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I'm sorry to be me. x Rhiannon

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I'm sorry to be me
feat. Rhiannon & Ael
Tu étais dans ton lit enfin dans un des lits présent dans ta suite, tu étais là avec une bière encore une fois entre les mains, tu regardais devant toi sans rien dire, sans rien faire enfin si seulement en train de boire. Tu ne savais même pas à combien de bière tu en étais aujourd’hui, tu pouvais regarder dans la suite pour voir où tu avais laissé les bouteilles, mais non. Tu n’avais pas envie de bouger, tu n’avais pas envie de sortir de ton lit parce que tu avais besoin d’oublier. C’était pour ça que tu étais en train de boire, pour ça que tu n’avais pas pris tes affaires pour sortir, ce soir tu voulais rester seul enfin c’est ce que tu pensais. Tu ne savais même plus ce que tu voulais réellement, tu avais juste la tête à l’envers, tu avais le cœur en miette, la tête à l’envers parce que tu avais beaucoup trop d’images en tête. Tu repensais à cette soirée, à ce truc que tu avais pu faire et tu t’en voulais, c’était indéniable. Avant cela, tu avais su que tu n’étais pas un homme idéal, un homme parfait, tu avais beaucoup de défauts, tu le savais, mais tu n’avais pas le mot monstre, le mot meurtrier sans cesse au dessus de ta tête, dans ta tête sans cesse. Tu n’en pouvais plus, tu avais presque envie qu’on te sauve de ça, qu’on trouve une putain de solution pour que tu oublies, pour que tu arrêtes de faire des cauchemars, que tu arrêtes de te lever le matin en pleure parce que tu ne supportais plus. Tu avais besoin d’aide, ce n’était pas un mensonge, mais tu étais trop fier pour appeler au secours sauf ce soir, sauf en ce moment même. Tu étais en train de prendre ton téléphone pour envoyer un message à une jeune femme que tu connaissais bien, une petite blonde qui avait toujours été là pour toi, même durant ces deux mois d’absences. Tu avais gardé contact avec Rhiannon, elle avait été un véritable coup de cœur pour toi et généralement c’était rare. Tu ne faisais confiance qu’à tes meilleurs amis sauf qu’avec elle, c’était simple, c’était naturel, tu laissais juste les hommes sortir de ta bouche. « J’ai besoin de toi, tu peux venir dans ma suite ? » C’était la première fois que tu montrais un vrai signe de faiblesse, c’était la première fois que tu te montrais comme cela surtout avec Rhiannon. Tu allais sûrement lui parler, lui dire ce que tu avais pu faire durant ces deux mois. Tu soupiras doucement, tu ne savais pas quelle heure il était, tu ne savais pas comment le temps était passé depuis que tu avais envoyé ton message pourtant tu sursautas en entendant qu’on frappait à la porte. « Entre, je suis dans la chambre de gauche. » Et surtout ne fais pas attention aux bouteilles de bière, mais tu ne préférais pas dire une telle chose. Peut-être qu’elle n’allait rien voir, tu savais que tu rêvais mais bon l’espoir fait vivre, non ?

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I'm sorry to be me
— Rhael

« Et merde » tu râles, rassemblant ta feuille dans un élan de lassitude et d’impatience pour en faire une boulette. Boulette qui finira par rejoindre les vingt-autres, amoncelées sur le sol de ta chambre. Déjà une semaine que t’étais censée rendre ce rapport. Une semaine que tu faisais tout foirer. Incapable de te concentrer. Incapable de penser. De réfléchir. D’aligner des pensées correctes. Parce que tu étais constamment ailleurs. Distraite. Tu ne pensais qu’à une seule personne. Et ça t’enrageait. Tu n’es plus en droit d’être avec lui. T’étais censée le bannir de ta vie. Le message était clair. Il t’avait demandé d’aller voir ailleurs. De l’oublier. De l’abandonner. Et t’avais beau être en colère contre lui, t’étais incapable de laisser tomber. Pas maintenant. Pas quand tu le savais dans le mal. Irritée, nerveuse, tu pousses un soupir, tes mains venant se poser sur ta tête. T’es lasse. Tu dois te reprendre. T’as pas le choix. Il t’a été difficile d’obtenir un délai. Andrew s’étant montré pour une fois assez compatissant. Probablement parce qu’il attendait quelque chose de ta part. Donnant donnant. Il pouvait toujours attendre. T’étais sa secrétaire. Pas son escort girl. T’avais posé des limites. Devenues difficiles à conserver avec le temps. Tu tiens bon. T’as pas vraiment d’autres alternatives. Ce boulot, t’en as besoin. Ça te permet de penser à autre chose. De ne pas te noyer. De rester à la surface de l’eau. Une bouffée d’air frais. Un besoin de changement. De renouveau. C’est tout ce que tu espères. Tu te lèves de la chaise et d’un pas lourd, tu t’affales sur ton lit. Une pièce beaucoup trop calme à ton goût. D’ordinaire si animée. Si mouvementée. Tes deux colocataires avaient décampé pour la nuit. Te proposant de les accompagner. Une proposition alléchante. Terriblement tentante. Te lâcher, te défouler en boite de nuit. Mais ta lucidité t’avait finalement rattrapé. T’avais pas le temps pour ça. T’avais déjà pris trop de retard. Voilà comment tu te retrouves seule, isolée dans un appartement bien trop immense pour ta propre personne. Tu passes une main sur ton front, les yeux rivés vers le plafond. Te demandant ce qu’il est en train de faire en ce moment. Est-il passé à autre chose ? Est-il dans le lit d’une autre fille ? Un rictus se forme sur tes lèvres à cette simple pensée. Ça ne te mènera à rien de ressasser le passé, rhia. C’est toujours la même chose avec toi. La nostalgie, les regrets. T’es en plein dedans. Incapable de t’en délier. Faible que tu es. Prisonnière de tes pensées néfastes. Jusqu’à ce que la vibration de ton téléphone dans la poche de ton pantalon te sauve la mise. Intriguée de recevoir un message à cette heure aussi tardive, t’es pressée de savoir de qui il s’agit. T’as ce sourire idiot sur le visage quand tu vois son nom. Ael. Un message flou. Peu banal. Il requiert ta présence. Ayant apparemment besoin de toi. T’hésites pas une seule seconde. Tu lui réponds que t’arrives d’ici une quinzaine de minutes. Avec enthousiasme, tu quittes ton lit pour attraper ton sac et ton manteau. Vérifiant que t’étais à peu près potable, tu t’empresses de sortir de ton appartement, halant un taxi à la volée. T’indiques l’adresse de ton ami, tout en adressant un sourire désolé au chauffeur pour ton impolitesse. T’es curieuse de savoir ce qu’il te veut. Rare était les fois où Ael demandait de l’aide. Tu joins les mains, le front plissé. Légèrement inquiète. Ça ne le ressemble pas. T’étais toujours celle qui le contactait. Même lorsqu’il avait osé t’abandonner pendant deux mois. T’avais pas lâché l’affaire. Hors de question qu’il te mette de côté. La distance n’étant pas une excuse valable. Durant tout le trajet, t’as eu le temps de t’imaginer tous les scénarios possibles et inimaginables. T’espères vraiment qu’il va bien. « On est arrivés mademoiselle » te balance le chauffeur, te sortant brusquement de ta transe. Tu le remercies gracieusement, lui donnant le peur d’argent que t’as en main avant de t’élancer vers la suite d’Ael. Première fois que tu y mettais les pieds. Nerveuse. Légèrement intimidée, tu suivais les instructions qu’on t’avait indiquées à la réception. Espérant que t’étais au bon endroit. T’inspires une fois arrivée devant la porte. Puis tu finis par toquer. Une voix familière presque imperceptible te parvient. T’autorisant à entrer tout en expliquant où il se trouvait. Chambre de gauche qu’il te dit. T’entres à l’intérieur et sans prendre le temps d’admirer la décoration, tu te diriges vers la chambre en question. Te retrouvant face à lui. Ael. Tu ne tiltes pas tout de suite. Mais t’arques un sourcil quand tu te rends compte de l’état désastreux de la chambre. Les bières éparpillées sur le sol. T’arrives même pas en faire le décompte. Tu soupires avant de venir t’asseoir sur le lit. « Ton prince charmant est arrivé pour sauver la demoiselle en détresse » tu lances, le sourire amusé. « T’aurais quand même pu m’attendre pour boire. Ce que tu peux être égoïste Raudenfeld. » tu rajoutes, pointant du doigt le tas de déchets. Tu t’adresses à lui avec une facilité déconcertante. Entre vous, pas de faux-semblants. Vous êtes juste vous-mêmes. Naturels.
