FB Kurt & Milow : Goodmorning Harvard

Son silence me perturbe, dans tous mes souvenirs, Kurt a toujours eu de la répartie, même devant les parents, surtout en fait. Aurais-je réussi à lui clouer le bec ? Ce serait bien une première, et cela ne fait qu’étirer un peu plus mon sourire alors que je le regarde clairement amusé par sa tête pantoise. Ouai, je savoure cette victoire sans aucune modestie dans le regard, ou sur le visage. Bon elle ne dure pas longtemps puisqu’il finit par enfin réagir me suscitant un petit rire tellement ses propos sont réfléchie.

Figure-toi que si de temps à autre j’aime la douceur d’une petite touche de lait et de noisette, je ne suis jamais contre l’amertume de son caractère ! Donc je vais le boire sans me forcé et même l’apprécier ! Mais crois pas t’en sortir comme ça, demain matin, au réveil tu iras me chercher mon latté noisette !

Je sais que je peux toujours rêver, à la rigueur si il livré j’aurais peut-être une maigre chance de le faire céder mais là, lui demander dès le matin d’aller au course c’est mission impossible ! Au final y a plus de chance que ce soit moi qui lui amené le petit déj de dehors, histoire de m’occuper un peu pendant que monsieur roupira, à moins que mes cauchemars soit resté au pays, mais étrangement j’y crois pas une seul seconde.

Café oblige, je fini avec un tube au bec sans le réalise au moment de mes gestes. J’arrive à rester naturel, de toute façon je crois que ça peut pas être pire que la réaction des parents, rien que d’y pensé je ressens une fois de plus le tranchant de la main de mon paternel s’abattre sur ma joue avant de partir sans se retourner. Un des meilleurs moments de ma vie…Quand Kurt tilte alors que j’ai déjà fumé une bonne partie, je peux pas nier que le stress monte d’un cran parce que je commençais à me dire que c’était passer crème. Je me mort discrètement la lèvre, jugeant si j’essaie de faire de l’humour ou non. Non, je vais pas prendre le risque de l’énervé vue le regard que j’arrive pas à définir qu’il me lance.

Ouai…Au début c’était de temps en temps en soirée, et ça aurait dut le rester, mais …

Je me coupe dans ma phrase, je lui ai toujours pas dit, il croit toujours que je suis juste brouillé avec Alex, mensonge que je lui ai donné pour qu’il ne me parle plus de lui lors de nos conversations Skype et qu’il ne s’inquiète pas, parce qu’il sait à quel point ont été proche.

Kurt ? Faut que je t’avoue une chose…Avec Alex…On s’est jamais pris la tête…Il a eu un accident fatal…

Le dernier mot résonne dans ma tête, j’ai toujours autant de mal, c’est toujours aussi douloureux si ce n’est plus. En plus je me sens complétement con de lui dire ça comme ça, de lui avoir menti alors qu’il devait bien voir que j’étais pas au meilleur de ma forme. Du coup, même si je suis plus sûr d’avoir bien fait, je me justifie comme je peux, au moins avec les arguments que je trouve encore recevable…

Je voulais pas que tu t’inquiètes pour rien…Je me suis dit qu’au moins une prise de bec ça expliquerais tout sans être …

Finalement je fini même pas ma phrase, parce que je m’enfonce plus qu’autre chose…

DEV NERD GIRL

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Goodmorning Harvard
Milow && Kurt

J'fixe mon frangin après lui avoir enfin répondu. Ok, il m'a fallut un peu de temps, mais j'm'attendais pas réellement à ce qu'il aime aussi le café noir, j'pensais plutôt qu'il aurait été du genre à seulement boire du café depuis peu et donc, de pas aimer quand il n'étais pas en quelque sorte adouci, mais j'me suis clairement foutu l'doigt dans l'oeil là. M'enfin soit, j'retombe sur mes pattes comme j'peux et j'réplique après quelque minutes, lui il est plus rapide à répondre, encore. J'l'écoute et rit. "T'es clairement prêt pour te marier avec lui donc. J'pensais que t'étais encore en phase de découverte, mais au final, tu l'supporte dans son entièreté , alors j'peux plus m'opposer à votre union." Ouais, encore l'idée du mariage avec le café.

