FB Kurt & Milow : Goodmorning Harvard

Lever son t-shirt en pleine foule voilà bien qui ressemble à mon frère et pour l’embêter un peu, je m’approche de lui pour inspecter sa musculature et flatter son égo, j’y tâte même un peu de mon index.

Pas mal ! Mais je suis sûr que sans la bière, tu en gagnerais encore plus puisque tu aurais pas à bruler tes verres avant ! Ecoute ton petit frère, les enfants ont toujours raison ! Moi je dis qu’on devrait faire un essai pour prouver mes dires ! Disons que durant deux ans, ça me parait être la bonne durée pour estimer la chose, je bois pour toi, promis si tu as pas mieux je ne pique plus dans tes verres !

Surtout la bonne durée pour que j’atteigne l’âge de consommation légal ici. Si seulement il ne me manquait que deux mois, peut être que Kurt n’y aurais vus que du feu mais là je me fais pas d’espoir, c’est gros comme une maison.

Je comprends à peu près ce qu’il veut me dire, puis c’est bien connue, c’est en forgeant qu’on devient forgerons, seulement j’aimerais bien ne pas trop m’abimer fortement avant de choper les bon réflex du métier de cascadeur.

Faut juste pouvoir réfléchir, avec un cerveau liquéfié par la peur c’est chaud !

J’ai aucun sang froid dans ce genre de situation, je vais pas le nier, à la rigueur je pourrais peut-être gérer si c’est pas moi qui vis le danger, et encore j’en suis pas certain.

J’ai eu du mal hein ! J’ignore combien de temps tu la travailler celui-là mais t’as pas fait dans la simplicité !

Dis-je en l’applaudissant pour renforcer ma moquerie. Une fois garé, mes sacs sur le dos, je le suis dans la bâtisse. Encore une fois je z’yeute un partout, et si je suis déçus, c’est par mon imagination pas par la réalité. Je m’étais dit que les maisons ne pouvait pas ressembler à ceux des films américain, et baser mes attentes un peu plus sur l’internat, en fait c’est même mieux. Une fois les bagages déposé, je sors mon téléphone et pianote dessus comme un dingue pour que la map s’affiche et la mémorise à temps pour prendre les devants une fois dehors.

C’est par là !

Dis-je à mon frère avant de le regarder en souriant sûr de moi et fière comme un coq.

Tu ne voulais pas jouer les guides touristiques non ? Donc je me débrouille !

Merci la rapidité de l’application Starbuck’s à localisé l’enseigne la plus proche. Il manque juste le temps de distance, parce que dans mon empressement, j’ai pas vraiment regardé, mais au pire je prétendrais que ça me permet de découvrir la ville.

DEV NERD GIRL

Y a bien pire tkt. J'ai essayé de relancer un peu.

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Goodmorning Harvard
Milow && Kurt

Son doigt qui tâte mes abdos, je ris un peu à ses paroles. "Ouais, tu m'prends pour un con aussi ? Et tu crois réellement que j'suis du genre à passé toutes mes soirées clean aussi ? Faut arrêter de croire au père noël Milow." Une remarque pour lui faire comprendre que non, il n'aura pas droit à toutes mes bières, quelques unes ok, mais je ne vais pas passer le plus clair de mes soirées étudiantes à le regarder boire à ma place, surtout que c'est plutôt lui qui devrait me voir boire vu qu'il est le plus jeune et surtout qu'il n'a pas l'âge légale. "J'peux faire l'impasse sur quelque bière, mais j'refuse de te laisser la totalité. Ou alors, j'ferais en sorte de t'en dégoûter." Bien que l'menacer de le rendre ivre mort, c'est p-t'être pas le meilleur plan qui soit non plus, je tiens pas vraiment à l'voir faire un coma éthylique dès sa première soirée à Harvard ou devoir le porter parce qu'il n'est plus capable de filer droit. Ou même encore devoir resté à son chevet le lendemain parce que m'sieur serait pas en état d'aller en cours à cause d'une sale gueule de bois. J'tiens pas à courir partout pour lui trouver des aspirines ou autre médoc dans le genre pour l'aider à aller mieux.