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I'm sorry to be me
feat. Rhiannon & Ael
La vie n’était plus pareil, ça ne tournait plus totalement rond pour toi et tu ne comprenais rien, tu ne savais pas quoi faire, tu ne savais pas du tout comment t’en sortir et ça te foutais juste un peu plus la trouille dans le fond. Le même schéma se répétait sans cesse pour toi, tu faisais toujours la même chose pensant que ça t’amènerais à être heureux comme ça, à faire en sorte que tes démons s’éloigne un peu plus de toi, mais ce n’était clairement pas le cas. Cela ne faisait qu’en sorte que les souvenirs reviennent, que les choses te retombent en pleine face et toi, tu finissais seulement par sombrer un peu plus. Ce n’est pas seulement à cause du fait que tu avais tué une jeune femme, parce que tu ne pouvais pas dire autre chose, mais aussi parce qu’au fond de toi, tu n’assumais clairement pas cette chose, mais Braxton te montrait en quelque sorte. Tu ne pouvais pas mentir, sa présence avait eu en quelque sorte un bon effet sur toi, même vous n’aviez jamais été ensemble à proprement parler, mais elle avait une chieuse avec toi, comme tu avais été un pauvre con en sa présence. Puis il y avait aussi Asia, celle que tu avais en tête depuis ton retour du spring break, depuis que tu avais passé ton retour à ses côtés et au fond, tu ne savais pas plus quoi penser de ce truc. Tu savais qu’elle t’en voulait, tu ne savais juste pas comment faire pour que sa haine envers toi ce calme parce que toi, tu voulais une telle chose. Mais tu avais dû mentir, tu avais dû faire en sorte de lui croire que ta lettre n’était qu’une blague, qu’une chose que tu ne pensais pas alors que pas du tout. Tu l’avais pensé cette lettre, ces mots que tu avais pu lui dire. Tu secouas la tête avant de laisser tomber la bouteille que tu avais dans les mains, tes mains se posèrent assez rapidement sur ton visage alors que tu grognais. Tu avais envie de casser quelque chose c’était ce que tu faisais alors que tu prenais une bouteille et que tu la lançais sur le mur en face de toi. Putain de merde, tu n’en pouvais plus, tu ne supportais clairement plus tout ça et puis merde. Tu n’étais clairement plus l’ombre de toi-même, tu savais parfaitement que tu n’étais plus le même, que tu n’étais plus toi, tu n’étais plus le connard que tu étais avant, tu étais pire, beaucoup plus pire. Tu finis par retourner dans ton lit, totalement perdu, un appel au secours envoyé à la seule personne qui serait prête à entendre ce que tu pourrais lui dire. Elle ne t’avait pas abandonnée, elle était restée dans ta vie du début à ce que tu étais actuellement alors tu n’avais pas envie de lui mentir, tu avais envie de son silence, tu avais envie de sa présence qui te rassurait dans le fond. Tu passas ta langue sur tes lèvres avant de tourner ta tête en voyant la blonde devant toi, en la voyant devant toi alors qu’un léger sourire se dessinait sur tes lèvres. Enfin c’était ce que tu essayais de faire, mais autant dire que c’était peine perdu. Tu étais trop ailleurs, trop loin de tous pour avoir la tête sur tes épaules sur le coup. « J’ai le meilleur prince charmant de tous Harvard. » Encore un sourire se dessinait, c’était simple avec elle, c’était simple et tu n’avais pas besoin de faire semblant. Tu n’avais jamais besoin de faire une telle chose, tu n’avais pas besoin de sourire, pas besoin de faire semblant, tu étais toi, tu étais juste Ael avec Rhiannon. « On peut toujours en commander d’autres si tu veux et je crois que j’ai commencé depuis hier soir donc bon. » Tu haussas les épaules encore une fois avant de tourner vers elle, totalement. Tu n’étais qu’en boxer dans ton lit, ce qui n’était pas très gênant face à Rhia, plus rien n’était gênant.