Je sens alors l'odeur de cigarette et j'tourne la tête vers lui, pour le regarder et le voir avec un bâton de nicotine en main. Sérieusement. J'le dévisage un peu, avant d'le questionner en mode surprise inattendue. Et le pire, c'est qu'il me répond le plus naturellement du monde. "T'essaie pas de faire comme moi hein ?" Parce que j'fais pas mal de la merde, ce qui déplais trop aux parents et lui, j'sais qu'il a pas les nerfs assez solide pour encaisser tout ça, enfin, j'le vois comme vachement plus sensible que moi, alors j'espère juste qu'il a pas décidé de jouer au p'tit con comme moi pour attirer l'attention... mais il me rassure en m'expliquant pourquoi... enfin, oui et non... parce qu'en soirée au début puis finalement plus... A cause d'une pseudo dispute... il poursuit, je le sens aller mal et j'comprends alors la raison. J'me sens mal. J'me sens con de pas avoir compris, de pas avoir été là pour lui et tout c'que j'trouve à dire là ? "désolé." C'est pas ma faute, mais j'le force à en parler dans un sens. Et il continue de parler et cherche à m'expliquer qu'il a pensé à ma place, imaginant mes réactions... J'lui colle une baffe maintenant ou bien j'attend ? parce que là. Sérieusement. "T'es con ou quoi ?" C'est sortit tout seul, parce que j'suis comme ça, trop franc. "Pas que j'm'inquiète pour rien ? T'es sérieux quand tu dis ça ? Milow, c'ets pas rien ça !" Ouais, j'suis clairement vénère contre lui là. parce qu'au lieu de se reposer sur moi, il a fait tout l'inverse et j'pensais clairement qu'il se serait au moins confier à moi... mais même pas et là, j'suis clairement blessé et déçu, même si j'lui montre pas pour le second point.

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Comme si ce n’était pas assez dur d’en parler, le ton monte et mes larmes menacent un peu plus de couler. J’ai jamais supporté les reproches, et venant de Kurt c’est encore pire. Par automatisme, je me recroqueville en montant mes pieds sur ma chaise. Je sais qu’il a raison, que ce n’est pas rien, mais j’ai du mal à comprendre pourquoi il s’énerve autant, peut-être parce que je suis trop con comme il le suggère. Tout ce que je sais, c’est que j’aurais mieux fait de fermer ma gueule, et avancer uniquement le stress d’arriver à Harvard pour la clope. Mais maintenant c’est trop tard, je peux plus faire marche arrière, juste m’expliquer un peu plus.

Non, c’est pas rien, mais la vie doit continuer, je dois faire avec. Alors non je t’ai rien dis, parce que t’inquiété pour moi à l’autre bout de la Terre aurait servis à quoi hein ? Sans compter de voir ton regard interrogateur à chaque appel après.

Ca regard était été pire que tout, parce que non seulement il m’aurait rappelé l’absence d’Alex, mais en plus à quel point je suis faible, incapable d’aller de l’avant, tout juste bon à causer du soucis.

Au moins, nos conversations étaient un Break, un moment ou toute cette merde n’était qu’un putain de cauchemar. J’aime pas en parler, je veux pas en parler, ça sert à rien, ça le ramènera pas, ça alimente juste le manque.

Je résiste plus, les larmes m’échappent, coulant sur mes joues en échappant à la cachette que représentait mes lunettes. J’ai pleuré devant personne, réussi à tromper toute la famille, à sourire et à mentir bec et ongles. Seulement avec Kurt, je peux pas, j’ai du mal à lui mentir, et j’évite un maximum, parce qu’il me connait trop et finit toujours par me tirer les vers du nez. Laissant ma tête tombé sur mes genoux, je ramène mes mains pour essuyer la démonstration de ma faiblesse. Je sais que je peux compter sur lui pour passer se cape infernal, mais la part de moi voulant l’impressionner et ne pas l’empoisonner avec mes problèmes refuse de me montrer à lui aussi faible, même pathétique.