Fixant mon frangin, j'arque un sourcil à ses propos. "T'es un froussard ?" Parce que franchement, j'ai pas du tout envie de le voir comme ça, de le voir comme un mec qui a peur de tout et d'un rien. "Parce que si c'est l'cas, on va travailler sur ça, avant que j'te permettes de toucher à une de mes bières." Quoi ? Faut bien que j'lui fasse un peu de chantage pour le pousser à changer non ? Surtout en vue de comment il semble désireux de me piquer mes bières, enfin, de c'que j'ai pu en voir un peu plus tôt avec son argumentaire.

J'ne réagis pas quand il continue d'se moquer un peu de moi avec son histoire de témoin et de mariage avec le café, en même temps, j'pige pas réellement ce qu'il vient d'me dire alors je préfère clairement pas continuer et j'ai pas envie qu'il m'prenne pour un idiot parce que j'ai pas pigé son histoire de duré... parce qu'au final, on parle d'un sujet qu'il a lancé donc soit... J'reste juste silencieux, me concentrant sur mes manœuvres pour garer ma voiture et prendre la direction de ma confrérie pour le moment, vu les soucis à la coloc que j'ai j'préfère pas l'emmené en terrain miné comme on dit. Une fois ses affaires à l'intérieur, j'le suis dehors et ris un peu à ses paroles quand il me dit par où aller en argumentant. "J'te laisse y aller tout seul alors ? Vu qu't'as pas besoin de moi." Lui rétorquais-je alors. Puis je souris en coin. "Tiens, d'ailleurs, t'as pas envie de commencer à bosser sur tes réflexes ?" Le questionnais-je alors, parce que si c'est le cas, on peut clairement y aller en skate non ? Comme ça, ça sera plus amusant en quelque sorte et monsieur deviendra peut-être un peu plus casse coup.

hj: désolé pour le délai, je me suis concentré sur Jay ce week pour remonter un peu la wh o/
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Un rire m’échappe au propos de mon frère puisqu’a priori la notion des deux ans lui échappe totalement et qu’il court dans la possibilité que je lui arrache ses verres. Comme si j’en étais capable. Honnêtement, je suis même pas sûr de lui demander si il ne me propose pas, certes je voudrais m’imposer un peu plus, mais pas en perdre mes manières ! Puis c’est déjà assez fou que j’accepte de consommer alors que la loi me l’interdit non ?

Laisse donc le père noël ou il est ! Soit plutôt fière de ton petit frère qui se rebelle contre les lois américaines, et qui t’utilises pour arriver à ses fins! De toute façon c’est de ta faute, c’est toi qui veux que je me dévergonde !

Un froussard ? Je ne sais pas, je pense pas, après tout beaucoup disent que les cimetières la nuit c’est flippant, et pourtant j’y allais sans soucie. Cependant je peux pas nier que la peur des conséquences m’a souvent arrêté, enfin surtout la réaction des parents, où que des gens emphatise. Après c’est sur j’irais pas risquer ma vie pour une connerie, ou un stupide pari. Mais je ne vais pas m’interdire des choses juste parce qu’il y a un risque minime, passer mon permis moto en est une preuve. Du coup je hausse les épaules et le laisse juger tout seul.

Ca dépend ce que tu entends par froussard ? Tout ce que j’insinuais, c’est qu’une fois face au danger, mon cerveau a du mal à se mettre en route, et réfléchie plus à ce qui va se passer qu’a un moyen de me sortir de là.

Ma voix est un peu las, quelque part je suis blessé qu’il pense ça de moi, mais j’arrive pas à lui en tenir rigueur, il a peut-être raison, j’essaie juste de me dire qu’au moins il veut m’aider à changer ça, et si ça peut nous rapprocher un peu plus, je suis loin de dire non.

