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La partie cachée de l’iceberg (Jarod)

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La partie cachée de l’iceberg
Jarod & Blue


Le soleil, la plage, la chaleur, tout était propice à la glandouille et au repos. Mais aussi à la fête ! Je marchais dans les rues, regardant autour de moi, les gens sont souriants, heureux, il n'y a pas d'ombre sur ce magnifique tableau, ou plutôt si ... mais je ne veux pas voir ces ombres, telles que les trafics de toute sorte de choses. Juchée sur mes sandales compensées, vêtue d'une robe et d’un gilet fin, je garde fermement mon sac en bandoulière style hippie contre moi. Il fait nuit, la soirée commence à peine et je suis des amis dans les méandres de la Jamaïque. Ils m’emmènent vers un lieu sombre où personne de censé ne se promène. Nous sommes dans un hangar, je reste auprès du groupe, les garçons sont surexcités, on va voir du sang et des combats, mouais, très peu pour moi. J’observe avec beaucoup de curiosité le monde autour de moi. L’on hurle, l’on agit de l’argent, je pourrais avoir peur mais non. Faut dire que je suis bien protégée. On finit par s’arrêter quelque part, on peut voir des combattants, nous sommes limite très près d’eux … trop à mon goût, je n’aime pas la violence. Mais je peux comprendre que certaines personnes ont besoin de l’extérioriser à leur manière.

C’est alors que l’on se pousse et soudain, mon cœur s’arrête. Le monde s’arrête. Tout s’arrête. Comme dans un film. Mes yeux sont écarquillés et la peur me prend à la gorge. Pourquoi ? J’aperçois Jarod en plein combat et le visage en sang, la rage se lit dans ses yeux, moi qui l’ait connu si doux, si attentionné, si calme, je ne le pensais pas ainsi. Des larmes tombent et mon cœur se déchire. Je le regarde se battre et je me sens si honteuse. Mon bras gauche se tiens sur mon bras droit et le serre. J’ai mal, j’ai horriblement mal. J’aurais dû le voir, je devrais être là. Je n’ose pas détourner le regard lorsque soudain, un coup se porte fatalement sur son visage, mon cœur tient plus j’explose « JAROD !!!!! » hurle je soudainement, sous les hurlements de la foule en délire. Là, tout s’accélère, la foule s’anime une fois encore, le bruit m’assourdit. Mes amis me regardent, interloqués que je connaisse un des combattant. Mon cœur bat à vive allure, nos regards se croisent. Jten pris … perds pas.

Je peine à respirer, l’odeur de cette rage me prend le cœur, je sens que je fais une crise d’angoisse, mes douleurs au ventre me reprenne, merde pas encore un ulcère ! Je me tiens le ventre, non c’est juste une douleur, pas de quoi s’affoler. J’entends une cloche sonner, je me sens mal. J’ai envie de pleurer, de m’excuser, de le prendre dans mes bras, de lui demander pardon, de lui dire que je serais là pour lui, que jamais plus je ne l’abandonnerais, j’aurais dû être là, il a perdu beaucoup de choses, j’aurais dû l’appeler, j’aurais dû faire quelque chose. La culpabilité me prend, c’est horrible. Je le vois se battre comme un forcené, j’espère que ma vue ne l’a pas perturbé. Je panique, on me demande ce qu’il se passe, mais je m’enfuie, je me fraye un passage et finis par sortir du hangar. Je prends l’air, c’était trop … bizarre pour moi. Mais je dois retrouver Jarod, à tout prix, je me retourne et …. « Hey … » j’ose à peine faire un son, ou dire quoi que ce soit. Je tremble de tout mon long. Je n’ai pas peur de lui, son visage est en sang et sacrément amoché. Je déglutie « Pourquoi tu m’as pas dit ? » lui demande je en m’avançant vers lui doucement, sans détourner mon regard du sien « Tu sais que … j’suis là … » mon cœur bat la chamade, j’ai envie de pleurer, c’est atroce « Je suis désolée » dis je dans un murmure. Ma main se lève doucement et je lui caresse la joue avec douceur. Je lui lance un léger sourire, mais je dois avouer que je ne sais vraiment pas quoi faire ni quoi penser
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BLUEBERRY.