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— Rhael

Tu te sentais liée à Ael de manière peu conventionnelle. Un lien indescriptible. Imperceptible. T’as jamais compris comment vous êtes arrivés à vous lier d’amitié. Différents. Provenant de milieux opposés. Une amitié peu commune. Un eliot et une mather. Encore plus choquant. Déstabilisant. Même si t’as jamais pris part à cette guerre insignifiante. Une perte de temps. Tu te souviens encore de votre rencontre. Mouvementée. Tumultueuse. Légèrement houleuse. Prise d’une envie soudaine d’aller aux toilettes, t’étais rentrée à l’intérieur. Sans faire attention aux écriteaux qui indiquaient le sexe autorisé. Alors forcément, quand tu sors de la cabine et que tu te retrouves nez à nez avec un mec en train de faire sa commission, t’as de quoi être choquée. Tu l’avais insulté. Le traitant de bigleux. N’étant même pas capable de différencier les toilettes des filles des garçons. Il n’avait pas sourcillé. Il avait juste éclaté de rire. Te poussant brusquement vers la porte. Et t’indiquant du doigt le dessin. Ton visage avait blêmit. T’avais pali. Fermant ton clapet. Admettant que la faute était tienne. T’avais pas su comment réagir. T’avais juste posé un regard amusé dans le sien. Des excuses, des éclats de rire, un fou rire et l’histoire était oubliée. Enfin presque. T’avais ressenti un bon feeling avec lui. Comme si vous aviez toujours été sur la même longueur d’onde. Alors que tout vous opposait. T’as cette impression, ce sentiment bizarre de toujours vous comprendre. Te laissant glisser sur ses propos.  Comme si vous étiez en phase. Comme si vous n’étiez qu’une seule et même personne. Un jumeau de cœur. Tu ne sais pas pourquoi mais tu partages ces émotions. Son mal-être. Son bonheur. Ses joies et ses peines. Alors quand il t’avait envoyé ce message de détresse, t’as pas hésité une seule seconde à venir à son secours. Tu t’es rendue compte que depuis que tu étais avec Sloan, toutes tes pensées étaient tournées vers lui. Se les accaparant. T’avais plus le temps pour les autres. Alors, maintenant qu’il t’a quitté, t’as décidé de te rattraper. De consacrer plus de temps à tes amis. En commençant par Ael. Ton attention est accaparé par l'état dans lequel se trouve sa chambre. Des morceaux de verre jonchant le sol. Un vrai bordel. T'u notes dans un coin de ta tête que t'as tout intérêt à nettoyer cette pièce. T'as pas envie qu'il se blesse malencontreusement. Le connaissant. Lui et sa maladresse. Ael, il t'addresse un sourire franc dès lors qu'il t'aperçoit. Et tu ne peux t'empêcher de le lui rendre. Spontanément. Naturellement. Ton sourire s'agrandit face à sa remarque. Le plus beau prince charmant de tout Harvard. Tu soupires, prenant cet air faussement offusqué. "Seulement d'Harvard ? C'est vexant Ael". Tu t'assoies sur son lit, tes jambes en tailleur. Faisant abstraction de sa quasi-nudité. Après tout, vous n'avez aucune limite. Aucune barrière entre vous. Tu le réprimandes par la même occasion quand tu constates qu'il a commencé à boire sans toi. Sa proposition s'avère alléchante. Mais tu tiltes sur la fin de sa phrase. Depuis hier ? T'arques un sourcil. Des mots crus. Une voix terne. Tu peux presque sentir sa détresse dans chaque mot qu'il prononce. Tu poses ta main sur la sienne. Tu la presses, doucement. T'es inquiète. "Je pense que tu devrais ralentir sur l'alcool. Surtout si tu consommes depuis la veille" tu déclares, soulevant délicatement sa chevelure pour y déposer ton autre main libre sur son front. Pas de fièvre apparente. T'es rassurée. Tu peux écarter l'hypothèse d'une quelconque maladie. "Ta consommation assez hallucinante de bières a un quelconque lien avec ce que tu veux me dire je présume ? Il s'est passé quelque chose ? T'as des ennuis ? Des problèmes de coeur ? D'argent peut-être ?" tu lui demandes, l'assomant de questions. T'es comme ça. T'y peux rien. Quand t'es stressée ou inquiète, tu ne peux pas t'empêcher de le materner. 
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feat. Rhiannon & Ael
Malgré ce qu’il se passait autour de toi, malgré toutes ses choses tu savais que tu pouvais toujours compter sur certaines personnes. Tu pouvais compter sur les doigts d’une seule main, mais le plus important c’est qu’ils soient présents pour toi, c’est que ces personnes te connaissaient sans que tu n’es le besoin de dire qui tu étais, de changer ton comportement ou quelque chose comme ça. Tu n’avais pas besoin de faire semblant, tu n’avais pas besoin de jouer à être une autre personne le temps de quelques minutes parce que tu étais toi, tu étais celui que tu étais, le connard avec des regrets. Le connard qui avait perdu son cœur depuis bien trop longtemps, celui qui se foutait de tout et de tout le monde parce qu’il était bien trop fier. Rhiannon était une de ces exceptions là dans ta vie, elle était une des personnes sur qui tu pouvais compter quoi qu’il pouvait se passer et surtout ça avait été simple, ça avait été rapide et naturel entre vous. Tu te foutais de savoir de quelle maison elle pouvait être, de savoir qui elle était, ce qu’elle faisait de sa vie quand elle était ailleurs qu’avec toi. Elle était une amie, elle avait été un coup de cœur et ça personne ne pourra changer une telle chose. Elle était importante pour toi, elle était une rencontre plus que remarquable. Votre rencontre tu ne pourrais jamais l’oublier, tu ne pourras jamais oublier comment tu avais pu la rencontrer, la prise de tête en quelque sorte, puis la révélation. La révélation sur le fait que c’était elle qui s’était trompé, puis un rire en commun, un fou rire et c’était comme ça que votre amitié à commencé. C’était aussi simple que deux enfants de deux ans qui voulaient devenir ami, c’était simple comme échange et c’était parfait, tu étais bien plus heureux en l’ayant dans ta vie que l’inverse. Tu avais presque l’impression que sans elle, il te manquerait quelque chose alors que dans le fond c’était idiot parce que tu ne saurais même pas qui elle pouvait être et l’effet qu’elle aurait dans ta vie. « Tu sais qu’en dehors d’Harvard, c’est moi le prince charmant. » Tu ris encore un peu ne pouvant pas faire autrement. Avec elle tu n’avais pas besoin de faire semblant, tu continuais de regarder les bouteilles d’alcool autour de toi, ce que tu avais pu faire depuis hier soir, tu avais arrêté le temps de dormir quoi, peut-être deux heures. Tu n’en savais strictement rien, tu n’avais pas regardé et tu t’en foutais clairement des heures de sommeil que tu avais pu avoir. Tu ne faisais plus semblant, tu n’avais pas envie de le faire, tu étais plus de taille à faire une telle chose alors que ta main était en train de pressée celle de la blonde, celle de ton amie qui était présente pour toi dans chaque épreuve que tu pouvais vivre. « C’est la seule chose qui me fait réellement oublié