Une fois mes affaires déposées, je reste un peu en retrait, le temps de préparer mon coup pour l’impressionner un peu. Evidemment ça me retombe dessus gentiment, mais je ne perds pas mon petit sourire quand mes bras viennent se croiser sur mon torse en lui adressant un sourire suspicieux.

Oublies pas que c’est ta tournée ! Alzheimer à ton âge c’est peu commun.

Je le cherche un peu, et je risque de regretter de le trouver, mais ça fait tellement du bien d’être de nouveau réunie.

Allons-y Alenzo !

Répondis-je en souriant comprenant bien qu’une petite virée en skate se cache derrière ses paroles. Clairement ça fait une éternité que je suis pas monté sur une planche, c'est le genre d'activité que je faisais uniquement avec lui, c'était cool, mais ça m'a jamais passionné comme lui. Je crois que ce qui me plaisait plus, c'était qu'il s'occupe de moi, en m’apprenant quelques figures cool.

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Juste pour éclaircir, parce que je me rend compte que c’était vraiment pas clair, quand Milow lui demande combien de temps il a mis pour le trouver, il parle du planning de leur après-midi.
Sinon t’inquiète pour ce weekend je comprends.

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Goodmorning Harvard
Milow && Kurt

Je le fixe, amusé. "J'serais fier quand ça ne sera pas que des paroles en l'air et que tu passeras réellement à l'action." Je lui tire alors la langue. Oui, je suis réellement dans la provocation avec lui à cet instant, pour ne pas dire que je me moque un peu de lui. Faut dire que pour le moment on reste dans le verbal et pas dans l'action, on verra bien si lors de notre première soirée, s'il se bouge comme il a dit pour boire. Après tout, j'ai jamais été là pour constater qu'il n'était plus si sage que ça et je l'avoue. J'ai envie de voir ce que ça donne quand cette petite tête blonde se rebelle réellement.

J'le laisse alors se défendre quand il cherche à me faire croire qu'il n'est pas un froussard. "Ouais, en d'autre mot, t'es tétanisés par la peur." Lui rétorquais-je alors calmement. Non pas moqueur, mais pour tenter de voir si on est sur la même longueur d'onde à ce sujet, enfin, si on se comprend ou bien si on se tape une conversation de sourd muet. "J'ai raison ou pas ?" Le questionnais-je alors pour savoir comment il allait se défendre à cela.

Le voyant prendre ensuite les devant pour partir au café, je ris et l'invite même à y aller tout seul,
mais sa répartie ne manque pas de me faire sourire. "Non, je dirais plutôt que je suis avare, que tout moyen est bon pour ne pas dépenser mon argent." Contre-argument. Est-ce que cela lui convient ? j'en sais rien, je le taquine un peu. Il sait que j'ai du mal à dépenser de l'argent comme ça pour les autres, mais pour la famille, ça a jamais été un soucis, surtout pour lui. Je lui propose alors autre chose, enfin, toujours dans l'optique d'aller prendre un café, mais d'y aller en skate. Chose qu'il semble accepté. Ma planche au sol, je la pousse pour qu'elle roule jusqu'à ses pieds. "Montre moi ce que t'as déjà retenu." Non, je vais pas aller en chercher une autre en haut au final, je vais rester à côté de lui pour être sûr qu'il ne se casse pas la figure trop facilement et courir, c'est pas spécialement un truc qui me dérange, enfin, s'il ne va pas trop vite bien entendu. Sinon, on peut aussi s'arrêter à ma voiture pour que j'en sorte une second du coffre, mais j'me sens pas de remonter à l'étage là.
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Je lui envoie une grimace et essaye de graver ses propos dans ma tête, parce que je comprends bien que le gougea ne me proposera surement pas, juste pour voir si je me bouge ou non. Ça risque d’être compliqué, mais si j’arrive à me dire qu’il me défie, peut être que je me laisserais plus facilement.

Je sais pas qui de toi ou de père est le plus dur à satisfaire !

