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EDIE (+) “Sometimes you want to say, “I love you, but…”

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Tu regardais le bout de tes ongles rongés par le désarroi. Attendant que la sentence s’abatte telle une lame froide sur la nuque d’un condamné. Qu’avait-elle en tête ? Qu’attendait-elle de toi pour qu’elle t’accorde la garde de ta petite ? Les secondes s’égrenaient lentement jusqu’à ce qu’elle crache ce qui se cachait dans les méandres de son coeur. Quand ses lèvres délicates s’entrouvrirent et entamèrent une danse rythmée par les syllabes prononcées, le temps semblait s’arrêter. Evie avait fait énormément de chemin depuis votre séparation, c’était indéniable. Tu percevais une fragilité dans sa voix mais au moins, il ne s’agissait pas de cri à gorge déployé. Tu l’écoutais passivement, acquiesçant à ses propos jusque là légitime. Evie était concernée par le bien être de sa fille, c’était l’essentiel. Mais tu sentais que ces exigences n’étaient pas complètes.
Tes trapèzes s’étaient raidis, se préparant au pire. C’est à cet instant que le vin accompagna tes craintes. Tandis que tu terminais avidement ton verre pour mieux faire passer la future pilule, Evie se leva hâtivement et entama une marche désordonnée, de quoi te faire tourner la tête.
Pourtant, tu l’ignorais. Tu ne voulais pas entrer dans cette spirale d’angoisse qu’émettait la rousse. Tu respirais profondément pendant que ses pieds flirtaient avec le parquet ciré. La seconde condition tomba et tu ne t’en serais jamais douté car toi même tu n’y avais encore absolument pas songé. Il était hors de question qu’une femme entre dans ta vie, s’installe à tes côtés et encore moins qu’elle joue à la maman avec Arlo.
Tu aurais aimé qu’il se cache de la jalousie sous cette exigence mais peut être n’était-ce que de la peur, la peur de se faire dérober son propre enfant. Ce qui était tout à fait concevable pour une mère. Après s’être ainsi livrée, la tornade rousse avait de nouveau atterri sur le canapé. Quant à toi, tu t’étais muré dans le silence. Tu ne savais plus ce qui était bien à dire, à faire. Evie semblait lancée sur une piste de confessions qui n’en finissait pas. Ton pied tapait un rythme effréné pour lutter contre l’envie de la stopper afin de lui répondre qu’elle n’avait pas à s’en faire de ce côté là.
Lorsque tu t’apprêtais justement à la rassurer, la jeune femme s’engagea sur la route ayant mené à votre rupture. À l’écouter, tu comprenais bien que cette histoire n’arrêtait pas de rebondir dans sa tête, comme un traumatisme que l’on revit jour après jour sans pouvoir s’en débarrasser.
Son récit était bouleversant, émouvant. Tu serrais les dents pour ne pas succomber à ce déchaînement d’émotions qui grimpait en toi. Mais quatre mots suffirent à rompre l’équilibre précaire qui te maintenait dans un profond mutisme. Je t’aimais Edgar.
Ta mâchoire se décrocha, laissant l’air comprimé dans tes poumons s’échappait au loin. Tu ravalas ta fierté italienne, glissant sur le canapé pour se rapprocher de ton âme soeur en sanglots. Tu attrapas sans réfléchir sa main crispée sur son coeur.
— «  Evie. J’ai compris. J’ai fait le con, j’en paie les conséquences à présent. Je ne veux pas te remplacer avec une autre une fois que tu as le dos tourné. Arlo n’aura qu’une maman. »
Ton pouce caressait lentement le dos de sa main. Cette dernière finit d’ailleurs par s’échouer sur ses genoux. Tu brisas ensuite ce contact éphémère pour ne pas déclencher en elle une gêne supplémentaire. Soudain, une idée farfelue traversa ton esprit lunaire. Tu étais à fleur de peau, en quête de son pardon, de ses gestes de tendresse. Tu quittas le canapé, croulant sur le sol, à ses pieds. Tu encerclas ses mollets d’un bras et déposas ta tête sur ses cuisses jointes.
— «  Je vais être franc, je ne suis pas guéri de toi. Je ne le serais sûrement jamais, si tu es aussi dans mon cas, et que tu penses que tout n’est pas foutu, je pensais peut être que l’on pourrait voir quelqu’un, un thérapeute tu sais… » évoquas-tu songeur, profitant de cette proximité provoquée.
— «  Enfin quand tu seras prête... Pour le moment, j’aimerais tout de même avoir la garde alternée d’Arlo, en respectant tes conditions. » bouclas-tu en bouchant l'hémorragie d'affection qui se dégageait de plus en plus.  
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Qui aurait pu penser qu'un moment qui se voulait anodin allait, en réalité, être chargé de la sorte en émotions ? Peu de monde... Quoi que... Les rencontres entre Evie et Edgar étaient souvent électriques, que cela soit en bien ou en mal. Ils étaient du genre à être passionnés et mettre tout leur coeur dans leur travail. Des disputes ou leur histoire n'avaient pas échappées à la règle.
Lorsqu'elle avait vu Edgar pendant cette fameuse soirée des Oscars, la rouquine avait été sous le charme dès le premier coup d'oeil. Et il faut avouer que cette situation ne lui été pas encore arrivée.