ce que j’ai en tête. » Tu étais perdu, tu avais coulé depuis tellement de temps que maintenant, tu n’arrivais pas à sortir la tête hors de l’eau. Tu ne pouvais plus sortir de ce cercle vicieux que tu avais commencé à fréquenter, tu n’arrivais plus à sortir de trou, c’était clairement plus profond que celui d’Alice pour dire à quel point ton monde était à l’envers. « Oui c’est en rapport. Et tu sais Rhia les problèmes de cœur c’est moi qui les cause et pas l’inverse. Beaucoup de gens finiront par te dire que je n’ai pas de cœur, que je n’ai plus de cœur à l’heure d’aujourd’hui. » Tu parlais doucement avant de regarder devant toi, avant de prendre la parole encore une fois pour expliquer ce que tu avais envie de lui dire, pour lui dire ce qu’il se passait dans ta tête, dans ta vie depuis ton retour. « J’ai tué une femme, Rhia. Et ne réagis pas comme ma meilleure amie en disant que c’est des conneries. C’est la vérité, j’ai tué quelqu’un et j’arrive pas, je peux pas vivre avec ça parce que je supporte pas, j’arrive pas à faire avec et pourtant je suis toujours là. »

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— Rhael

T’es inquiète. Tu le sens, il y a un truc qui cloche. Quelque chose qui ne va pas. Tu peux le ressentir. Via son regard. Via ses paroles. Via le ton de sa voix. Ael, il n’est pas comme d’habitude. Il semble changer. Métamorphosé. Différent. Son attitude nonchalante et insouciante t’angoisse davantage. Tous tes sens sont en alerte. L’ambiance y est morose. Morbide. T’as presque des frissons dans le dos tant la situation te parait anormale. Préoccupante. Sloan, il semble être rongé. Par quelque chose. A l’intérieur de lui. Serait-ce des remords ? Serait-ce de la culpabilité ? T’aimerais savoir ce qui se passe. T’aimerais pouvoir l’aider. Quoi qu’il arrive. Vous vous êtes faits une promesse après tout. Toujours soudés. Toujours ensemble. Quoi qu’il advienne. Tu ferais littéralement n’importe quoi pour lui. Livrer ton âme au diable si cela pouvait lui permettre de sauver la sienne. Parce que t’as cette impression qu’il a merdé grave. Et t’as peur de savoir ce qu’il en est. Ael, il te parait torturé. Comme s’il était pris dans un étau. Prisonnier d’une situation qui le dépasse complètement. Ta main posée sur lui, tu désires le libérer. Le libérer de ces maux qui lui empoisonnent l'existence. Tu sais qu’en dehors d’Harvard, c’est moi le prince charmant. Tu plisses les yeux, un sourire sincère barrant tes lèvres. T'as aucun doute là-dessus. Il est beau garçon, tu ne le nies pas. t'es certaine qu'Ael, il en fait tourner des têtes. Tu supposes qu'il n'est même plus possible de compter le nombre de conquêtes qu'il a inséré dans son tableau de chasse. T'as jamais été attiré par lui de cette façon. Et c'est ça qui te plait dans cette relation. Il y a jamais eu aucune ambigüité entre vous. Plus qu'une relation fraternelle. Plus qu'une relation fusionnelle entre de simples meilleurs amis. Tu ne saurais décrire ce lien qui vous unit. "La seule chose qui te fait oublier hein ? Pour ça, je ne peux rien te reprocher... L'alcool reste ton meilleur ami dans cette situation. Je m'y connais, crois moi" tu lui réponds, détournant momentanément le regard. T'es même probablement la mieux placée pour le comprendre. Après tout, c'est toi l'alcoolique. T'essayes tant bien que mal de le cacher, de le dissimuler aux autres. Mais les faits sont là. Boire te parait comme l'unique solution pour oublier. Pour t'échapper de cette triste réalité. De cette fatalité qui te colle à la peau. Ael, il connait ton passé. Et il ne te juge pas. Probablement l'un des seuls d'ailleurs. Tu lui en seras toujours reconnaissante pour ça. Alors, t'en feras de même. Quoi qu'il te dise, ton regard ne changera pas. Ael restera toujours ton coup de coeur, ton âme-soeur amical. Il reprend la parole, et toi tu l'écoutes attentivement. Tu fronces les sourcils lorsqu'il évoque le fait qu'il est celui qui détruit les relations. Il a tord. Il se trompe. Une relation ne se crée  pas et ne se brise pas par la faute d'une seule personne. Il y a deux personnes dans l'histoire. Vous êtes souvent amenés à vous dire que vous êtes le fautif dans l'histoire. Mais agir de cette façon, ce n'est que se mentir à soi-même. T'as l'impression qu'Ael a touché le fond. Tu te mords la lèvre inférieure, réfléchissant à chaque mot que t'emploies. " Cesses de reporter la faute sur toi Ael. T'es pas tout seul dans un couple. Vous êtes deux. Si une relation foire, vous avez tous les deux votre part de responsabilité là-dedans. Et je t'interdis de dire que t'as pas de coeur. T'es un mec bien Ael. Sinon, on ne serait pas amis crois-moi" tu rétorques doucement, un clin d'oeil et un sourire en coin au passage. T'aimerais bien savoir qui a osé lui balancer de telles horreurs. Ael n'a pas de coeur ? Bah voyons. "T'as des défauts Ael, beaucoup même, mais ça n'efface en rien le fait que t'es pas une mauvaise personne. Bien au contraire. Ne te remets pas en question parce qu'une fille n'a pas eu assez de jugeotte pour s'en apercevoir." Tes traits de visage s'adoucissent. Et t'as ce sourire constamment sur ses lèvres pour le rassurer. Mais il finit par s'estomper. Quand t'apprends enfin ce qu'il s'est passé. T'ouvres la bouche pour ensuite la refermer. Ton sang ne fait qu'un tour. T'écarquilles les yeux. Stupéfaite. Ahurie. Il a quoi ? Tuer une femme ? Tu veux pas y croire. Jusqu'à ce qu'il te dise de ne pas faire la même erreur que sa meilleure amie. L'acte s'est bien passé. "Tu... Mais... Qu'est-ce qui s'est passé ? C'était un accident ?" T'as des tas de questions qui fourmillent dans ton crâne. Mais là n'est pas le plus urgent. T'as senti sa détresse. Tu ne vas pas le laisser tomber. Jamais. "Ael... Si t'avais réussi à vivre avec ce que t'as fait, là ça n'aurait pas été normal. Ta réaction, ce que tu ressens, c'est parfaitement compréhensible. T'as oté la vie de quelqu'un. Putain mais c'est pas rien. Mais ça montre que t'es humain Ael. Te sentir coupable t'humanise..." Tu ne sais plus quoi dire. T'es bouche-bée. Sur le cul même. C'est une putain de révélation qui vient de te faire. T'oses à peine imaginer ce qu'il doit endurer. "Je suis désolée... Tu ne mérites pas ça...Je ne sais pas ce que tu es en train de vivre. J'ose imaginer... La douleur, elle ne partira pas de suite. Elle finira par cicatriser avec le temps. Mais ça prendra du temps. T'as accepté ce que t'as fait. T'es en train de vivre avec. Et viendra le temps où il te faudra te pardonner. Ce sera le plus dur Ael. Mais je ne compte pas t'abandonner tu m'entends ? Tu vas t'en sortir. On va s'en sortir. Je te laisserais pas traverser cette épreuve toute seule Ael..." tu finis par lui confier. Et impulsivement, tu te rapproches vers lui et tu le prends dans tes bras. Caressant sa chevelure. Telle une mère protégeant son enfant.   