Je le regarde en prenant l’air d’être en pleine réflexion intense, même si il est clair qu’il est bien plus dur d’avoir un compliment de notre père qui trouve toujours à redire.

Je soupire un peu quand il reprend, j’aurais préféré clore le sujet plutôt que continuer là-dessus, surtout qu’en continuant d’en parler. Du coup je cale ma tête dans ma main contre la fenêtre et regarde le paysage défiler.

Ouai…

Petit à petit les idées noir me reviennent, j’ai plus la force ou l’envie de me débattre. De toute façon ça ne changera rien. Le silence s’installe, et je réalise qu’une fois de plus, j’ai baisser les bras…C’est pas grand-chose certes, mais ça plus ça…Je reste ainsi quelques secondes, à m’énerver mentalement contre moi-même avant de finalement reprendre la parole.

Mais c’est pas pour autant que je montrais pas dans le caddie… Donc je ne suis pas un froussard à part entière on va dire, je manque juste de sang-froid.

L’intonation n’est pas vraiment là, mais au moins, j’ai pas complètement lâché l’affaire, disons que je m’en sens un peu moins minable et lâche.

Ma langue claque contre mon palais avant que je secoue ma tête de gauche à droite. Avare, c’est bien le mot, je me demande si ce n’est même pas pire, parce qu’il me sort le grand jeu pour une dizaine de dollars…J’en viens même à regretter de pas lui avoir demander pour la guitare, voir comment il se serais tirer de là, parce que lui arracher deux cents dollars doit être épique !

Au pire rédige une note de frais au doyen pour avoir recueilli un pauvre étudiant étranger perdu. Avec un peu de chance il te remboursera aussi les frais d’essence !

Dis-je en riant avant d’accepter son sous-entendu pour nous rendre au Starbucks en skate. J’arrête la planche en posant mon pied dessus alors qu’un petit sourire nostalgique s’installe sur mes lèvres. Je joue un peu avec, comme pour la tester avant de me lancé. Le début est un peu difficile, et je dois paraître un peu gauche et pas vraiment sûr, mais après quelques mètres je retrouve une certaine stabilité et un peu d’aisance. J’amuse même à faire un petit slalom imaginaire, histoire de faire remonter les reflex plus vite avant de m’arrêter et me retourner vers Kurt.

Je crois que j’ai au moins retenu les bases !

J’ai fanfaronné un peu vite, parce qu’arrivé au premier trottoir à descendre, c’est la séparation de corps. Je me fracasse pas au sol, dieux merci j’arrive à rester sur mes deux jambes en retrouvant l’équilibre en courant quelques foulées. J’en rigole, mais mon ego n’en est pas pour le moins touché, si bien que je ramasse la planche et fait marche arrière pour renouveler l’essais, qui passe de justesse. Enfin, passe pour quelques secondes, puisque trop fière, je tourne la tête vers mon frère et fini les fesses à terre , hilare de la situation, quand la planche heurte le trottoir d’en face que j’avais complètement oublié…

Je crois que la fierté me paralyse aussi !

Dis-je en référence à son « tu es paralysé par la peur » de plus tôt, entre deux rires avant de remettre mes cheveux en place et de me relever.

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Goodmorning Harvard
Milow && Kurt

J'arque un sourcil à la question de mon frangin. "Tu te poses réellement cette question là ?" Le questionnais-je devant sa tête de mister en pleine réflexion. Je le fixe, attendant quand même sa réponse, bien que je finis par prendre à nouveau la parole sans lui laisser le temps de parler. "Père est plus difficile que moi. A côté de lui, je suis limite un bisounours." Soufflais-je. Bon c'est clair que niveau fille, je suis même plus qu'un bisounours parce que j'me fais pas prier pour les draguer sans avoir de genre bien particulier. Vous savez il a des mecs qui n'aiment que les blondes, les filles à forte poitrine, etc. Pour ma part, je me fais pas chier à trier, prends ce qui vient du moment que la fille devant moi n'est pas une baleine ou un thon hors de l'eau.