La jamaïque, c’est connu pour être un pays chaud aussi bien au niveau de la température qu’au niveau des embrouilles, des bagares. Je m’étais promis d’arrêter, de passer à autre chose et pourtant c’était plus fort que moi. J’avais besoin de m’faire mal et de cogner sans pour autant m’en prendre à des gens qui n’avaient rien demandés car j’pouvais pas, c’était pas dans mon éducation, dans mon respect. J’faisais déjà des combats lorsque j’étais plus jeune, ça m’permettait de gagner un peu d’fric dans la rue lorsque j’vivais à droite à gauche, là où j’pouvais passer la nuit au chaud. J’avais tout arrêté lorsque j’avais rencontré Joanne, lorsque j’avais eu un semblant de vie, un semblant de bonheur mais aujourd’hui j’en avais plus rien à foutre. On m’avait accusé de mettre des vies en danger à cause des incendies, on m’avait suspendu en m’enlevant tout ce que j’aimais faire, bon à l’heure actuelle j’avais repris le boulot mais c’était plus pareil, les regards étaient différents. Les proches que j’appréciais souffraient énormément et j’pouvais rien y faire. Entre le viol de Blue, la tumeur de Charlie, tout basculait et j’étais paumé, j’avais juste besoin d’évacuer mon cerveau, de ne plus penser. Alors, vu que tout le campus de Harvard s’était décidé d’aller visiter la ville en nocturne ou à aller en soirée privative, je m’étais mis à arpenter les rues de cette grande ville dans laquelle on était et j’avais fréquenté quelques bars, pour boire des verres, me saouler afin d’me faire oublier et de fil en aiguille, j’avais trouvé ce que j’voulais, un club de combat clandestin. Je m’étais donc dirigé là-bas et là suite, c’est sans cesse la même. Un adversaire, puis un second et j’entendais un cri alors que j’venais d’me prendre une bonne droite. J’fronçais les sourcils et j’me mettais à cracher du sang, l’essuyant du dos de ma main gauche. J’prêtais pas attention au cri, qui pourrait me connaître ici ? J’devais halluciner à cause de l’alcool. J’continuais alors jusqu’à asséner un coup violent à mon adversaire, le pire, celui qui l’achevait et faisait qu’il n’allait pas se relever avant demain matin, avec un bon mal de crâne. J’récupérais mes affaires et j’attrapais mon fric, j’avais qu’une envie, rentrer prendre une douche et m’allonger car j’commençais un peu trop à sentir mes articulations. J’regardais le sol alors qu’on me sifflait pour que j’continue mais j’me frayais un chemin pour sortir de ce hangar miteux. J’relevais la tête alors qu’un petit bout de femme m’adressait la parole. « Hey Blue… mais qu’est-ce que tu fais ici ? » J’sentais sa main se poser sur mon visage, j’la retirais doucement avec un rictus. « Nan, tu devrais pas être ici, c’est pas un endroit pour toi, sortons, allez viens… » J’passais ma main derrière son dos pour l’inviter à sortir de cet endroit pas vraiment fréquentable. J’tapotais de mon autre main mon visage tuméfié avec le semblant de reste de chemise que j’avais.

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Jarod & Blue


Tout était si irréelle. Ma réaction est si irréelle. Je venais de paniquer et me suis enfuie. Mon estomac s'étant calmé, je me suis retournée pour lui faire face. Il était amoché et mon coeur eut des ratés. Je me sentais coupable de ne pas l'avoir aidé ou de ne pas avoir pris le temps de venir vers lui, j'aurais su .... effaçant mes regrets, je m'avance doucement vers lui et lui touche le visage, son rictus me fait peur et j'enlève ma main.J'ai l'impression d'être une poupée en porcelaine qui va exploser d'un instant à un autre.

Il me demande ce que je fais ici. Je reste hagarde un instant avant de répondre « J'étais avec des amis. Ils voulaient voir ce qu'il y avait et ... je t'ai vu. J'suis sortie » dis je simplement avant de m'excuser. De quoi ? Je ne lui ai pas dit, mais je voulais m'excuser pour tout ce que je n'ai pas fait pour lui. Je déglutis, il sentait l'alcool et la sueur. J'étais mal à l'aise, pas contre lui, mais ... j'aurais aimé m’éclipser d'un claquement de doigt. Ce qu'il dit, il avait raison. Je dois pas être là, je devrais pas être là. On m'a poignardé et violé par le passé ... être ici c'est sacrément maso de ma part. Je ne dis rien, je baisse simplement la tête penaude. Il me dirige vers la sortie, je dois dire que je ne fais pas attention aux regards que l'on nous lance. je devrais, ça m'éviterais des mauvaises surprises. Enfin sortis, le bruit est étouffé par les portes du hangar.