Elle avait fini par lui exposer ses exigence et alors il avait prononcé la phrase qui la ferait littéralement craquer: "Arlo n'aura qu'une maman". Cela lui fit l'effet d'une bombe. C'était comme si, tout d'un coup, la pression qu'elle avait pu ressentir ces dernières semaines et derniers mois venait de s'envoler. Elle éclata tout bonnement en sanglot.
Elle resta là, pendant quelques minutes, telle une cruche, à se vider. Mais ce n'était pas la fatigue, ou encore la tristesse que faisait cela. Non, il s'agissait d'un extrême soulagement. Entendre de la bouche de son ex que leur fille n'aurait qu'une mère était un geste inespéré. Il devait rester de l'espoir. Mais Evie avait-elle envie qu'il en reste ? Car en ce moment, elle ne savait plus très bien sur quel pieds danser, ce qu'elle souhaitait (à par une bonne nuit de sommeil, ça c'était sûr à 100%):

- Désolée d'avoir réagi de la sorte, dit-elle en s'essuyant négligemment les yeux. Mais ça m'a assez touchée, comme tu peux le voir.. Je voulais juste dire que pour l'instant je n'étais pas prête à ce qu'une autre lui tourne autour comme un vieux requin... Cependant, je ne peux rien t'interdire...

Et puis d'autres mots sortirent de la part d'Edgar, des mots qui l'entrainèrent alors sur la piste de la surprise. Evie ne réalisa pas en combien de temps il était arrivé du canapé à ses pieds, enserrant ses jambes telle une âme en peine. Ce tableau déclencha en elle une vive douleur. Et elle réalisa lentement que la plupart de ce qui arrivait alors était sa faute. L'évidence même était là: ils étaient toujours grandement liés et ils en souffraient tous les deux. Ils n'étaient que deux épaves qui cherchaient sa moitié pour ne plus faire qu'une.
La jeune femme était déconcertée, sur le coup elle ne savait pas trop comment réagir. Puis elle ne pouvait pas le laisser ainsi; Elle se plia, se façon à passer ses bras autour des épaules d'Edgar et posa sa tête sur la sienne.
Guidée par un courage soudain, elle quitta à son tour le canapé et vint s'installer à ses côtés. Cette proximité était si déconcertante, mais pour l'instant elle n'y pensait pas vraiment. Car en gros, si on résumait bien la situation, il venait d'avouer de façon indirecte qu'il avait toujours des sentiments. C'était si particulier, cette sensation de renouveau; "Je ne suis pas guéri de toi" Ces paroles ne cessaient de raisonner dans sa tête et c'était si étrange d'entendre ce genre de mots de nouveau dans la bouche d'Edgar. Elle plaça des mains compatissantes sur ses épaules et puis le serra contre elle, de toutes ses forces, comme si elle le faisait pour la dernière fois:

- Edgar... J'ai eu tellement peur de te perdre...

Elle murmurait, tout contre son oreille alors que les larmes menaçaient de faire une nouvelle apparition. Elle continua cependant:

- J'avais peur de te perdre un peu plus à chaque fois... Mais le jour où j'ai décidé de te dire que c'était terminé, j'ai... C'est la décision la plus difficile que j'ai eu à prendre de toute ma vie. Et j'ai eu l'impression qu'une partie de moi se détachait du reste de mon âme. J'étais anéantie mais persuadée que c'était la meilleurs solution à prendre. Et aujourd'hui... Je me rends compte que je souffre plus qu'autre chose.

Elle reprit sa respiration; ses aveux lui prenaient une énergie folle, car elle voulait qu'il se rende compte qu'elle était des plus sincères:

- J'ai essayé de me détacher de tout ça, tout ce qu'on avait vécu mais... Je n'y arrive pas.