J'le blase, voilà l'effet que son ouais me procure. Il en a marre de parler et je cherche plus à pousser a la conversation, laissant le silence s'installer entre nous. C'est ce qu'il voulait dans un sens non ? Alors j'laisse faire et qu'il compte pas sur moi pour reprendre la parole en premier sur le coup,c'est lui qui vient de tout planter donc bon... Sauf qu'il poursuit, après quelque minutes certes, mais il reprend la parole brisant ce silence que j'aurais pu qualifié d'oppressant. Je souris à ses paroles, même s'il me semble toujours un peu maussade. "Et de réflexes." Lui lançais-je pour tenter de le détendre un minimum.

Je ne peux m'empêcher de rire à ses propos concernant le doyen. "Arrête, il est pire que moi à ce niveau, j'suis sûr !" C'est possible ça ? j'en sais rien ! Mais soit, on va dire que oui d'accord ? Dans tout les cas, je passe maintenant ma planche de skate à mon p'tit frère pour voir ce qu'il sait encore faire. Trottinant ainsi derrière lui, je le regarde faire, attendant de voir s'il va tenir jusqu'au bout. Je me stoppe alors sur le bord du trottoir, me retenant de pouffer de rire pour e pas le vexer, parce que je sais que monsieur est susceptible quand il veut. Je le laisse alors recommencer la manoeuvre pour qu'il fasse pire... Là, par contre, je peux pas me retenir de rire et je rigole, me moquant un peu de lui et de sa chute pitoyable. Puis son commentaire. Il va me réellement me faire crever de rire s'il continue ! M'approchant de lui pour l'aider à se relever, je vais ensuite chercher ma planche pour revenir vers lui dessus. Me stoppant devant lui, je la redresse d'un mouvement de pied pour la tenir à la verticale. "Tu veux encore essayer ou t'en as assez pour le moment ?" Je le regarde, attendant de voir s'il veut encore tester la descente du trottoir ou même simplement aller jusqu'au café dessus.
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J’esquisse un sourire à la tête de mon frangin, amusé qu’il court aussi facilement et fini même par rire quand il se prend pour un bisounours.

Doucement faudrait pas que ton nez s’allonge frérot ! Peut-être que tu es un peu moins dur que père mais tu n’es pas tout tendre non plus !

Ou c’est surement moi qui me mets trop la pression en mettant la barre bien plus haut que ma détente. J’ai tellement peur d’être jugé, que je m’oblige à me surpasser, à approcher une perfection qui n’existe pas par peur qu’elle soit dans la tête des autres. Parfois j’en ai conscience, seulement des que j’essaie de relâcher, d’être moins dur envers moi-même, je ne m’en sens que plus mal après, parce que je me pose encore plus de question et fini par me trouver minable, voir lâche.

Tu es sûr ? Donc pas certain puisque cela n’a jamais été prouvé. A toi de voir si tu tentes ta chance ou pas !

J’essaie de contrôler un maximum mon ton, afin qu’il ne soit pas trop défiant, parce que sinon j’ai bien l’impression que Kurt passerais à l’acte, juste pour prouver qu’il relève le défi et pouvoir se vanter de dire qu’il avait raison. On finit par à se mettre en route pour le café, seulement en skate, dès le premier passage d’obstacle si on puit dire, on prend un peu de retard à cause de mon acharnement qui me mène sur le bitume mais à au moins l’avantage de nous faire rire à l’unisson. Avec son aide je fini par me relever et frotte un peu mon jean même si il ne doit pas y avoir grand-chose à retirer à part un peu de poussière. Quand il revient, piqué à vif par ses propos, je lui pique sa planche de la main pour retourner sur le premier trottoir.

Rêve, je m’arrêterais qu’au café ou avant si ta planche ou moi y passe ! Au moins là, tu pourras crier que j’en veux à ton argent !

