maison. “Ou peut-être la Eliot, je ne sais pas encore, t'en penses quoi ?” Au final, c'était surtout pour la taquiner, je n'étais pas tellement à fond sur les Eliots, même si je pouvais m'y intégrer facilement. Je préférais de loin l'ambiance Mather. Moins sérieuse dans le fond.

Tu espérais que sa meilleure amie ne soit pas dans sa chambre, ni nul part ailleurs dans la mather, sinon tu ne pourrais pas avoir sa compagnie pour fumer, ni même pour jouer. Quand il revient dans le salon, tu souris donc, le laissant prendre ses aises sur le canapé et même se servir de ton matériel pour qu'il puisse se rouler un petit joint. Tu profites de le voir fumer pour engager la discussion sur ça, sur la fréquence de pétards qu'il peut s'enfumer. Plusieurs fois par semaine. Ouais c'est pas juste lors de soirées donc. C'est bien, t'es sur la bonne voie, mais peut être que la suite sera plus compliquée. Tant mieux, t'aimes quand c'est pas tout cuit dans le bec, sinon c'est moins drôle. Et forcément, tu te renseignes sur la maison dont il fait partit. Peut être que c'est un eliot ? Il serait culotté de venir se pointer ici, m'enfin y a des eliots cool comme Sloan, qui est plus mather qu'eliot en fait. Mais non, il est dans aucune maison mais il envisage de rejoindre la mather en septembre. Tu hausses les sourcils, ce sourire au coin des lèvres, qui en dit long. Sourire qui se réduit un peu quand il évoque la eliot comme autre choix. Il te demande ton avis et tu comprends bien qu'il te taquine. Oser demander à une mather son avis entre la mather et la eliot ? Tout le monde connaît la réponse, et quand c'est toi, ça paraît encore plus évident. Je pense que ça serait une grosse perte que tu ailles chez eux. Ici on est bien, regarde, t'es déjà comme chez toi. Vas y que tu sors les violons. C'est pas faux en même temps. La mather c'est accueillant, c'est peace and love presque. C'est tout le monde fait ce qu'il veut, personne ne juge. Tous dans le même délire, les mêmes valeurs. Puis si tu rejoins les eliots, on va devoir être ennemis, ça serait dommage... Non t'es pas le genre à renier quelqu'un pour sa maison. Tu le fais pas avec Sloan, ni Dimitri, tu le ferais pas avec lui mais, tout moyen est bon pour le convaincre de venir ici. Tu devrais dire au revoir à tous ces plaisirs en plus si tu vas chez eux. Non vraiment, je vois pas ce que tu auras à faire là bas. Tu le voyais bien comme Sloan devait se 'cacher' pour fumer, comme si c'était le mal de se faire plaisir avec des joints. Il prenait pas de la coke ou pire non plus. Vraiment trop coincé ces bleus. Tu portes le cône à tes lèvres, l'allume et tire sur celui ci, inspirant bien une bonne bouffée pour recracher peu après, formant des O qui s'évaporent dans l'air, petit à petit.

Je ne savais pas trop à quoi rimaient ces questions, mais j'y répondais sans arrière pensées, sans forcément penser à mal. Sans forcément penser à ce qu'elle, elle pouvait penser. Ouais, je fumais plusieurs fois par semaine, ça me permettait de me détendre, des cours, de la vie en général. C'était cette petite habitude que j'avais pris plusieurs années auparavant qui me permettait d'avancer dans la vie. Et puis, il y avait d'autres consommations aussi, c'était pas que ça. Mais on verrait ce détail sûrement dans un autre chapitre, ce n'était pas tellement le moment actuellement. Et puis quand elle me parlait de maison, ça me faisait rire. C'était la question systématique alors que.. non ? Il y avait quand même une grande majorité des étudiants qui s'en foutaient royalement des maisons, comme moi avant. Et puis, pourquoi pas tenter l'expérience. Ma femme est présidente de sa maison, ma meilleure amie fait partie des mathers. Autant dire tout de suite, je suis qu'avec des gens de maisons. Alors ouais, je me laisse tenter. “Oh, t'aimerais pas m'avoir en ennemi ? Je comprends, je peux être redoutable” disais-je en rigolant, finissant par lécher la feuille pour la coller au tube que je venais de rouler. Et ouais, elle s'attaquait aux petits plaisirs, comme celui que j'avais actuellement. Clairement ouais, ça me ferait chier d'abandonner ça pour une bande de mecs qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Oui bon, j'étais comme ça avant. Mais j'ai changé et je pense que ça pouvait être pour le mieux au final. “T'en fais pas, mon choix reste sur les verts” Pas besoin d'un grand discours salvateur pour que je m'en rende compte en fait.