La réalité venait d'éclater en pleine face; Evie n'arrivait pas à fermer à double tour son histoire avec Edgar, c'était si difficile de passer à autre chose. Il lui annonça son désir de voir un thérapeute... La rousse pencha la tête sur le côté et n'eut à réfléchir que quelques secondes:

- Je... Je ne suis pas contre... Mais peut-être pas tout de suite... Tu sais très bien que je ne veux pas, ou du moins plus, te faire de la peine... Je ne reviendrai pas sur ma décision d'accepter la garde partager pour Arlo. Cependant, avant d'aller sur notre terrain, j'aimerai qu'on voit comment elle s'acclimate à ce changement, qu'en penses-tu ? Tu penses que cela est faisable ? J'ai... J'ai aussi besoin d'un peu de temps pour travailler sur moi et... Tenter de te pardonner...

Oui elle était sincère, très sincère. Ils étaient tout simplement dans le même cas. Mais dans la tête d'Evie, rien n'était aussi banale, la situation était si complexe. Elle voulait avant tout se concentrer sur le bien être d'Arlo.
Cependant, voir Edgar, là, assis à côté d'elle, complètement désarmé, elle se rendait compte qu'elle ne voulait plus le voir ainsi. Jamais elle n'aurait pu penser être capable de se tenir aussi près de lui, de cette façon. Car il y avait encore quelques heures, Evie ressentait cette haine plus ou moins fugace à son encontre. En cet instant présent, leur échange avait quasiment balayer toute cette rencoeur. Mais la jeune femme ne pouvait pas complètement passer sur tout, elle ne pouvait pas oublier ce qu'il avait fait... Elle acceptait, par contre, de lui donner une chance de s'expliquer, ce qu'elle n'avait pas fait avant.


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Échoué sur un tapis en fibre naturelle, doux au toucher, ta langue se déliait. La sincérité était dans cette situation, le meilleur remède. Trahir Evie n’était pas pensable malgré qu’elle ait mis un terme à votre relation. Tu avais énormément de respect pour elle. Il était hors de question que tu offres son rôle de mère à une autre femme. Tu ignorais que ta déclaration si naïve puisse bouleverser la rousse à ce point. Tu l’entendis éclater en sanglot, ce qui te fit l’effet d’un coup de poignard. Tu relevas alors ta tête pour faire face à la réalité. Tu n’étais bon qu’à la faire souffrir. Elle avait finalement eu raison de se débarrasser de toi.

Tu l’as laissa reprendre son calme, caressant de ton pouce un de ses mollets recouvert par ce jean délavé. Elle s’excusait alors que tu étais la source de tout ce bordel. Tu restais silencieux quand elle s’exprima sur une éventuelle mère de substitution, ce pour quoi elle n’était pas du tout prête. Selon toi, si cette page n’était pas prête de s’ouvrir, c’est parce que vous teniez trop l’un à l’autre pour démarrer une nouvelle histoire. Prenant ton courage à deux mains, tu dégainas tes volontés cachées qui sommeillaient en toi depuis quelques jours. Ta fierté en prenait un coup mais c’était le prix à payer si tu voulais un jour retrouver l’élu de ton coeur.

Evie t’encercla modérément, partageant son odeur sucrée, miellée, tout bonnement enivrante. Sa bouche s’était approchée du creux de ton oreille, son récit émouvant se déversait au plus près de ton tympan. Tu sentais sa fragilité, sa propension à craquer à tout moment. Evie ne se livrait jamais, elle était une femme forte, solide qui ne laissait jamais ses émotions la submerger. Ce soir, tu découvrais une facette que tu avais pu soupçonné à l’époque mais que tu n’avais jamais entrevu.
Aussi stupide que cela puisse paraître, tu t’étais renseigné sur la communication de couple et de ce fait, tu avais appris à « écouter » au lieu de toujours vouloir avoir le dernier mot. Ainsi, Evie se libérait de ses tensions que tu accueillais volontiers pour l’alléger. Tout était de ta faute et tu étais prêt à endosser ce rôle. Certes tu n’allais pas éclater de rire et voir la vie en rose mais tu étais prêt à digérer tes erreurs et à les identifier.

Malgré que vous soyez toujours sur la même longueur d’onde sur le plan sentimental, Evie restait plus réservée sur une éventuelle reconstruction. Encore une fois, tu t’étais précipité, ne laissant pas le temps de panser les blessures. Tu étais peut être un peu déçu que la jolie rousse émette un frein à ta bonne volonté mais d’une certaine manière c’était compréhensible. Encore heureux, elle t’autorisait dorénavant à passer plus de temps avec Arlo.