Je lui adresse un demi sourire avant de remonter sur le skate, ce coup-ci je me déconcentre pas et gère à peu près la descente et la monté des trottoirs. Le reste du chemin se passe sans nouvelle gamelle, juste quelques faux pas que j’arrive à rattraper. Pour le coup, je m’étonne moi-même de ne pas avoir été plus mal à droit, chose plutôt rare. Arrivé au café, je décide de m’improviser pacha et m’installe sur une des tables de la terrasse avant de regarder mon frère avec un énorme sourire qui annonce déjà la couleur.

Je prendrais un graaaand Laté noisette et un donuts aussi s’te plait ! La nourriture dans l’avion c’était vraiment pas ça !

Je lui envoie un clin d’œil mais ne bouge pas pour autant, attendant de voir sa réaction, mais je doute que de devoir jouer le serveur en plus de payer le laisse sans mot !

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Goodmorning Harvard
Milow && Kurt

J'le fixe, abasourdi par ses propos alors que j'ai réellement l'impression qu'il me voit comme un tyran là. "J'me demande quelle image tu peux avoir d'moi là, parce que pour me dire ça... Tu m'expliques ?" J'pense pas être du genre exigent avec lui, à lui demander des trucs impossibles. Ok, j'le taquines parfois, mais j'le juge pas derrière, on fait qu'plaisanter non ? J'sais pas, mais là, j'avoue que j'pige pas trop et j'ai bien envie de savoir ce qu'il peut bien penser de moi, enfin, plutôt la vision qu'il a de moi quoi... J'crois que je risque clairement de déchanté, parce que j'pense être du genre plutôt laxiste, à me la couler douce et pas en demander trop aux autres sauf qu'ils profitent aussi de leurs jeunesse. J'suis d'ailleurs chiant avec ça, Antwan peut en témoigner, j'le lâche pas avec ça et maintenant qu'on est tout les deux à Harvard il va morfler encore plus. Le pauvre. J'ai limite envie de le plaindre, mais dans tout les cas, c'est rien vis à vis de lui non ? J'fixe mon frangin, attendant sa réponse, parce que sérieusement, j'veux savoir et j'lâcherais pas l'affaire tant qu'il m'aura pas donner une explication assez convaincante.

Le sujet à alors dériver sur le doyen et moi-même quant à savoir qui est le plus radin entre lui et moi et j'soupire quand il me lance limite le défis de savoir. "Ouais, j'vais aller toquer à sa porte et lui demander d'm'offrir un café, ça t'va ?" Le questionnais-je alors parce que j'étais limite chiche de le faire, quitte à me prendre une remarque ou je ne sais trop quoi, parce qu'au final, on va pas voir le doyen pour rien et surtout on l'fait pas chier pour un défi à la con, il en subit déjà assez à l'année à cause des bizutages et des emmerdes que ça peut créer et provoquer sur le campus. J'crois limite qu'il crise chaque année quand il voit des Winthrops courir à poils sur le campus.

En retour, j'peux pas m'empêcher de l'provoquer concernant le skate et le fait qu'il peut arrêter qu'on ira à pied, mais non, il persiste. Il est têtu le p'tit, un de nos points commun et pas forcément le meilleur que l'on puisse avoir parce qu'en cas de dispute, c'est clairement la misère. L'un comme l'autre campant sur ses positions, mais on arrive plutôt bien à ne pas en arriver là, même si c'est parfois tendu, comme tout à l'heure dans la voiture. Dans tout les cas, j'me remet en marche à côté de lui, amusé par ses propos et espérant réellement qu'il ne va pas bousiller ma planche ni se blesser, parce que l'un comme l'autre ça me ferait grave chier. Ok, c'est pas ma dernière acquisition cette planche, mais j'y tiens quand même, chacune ont une histoire une signification pour moi, c'est comme mes tatouages quoi.