Nous marchons en silence et soudain, je me place devant lui l'obligeant à s'arrêter  « la dernière fois, au Starbucks, j'aurais dû m'en douter que ça n'allait vraiment pas, c'est comme ça qu'un ami fonctionne. On doit pas s'oublier, ou rien se dire ou ne plus s'envoyer de nouvelles ou rester dans son coin ... j'ai été horrible, une horrible amie pour toi et ... » je le regarde, inquiète, horriblement inquiète   « Faut me dire hein ? Je peux t'aider, faut pas te battre pour quelques poignées de dollars, je peux t'héberger quelques temps et t'aider financièrement, j'en ai la possibilité tu sais ! » je ne l'engueulais pas, j'avais juste eu peur pour lui. Je suis vraiment sensible c'est horrible. Je prends sa main avec délicatesse et nous dirige vers un banc pour nous asseoir là, je sors de mon sac en bandoulière des mouchoirs et je tente doucement d'enlever les excédants de sueurs, de sang et de poussière avec douceur. D'abord sur ses mains, puis, sur son visage « Regardes toi ... je peux pas avoir le dos tourné et tu te bats, regarde moi ta chemise, on peut plus rien faire pour elle » lance je avec un sourire, en tentant de faire de l'humour, mais je n'y arrive pas.

Mes lèvres tremblent, mes yeux s'humidifient, je suis obligée de m'arrêter d'enlever ses larmes d'un geste de la main avant de reprendre mon attention vers ses blessures. Je ne sais pas quoi dire je me sens tellement nulle ... j'aimerais le prendre contre moi, mais j'aurais peur de lui faire mal. J'aimerais tellement l'aider. Après, je suis pas sa mère, il fait ses choix, mais j'ai pas envie de le perdre, j'en souffrirais, je le sais. Je supporte pas de perdre les gens que j'aime. Ni de me sentir impuissante. Si je pouvais, je mettrais tout le monde dans une gigantesque bulle et nous vivrons tous heureux, sans malheurs.
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J’pensais pas la voir, ici, elle, dans ce genre d’endroit. J’avais reconnu sa voix douce à travers tout ce bordel et j’avais manqué de prendre un coup alors que je voyais ses cheveux flotter à travers les gens en train de hurler pour que je me batte avec le mec en face. J’achevais mon adversaire par un crochet du droit puis j’descendais du ring en récupérant ma mise. La Jamaïque c’était chaud, les adversaires étaient bien plus coriaces que les petits américains bobo que j’me fournissais à Boston. J’marchais d’un pas rapide vers Blue, pour la rattraper et j’engageais la conversation. J’comprenais pas ce qu’elle venait faire ici, ça craignait grave. J’la laissais me toucher tout en ayant un rictus, elle avait l’air terrorisée et j’pouvais pas lui en vouloir, j’ressemblais à rien et puis tout ce sang… « Change d’amis. » J’étais désagréable, clairement et j’grognais mais en même temps j’voulais pas la voir avec des mecs qui fréquentaient ce genre d’endroit, cette phrase c’était pour moi aussi puisqu’au fond, je méritais pas du tout son amitié. Blue était si belle, si innocente qu’elle ne devait pas traîner avec un mec comme moi qui n’avait rien de bon dans sa vie et qui faisait tout foirer. J’mettais toujours les gens autour de moi en danger et j’finissais toujours pas sombrer. J’la faisais rapidement avancer vers la sortie, j’voulais qu’elle sorte au plus vite de cet endroit lugubre et de préférence avec moi pour veiller sur ses arrières, une jolie fille comme elle avait le don d’attirer les cons dans ce genre d’endroit. Alors que j’sortais en sa compagnie, elle m’arrêtait et commençait à paniquer. J’faisais la grimace tout en levant mes mains vers elle pour l’arrêter, elle partait dans un délire que j’comprenais pas. « Arrête Blue, t’y es vraiment pour rien, tu peux pas dire ça, tu peux rien faire… t’es une bonne amie tu sais et t’es là pour moi, j’le sais mais ça… c’est ma vie. » J’voulais pas qu’elle s’en veuille pour un truc qui n’était en rien de sa faute, ça m’rendait encore plus coupable de la voir ainsi, triste, coupable. J’la laissais nous diriger vers un banc et je m’asseyais à côté d’elle tout en gardant le silence. Elle tentait d’éponger mon front et mes mains, j’avais pris cher cette fois-ci, j’étais dans le mal. J’me mordais l’intérieur de la joue pour lutter contre la douleur. J’me mettais à rire en regardant ma chemise, j’ressemblais vraiment à rien, elle avait raison, j’étais pathétique et j’trouvais limite ça drôle car c’était ça ma vie, encore et toujours. J’penchais alors ma tête vers elle et j’voyais des larmes couler sur ses douces joues de poupées. « Hey… » Je l’attrapais alors et je l’attirais vers moi, bordel j’devais puer, j’devais la tâcher et j’m’en voulais mais j’voulais pas qu’elle soit triste à cause de moi.