Vous étiez à présent côte à côte, adossés au canapé. Tu déplias tes jambes endolories tout en joignant tes mains entre elles, dans le creux de tes cuisses entremêlées.
— « Je te remercie d’abord d’accepter ma requête. Et je vais te laisser tout le temps dont tu auras besoin pour … pour essayer de pardonner mon comportement de connard. Écoutes je l’ai bien mérité, je n’ai jamais couché avec une de ces filles mais être aussi proche n’est pas acceptable quand on est en couple, j’en ai conscience. Je suis désolé de t’avoir blessé. Je suis faible ! Un pauvre crétin qui aime être convoité » finis-tu par prononcer en montant crescendo le son de ta voix. Tu t’étais également relevé, abandonnant Evie sur le sol. Si tu continuais, tu allais réveiller la petite. Et puis s’apitoyer sur ton sort ne changerait rien.
Tu contournas le canapé et empoignas le dossier de tes deux mains, observant le sommet du crâne de celle que tu aimais toujours.

— « Arlo commence à avoir des cheveux. On dirait que le roux l’a emporté. » confias-tu en tordant ta bouche, dépassé par la situation, passant carrément du coq à l'âne. Il valait mieux que tu te focalises sur ton enfant plutôt que sur votre histoire d’amour relevant d’un champ de bataille.
— « Du coup, on fait comment réellement pour la garde ? Une semaine sur deux ou deux semaines par mois ? Tant qu’il n’y a pas de vacances, je vis à Cambridge tu sais… Il faut que je m’organise pour venir la chercher, je veux pas te déranger plus. »
Tu t’étais alors avancé vers la grande baie vitrée, regardant vers le bas ce qui aurait pu t’occasionner des vertiges. Toutefois, depuis d'innombrables tournages de film d'action, tu avais pu être désensibilisé à la peur du vide.
Ta voiture dormait silencieusement près du trottoir, quelques passants chargés de courses déambulaient sur l’allée, pressés de rentrer chez eux. La nuit quant à elle tombait rapidement. Tu soupiras contre la vitre, fatigué. Tu n’auras sûrement pas la foi de conduire jusqu’à Cambridge ce soir, tu retrouveras donc ton appartement glacial de Boston dans lequel tu n’avais passé que très peu de temps.
— « Tu m’apportes un autre verre s’il te plais... ? » demandas-tu dans un dernier souffle d’épuisement. Tu aurais aimé rajouter un « chérie » mais cela n’était plus approprié ni d’actualité. Evie n’était plus TA moitié. Elle pouvait être celle d’un autre sans que tu en aies même connaissance.



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Il était là, si proche et si loin d'elle a la fois. Loin car elle s'était appliquée depuis quelques mois a ériger une barrière, à la limite d'un mur infranchissable autour de son coeur. Comme si le prénom 'Edgar' lui procurait un frisson de dégout à chaque fois qu'elle l'entendait. Au début, cela avait un peu été le cas; elle lui en voulait, toujours et inlassablement. Cette colère, cette envie de l'étrangler de ses propres mains avait très souvent démangé la rousse. Mais bien entendu, elle n'était pas d'une nature très violente et le moyen le plus simple qu'elle avait trouvé pour le faire souffrir était de jouer les girouette en ce qui concernait les visites autorisées à sa fille si fraichement née. Evie avait adoré en jouer, elle sentait cette vendetta parfaite s'installer et cela lui avait fait du bien. Pendant un temps, un très petit créneaux sur son espace temps. Car le revoir de façon régulière avait bientôt remplacé cette haine par un manque. Oui, il lui manquait terriblement. Et de le voir aujourd'hui, ainsi, sur son tapi, leurs peaux respectives s'effleurant et se cherchant (inévitablement), la tentation était bien trop grande. Evie se mordit la lèvre inférieure pour réfréner cette envie qui aurait juste paru des plus inappropriée quant à la situation actuelle. Lorsqu'elle faisait cela, en général, c'était quand elle se posait une question ou qu'elle était sur le point de faire une bêtise. Elle s'était toujours mordillé la lèvre, et depuis toute petite.

Vint le moment où son ancien compagnon s'excusa. Evie pouffa même de rire lorsqu'il termina sa tirade  par "un pauvre crétin qui aime être convoité". Alors comme ça, c'était son égaux qui était peu à peu entré en jeu... Et bien... Elle haussa un sourcil, non pas surprise mais plutôt blasée, ce qui lui permettait de dire de façon silencieuse: "T'es sérieux mec ?!" ou quelque chose dans le genre.
Il se leva pour la laisser seule, choir sur le sol. Finissant pas remarquer que les cheveux de leur fille tendait lentement vers une crinière de feu. Evie ne put s'empêcher de sourire. Oui elle l'avait remarqué, et cela bien avait Edgar. Mais la faute à qui... Elle vint gratouiller le tapi de ses ongles, nouveau signe de nervosité. Elle osa enfin lever ses yeux azurs vers lui tout en lui disant timidement:

- Oui, je sais... Mais qui sait, la couleur en bas âge n'est pas forcément définitive... Peut-être qu'en vieillissant elle tirera plus de toi !