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C’était comme ci on avait pris ta vie et qu’on avait foutu le bordel dedans sans que tu autorises une personne de faire une telle chose, comme ci tu étais une victime de ce bordel et tu savais pas du tout où te mettre, tu étais comme au cinéma devant une toile voir un film qui se passait devant toi. Comme ci tu étais ailleurs que dans cette vie, que tu étais totalement à côté et tu attendais, tu attendais que cela passe ouais parfois tu essayais de faire en sorte que ça se stoppe, tu voulais prendre un peu de temps loin de cette histoire, loin de cette vie de merde. Mais tu revenais toujours dans cette chose, tu revenais toujours dans ce cercle de merde qui te prenait aux tripes, qui te faisais souffrir encore et encore. Tu n’avais plus le choix, tu ne pouvais plus oublier et tu n’avais que l’alcool pour te bercer, pour bercer tes illusions et faire croire que ta vie n’était pas si misérable que ça, pour te faire croire que le monde était beau autour de toi, que tu pouvais reprendre la vie comme avant ton départ. Tout ça durait qu’une nuit, que pendant quelques heures, peut-être que tu devais prendre quelque chose de plus fort, peut-être que tu devais prendre de la drogue pour t’en sortir ou t’enfoncer d’avantage. Tu ne savais plus, tu ne savais plus du tout ce qui pourrait vraiment te sauver. « L’alcool reste le seul qui est incapable de juger quoi qu’on fasse alors c’est le seul vers qui on se tourne sans aucun souci. » Tu n’étais pas un adepte de boire autant sauf depuis ton retour, sauf depuis cette nuit il fallait le dire. Tu étais devenu alcoolique, il fallait le dire, tu étais devenu comme tout ceux que tu pouvais dénigrer, tout ceux qui était plus bas que toi selon toi alors que pas du tout. Tu étais comme eux, tu étais qu’un moins que rien et tu avais été obligé, ouais tu n’assumais pas totalement tes actes, ce n’était pas toi qui faisait de telle chose alors que la vérité était là, tu avais dû te réfugiait dans l’alcool pour vivre, pour mieux vivre par la suite. Tu n’en pouvais plus, tu ne supportais plus ce poids sur tes épaules, tu ne supportais plus mais tu étais bien trop fier, tu avais trop d’ego pour seulement penser à mettre fin à ta vie, c’était pas envisageable, tu ne pouvais pas y penser, mais parfois c’était arrivé. C’était triste à dire dans le fond, c’était pitoyable, mais dans ce genre de situation, tu ne pouvais pas faire autrement. « Mais c’est le cas pourtant. Si Asia est autant en colère contre moi, c’est parce que j’ai disparu pendant des années, j’suis parti en la laissant seule dans une chambre d’hôtel alors je suis idiot de croire qu’elle serait capable de me pardonner pour cette chose. Agathe j’ai finis par faire le mort pour mettre fin à notre relation et Braxton, c’est elle qui a disparu, peut-être qu’elle a trouvé la bonne solution pour pas souffrir par ma faute. » Tu haussas les épaules, tu ne pouvais pas rire, tu étais incapable de lui sourire, de lui rendre tout ce qu’elle était en train de te donner actuellement. Tu secouas la tête de gauche à droite ayant l’impression d’entendre une chose fausse, elles avaient toutes raisons de t’éloigner de toi, même Aymalyne avait fini par le faire alors à quoi bon ? Tu te demandais pourquoi elle restait, pourquoi Rhia était toujours présente dans ta vie alors qu’elle devrait sûrement disparaître pour son bien. Sauf que tu avais trop peur de la voir partir pour poser une telle question, tu n’étais pas prêt à perdre quelqu’un encore une fois. Puis tu lui parlais enfin, tu laissais enfin les mots sortir de ta bouche, de lui expliquer ce que tu pouvais vivre, ce qu’il s’était passé dans ta vie, pourquoi tu avais eu soudainement besoin d’elle dans ta vie. « J’sais plus… Je sais plus si je dois dire que c’était un accident ou pas. J’sais plus ce que je dois croire ou pas. J’étais en train de conduire, j’avais juste envie de ressentir ces sensations, mais sauf que j’étais en ville. Sauf que j’aurais pas du conduire assez vite, puis elle est passée au dessus de la voiture. Je ne pouvais rien faire, j’aurais pu l’éviter si j’roulais moins vite. C’est simplement de ma faute. » Tu secouas la tête encore une fois, toujours alors que des larmes étaient en train de couler le long de tes joues. Sûrement à cause de l’alcool, à cause ce que tu étais capable de lui dire, ce que tu avais vécu dans ta putain de vie de merde. Tu finis par sortir de ton lit en colère, en colère t’entendre une telle chose de sa bouche. Au fond de toi, c’est ce que tu voulais entendre, mais tu ne pouvais pas accepter cette raison, cette réponse, entendre que ce que tu sentais étais normal, que tout était normal dans le fond. « Je m’en fou d’être humain ! Je veux pas être humain, je veux pas ressentir tout ça. J’ai gâché l’avenir de quelqu’un, j’ai fais en sorte qu’une personne ne vive plus, qu’une famille perde quelqu’un sans avoir le corps pour faire leur deuil. Je suis pas un putain d’humain, je suis qu’un monstre pour avoir fait une telle chose, pour avoir encore une fois fait une connerie qui a tué quelqu’un. Je suis pas une bonne personne, je ne serais jamais une bonne personne. » Tu posas tes deux mains sur tes oreilles avant de secouer la tête toujours plus vite, toujours plus fortement c’était clairement pas une telle chose que tu voulais entendre, elle disait n’importe quoi, ces mots étaient juste en train de te faire souffrir un peu plus et tu ne pouvais pas, tu ne pouvais pas entendre ça. « Tais-toi ! Arrête de dire n’importe quoi, tais-toi. Je veux pas entendre ça, je peux pas. » Tu finis par tomber au milieu de tes bouteilles de bières, au milieu de ce que tu avais créer finalement. Au milieu du bordel qu’était ta vie à présent, tu posas tes deux mains sur ton visage laissant encore une fois les larmes coulaient le long de tes joues, incapable de faire autrement pour le coup, sachant que tu pouvais craquer devant elle, que c’était bien devant la seule que tu pourrais faire une telle chose.