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Jarod & Blue


Il est vrai que, je n'ai rien à me reprocher personnellement, du moins, s'il a choisi de s'adonner à ce genre de pratique, c'est purement par choix, mais ma réaction prouve une fois de plus ma fragilité dans les relations humaines, surtout lorsque j'en viens à avoir beaucoup d'affection pour une personne. Je regarde Jarod, ne le reconnaissant plus, je suis inquiète. Je ne comprends pas pourquoi il fait ça, lui qui est si calme, je ne pensais vraiment pas qu'il pouvait être ... pas violent, enfin si d'une certaine façon, mais s'il a besoin de se défouler, pourquoi le faire ici ? Les questions se bousculent dans ma tête et tandis que je lui explique la raison de ma venue, je baisse la tête, enlevant ma main qui avait touché son visage amoché. Le ton de Jarod m'a surpris : abrupt et froid, voire cinglant. Mon coeur virevolte et mes tempes chauffent de honte.

C'est alors qu'il décide de quitter les lieux. Je n'avais pas fait attention aux regards. Nous sortons pour nous diriger vers la route, nous engouffrant dans la nuit. Les pensées se percutent les unes après les autres et forcément avec la fatigue et l'inquiétude, on se pose 36 000 questions, du coup, je nous arrête pour lui dire ce que j'ai sur le coeur, que je suis là quoi qu'il arrive. On dirait une enfant qui essaie de convaincre ses parents de la laisser sortir ou encore de lui acheter un jouet ou que sais je encore. Jarod tend ses mains vers moi pour m'arrêter tandis que je m'engloutissais dans la panique du moment. Je me déteste d'agir ainsi. Je suis réellement sensible fragile et ... maladroite. Surtout, maladroite. Je l'écoute et secoue la tête. Je ne veux pas croire que c'est sa vie. Cette violence, ça me bloque et m'effraie. Faut dire que j'ai été confrontée à la violence de vachement près plusieurs fois dans ma vie et à des instants précis.

Je nous assois sur le banc et finis par essayer de le soigner « désolée » dis je quand il fait la grimace lorsque je passe le mouchoirs sur ses plaies. Je tapote avec douceur, essayant d'atténuer ses douleurs. L'émotion me prend le coeur et les larmes finissent par couler sur mes joues. Mes doigts prennent ses mains avec douceur. J'essaye de faire de l'humour, parlant de sa chemise débraillée, il rit malgré tout « si tu penses pouvoir séduire les femmes débrayé comme ça, tu vas pas aller loin ... sauf si tu enlèves carrément ta chemise là je pense que c'est une autre histoire ! » je peine à sourire, mais je n'y arrive pas. Mes larmes finissent par couleur, j'essaie de me cacher, mais il les voit. Je lève ma tête lorsqu'il m'interpelle puis, il vient me prendre dans ses bras.