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Désolé c'est super court.... FB Kurt & Milow : Goodmorning Harvard - Page 4 3619069448

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Goodmorning Harvard
Milow && Kurt

J'ai été trop direct là avec lui, j'm'en rends bien compte alors qu'il se recroqueville sur lui-même et verse une larme en m'expliquer sa réalité, sa façon de voir les choses et le pourquoi il ne m'a rien dit avant aujourd'hui... Je le fixe. Je déteste le voir moi, le voir pleurer, crier, etc. J'ai toujours eu du mal à gérer ça, parce que je sais pas comment réagir avec lui. Autant quand c'est une meuf ou une autre personne, il n'y a pas de soucis, mais lui... j'ai toujours peur de faire ou dire quelque chose de travers et le blesser d'avantage, alors je reste silencieux et j'le regarde comme un con en serrant les poings. J'aurais pas dû lui dire ça, j'aurais du fermer ma gueule, mais en même temps... Je serre les dents, j'suis crispé, tendu maintenant. J'fini quand même par bouger, pour poser ma main dans ses mèches blondes et lui caresser un peu le sommet du crâne, pour tenter d'avoir un attention positive vis à vis de lui. Je pèse alors mes mots, savoir quoi dire, comment le dire surtout pour le réconforter, pour tenter de l'aider à se relever alors que c'est moi qui vient de le pousser à pleurer comme ça en pleine terrasse d'un café. Je serais tenté de lui dire que je suis là pour lui, qu'il doit me parler quand ça va pas, mais je ne sais pas comment le formuler sans le culpabiliser d'avantage de ne m'avoir rien dit, parce que j'ai l'impression de pas pouvoir jouer mon rôle de grand-frère avec lui dans cette histoire et ça, ça me tue clairement ! J'veux le protéger, être là quand ça va pas et il me fait réaliser qu'au final, pour un truc blinder important pour lui, j'étais pas là... "Il ne reviendra pas, mais au fond, il est toujours là." Soufflais-je alors. "Tant que tu gardes en mémoire les moments passés avec lui, que tu penses encore à lui, c'est comme s'il vivait encore. A travers toi." Wow, bonjour le charabia que je viens de sortir, j'ai du entendre ça dans un film ou le lire dans un livre, c'est pas possible, parce que néant perdu aucun ami proche ou membre de la famille proche, le deuil, c'est pas spécialement un truc que je connais... "Puis, même si je ne le connaissais pas, je pense pas qu'il aurait appréciait que tu gardes ta tristesse pour toi tout seul et que t'en parle pas." Et voilà, je lui fais quand même la morale, j'aurais du me stopper à ma première phrase là...

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Le silence qui s’installe est lourd, voir même oppressant, j’ai beau essayer de ravaler mes larmes, j’y arrive pas, non seulement j’ai mal de parler d’Alex, mais le silence de Kurt après ce qu’il vient de me dire est effrayant. Du coin de l’œil, je me risque à le regarder, et j’aurais jamais dut…Le voir mâchoire et poing serré me fait bien comprendre que je l’ai énervé encore plus. Me recroquevillant un peu plus, je m’achève tout seul en me traitant mentalement. Faut dire que j’en rate pas une, à croire que je suis vraiment bon qu’a blesser les gens autour de moi… Je sursaute légèrement quand sa main se pose dans ma crinière m’attendant vraiment pas à un geste affectif vue l’attitude qu’il arborait quelques minutes plus tôt. Je me relâche alors un peu, soulagé, soulagé par son geste, soulagé qu’il me pardonne, soulagé qu’il parle enfin, soulagé qu’il tente de me rassurer, même si ça m’enfonce un peu plus, parce que j’accepte pas, parce que tout devient trop concret, parce que je veux pas qu’il vive à travers moi, mais avec moi, et que tous ses souvenirs ne font qu’augmenter le manque au final. Ce qui me fais le plus réagir, c’est ça dernière phrase, elle laisse un rire nerveux incontrôlable m’échapper. Kurt ne le connaissait peut être qu’à travers moi, mais faut croire que j’ai bien décris le personnage, parce que oui, Alex ne supporterait pas me voir comme ça, il utiliserait toutes ses cartes pour me faire parler, me bouder, me chatouiller, me punir de baiser et câlin, me faire chanter. Le pire c’est qu’il lâchait jamais l’affaire et gardait toujours son sourire même quand ça prenait des jours à me faire parler. Au moins ça avait l’avantage de me faire oublier mes tracas.