Il te taquine, tu le sais, mais tu ne perds jamais une occasion de valoriser les mathers et de descendre les eliots. Là encore, tu lui liste les pour et contre. Comme le fait qu'ici il est déjà comme chez lui, ou bien que vous seriez obligé d'être ennemis et que ça serait dommage. Et il plaisante à nouveau, se définissant comme un ennemi redoutable. Tu l'analyse donc, quelques secondes. Mouais, il a l'air plutôt gentil. Il faut se méfier des apparences, c'est vrai, mais peut-il vraiment avoir plus redoutable que Cole ? Que cet eliot pourri gâté, qui se croit au dessus de tout et tout le monde ? Ce gars arrogant, manipulateur, égoïste, qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez ? Ce type qui se croit meilleur juste car il a un compte en banque bien fournit et une pseudo bonne réputation familiale ? Non, définitivement pas. Oh tu sais, dans ce genre là d'ennemis, j'ai déjà ce qu'il me faut avoues-tu. C'est un secret pour personne que tu es une anti-eliot, une anti-Cole. Les hostilités ont commencé à la rentrée, à l'anniversaire d'Harvard, pour ton bizutage, et depuis, ça n'a jamais finit. Tu continues tout de même sur d'autres avantages d'être un vert, comme ce plaisir que vous vous offrez en ce moment; ce joint. Ici, il pourra en avoir autant qu'il veut, tout comme les packs de bières, qui descendent aussi vite dans le frigo, qu'ils en sont remplis. Tu voyais vraiment pas comment on pouvait hésiter entre ces deux maisons. Si opposé. Mais il reconnaît que son choix est déjà fait, qu'il penche largement pour les mathers, et un sourire se dessine sur tes lèvres, tirant une nouvelle taffe de ton joint. Aaaah j'aime entendre des choses comme ça. Qui sait, peut être même que tu pourras tomber sur moi comme bizutrice, tu serais chanceux le taquines-tu. Ca serait drôle ça dit donc de l'avoir comme bizut et pourquoi pas, tu le sens motivé. Parce que jusqu'à présent, tes bizuts, ils se sont tous envolés vers d'autres horizons, ne finissant jamais leur bizutage. Toi qui aime bien donné des défis, martyriser un peu, profiter de ce pouvoir de supériorité, ben too bad. Et sinon... il t'arrive de t'en tenir à autre chose que... de l'herbe ? Curieuse, tu engages le terrain, essayant de paraître assez neutre, fumer une nouvelle fois sur la roulée.

Bien sûr que c'était drôle de parler des Eliots avec une Mather, sa réaction était tellement prévisible que c'en était risible. Mais bon, ma meilleure amie était Mather et clairement, je me voyais bien rejoindre leurs rangs l'année prochaine. Alors pourquoi vouloir tenter le diable à rejoindre les Eliots ? Fallait que je m'y fasse dans tous les cas : je n'allais plus être leur ami, mais leur ennemi, et ça risquait d'être bien drôle. Et parlant d'ennemis, elle semblait avoir trouvé chaussure à son pied chez les bleus vu ce qu'elle semblait sous-entendre à ses mots. “Ah oui ? Quelqu'un en particulier ?” Quelque chose me dit que ça a un rapport avec le vice-président Eliot, qui n'était qu'un mec imbu de sa personne, clairement dans le profit et dans un rapport de force surplombé de séduction, d'où ses récents problèmes avec la gente féminine. Quoiqu'il en soit, je lui avouais sans grande surprise que mon choix était fait et que ce serait bel et bien la Mather qui trouvera un nouveau membre en ma personne. C'était pas compliqué en même temps, de voir la maison qui prône la liberté et l'autre qui émet tellement de restriction, avec en surcroit des incohérences multiples, ne serait-ce qu'entre les agissements des uns envers le règlement émis en début d'année. “Chanceux, rien que ça ?” disais-je en rigolant, me laissant prendre au jeu de cette pseudo-séduction qui s'installait. Ouais enfin ça restait gentil malgré tout et tout le monde sait que j'allais pas trahir de nouveau Kaya dans ce genre de relations ambiguës. Non, j'étais droit et amoureux, rien ne me ferait flancher. “Je peux prendre d'autres trucs, oui. Toi aussi ?” Le contraire ne m'étonnerait pas en fait, mais bon, je posais tout de même la question, sait-on jamais.