Une fois au café, j'le fixe prendre directement place et m'traiter comme le premier serveur qui passe. J'le dévisage. Vraiment ? Il s'la joue comme ça ? Il veut jouer ? On va jouer alors. J'rentre dans le café, sans dire rien de plus et pour me venger, j'lui commande certes, son donuts, mais son café laté noisette devient un café allongé bien corsé alors que pour moi, j'prends juste un café allongé. Une fois la commande payer et en main, j'reviens en terrasse et dépose son café et son donut, m'installant à côté de lui plutôt qu'en face, j'tiens pas à me faire cracher du café dessus, parce que c'est qu'il risque de faire non ? "J'espère que m'sieurs est satisfait. J'vais pas jouer les serveurs tout les jours." Et j'pense surtout que ça n'arrivera plus ensuite, il m'fera plus confiance. Dans tout les cas, j'attends avec impatience qu'il boive la première gorgé de ce café bien trop fort pour quelqu'un qui commence seulement à boire du café.

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Vue sa tête, je comprends aisément que j’ai dû piquer son égo, le comparé à notre père était surement une mauvaise idée, mais j’assume surtout que je ne fais que le taquiner !

L’image du tirant jamais satisfait !

Dis-je en lui tirant la langue pour le détendre un peu.

Regarde, je tiens des propos qui sont inouï de ma bouche si pur, j’accepte des idées qui m’aurais scandalisé avant, et tu ne veux rien savoir, tu exiges déjà l’étape supérieurs !

Mon ton est léger, aucunement réprobateur ou moralisateur, il traduit simplement que je m’amuse. Puis d’un côté je me dis que c’est sa manière de m’encourager, et qu’elle risque de fortement marcher avec mon caractère.

J’esquisse un petit sourire et rie brièvement quand il se prend au jeu, imaginant bien la tête du doyen à cette requête.

Et je rigolerais qu’il t’envoie à la machine à café pour lui en rapporter un ! Je serais curieux de savoir si tu te ferais autan prié pour t’exécuter ou non tien !

Ce coup-ci je pèse un peu plus mes mots, pas vraiment envie qu’il s’attire des problèmes à cause de moi et de sa cruelle obstination à jouer le cap, peu importe les conséquences.

Je reste un peu, voir beaucoup, perplexe qu’il s’exécute sans rien dire ou presque. D’ailleurs mon regard reste fixé sur son corps qui s’éloigne avant qu’il ne disparaisse en entrant dans le café. C’est pas de lui, ou alors il a bien changé. Chose fortement possible depuis le temps qu’on ne s’est pas vue, seulement je reste un peu méfiant, qu’il n’ait même pas une petit réflexion sur le donuts rajouté me laisse suspicieux après sa crise plus tôt. Enfin on verra bien. Je profite de son absence pour envoyer un message aux parents, même plutôt répondre puisque mère s’inquiète du retard, on échange quelques textos, à croire qu’elle campe sur son téléphone. Du coup au retour de Kurt, je lui envoie que je l’appel se soir pour conclure rapidement, même si je doute que cela lui plaise.

Merci ! T’inquiète, j’ai déjà gravé ce moment unique dans ma mémoire.

Dis-je en lui adressant un sourire démontrant toute mon ironie alors que j’attrape le gobelet pour le porté à mes lèvres. J’ai bien fait d’être septique, j’attendais à des représailles, ou une vengeance, mais vraiment pas à être surpris par l’amertume qui agresse mon palais et je manque de m’en étouffer. Non pas que j’aime pas ça, mais c’est comme s’apprêter à boire de l’eau et oh surprise l’eau a été subtilisé par de la vodka ! Une fois l’affaire passer, je posse mon regard interrogateur sur mon frangin, et lui adresse un grimasse réprobatrice en secouant la tête.

Pour un avare tu gaspilles ton argent juste pour te venger ? A moins que tu sois en manque et aimes le café froid pour t’en braquer deux d’affilés ?