Suite à cette remarque, elle partie tout doucement dans une douce rêverie. Elle enroula une mèche de ses cheveux roux autour de son index et le fit jouer délicatement. Peut-être que tout n'était pas perdu, peut-être qu'un jour leurs chemins finiraient par être de nouveau réunis et qu'Arlo aura une famille soudée:

- J'imagine la galère si en grandissant elle s'oriente vers ton caractère ! Lui lança-t-elle pour le provoquer légèrement, alors qu'elle lui jetait un coup d'oeil malicieux.

Elle avait dit cela pour le taquine, pour rire et non pour le vexer. Elle espérait au fond d'elle qu'Edgar ne le prendrait pas mal et comprenne la nuance, mais en temps normal c'était le cas, il était une personne avec beaucoup d'humour. Surtout que le caractère d'Evie n'était pas non plus de tout repos, et si elle en avait conscience, c'était très difficile pour changer.
Et soudain elle se remémora les mots prononcés quelques minutes plus tôt. Il venait de lui affirmer qu'il n'avait couché avec personne d'autre... Vraiment ? Son coeur tiquait. Elle ne pouvait en être certaine mais elle avait fortement envie de le croire. Car cela voudrait dire qu'au final il n'était qu'à moitié fautif, même si ce qu'il avait fait était loin d'être digne d'un parfait gentleman... Surtout quand on était une personne aussi médiatisée que lui. Elle avait eu l'impression qu'il l'humiliait ouvertement et publiquement. Et ça, elle allait avoir du mal à le digérer (point qu'elle s'était soigneusement éviter de confier à son ex bien entendu, la rouquine gardait une certaine fierté). Elle ne désirait pas en parler pour l'instant, même si secrètement elle appréciait la confession...
La question de l'organisation de la garde alternée entra alors en jeu. Evie pencha la tête sur le côté et attrapa son menton entre ses doigts fins. Lentement, elle se releva pour aller s'adosser au plan de travail de la cuisine typiquement américaine:

-Mmmm... C'est une bonne question ! Peut-être tous les quinze jours ? Toutes les semaines j'ai peur que ça lui fasse un peu beaucoup de remue ménage. T'en penses quoi ?

Puis elle marqua une courte pause pour finir par déclarer:

- A moins que tous les quinze jour ça ne soit trop long...


"avant de te revoir" avait-elle faillit sortir: Bordel Bradshaw, du calme ! Le rose lui monta aux joues légèrement et elle pria tout au fond de son être pour qu'il n'ai pas perçu son trouble. Elle se racla la gorge et finit par déclarée d'une voix qui trahissait le léger malaise intérieur contre lequel elle devait se battre:

- Enfin euh, je ne sais pas, qu'est-ce qui serait le mieux pour elle ?

"Et non pour tes hormones chère Evie !"
, garda-t-elle pour elle-même.
Suite à cela Edgar lui redemanda un verre de vin. Ooooh voilà qui n'était pas une mauvaise idée après tout ! Elle attrapa la bouteille et se pencha sur leurs verres pour les servir de nouveau. Mais elle suspendit son geste pour tourner lentement ses yeux bleus et accrocher ceux de son "invité":

- Attend attend ! T'es venu en voiture ! Pffff... je te ressers mais à une seule condition !
, dit-elle en tapotant le canapé pour le désigner. Tu ne bouges pas d'ici ce soir ! Manquerait plus qu'Arlo se retrouve sans père !

Déjà qu'Evie venait seulement d'accepter le fait qu'il soit plus présent dans la vie de sa fille et donc qu'il revienne lentement un peu plus dans la sienne, ce n'était pas pour finir par disparaitre suite à un malheureux accident ! S'il y avait bien une chose avec laquelle la jeune femme ne plaisantait pas, il s'agissait bien de la sécurité...