Au début, j'hésite à finir le câlin, avant de céder et de le serrer contre moi. Il est tout trempé de sueur et de sang, mais je m'en fiche, je fais abstraction. Ravalant mes larmes, je tente de respirer convenablement, pour éviter de fondre en larme dans ses bras. Mon coeur explose et se déchire, je ne sais pas vraiment quoi penser « j'suis désolée ... j'dois être émotive » lance je avec un sourire moqueur en ma direction « faut que j'arrête les films à l'eau de rose, c'est juste plus possible » je ferme les yeux et soupire avant de le lâcher avec douceur tout en restant près de lui. Je prend doucement son visage, aux endroits où il n'est pas blessé, et lui dépose un baiser sur son front et de poser mon front contre le sien. Je ferme les yeux, gardant toujours vison visage dans mes bras et mon front collé au sien « je supporterais pas de te perdre »  lui dis je avec sincérité

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Assis sur ce foutu banc, je prends mon mal en patience. Mon visage commence à gonfler à cause des coups que j’ai pris, mes mains aussi mais j’bougeais pas, j’laissais faire Blue qui était attentionnée comme d’habitude. Ses petites mains ressemblant à celles des enfants, d’une petite gamine, posées sur mon visage, ça m’faisait quelque chose, à l’intérieur, je mourrais de honte et je m’en prenais à moi-même. J’avais mal ? Bien fait pour ma gueule. J’voulais pas qu’elle voit ça, Blueberry c’était l’innocente même, la pureté incarnée et avec son viol, le monde, le destin, l’avait déjà bien assez souillée. J’regardais le sol, sentant le sang couler sur mes tempes et à d’autres endroits coaguler. Mes mains ne ressemblaient plus à rien et j’me rappelais que certains de mes collègues pompiers se demandaient bien ce que j’foutais pour avoir un corps pareil. J’racontais toujours que j’tombais maladroitement, ou alors que j’défonçais tout à coup de poing lors des interventions même s’ils n’étaient pas dupes. J’souffrais et ça me libérait, j’donnais tout ce que j’avais dans mes poings. J’étais pas du genre violent, au contraire, j’détestais ça, la violence gratuite, sans raison. Mais ici, dans les clubs de combat, c’était différent, j’gagnais, j’étais plutôt fort et surtout je m’enrichissais tout en permettant à mon esprit de divaguer un peu moins vers des souvenirs douloureux. Un rictus s’affichait sur mon visage alors qu’elle épongeait ma sueur et mon sang comme elle le pouvait et j’lâchais un petit rire. « Mouais, j’en suis pas vraiment sûr. » Qui voudrait d’un type comme moi après tout ? Cassé par la vie, abattu par les années et j’en passe. J’avais terriblement envie d’une clope mais mon regard se tournait vers elle, sur les larmes qu’elle venait de laisser échapper sur son visage d’ange. Je l’attirais alors contre moi pour la rassurer comme j’le pouvais. « C’est moi qui suis désolée ma belle, j’vais te tâcher et j’dois pas sentir la rose. » J’essayais de dédramatiser pour ne pas me concentrer sur le fond du problème, c’était tout moi ça, le contourner docilement pour parler d’autre chose. J’me mettais à rire alors qu’elle me parlait de ces fameux films à l’eau de rose et j’allais parler mais je m’arrêtais alors qu’elle attrapait mon visage pour déposer un baiser sur mon front. J’fermais automatiquement les yeux tout en soufflant longuement, un souffle rauque qui en disait long, voir quelqu’un tenir à moi, pour une fois, ça faisait du bien et ça soulageait un peu mon cœur à l’abandon. J’collais alors mon front au sien et j’lui adressais un sourire. « Tu sais si j’ai bien appris une chose c’est que je suis coriace. Le destin m’en fait bouffer mais j’résiste toujours. » Et ce n’était pas faux, j’étais toujours là, à souffrir, à tout perdre, mais j’restais debout.

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Je m'excuse. Encore. Je suis sans dessus dessous. La violence m'a toujours prise à la gorge, surtout depuis que mon premier copain avait poignardé. Assise sur le banc, je tente d'enlever le sang et la sueur de Jarod, essayant de faire de l'humour. Ma voix tremble et je suis pas du tout crédible. Je soupire et secoue la tête avec un léger sourire en coin « arrêtes ... tu es un homme séduisant ». Mes lrmes tombent sur mes joues. J'y crois pas que je sois si fragile. J'ai été choquée de le voir ainsi, de le voir avec une telle rage de se battre et ... de tout ça ! Qu'il fasse cela, ça m'a pris le coeur et j'ai fait comme toutes les femmes : paniqué et trop pensé.