Je le taquine, parce que même si j’aurais préféré un latté, ce voyage m’a tellement crevé que je me dis qu’un bon corsé aura bien plus l’effet que je recherche. Cependant je repose le gobelet sur la table pour le laisser réagir et m’intéresse au donuts en déchirant un bout que je lui propose, faut dire que la pâtisserie est énorme, vive l’Amérique, il va surement me falloir un petit temps pour m’habituer aux quantités monstrueuses de ce pays et penser à commander en conséquent. Par pur réflexe, je m’allume une clope une fois le donuts avalé. Café, clope, c’est si bon ! Bon j’avoue ça fait un moment que je voulais m’en griller une, mais la réaction du frangin m’arrêtait, seulement maintenant c’est trop tard alors je fais mine de rien et on verra bien si il réagis ou non.

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Goodmorning Harvard
Milow && Kurt

J'lui joue les serveuses et j'lui fais bien comprendre de profiter de ce moment parce que ça n'arrivera plus. J'compte pas à c'qu'il me voit uniquement comme sa bonne à tout faire et que j'répondes à tout ses caprices. Plutôt crevé en réalité. J'aime pas devoir obéir à quelqu'un. Bon, les parents, j'le fais parce que c'est normal, mais genre les profs, quand j'peux leurs tenir tête, j'le fais clairement, parce qu'ils pensent toujours qu'ils sont la science infuse, mais c'est pas tout l'temps le cas genre, ils peuvent pas tout savoir et j'me fais un plaisir à leurs faire comprendre quand j'peux. Du coup, forcément, j'vais pas m'rabaisser à jouer les boniches pour mon p'tit frère. Bon là, c'est pour rire et pour lui faire comprendre aussi de plus recommencer.

J'dépose son café et son donuts sur la table, prenant place à côté de lui, non désireux de prendre une douche de café et de cracha si jamais il recrache le café surprise que je viens de lui acheter. Sauf qu'il ne fait rien de tel et dans un sens, ça m'ennuie un peu. J'voulais pouvoir rire un peu d'lui, me moquer du fait qu'il dit aimer le café mais ne supporte pas encore le corser, mais hormis une petite grimace il fait rien. Tss. Et il se fout de ma gueule en retour. J'le fixe, incrédule de voir ma petite blague se retourner contre moi. J'en reviens pas en fait. J'reste silencieux à l'regarder comme un con avant de finalement, enfin penser à lui répondre. "J'voulais vérifié à quel point tu pouvais aimer le café, c'est tout." J'essaye de m'trouver une excuse, aussi bidon soit-elle, mais bon, il sait qu'il a raison,que j'ai fait ça uniquement pour me venger du fait qu'il m'ai prit pour son serveur personnel. Prenant alors ma tasse, je bois quand même une gorgée du mien, appréciant réellement le goût pour ma part. "On t'en commande un autre ou tu vas te forcer à le boire ?" J'le questionne quand à savoir si j'vais réellement devoir me farcir deux cafés ou s'il va faire un effort, parce que bon, une personne qui n'aime pas le café fort, elle l'aurait recracher non ? Perso si j'ai un truc que j'aime pas en bouche, j'l'avale pas, j'le recrache, mais bon, mon p'tit frère est peut-être différent pour ça... J'en sais rien, j'ai jamais fait gaffe. Mais bon, du coup, il semble du genre à avaler.

Perdu dans mes réflexion, il me faut un petit temps pour capter que l'odeur de clope que j'sens maintenant vient de lui, fixant le bâton de nicotine entre ses doigts, j'le dévisage un peu. "Tu fumes toi maintenant ?" J'avais pas cramer l'odeur de clope sur lui, étant fumeur moi-même, c'est un peu une odeur à laquelle je ne suis plus réellement sensible... Mais là, j'peux pas faire genre de pas voir, de pas sentir. Alors, j'le regarde, me demandant depuis quand et pourquoi il a commencé. J'espère qu'il a pas fait ça juste pour tenter de m'imiter ou quoi... Bien que non, me semble que la dernière fois qu'on s'est vu, il ne fumait pas encore... Ou alors il cachait bien son jeu ? J'me questionne là, est-ce que j'connais réellement mon frangin au final ? J'commence clairement à en douter.
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