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Tu avais fait un mea culpa éclair en fuyant et évitant le dégoût que tu pourrais percevoir dans les prunelles d'Evie. Le pire n'était pas ce constat en lui même mais bel et bien le ressenti de la rousse à ce propos. Perdre de ta valeur à ses yeux était le pire. Que pensait-elle de toi à présent ? Avec tous ces déferlements médiatiques et votre rupture, tu ne devais plus qu'être le con qui l'avait engrossé et qui avait probablement ruiné sa vie.
Son silence en disait long. Pour éviter de remuer le couteau dans la plaie béante qui vous pourrissait à vous deux, tu avais opté pour un sujet qui vous réunissait dans la majorité des cas, Arlo. La mère de ta fille t'informa alors du caractère non définitif de la couleur des cheveux, ce qui te perturba tout de même. Le roux te plaisait, c'était un héritage génétique plutôt rare et le fait que ta petite le possèdait te rendait fier. Elle partageait pour le moment une caractéristique de sa mère, l'unissant encore plus à elle qu'à toi. La jalousie pointait le bout de son nez mais Evie l'arrêta net en te balançant une pique probablement de nature taquine. Tu adoptas une moue scandalisée avant de répondre aussitôt  :
— " Très drôle, je suis agréable au quotidien contrairement à certain " dis-tu en levant la tête tout en te dirigeant vers la baie vitrée. Tu avais ensuite repris le sujet fâcheux, la garde d'Arlo. C'était bien beau d'avoir un accord, il fallait maintenant le concrétiser, le mettre à éxecution et autant dire que ton emploi du temps n'était pas le plus propice pour un père célibataire.
Tu écoutais vaguement Evie tout en te focalisant sur l'extérieur, tu avais senti qu'elle s'était relevée mais tu ignorais précisément où elle était à présent.
— " Je pense aussi que le mieux c'est tout les quinze jours. Je te tiendrais au courant à chaque fois de toute façon. " formulas-tu avant de demander une autre dose de vin à la maîtresse de maison. Tu n'étais pas assez imbibé à ton goût, il te fallait encore plusieurs centilitres avant d'être complètement détendu.
Malheureusement, la célèbre censure Evie Bradshaw stoppa ton élan alcoolique. Tu t'étais alors retourné, affaissant tes épaules pour montrer un mécontentement qui en soi n'en était pas un. Tu adorais cette Evie, l'Evie protectrice et rassurante, celle qui pensait à ton bien... Tu t'approchas de nouveau du salon, une main dans la poche de ton jean beaucoup trop ajusté à tes jambes. Tu te plantas devant la jeune femme en esquissant un sourire. Tes yeux jonglaient entre les détails de son visage comme ses yeux de biche, son nez en trompette ou encore sa bouche en forme de coeur. Tu imprimais ses traits avec envie, tiraillé par la peur de ne plus jamais y avoir accès. Qui sait, demain était un autre jour, Evie pourrait changer d'avis dans la nuit et ne plus jamais vouloir te voir...
— " Avoues plutôt que c'est toi qui en pâtirait le plus si je disparaissais " dis-tu d'un ton joueur avant de te rapprocher dangereusement de son corps, envahissant ainsi son espace vital. Tu avais envie de kidnapper ses lèvres entre les tiennes mais tu mis fin à ce moment suspendu pour t'abaisser à la dernière minute. Tu subtilisas ton verre sur la table basse en frôlant ses formes si féminines et attirantes, puis tu te redressas de nouveau.
— " Sérieux Aurora, t'as vu le corps que j'ai, c'est pas deux verres qui vont m'empêcher de conduire. " bon, c'était absolument stupide comme excuse et tu en étais conscient. Tu voulais juste l'amener à reconsidérer ce qu'elle manquait depuis votre séparation, à savoir ton enveloppe corporelle. Celle que tu lui offrais à n'importe quel moment quand elle le désirait.
— " Mais je veux pas que tu te fasses du soucis donc je piquerais du nez ici, j'espère que ta soeur n'y verra aucun inconvénient. " ajoutas-tu après avoir englouti ton verre. Tu déposas le récipient sur le comptoir de la cuisine, retirant par la suite ton gros pull en laine pour arborer un tee-shirt immaculé. Evie avait sans doute raison, son invitation t'éviterait probablement un accident ce soir. Tes muscles se détendaient à grande vitesse et tes paupières faiblissaient à chaque minute supplémentaire. Ce n'était pas raisonnable de prendre le volant. Tu glissas rapidement tes doigts dans ta chevelure ébouriffée puis tu te rapprochas du canapé qui te tendait les bras. Tu attrapas le bras d'Evie et l'enroula autour de ta nuque puis tu l'emportas dans ta chute délibérée en direction du sofa.
Un long silence s'était installé entre vous, si pour elle c'était cette proximité qui l'empêchait de parler, pour toi, c'était probablement le vin combiné à la fatigue. Tes barrières se pliaient prudemment, tu n'étais plus totalement lucide et ta langue se déliait sans contrôle :
— " Je... Tu ne devrais jamais me pardonner parce que ... parce que si un jour on se remet ensemble, j'ai peur de recommencer " bafouillas-tu en caressant lentement le poignet de la jeune femme, proche de ta joue.
— " Dans tous les cas, c'est foutu. Je t'... " ta tête bascula alors contre la poitrine de la rousse et tes yeux se fermèrent longuement, n'arrivant plus à te maintenir en éveil pour terminer ta phrase. Evie, tu l'aimais encore, au présent, ce n'était pas uniquement du passé.  