Non, il aimerait pas, et il doit surement râler dans son coin et mourir d’envie de m’en coller une si il me voit de là où il est…

Soufflais-je à mon frère pour expliquer mon hilarité soudaine. Je garde un sourire, l’imaginer accouder à un nuage à me pester dessus et à me menacer faussement de m’en faire baver me laisse mélancolique quelque part et finalement les mots sortent tout seul, parce que Kurt à raison, il supporterait pas, et j’ai pas envie de le décevoir.

Il me manque Kurt, et chaque moment de la journée me hurle son absence au visage…Quatre ans qu’on passait nos journées ensemble, qu’on avait pris nos habitudes et on m’a tout arraché d’un coup…Dès le réveille c’est compliqué, j’attends encore qu’il gueule parce que je laisse sonner le réveille, sauf que ça vient jamais. L’absence de ses réflexions ou de ses soupirs quand les profs nous collaient des interros surprises, sans compter la place vide à côté de moi, la sienne. Ne plus l’emmerder le soir qu’il se couche à l’heure des poules… Je pensais qu’au vacance ça irait mieux, qu’il y aurait moins de chose pour me faire penser à lui… Mais c’est pire…J’ai l’impression que tout n’est qu’un cauchemar et qu’il va débarquer à la maison d’un moment à l’autre. J’ai le réflexe de lui envoyer des messages et je souri comme un con quand mon portable vibre du tac au tac avant de m’effondrer en découvrant le message « non délivré ». Je peux plus fermer l’œil sans avoir un cauchemar, des accidents de voiture encore et encore…

Je parle, je laisse mon cœur faire, passant juste sous silence se qui ferait trop couple, mais dieux merci avec l'internat beaucoup passe inaperçu, et mes joues s’inondent en même temps. Je vient de lâcher une bonne partie de ce que j'ai au fond de moi sans vraiment réaliser que je le faisait. En revanche, on dit que parler permet de se sentir plus léger après, comme soulagé d’un poids, mais maintenant je peux confirmer que non, clairement j’ai l’impression d’en avoir un de plus parce que je sens que le frère va m’avoir à l’œil et vue ma façon de gérer, c’est peut être un mal pour un bien, mais je préférerais quand même m’en passer…

DEV NERD GIRL

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Milow && Kurt

J'lui ébouriffe les cheveux, au risque de peut-être lui tirer une ou l'autre mèche sans faire exprès, mais mon but est de le réconforté alors j'pense pas que ça puisse aire mal en fait. Et j'peux constater qu'en effet, ça ne lui fait aucunement du mal vu qu'il se livre, prenant la parole pour commencer à parler. Je souris alors, de façon un peu triste, parce que je suis inquiet pour lui. "Si tu veux, j'peux te frapper à sa place." Lui lançais-je alors, parce que si c'est le moyen de lui remettre ses idées en place, j'suis preneur, même si je ne frapperais pas très fort. J'ai jamais levé la main sur mon frangin et je compte pas commencer à le faire maintenant sauf en cas de réelle nécessité comme ça pourrait être le cas là, mais ça resterait plutôt une sorte de pitchnette plus qu'un réel coup de poing pour faire du mal.

