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ce qui t'est destiné trouvera le moyen de te rejoindre (Ash)

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Il avait fallut deux minutes, peut être quatre, pour que vos lèvres se touchent ? Continuant avec vos mains sur le corps de l'autre, vos regards se cherchant, vos peaux devenant chaudes, au contact de l'autre, de cette envie, de ces pulsions, qui vous avait gagné à peine qu'il avait franchi cette porte d'entrée. Il en avait fallut peu pour faire tomber toutes barrières instaurées. Tu te sentais comme un glaçon, son simple regard sur toi, le doux contact de vos lèvres et tu avais fondu, littéralement. Alors dans cette douche, dans ses bras, accrochée à lui, tu profitais de chaque instant, brisant les limites que tu t'étais imposée. Tu en avais envie, non, tu en mourais d'envie. Tu lâchais donc prise, ayant plus que jamais, envie de le savoir contre toi, à toi. C'est ainsi que tu le laissais avoir le contrôle, lui affirmant de ne pas s'inquiéter de te faire mal. Désir. Besoin. Tu te dévoilais un peu plus, à chaque coup de reins que tu ressentais, terminant par réunir vos lèvres pour le grand final. Toujours avec passion, envie, et besoin. Et il fit de même, te rejoignant dans avec un grognement de plaisir qui te fit sourire contre ses lèvres. Meilleure douche de sa vie ? Alors vous étiez deux. Meilleur petite déjeuner, meilleure douche, j'aime bien avoir la première place mais, tu gardais cette fin pour toi, pour ne pas trop en dire plus. Tu lui demandais déjà de rester encore un peu, front contre front, et ça c'était pas une requête à la légère. Ça te trahissait déjà pas mal, parce que tu restais rarement avec un gars dans un lit après avoir couché ensemble. Mais c'était Denys, c'était pas un simple gars. Et vous n'aviez pas juste couché ensemble. Ca avait eut une autre tournure, définitivement. Il accepte, réalisant finalement qu'il devait bosser, qu'il allait devoir partir ? C'est son aveu qui te fit à nouveau sourire, faisant battre ton coeur un poil plus vite, alors qu'il était censé se calmer, l'excitation redescendu de vos ébats. Alors reste.... que tu redemandes, tandis qu'il dépose un autre baiser sur tes lèvres, descendant dans ton cou, te faisant retrouver contact avec le sol de la douche, coupant le jet d'eau au dessus de vos têtes. Nus, mouillés, tu en oubliais tout ça, comme dans ta petite bulle, ne voulant pas voir celle ci exploser à cause de son boulot. Il en avait pourtant besoin, tu le savais, tout comme tu avais besoin de lui, maintenant. Oui souffles-tu, dans un murmure. Tes yeux auraient pu parler pour toi à vrai dire. T'enroulant dans le drap qu'il avait prit, tu te colles un peu contre lui, ramassant les vêtements qui traînent, les tiens comme les siens. Déverrouillage de porte, tu prends direction ta chambre, et pour de bon cette fois ci. Tu fermes derrière vous, va enfiler une culotte, un haut également et avec un petit regard en sa direction tu t'installes sous la couette de ton lit, le laissant passer son coup de fil et enfiler quelque chose. Là, dans ton lit, tes yeux rivés sur le jeune homme, tu réalises un peu plus, combien il t'a manqué. Combien tu te sens plus légère en sa présence, et que ce qui vient de se passer, n'avait rien à voir avec toutes les fois précédentes où tu avais pu coucher avec un mec. C'était pas juste une envie de sexe, ni une simple attirance physique. Ni même une attraction. Ça signifiait bien plus, tu en pris conscience, à cet instant même.