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Edgar avait compris la boutade. Il lui affirma d'ailleurs qu'il était agréable au quotidien. Evie préféra ne pas prendre en compte la remarque, se contentant de lever les yeux au ciel, comme si elle était exaspérée, faussement bien entendu. Elle préféra se taire, alors que déjà cette douleur qu'elle ressentait encore quelques mois plus tôt, alors qu'ils étaient toujours ensemble, revint pointer le bout de son nez au plus profond de son coeur. Oui, cela allait être vraiment difficile pour elle de tout balayer, de faire comme s'ils allaient bien, comme si rien de s'était passé. Mais après tout, ce n'était peut-être pas la bonne solution. Peut-être qu'Evie ne devait pas oublier, ou qu'elle ne devait pas espérer qu'un jour les morceaux se rassemblent de nouveau. Car cela était-il encore possible ?
La rouquine savait que quelque part, elle en avait envie. Elle le désirait toujours, cet homme qui autrefois la rendait complètement folle, dans le bon sens du terme. Elle se mordit la lèvre inférieure, encore une fois. Décidément, il devenait clair qu'avec Edgar dans les parages Evie pouvait radicalement changer.

Lorsqu'il lui dit qu'il pensait que la garde serait plus avantageuse pour tout le monde si on partait sur la base de quinze jours chacun, elle hocha la tête lentement, alors que cette petite tinte de déception venait troubler son regard azur. Mais à quoi s'attendait-elle bon sang ?! Et que voulait-elle au juste ? Qu'espérait-elle réellement de lui ? Elle allait devoir vite tirer les choses au clair sinon la relation ne serait vivable pour personne et encore moins pour Arlo. Sa fille ne pouvait pas être au milieu d'une bataille silencieuse, celle de leurs sentiments. Si elle était le résultat d'une soirée où tout allait déjà mal, Evie refusait de croire que cela était une erreur. Car même si elle n'était pas au top de sa forme en ce moment, la jeune femme ferait tout pour son enfant... Même si elle voulait le nier parfois et qu'elle avait envie de se débarrasser d'elle à la première occasion pour pouvoir retourner à son ancienne vie... Non Arlo n'était pas une erreur et jamais elle ne devait se percevoir de la sorte. Evie renifla et arriva à prononcer ces mots:

- Oui je suppose que c'est le mieux pour tout le monde... Et puis, cela nous laissera aussi un temps d'adaptation, à nous...

Pourquoi est-ce que cela était si difficile ? Pourquoi la rousse avait-elle se caractère de chien ? Pourquoi devait-elle être si fière et si peu sûre d'elle à la fois ? Pourquoi ne pouvait-elle tout simplement pas tourner la page et dire les choses qu'elle avait sur le coeur ?
Peut-être parce qu'elle se sentait encore bafouée, trompée ou trahie par celui qu'elle avait aimé. Même s'il venait d'avouer qu'il n'avait jamais "consommé" avec une de ces filles... Qui allait lui prouver cela ? Pourquoi cela était si dur pour elle d'accorder sa confiance à quelqu'un ?
Edgar la tira de ses réflexion en ajoutant une phrase qui voulait détendre l'atmosphère... A moins que l'homme ne cherchait à provoquer autre chose. Il lui affirma que s'il lui arrivait quelque chose, c'était plutôt elle qui avait le plus à perdre. Evie  haussa un sourcil, puis étouffa un rire. Elle reprit à moitié son sérieux et décida que, vue où en était la soirée, elle pouvait bien glisser un petit peu plus sur cette pente qui les menait avec une lenteur extrême vers la tentation:

- Tu as une bien haute estime de toi mais..., elle marqua une courte pause pour le détaille, sans réellement se gêner, de toutes les façons, elle l'avait fait de si nombreuses fois que cela n'avait plus rien de choquant (du moins elle espérait). Tu dis peut-être la vérité...