Je suis alors un peu rassurer quand mon frangin se décidé à se livrer d'avantage à moi, me parlant de tout ce qu'il ressent. Parlant tout simplement sans filtre en quelque sorte. Je le laisse parler à coeur ouvert comme ça alors que les larmes coulent de plus en plus sur ses joues. Je suis mal à l'aise en quelque sorte. J'aime pas gérer les gens qui pleurent, je ne suis pas doué pour ça, mais pour lui, je dois clairement faire un effort, sauf que je peux dire quoi là, je ne sais pas quoi dire enfin, s'il y a quelque chose qui peut être dit. j'ai pas envie de lui sortir un je suis désolé qui clôturerait la conversation et ferait genre t'as pas besoin d'en rajouté, ça me blase, parce que ce n'est pas le cas... "Tu aurais dû m'en parler avant..." Murmurais-je alors, passant mon bras sur ses épaules pour l'attirer vers moi et le laisser ainsi pleurer sur moi. Bon, assis sur des chaises différentes, je ne suis pas sûr que la position soit réellement qualifiable de confortable, mais là, je pense que lui comme moi, on s'en fiche un peu de ça. "Tu en as déjà parlé avec quelqu'un ?" Finis-je quand même par le questionner, savoir si les parents étaient ou non au courant, s'il avait été voir un psychologue ou quoi ? Parce que dans un sens, ce qu'il me dit, ça sonne quand même assez comme une sorte de traumatisme ou bien de dépression ? Je sais pas trop, je suis pas doué avec tout ce qui est le jargon médicale et les différentes maladie psychologie. Faut dire que j'm'y suis jamais intéressé réellement.
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Lui en parler avant, certainement pas ! Cependent je garde le silence, concient que ma réponse ne lui plaira pas, puis c'est pas la peine de remettre le sujet sur le tapis. De toute façon si je pouvais revenir en arrière, ce ne serait pas pour lui parler plus tôt mais plutôt pour empecher Alex de prendre sa voiture. Mais bon j'évite de penser à refaire l'histoire avec des si inutiles...Je me laisse basculer contre lui docillement, pourtant jaime pas ce genre de geste, je sais que je vais en pleurer de plus belle, et effectivement c'est bien se qui arrive. Je craque comlètement, vide toute les larmes de mon corp comme ça m'arrivais tous les soirs au cimetière. Cependant, si parler ne m'a pas apparru comme bénéfique, je dois avouer qu'il en est tout autre de se calin fraternel, parce que d'un coup, je me sens moins seul, ou du moins soutenue.

Non.

Je réponds simplement, sans m'étendre, de toute façon je suis pas sur que lui dire que j'en parle à Alex toute les nuits soit utile. J''espère juste qu'il ira pas en parler aux parents, déja qu'a peine arrivé a Boston notre mère m'harcele, pas envie de devoir passer ma vie au téléphone, encore moins pour avoir des "comment ça va mon chérie ?" rempli d'inquiétude. Mais je pense pas qu'il me ferait ça, puis au pire je nierais tout en bloque. Mes larmes finissent par se tarir et je tarde pas à me redresser, mal à l'aise de se qui vient de se passer. En plus, j'ai du tremper son t-shirt avec mes larmes, bon en même temps il l'a cherché avec son câlin mais ça m'aide pas pour être plus décontracté. J'essuies rapidement mes joues du revers de la main, avant de sortir un mouchoir de ma poche pour me moucher. Prenant quelques gorgées de café j'essaie de me redonner une contenance et de récupérer mes esprits, seulement je suis bien incapable de croiser le regard de Kurt pour le moment, beaucoup trop honteux d'avoir craqué de la sorte...

Pardon.

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Milow && Kurt

J'continue d'le garder contre moi, ma main dans ses cheveux dans un geste que j'veux reconfortant même si j'suis pas sûr que ça marche alors qu'il pleure encore plus. Mais j'dis plus rien, pas après ma question et sa réponse négative, j'le laisse simplement évacuer tout cela pour tenter de l'apaiser un peu, même si j'suis pas certain qu'ça marche... Même si au final il fini par se redresser, ayant arrêté de pleurer et j'le regarde, inquiet malgré moi alors qu'il se mouche, les yeux rougis par les larmes qu'ils vient de verser. J'continue de le regarder alors qu'il tente de reprendre une attitude plus normal, enfin, il y arrive difficilement alors qu'il boit une gorgée de son café. J'le fixe quand il fini par s'excuser. "T'as pas à dire pardon Milow. Tu sais que tu peux venir me voir quand ça va pas. j'serais toujours là pour toi." Parce que la famille pour moi c'est quelque chose de précieux que là, j'suis déjà mal de pas avoir pu l'épaulé avant alors j'espère qu'à l'avenir, il viendra plu rapidement vers moi. Dans tout les cas, j'compte bien le garder quand même à l'oeil, bien que j'dois pas non plus trop le couvrir. Attrapant ma tasse à mon tours pour en boire une gorgée. "Tu veux qu'on bouge ?" Parce que j'suis pas certain qu'il apprécie de rester encore ici après s'être en partie donné en spectacle.