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T’as l’impression que le destin s’est joué de toi. Qu’il t’a placé volontairement sur le chemin d’Ael. La situation du jeune Eliot n’étant qu’à tes yeux qu’un simple et ultime rappel. Un avertissement. Une allusion. Par rapport à ce que t’avais toi-même fait il y a des années. Par rapport à tes actes passés. Tout se mêlait. Tout s’entremêlait. Tout semblait à la fois si similaire et si différent. Désemparé, dépressif, l’alcool fut la seule chose qui trouvait grâce à ces yeux. Il avait pris la décision d’enterrer sa lucidité. Ne pouvant plus s’imaginer continuer dans de telles conditions. Et ça, t’étais probablement la mieux placée pour le comprendre. Pour se mettre à sa place. Parce que t’as toi-même vécu un drame d’une telle importance. Parce que t’as toi-même commis une telle atrocité. Tu ne fais que l’observer. Le regardant s’enfoncer de plus en plus. Il était en train de sombrer. Sous tes yeux. Son geste le hantait. La réalité le rattrapait. Il s’étouffait. Et t’étais incapable de faire quoi que ce soit. T’avais essayé de faire un pas vers lui. Mais il t’avait clairement envoyé boulet. Tu le prends sur toi. Tu sais bien qu’il n’est pas dans son état normal. T’aimerais juste pouvoir lui venir en aide. Tu ne sais pas pourquoi mais ça a toujours été comme ça avec Ael. T’as toujours tenté de le couver. De le materner. Envahie par ce besoin d’être auprès de lui. De le protéger. Il continue de s'acharner sur lui-même. Employant des mots durs. Tranchants. Commençant d'abord par ses relations amoureuses qui finissent sans arrêt en désastre. Relations chaotiques dont il est le seul coupable. Balivernes. Foutaises. Tu sais qu'il a pas mal de défauts. Mais de là à être le seul à détruire tout ce qu'il touche, t'en étais moins convaincue. Après tout, t'étais toujours là non ? Pas une seule fois t'as eu l'envie de l'abandonner. Et même maintenant, t'es pas prête de le quitter. Quitte à y rester toute la nuit. S'il le fallait. "T'as fait des erreurs Ael. ça arrive à tout le monde non ? Tu mérites qu'on se batte pour toi Ael. Vraiment... Cesses de te sous-estimer. Cesses de croire que tu es le mal incarné. T'en as pas marre de t'appitoyer sur ton sort ? Reprends toi bon sang ! L'Ael que je connaissais ne se laisserait pas abattre aussi facilement. Surtout pour une fille. Tu la veux cette fille ? Alors fais tout pour te rattraper. Fais tout pour lui montrer ce qu'elle perd. Elle finira par ouvrir les yeux..." tu lui réponds, tentant de le rassurer du mieux que tu peux. ça te peine vraiment de le voir aussi désespéré. Aussi anéanti. Par le chagrin. Par la peine et la douleur. Le poids de la culpabilité étant bien trop lourd à porter sur ses frêles épaules. Tu veux faire quelque chose pour lui. Pour dissiper sa souffrance. Mais ton cerveau est bien trop perturbé par ce qu'il s'ensuit. Par ses explications. Tu fermes temporairement les yeux. Te mordant la lèvre inférieure. Il l'a renversé. Un accident de voiture. Bordel. Pourquoi faut-il toujours qu'une voiture soit impliquée dans chaque histoire ?  A mesure qu'il t'explique, tu replonges dans le passé bien malgré toi. Te souvenant précisément du décès de ta soeur jumelle. Te remémorant avec précision le visage des deux policiers sonnant à ta porte. La mine déconfite. Le regard vague. Tes genoux avaient flanchés. Tes jambes s'étaient dérobées. Et la seule pensée que t'avais eu à cet instant demeurait la même. La meurtrière, c'était toi. Tout était de ta faute. La voix d'Ael te sort brusquement de ta transe. Tu secoues la tête, te reconcentrant sur lui. C'était le plus urgent. Sans crier gare, il avait bondi du lit. T'avais écarquillé les yeux. Complètement prise au dépourvu. Il ne voulait rien entendre. Il ne voulait pas t'entendre dire ça. Il te rejettait tes mots. Il te rejettait. Ael  ne fais pas ça, tu le supplies intérieurement. Il s'autodétruisait. Ton coeur se serre face à cette vue déchirante qu'il t'offre. Ta poitrine se comprime. Ael, il pleure. Tout va trop vite. Tout s'enchaîne. Il hausse la voix. Le ton monte. Ce que tu lui dis ne lui convient pas. Ce n'est pas ce qu'il veut entendre. T'es dépassée par les évenements. Et le pire dans tout ça c'est qu'il ne se rend même pas compte que sa situation t'affecte tout autant que lui. Parce qu'il vient de raviver des souvenirs traumatisants. Des souvenirs que t'avais tenté d'enterrer. Au fond de toi. Pour ne plus jamais avoir à les confrontrer. Tu te contiens. Tu te retiens de le frapper face à de telles conneries. Lui un monstre ? Bah voyons. Il va trop loin. Beaucoup trop loin. Cette histoire prend trop d'ampleur. T'as intérêt à le calmer rapidement. Si vous ne désirez pas vous entretuer mutuellement dans cette spirale infernale. Un cercle viscieux. Tu sursautes face au bruit sourd qui survient. Il se laisse tomber. Prenant son visage entre ses mains. Déversant ses larmes sans aucune retenue. Tu t'avances lentement vers lui. Prudemment, tu t'assois en face de lui. Et doucement, tu viens poser ta main sous son menton. L'obligeant à relever la tête. "Ael... Regarde moi..." tu souffles, attendant qu'il s'éxécute. Tu ne lui donnes pas tellement le choix. "Tu ne veux pas ressentir tout ça, mais t'as pas vraiment le choix Ael. Quelle idée de rouler aussi vite, ça tu l'as dit ! Faut être insconcient ! T'as tué quelqu'un. T'as privé une jeune femme de son avenir. C'est pas rien.... Et tu devras vivre avec. Crois moi, ça te change un truc pareil...Mais je t'interdis de te traiter de monstre. C'était un accident Ael. Met toi ça dans la tête. Tu te crois similaire à tous ces enfoirés qui sont en prison pour des crimes encore plus horribles ?" tu rajoutes, à bout de souffle. Ayant également décidé de monter d'un cran. Tu ne comptes pas te laisser faire. T'essuyes de ton autre main les larmes qui s'écoulent sans relâche sur son visage. "Dis moi Ael ? T'as pris du plaisir à la tuer ? C'était prémédité ? T'as ressenti quelque chose ? ça t'a plu ? T'as adoré ça ? Parce que si c'est le cas, alors oui là tu peux te considérer comme un véritable connard. Un vrai monstre. Et tu mériterais de finir en prison. Ou même de finir sur cette table et mourir. Mais de toi à moi, on sait tous les deux que c'est pas le cas n'est-ce pas ? Ael, ce que tu ressens là, la culpabilité, la honte, la douleur, c'est ce qui me permet de te faire comprendre que t'es pas le monstre que tu prétends être..." tu murmures doucement, ôtant tes mains de son visage, un timide sourire barrant tes lèvres. T'aimerais le prendre dans tes bras, mais t'as peur qu'il te rejette une nouvelle fois. Alors tu t'abstiens. T'espères juste que tes paroles l'atteigneront. "Te torturer de la sorte, ça ne changera pas ce que tu as fait... Te morfondre c'est pas la solution. Et crois moi je sais de quoi je parle. Parce que soyons honnêtes, si t'es un monstre, alors je le suis aussi non ? après tout, je suis celle qui a tué ma soeur non ? Je mérite pas de vivre non plus n'est-ce pas ? Je..." tu te stoppes. A ton tour, t'es au bord des larmes. Prête à craquer. "J'ai tué ma soeur Ael. Et regarde moi. Alcoolique. Dépressive. Je me voile la face. J'ai tenté de noyer mes démons dans l'alcool. Et tu crois vraiment que ça m'a bien réussi ? Regarde moi Ael et oses me dire que j'ai fait le bon choix... " tu tranches. La voix acérée. Le regard tranchant. Tu le défies. Sans aucune retenue.