Et bim, qu'allais-tu répondre à cela Edgar ?! Mais il s'avança dangereusement. Et son parfum arriva pour venir titiller les narines de la rouquine. Bordel ce que cela pouvait être enivrant. Pffff tu croyais vraiment qu'Evie ne voyait pas où tu voulais en venir mon coco ? Elle pencha la tête sur le côté et pencha très légèrement la tête en arrière, révélant ainsi un peu plus son cou. Avant de lui décocher un regard de défis.
Suite à la remarque qu'elle avait fait sur sa sécurité, il ajouta qu'il avait certainement un corps qui lui permettait de conduire même dans son état et demanda d'une façon discrète si elle avait bien noté cela:

- Ne t'en fait pas pour moi Edgar, je l'ai sous les yeux depuis un bon moment déjà depuis le début de cette soirée... Et puis si je peux me permettre, je le connais plutôt bien, non ?, se risqua-t-elle en le regardant d'une façon faussement innocente.

Et puis il accepta et c'est alors que les muscles d'Evie se détendirent un brin; oui, clairement, qu'on se le dise, elle avait eu peur pour lui. Pas qu'elle ne lui faisait pas confiance sur sa conduite, elle savait qu'il était prudent en général, mais plus par principe; et puis souvent c'était les autres qui pouvaient se révéler dangereux... Il lui demanda indirectement si sa soeur n'allait pas être dérangée par sa présence. Les lèvres de la jeune scénariste s'étirèrent en un grand sourire:

- Tu parles ! Je crois qu'elle rêve de cette situation depuis quelques mois maintenant... Je dirais même que je peux imaginer sa déception en te découvrant dans le canapé et non ailleurs. Enfin bref !

Elle chassa ses dernières paroles d'une revers de la main alors qu'elle sirotait tranquillement le verre de vin qu'elle venait de se resservir et que ce silence pesant s'installait de nouveau entre eux. Bordel ce qu'il commençait à faire chaud...  
Et c'est alors qu'Edgar attrapa le bras d'Evie pour finir par l'entrainer avec lui sur le sofa. Non pas si proche... Les battements du coeur de la rouquine se mirent à accélérer follement alors qu'elle sentait le buste de son ancien compagnon se presser son elle. Merde... Elle ne pouvait pas perdre maintenant. Elle ne bougea pas, se contentant d'observer ce visage qui était si dangereusement proche, celui qu'elle connaissait quasiment par coeur et qu'elle avait si souvent admiré lorsqu'elle se réveillait et qu'ils était côte à côte.
Elle redescendit légèrement sur Terre lorsqu'il avoua qu'il avait peur, peur de recommencer si jamais elle lui donnait une seconde chance. Elle décida de lui dire la vérité, elle lui devait bien cela et ce n'était pas certain qu'il s'en souvienne à son réveille vu l'état dans lequel il se trouvait (comme quoi elle avait bien fait de lui dire de rester ici !):

- Edgar... Si jamais je te donne une seconde chance et que tu la bousilles... Permet moi de te dire que d'un, tu devras craindre une colère que tu n'imagines encore même pas... Et de deux, je... Je ne reviendrai plus... Tu... Me perdras, pour de bon...

Ces mots lui firent extrêmement mal. Mais c'était ce qu'elle pensait. Elle n'avait déjà pas pour habitude d'accorder une seconde chance alors une troisième ! Il ne fallait pas rêver ! Et puis s'il recommençait, cela voulait dire qu'il ne tenait pas autant à elle qu'il voulait le prétendre. Ou du moins qu'il n'était pas capable d'avoir et de construire quelque chose de solide... " Dans tous les cas, c'est foutu. Je t'..." Elle était suspendue à ses lèvres mais il ne put terminer sa phrase avant de prononcer ces fameux mots. Il sombra dans le sommeil. Elle resta encore quelques secondes de plus à l'observer, alors que de sa main fine, elle caressait délicatement les cheveux de son invité. Puis lentement, elle l'allongea sur le canapé, sur le dos. Elle alla attraper une couverture qu'elle gardait souvent non loin, celle qu'elle utilisait lorsqu'elle regardait la télé jusque tard dans la nuit et l'étendit sur lui. Elle allait sortir de la pièce, mais poussée par un élan soudain, elle revint à lui et comme pour terminer sa phrase, elle murmura:

- Je sais..., alors que ses lèvres effleurèrent celle de son ex.

Sans aller plus loin, elle se releva et sortit, éteignant alors la lumière et plongeant la pièce dans l'obscurité, le laissant seul, malgré le fait que son coeur lui disait totalement l'inverse...


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