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Larmes taris, mais toutefois trahi par des yeux rougis, j’essaie de nouveau de faire bonne figure. Bien sur que je sais qu’il sera toujours là pour moi, du moins jusqu'au jour où il apprend qu’Alex n’était pas un ami, parce que ce jour là, je passerais du côté obscure à ses yeux, l’erreur de la nature.

Je sais, mais bon...À peine te retrouver et te déballer mes petits problèmes...Pas très cool…

M’expliquais-je en lui adressant une grimace désolé. J’aurais dû fermer ma gueule attendre un peu avant de lui annoncer, mais d’un côté vus ça réaction et son tu aurais du me le dire plus tôt, c’est sûrement aussi bien comme ça. Du moins j’essaie de m’en persuader pour pas culpabiliser un peu plus. Quoi qu’il en soit, quand il me propose de bougé, je suis pas contre, fuir les regards gênant posés sur nous suite à ma petite crise de larme est loin d'être déplaisante.

Je veux bien rentrer, t’avais raison, je suis claqué en fait…

Dis-je en lui adressant un sourire. Je joue un peu sur ses propos pour avoir une excuse pour me retrouver seul. C’est con, on vient à peine de se retrouver, et j’aurais préféré profiter de lui, seulement avoir parlé de ça a réveillé tous mes démons, sans compter que je réalise que je ne peux plus aller me réfugier sur la tombe d’Alex pour le retrouver. Et c'est assez dérangeant, j’ai l’impression de l’avoir abandonné la bas, de l’avoir fuit alors que tout ce que je désire c’est d’être à ses côtés.

Sinon faut qu’on bouge réellement, skate, karting, bowling, ce que tu voudras mais qui maintiendra mon corps en mouvement !

Dis je en lui souriant, content de pouvoir concilier mon envie de rester avec le frangin, d’occuper mon esprit à autre chose, et d'éloigner un peu plus la fatigue !

DEV NERD GIRL

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Milow && Kurt

J'le fixe alors qu'il se prend encore la tête tout seul et je soupire. "J'te l'ai reproché ? Non. Alors, ne te prends pas la tête avec ça. Perso, je préfère que tu pleures comme ça dés nos retrouvailles en me balançant ce qui ne va pas que d'attendre et de ruminer dans ton coin." J'continue de le regarder, calmement, espérant qu'il va réellement comprendre qu'il peut se reposer sur moi, venir me voir quand il ne va pas bien et prendre mon épaule pour pleurer. On est frère, il est normal que ça soit à moi qu'il se livre plutôt qu'à un autre mec non ? Je préférerais clairement pleurer devant lui que devant un autre mec, parce qu'au moins, je sais que lui ne m'insulterais pas de tapette. Enfin, toute façon, je suis pas du genre à pleurer devant quelqu'un sauf si c'est de douleur et que j'arrive pas à contrôler mes larmes, sinon, bah j'pleure pas en public sauf quand j'fais l'con et qu'ça peut m'apporter quelque chose.

Lui proposant alors de bouger, j'apprécie pas trop qu'il me propose de rentrer. Ok il est claqué, mais c'est pas en dormant maintenant qu'il va se faire au décalage horaire, il va juste galérer encore plus puis... Vu ce qu'il vient de se passer, j'crois que j'préférais clairement lui changer les idées et quand il reprend la parole. J'esquisse un sourire. "Alors on va bouger pour de vrai !" J'vais lui faire découvrir la ville, l'empêcher de penser à tout ça, lui vider la tête et sa barre d'énergie, même si c'est pas un personnage dans un jeu, bref, quand il rentrera, il sera vidé et dormira comme un loir ! C'est ça mon plan. Alors, on va enchaîner les activités et il se souviendra longtemps de cette après-midi qui commence dés maintenant !
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