I'm sorry to be mefeat. Rhiannon & Ael
C’était comme ci on avait pris ta vie et qu’on avait foutu le bordel dedans sans que tu autorises une personne de faire une telle chose, comme ci tu étais une victime de ce bordel et tu savais pas du tout où te mettre, tu étais comme au cinéma devant une toile voir un film qui se passait devant toi. Comme ci tu étais ailleurs que dans cette vie, que tu étais totalement à côté et tu attendais, tu attendais que cela passe ouais parfois tu essayais de faire en sorte que ça se stoppe, tu voulais prendre un peu de temps loin de cette histoire, loin de cette vie de merde. Mais tu revenais toujours dans cette chose, tu revenais toujours dans ce cercle de merde qui te prenait aux tripes, qui te faisais souffrir encore et encore. Tu n’avais plus le choix, tu ne pouvais plus oublier et tu n’avais que l’alcool pour te bercer, pour bercer tes illusions et faire croire que ta vie n’était pas si misérable que ça, pour te faire croire que le monde était beau autour de toi, que tu pouvais reprendre la vie comme avant ton départ. Tout ça durait qu’une nuit, que pendant quelques heures, peut-être que tu devais prendre quelque chose de plus fort, peut-être que tu devais prendre de la drogue pour t’en sortir ou t’enfoncer d’avantage. Tu ne savais plus, tu ne savais plus du tout ce qui pourrait vraiment te sauver. «
L’alcool reste le seul qui est incapable de juger quoi qu’on fasse alors c’est le seul vers qui on se tourne sans aucun souci. » Tu n’étais pas un adepte de boire autant sauf depuis ton retour, sauf depuis cette nuit il fallait le dire. Tu étais devenu alcoolique, il fallait le dire, tu étais devenu comme tout ceux que tu pouvais dénigrer, tout ceux qui était plus bas que toi selon toi alors que pas du tout. Tu étais comme eux, tu étais qu’un moins que rien et tu avais été obligé, ouais tu n’assumais pas totalement tes actes, ce n’était pas toi qui faisait de telle chose alors que la vérité était là, tu avais dû te réfugiait dans l’alcool pour vivre, pour mieux vivre par la suite. Tu n’en pouvais plus, tu ne supportais plus ce poids sur tes épaules, tu ne supportais plus mais tu étais bien trop fier, tu avais trop d’ego pour seulement penser à mettre fin à ta vie, c’était pas envisageable, tu ne pouvais pas y penser, mais parfois c’était arrivé. C’était triste à dire dans le fond, c’était pitoyable, mais dans ce genre de situation, tu ne pouvais pas faire autrement. «
Mais c’est le cas pourtant. Si Asia est autant en colère contre moi, c’est parce que j’ai disparu pendant des années, j’suis parti en la laissant seule dans une chambre d’hôtel alors je suis idiot de croire qu’elle serait capable de me pardonner pour cette chose. Agathe j’ai finis par faire le mort pour mettre fin à notre relation et Braxton, c’est elle qui a disparu, peut-être qu’elle a trouvé la bonne solution pour pas souffrir par ma faute. » Tu haussas les épaules, tu ne pouvais pas rire, tu étais incapable de lui sourire, de lui rendre tout ce qu’elle était en train de te donner actuellement. Tu secouas la tête de gauche à droite ayant l’impression d’entendre une chose fausse, elles avaient toutes raisons de t’éloigner de toi, même Aymalyne avait fini par le faire alors à quoi bon ? Tu te demandais pourquoi elle restait, pourquoi Rhia était toujours présente dans ta vie alors qu’elle devrait sûrement disparaître pour son bien. Sauf que tu avais trop peur de la voir partir pour poser une telle question, tu n’étais pas prêt à perdre quelqu’un encore une fois. Puis tu lui parlais enfin, tu laissais enfin les mots sortir de ta bouche, de lui expliquer ce que tu pouvais vivre, ce qu’il s’était passé dans ta vie, pourquoi tu avais eu soudainement besoin d’elle dans ta vie. «
J’sais plus… Je sais plus si je dois dire que c’était un accident ou pas. J’sais plus ce que je dois croire ou pas. J’étais en train de conduire, j’avais juste envie de ressentir ces sensations, mais sauf que j’étais en ville. Sauf que j’aurais pas du conduire assez vite, puis elle est passée au dessus de la voiture. Je ne pouvais rien faire, j’aurais pu l’éviter si j’roulais moins vite. C’est simplement de ma faute. » Tu secouas la tête encore une fois, toujours alors que des larmes étaient en train de couler le long de tes joues. Sûrement à cause de l’alcool, à cause ce que tu étais capable de lui dire, ce que tu avais vécu dans ta putain de vie de merde. Tu finis par sortir de ton lit en colère, en colère t’entendre une telle chose de sa bouche. Au fond de toi, c’est ce que tu voulais entendre, mais tu ne pouvais pas accepter cette raison, cette réponse, entendre que ce que tu sentais étais normal, que tout était normal dans le fond. «
Je m’en fou d’être humain ! Je veux pas être humain, je veux pas ressentir tout ça. J’ai gâché l’avenir de quelqu’un, j’ai fais en sorte qu’une personne ne vive plus, qu’une famille perde quelqu’un sans avoir le corps pour faire leur deuil. Je suis pas un putain d’humain, je suis qu’un monstre pour avoir fait une telle chose, pour avoir encore une fois fait une connerie qui a tué quelqu’un. Je suis pas une bonne personne, je ne serais jamais une bonne personne. » Tu posas tes deux mains sur tes oreilles avant de secouer la tête toujours plus vite, toujours plus fortement c’était clairement pas une telle chose que tu voulais entendre, elle disait n’importe quoi, ces mots étaient juste en train de te faire souffrir un peu plus et tu ne pouvais pas, tu ne pouvais pas entendre ça. «
Tais-toi ! Arrête de dire n’importe quoi, tais-toi. Je veux pas entendre ça, je peux pas. » Tu finis par tomber au milieu de tes bouteilles de bières, au milieu de ce que tu avais créer finalement. Au milieu du bordel qu’était ta vie à présent, tu posas tes deux mains sur ton visage laissant encore une fois les larmes coulaient le long de tes joues, incapable de faire autrement pour le coup, sachant que tu pouvais craquer devant elle, que c’était bien devant la seule que tu pourrais faire une telle chose.