J'essaye de retenir tout ça, mais je n'y arrive pas. Il me prend alors tendrement dans ses bras. c'était si adorable. Je le serre contre moi. Tout est si contradictoire. Il peut être violent tout en étant si doux, si tendre. Je finis par me calmer et de le garder contre moi. Nous restons ainsi quelques instants, je m'excuse, encore une fois et je souris avant de rire doucement « ya pire tu sais » dis je en souriant. Je nous trouvais presque mignon d'essayer de rire alors que tout ceci était quelque peu pas très normal, mais l'atmosphère étrange venait de se détendre tout doucement. Et c'est en gardant cette douceur que je me détache de lui, prend son visage entre mes mains et lui embrasse le front avant de coller le mien au sien. Je lui exprime ma crainte, ma crainte de le perdre, avant de sourire et d'ouvrir les yeux, que j'avais préalablement fermés. Je me détache de lui et lui souris « et bien ... nous sommes deux coriaces alors » lui dis je. J'ai failli lui dire un truc du genre "soyons coriace ensemble", mais c'était un peu bizarre. je dois dire que là, tout me semble étrange. Mon coeur bat comme un fou, je déglutie.

« Je te propose de rentrer à l'hôtel ... pour te ... enfin, te changer quoi. Et aussi que je t'aide à te soigner. Je pense pas qu'il y ait besoin que tu ailles jusque l'hôpital » lui propose je, tout en bégayant un peu
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J’pensais pas la croiser ici, ou même dans un endroit similaire, j’pensais croiser personne que j’pouvais connaître à vrai dire. Depuis que je m’étais mis à faire des combats, la nuit, au lieu de dormir, j’faisais tout pour dissimuler les éventuels coups que j’pouvais prendre. Certains regards, des passants, des collègues ou amis ou même des profs en disaient longs. Ils étaient habitués à me voir, le visage sombre et marqué par le manque de sommeil puisque Morphée avait décidé de me bouder, mais les marques de coups, ça ce n’était pas normal. Au début, ils s’inquiétaient, me poser des questions auxquelles j’tentais de répondre en balançant une excuse à la con, puis ensuite ils comprenaient et laisser tomber. Certains me regardaient de travers en s’demandant si j’étais encore saoul, si j’étais retombé dans l’alcool et les drogues pour oublier ma vie misérable. D’autres s’disaient, innocemment que j’devais être tombé, que ce n’était pas si grave, mais c’était surtout un moyen pour eux de se dédouaner de mes problèmes, d’oublier leur conscience. J’répondais pas à Blue, elle trouvait que j’étais un bel homme, vraiment ? Et au nom de quoi ? J’me mettais à sourire, du moins j’tentais de le faire mais ça s’transformait en rictus à cause de la douleur. J’la prenais ensuite dans mes bras, j’voulais pas qu’elle garde cette vision malsaine de moi, la violence, c’était pas mon truc mais mon corps et mon esprit en avaient besoin, c’était comme une drogue, un démon. « C’est pas faux. » J'lâchais un léger rire et j’la regardais, son visage d’ange était rassurant même si des larmes étaient venues souiller cette belle vision. « T’as raison, allez viens, on rentre. » J’me décollais d’elle puis j’me levais en raillant, mes muscles s’étant refroidis, j’subissais encore plus la douleur. J’passais mon bras au dessus des épaules de Blue qui tentait de m’aider et j’marchais en direction de l’hôtel qui n’était pas si loin de ça, si on oubliait qu’on était dans un quartier mal famé.

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Je le regarde, soupire et lui dis clairement qu'il est séduisant. Son sourire me fait rougir, bien qu'il soit plus semblable à un rictus qu'autre chose, mais je distinguais quand même un semblant de sourire.  Nous restons là,
l'un en face de l'autre, tandis qu'un léger vent nous caresse. Front contre front, nous ne bougeons plus, se disant certaines choses. Je souris à sa remarque, agrémentant du fait que nous sommes deux.
Mon sourire s'élargit ensuite. Je ne sais pas trop ce qu'il se passe là en ce moment, peut être ce plein d'émotion et la fatigue. Oui, sans doute. Je finis par déglutir et proposer de bouger à l'hôtel,
se serait plus facile pour le soigner et puis, je suppose qu'il refuserait qu'on aille à l'hôpital.
Il se lève doucement, après avoir accepté ma requête, mais la douleur le tient. Je me lève rapidement et le retient « je suis là » lui dis je tout en le soutenant. Nous marchons ensuite à l'hôtel, où je faisais en sorte de marcher avec lui.