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feat. Rhiannon & Ael
Il était perdu, il ne savait pas ce qu’il devait faire, s’il était capable de vivre sa vie comme ça, de ressentir ce sentiment de culpabilité jusqu’au fond des tripes. Il ne pouvait pas, il ne pourrait jamais faire avec, sa vie c’était de la merde, totalement et complètement. Il n’était qu’un pauvre con, il ne méritait sûrement pas d’être dans cette école, il ne méritait pas d’être heureux, il ne méritait pas de vivre. Ouais, il en était arrivé à cette conclusion là, sa vie aurait du prendre fin il y a tellement de longtemps, il aurait du en finir comme son âme, il était fait pour les enfers, il serait toujours fait pour les enfers. Son prénom c’était qu’une vaste blague, Ange. Il s’appelait ange mais, il était tellement loin d’être un ange, il était même le contraire voir pire que ce qu’Hadès le roi des enfers avaient pu créer.Il ne pouvait pas rattraper ses erreurs, il ne pourrait jamais faire une telle chose, il le savait, il était perdu, il était impardonnable, il n’était pas fait pour avoir une vie comme les autres, il ne pourra jamais avoir cette vie que les autres avaient, il serait toujours différent. « Vous me faites tous chier avec le Ael que vous avais tous connu, il est partit ! Il a disparu le jour où son père lui a demandé de le suivre, lui a demandé de partir avec lui. J’ai fais trop d’erreur pour être pardonner, j’ai fais trop d’erreur pour qu’elle puisse finir par ouvrir les yeux. » Puis elle n’était pas objective Rhiannon, elle ne connaissait que la meilleure partie de sa personnalité, il n’avait jamais envie de l’énerver, il ne pourrait jamais la rendre dingue comme il pouvait le faire avec Asia. C’était impossible, elle ne pouvait pas savoir ce qu’il était capable de faire, il savait ce qu’il disait, il était un monstre, il était cette personne horrible qui faisait tout pour rendre les autres dingue, il était prétentieux, il était snob et il faisait en sorte que le monde soit à ses pieds, il peut faire en sorte de mettre une quelconque personne au sol sans souci, il était comme ça. Il était à terre, brisé, les larmes au yeux, la tête ailleurs, il avait mal, il avait tellement mal et il ne savait plus quoi faire, il ne savait pas du tout ce qu’il devait faire pour s’en sortir. L’alcool n’était qu’une solution à court terme, cela n’aurait jamais d’effet à long terme, les souvenirs finiront toujours par revenir, c’était comme ça, c’était sa putain de vie maintenant. Il finit par relever son regard en faite il n’avait pas d’autres choix comme la blonde venait de le forcer à faire une telle chose, il planta ses yeux dans les siens, ses yeux rougies par les larmes qui continuaient de couler le long de ses joues. Il avait mal, il ne pouvait plus se contenir face à ce qu’il se passait dans sa vie, ce n’était pas possible. Il l’écoutait parler, il entendait ses mots mais, son esprit avait tellement de mal à croire à ce qu’il pouvait entendre, il avait du mal, il ne pouvait pas penser autrement. Il aimerait que ce soit le cas, il aimerait ne pas se dire qu’il était un monstre parce que ça finissait par lui faire du mal mais, il n’avait pas d’autres mots pour se décrire il n’avait plus d’autres. « Je voulais pas la tuer, je voulais pas... Je voulais pas faire une telle chose, j’en tire aucun plaisir, rien du tout. C’est horrible, c’est horrible cette culpabilité qui m’envahit depuis ce jour là. Je suis perdu Rhia, j’sais plus ce que je dois faire pour sortir de ce monde dans lequel je m’engouffre sans cesse. Je voudrais être assez fort pour me battre contre tout ça mais, je peux pas, j’y arrive plus. » Il n’y arrivait plus, plus à faire face aux remarques de son père, aux regards que ses sœurs pouvaient avoir sur lui, même si elle ne le regardait pas comme le monstre qu’il pensait être. Il avait cette impression que c’était le cas, que chaque personne le regardait comme pour le juger, pour lui faire comprendre qu’il n’était rien qu’un petit merdeux dans ce monde. « Qu’est-ce qu’on aurait dû faire alors ? Qu’est-ce qu’on aurait dû faire pour s’en sortir, toi comme moi ? » Il n’aurait jamais d’avis sur ce qu’il venait d’entendre, elle serait toujours son ange gardien, elle serait toujours sa Rhia quoi qu’elle ait pu faire dans sa vie, rien ne changera à ses yeux. Elle serait toujours la même.

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Tu es perdue. L’esprit embrouillé. Confus. Complètement brouillon. Tout comme Ael. Tu ne sais pas quoi lui dire. Tu ne sais pas quoi faire. Pour l’aider. Pour le maintenir à la surface de l’eau. Ael, il a sombré. Âme tourmentée. Déchirée. Âme s’étant teintée de noirceur. Sombrant peu à peu dans les abysses. T’es désemparée. Ne sachant pas si tu seras capable de contenir toute cette colère. Toute cette haine. Envers lui-même. T’as peur de te laisser aller. De craquer devant lui. Les évènements prennent une tournure beaucoup plus sombre, beaucoup plus dramatique, que tu n’aurais pu imaginer. Tu t’étais attendue à bien des choses. Qu’il soit devenu gay. Qu’il soit en couple. Ou même fiancé. Qu’il se soit pris la tête avec une personne qui comptait pour lui. Mais certainement pas à un meurtre. Un geste tellement peu anodin. Son histoire te semble si familière. T’obligeant à revivre ces souvenirs enfouis. Vestiges du passé. Tu tiltes. T’as jamais pensé une seule seconde à ce que l’on avait pu dire à ton sujet. Ce que l’on a pu dire sur toi. T’a-t-on déjà traité de criminelle ? De meurtrière ? De monstre ? Tes parents l’ont fait. Indirectement. Te rappelant sans cesse qu’elle n’aurait jamais dû être dans cette voiture. La veille, tu t’étais disputée avec elle. A cause de Lincoln. Il t’avait proposé de l’accompagner voir un match de base-ball. Sortir avec Lincoln, t’en avais toujours rêvé. Même juste pour une nuit. Même pour une seule fois. Le cœur morcelé. Les larmes aux yeux, t’avais été forcée de refuser. Parce qu’Arizona, ta sœur jumelle, était sa petite amie. Tu ne l’étais pas. Tu ne le serais jamais. Des cris. Des injures. Arizona, elle ne comprenait pas pourquoi il t’avait demandé. Pourquoi il t’avait choisi. Toi, Rhia. En vérité, t’en avais eu aucune idée. Espérant secrètement qu’il avait enfin ouvert les yeux. Elle t’avait menacé. Supplié. N’interfère pas. Ne te mets pas entre nous qu’elle t’avait dit. La veille du match. Lassée. Blasée, t’avais finalement décidé de baisser les bras. Préférant jeter les armes. Préférant sauvegarder ton amitié avec ta sœur. Et mettre tes sentiments pour Lincoln au placard. Cette situation te dépassait complètement. Tu l’avais laissé partir avec lui. Le cœur brisé. L’envie de tout détruire. L’envie de la détruire. De la tuer. La suite, tu la connais. C’était la dernière fois que tu lui avais adressé la parole. Dernière fois qu’il t’avait été autorisé de revoir les traits de son visage. Des mots tranchants. Durs. Les derniers mots que t’avais prononcé à son encontre. Les dernières paroles qu’elle avait entendues de ta bouche. Des mots que tu regrettais. Que tu regretterais probablement toute ta vie. N’ayant aucun moyen de te faire pardonner. Ta vie est basée sur des « et si ? ». Et si t’avais décidé de ne pas lâcher l’affaire ? Et si tu étais celle avec qui Lincoln serait parti au match ? Et si on te donnait l’opportunité, la chance de pouvoir retourner en arrière, la saisirais-tu ? Changerais-tu son destin ? Et le tien par la même occasion ? Ce genre de vie que t’as vécu, tu ne la souhaites à personne. Et certainement pas à Ael. Il s’énerve encore une fois. Prétextant que celui que t’avais connu avait tout simplement disparu. Volatilisé. Subtilisé. T’avais toi aussi changé. Pensant qu’il ne te serait plus permis de retrouver la Rhia d’autrefois. Et pourtant, tu commences lentement à trouver ta propre voie. Et t’espères vraiment qu’il en sera de même pour lui. T’esquisses un sourire. Discret. Faible. Parce qu’il était encore question d’Asia. Décidément. « Si je ne suis pas en train de parler avec l’Ael d’avant, alors avec qui je suis ? Dis-le-moi. T’as fait des erreurs oui, mais c’est comme ça qu’on avance Ael. On trébuche. Souvent même. Et on finit par se relever. Parce que tu mérites de vivre Ael… Bien que tu penses le contraire là tout de suite. T’as vraiment envie de te définir comme étant le connard qui a tué accidentellement et involontairement une femme pendant toute ta vie ? C’est vraiment ça ce que tu souhaites ? T’es pas tout seul Ael… au cas où tu ne l’aurais pas remarqué… » tu lui réponds doucement. Ne sachant plus quoi lui dire pour le raisonner. T'as juste l'impression que quoi que tu dises, il finira par t'envoyer boulet. Te rejeter. Et t'as pas l'habitude qu'il agisse de cette manière avec toi. Il a commis un acte irréparable. Mais pas impardonnable. Tu souhaites qu'il finisse par le comprendre de lui-même. Ael, il a désormais un long chemin à parcourir. Se pardonner. Avouer. Se répentir. Se racheter. Chemin parsemé d'embûches. Mais tu te promets de demeurer à ses côtés. Toujours. Tu plantes un regard attristé, affligé dans le sien. L'obligeant à te regarder. T'es mortifiée. Te rendant compte de ton inutilité. Tu t'en veux d'être une si mauvaise amie pour lui. Ton sourire quelque peu absent refait son apparition sur le bord de tes fines lèvres. T'hoches la tête. Comprenant parfaitement ce qu'il veut dire. Cette culpabilité, tu ne la connais que trop bien. Forcée de la cotoyer tous les jours. Forcée de vivre avec. "Je sais ... Je sais ce que tu ressens. En quelque sorte.... Mais tu sais, tu n'as pas à traverser tout ça tout seul Ael. Cesses de vouloir porter tout ce poids sur tes épaules. Laisse moi t'aider Ael.... Si tu ressens un jour le besoin d'aller voir la famille de cette femme, je serais là. Je ne te lâcherais pas.  Si t'as besoin d'une épaule sur qui pleurer, je serais là. Si t'as besoin d'un pushing ball, j'encaisserais tes coups. Si t'as besoin de boire, je boirais avec toi.... Alors n'abandonne pas... T'as pas le droit Ael... J'avais personne pour me soutenir. Ne fais pas les mêmes erreurs que moi..." tu murmures, la voix saccadée. Faible. Sa question te surprend. Tu détournes momentanément le regard. Inspirant de l'air frais, quelques secondes. Puis tu viens à nouveau le regarder. Tu secoues la tête de gauche à droite. "Je ne sais pas Ael... J'ai pas la réponse... Mais j'essaye de me rattraper. J'essaye de vivre en fonction de ce qu'elle aurait voulu. Je vis pour elle en quelque sorte. On a tous le droit à une seconde chance. Il faut juste y croire. Et le reste viendra tout seul..." tu finis par lui dire, calmement. Tu te relèves subitement, évitant au passage de tribucher sur quelques bouteilles. "Bon... J'avoue que je m'attendais pas à tout ça en venant ici. ça devient un peu trop morbide à mon goût. T'as pas envie d'aller prendre l'air ? De faire un tour ? Juste sortir de cette chambre ?" tu lui persuades, tout en lui tendant ta main. Espérant qu'il va la saisir. Parce que toi-même t'as tes propres limites.  
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