Je ne faisais pas spécialement attention aux personnes que nous croisons. Jarod avançait à son rythme et je le soutenais comme je le pouvais. Nous avons ainsi croisé un groupe de jeune qui nous regardait, mais je pense que s'ils avaient tenté quelque chose, les sens de Jarod se seraient réveillés pour leur mettre une bonne dérouillé. Faut dire qu'il aune carrure à se prendre 5 mecs en même temps et les mettre KO technique. Sauf si, vraiment, je le surestime. Mais bon, je me sens tout de même en sécurité avec lui.

Nous finissons par atteindre l'hôtel. Je craignais qu'il y ait quelqu'un à l’accueil. Personne. La personne était peut être en train de s'occuper de quelques chose ailleurs et c'était tant mieux. Nous nous engouffrons dans l’ascenseur et nous nous arrêtons à mon étage « j'espère que ça te gêne pas si l'on va dans ma chambre ? » lui demande je pendant que l’ascenseur monte. Les portes s'ouvrent et nous nous dirigeons vers ma chambre. Là, je l'ouvre et invite Jarod à s'asseoir sur mon lit. Puis, je vais dans la salle de bain pour prendre quelques affaires de soin et viens me mettre face à lui sur une chaise « Oui, j'ai toujours une trousse de secoure avec moi » dis je en souriant tout en commençant par prendre une fois de plus soin de lui. Je commence donc avec douceur et m'occupe de ses mains. Je tapote sur ses articulations puis finis par les bandes. Je viens ensuite me mettre à côté de lui pour m'occuper de ce visage. « T'as de beaux yeux tu sais ? » lui dis je en souriant tout en continuant de faire attention. Je nettoie d'abord son visage avant de le désinfecter, tout comme ses mains. « voila ... je pense que c'est bon » dis je en fuyant son regard et en rangeant les affaires

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l'iceberg.

BLUEBERRY.

J’étais fatigué, j’avais envie de m’écrouler sur un lit et de ne plus bouger. J’tentais de bouger certains de mes membres endoloris mais c’était peine perdue. En fait ici, j’avais pris une sacrée dérouillée. Je m’étais sûrement trop reposé sur mes lauriers à vrai dire. A Harvard, j’avais rapidement grimper les échelons du club illégal, j’étais devenu un des combattants vedette, la renommée je m’en foutais, tout ce que j’voulais c’était l’argent mais ici c’était différent, j’étais simplement le petit étranger qui avait besoin d’adrénaline. Je m’écartais de Blue et j’me levais en raillant, j’avais mal mais ce n’était qu’un début. Quand me corps aura perdu sa chaleur, l’excitation du combat, tout sera pire. Blue se glissait contre moi pour m’aider à marcher et j’laissais un petit rire, j’étais vraiment pitoyable, j’touchais le fond et franchement, j’m’en voulais qu’elle me voit ainsi. Pour rentrer à l’hôtel, on passait par des petites rues un peu sombre dans lesquelles je n’aurais pas aimé voir Blue toute seule, mais même dans un état encore pire que celui-ci, j’la défendrais jusqu’au bout, j’ferais tout pour qu’il ne lui arrive rien. J’prêtais pas attention aux regards que certains passants m’adressaient, j’étais trop dans le gaz pour ça. Une fois dans l’hôtel, on se dirigeait dans l’ascenceur et j’me posais contre la vitre de celui-ci. « Nan t’inquiètes…. » J’m’en voulais limite d’aller dans sa chambre, elle aurait juste du me déposer devant ma porte et se barrer, j’valais pas mieux de toute manière. Une fois dans sa chambre, j’allais m’asseoir là où elle me l’indiquait, sans rien dire puis je l’attendais. Elle revenait avec une trousse de secours et j’regardais attentivement ce qu’elle faisait. J’la laissais panser mes plaies sans broncher, même si ça piquait un peu. Alors qu’elle me disait que j’avais de beaux yeux, j’souriais, ça m’faisait penser à une vieille scène d’un film français super connu. J’gardais cependant le silence jusqu’à ce qu’elle termine. J’effleurais alors son bras tout en me redressant comme j’le pouvais. « Merci Blue. »

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