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Meilleur coup… Oui elle aurait pu ajouter ça aussi à la liste. Mais je me taisais, pas juste parce que je craignais que ça fasse exploser notre petite bulle ou que ça me dévoile un peu trop, j’étais plus vraiment à ça près non, c’était surtout parce qu’Ash n’était pas juste un ‘coup’ et clairement l’expression n’était pas adaptée, même si c’était vrai que chaque étreinte avec Ash avait ce parfum d’extase… J’en avais d’ailleurs un peu tout oublié, le lieu, le temps, ce qui m’attendait ensuite… Ce n’est que lorsqu’elle me réclama de rester encore un peu que ça me revint à l’esprit : le garage, mon boss, le pseudo dépannage sur lequel j’étais censé être…  Elle me répéta sa requête, à savoir rester avec elle. Un sourire naquit contre sa peau alors que je la parsemais de bisous, puis quittant la douche, je trouvais ensuite un bobard à servir à mon patron, que la demoiselle valida. « Je vais faire ça alors… » J’étais loin d’être le roi des menteurs, enfin par téléphone ça allait être un peu plus simple. J’aurais culpabiliser en temps normal, mais là, enroulé un instant contre le corps nu de ma meilleure amie après le moment magique qu’on venait d’avoir sous cette douche… Non, impossible de culpabiliser. Une fois les quelques fringues éparpillées ramassées par la demoiselle, je la suivis jusqu’à sa chambre… Elle s’échappa du drap de bain pour aller enfiler quelques vêtements et mon regard la suivit, la contemplant quelques instants alors qu’elle alla se faufiler sous la couette ensuite et qu’à nouveau, l’espace de quelques secondes, j’avais zappé un peu mes obligations. Alors après m’être glissé dans mon boxer, j’abandonnais mon T shirt et mon pantalon sur une chaise, ne voulant pas mettre de cambouis dans le lit de miss Strauss, je fis simplement mes poches pour attraper mon portable. « C’est plus compliqué que ce que je pensais. » Prenant un air embêté, une voix soucieuse, je listais des ‘symptômes’ imaginaires pour la voiture de Lucky, écoutant les conseils de mon interlocuteurs. « Je vais essayer de changer le joint de culasse alors, je te retiens au courant... Merci. A tout à l’heure. » Petit pincement coupable quand même en raccrochant. Parce que le patron était vraiment cool. J’avais un petit air gêné en m’approchant du lit de la jeune femme. « J’aime pas faire ça… » Trop honnête le garçon… Puis mon regard accrocha alors le sien, et je remarquais quelque chose, une lueur différente dans ses yeux. Je me glissais sous la couette près d’elle, écartant les bras pour qu’elle puisse venir se lover contre moi, avant de commenter, taquin, fidèle à moi même : « Ton lit au loft il est plus confortable… » Façon de réclamer son retour au plus vite à la coloc, avec humour…

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Tu venais d'atteindre l'orgasme et il t'avait suivi de très près. Une nouvelle fois, vos corps avaient été en parfaite harmonies. Comme deux aimants, attirés l'un par l'autre, pour s'unir à merveille. Et c'était le cas, ça avait été merveilleux. Bon. Exquis. Délicieux. Et la liste d'adjectifs pouvait être encore plus longue pour exprimer combien ça avait été incroyable. Mais pas besoin de mots pour ça. Il suffisait de voir ce sourire au coin de tes lèvres. Tes pupilles dilatées. Tes lèvres rouges de vos baisers. Ton regard qui en redemandait encore. Tu n'aurais pas pu souhaiter mieux comme retrouvailles. Si bien que t'avais pas envie d'y mettre fin. Tu voulais qu'il reste, encore un peu. Tu ne voulais pas le voir partir maintenant. T'avais pas envie que ça sonne comme s'il avait tiré son coup et ciao. Parce que c'était pas ça, c'était bien plus fort, tu le savais, et il le savait. Alors tu lui demandais, de te tenir encore un peu compagnie. Denys accepta aussitôt, trouvant déjà de quoi dire à son patron pour pouvoir prolonger ce moment ensemble. Et perdant pas une minute, tu ramassais vos vêtements, puis direction ta chambre, enroulée dans ce drap, contre lui, contre sa peau, mouillée et encore chaude. Dans ta chambre, tu te détaches finalement de lui, juste le temps d'enfiler un haut et un bas de sous vêtement. Sèche, tu te faufiles alors sous les draps, le laissant se rhabiller de son caleçon et passer son appel. Tu ne le quittes pas du regard, pas question de rater une miette du spectacle qu'il t'offre. Tes yeux le déshabille du regard, se perdant sur ses pectoraux, descendant vers ses abdos, se dessinant parfaitement en six carrés bien distinct. Sans même le remarquer, tu t'en pince la lèvre. Il est plus que bien foutu, y a pas à dire. Même son cul, on en parle ? Musclé, bien rebondi. Tu entends à peine la discussion, les paroles qu'il balance en excuse à son boss. Le voyant bouger vers toi, c'est ça, qui te sort de tes pensées. Il avoue ne pas aimé faire ça; mentir. Tu devrais te sentir coupable, culpabiliser, car la responsable de son mensonge c'est toi, juste toi. Pourtant, tu n'éprouves aucun remord. Tu ne vas pas l'accaparer bien longtemps, enfin pas beaucoup plus que ce que tu l'as déjà fait, tu ne voudrais pas lui faire perdre ce nouveau boulot sachant qu'il en a besoin. Mais il en a envie, lui aussi. De rester avec toi, sinon il n'aurait pas aussi vite accepté, n'est ce pas ? Tu ne répliques donc rien, juste une légère grimace, comme un 'désolée' que tu ne prononces pas car tu ne le penses pas vraiment. T'es un peu égoïste pour le coup mais, on t'a privé de lui pendant quatre jours, le week end comptait pas vraiment vu que ça avait été ta décision de partir voir tes amis. Il se glisse à son tour sous la couette, venant ouvrir ses bras, feu vert pour que tu viennes contre lui. Tu te rapprochas donc de lui, logeant ta tête sur le creux de son épaule et son pectoral, ton bras, replié, posé sur lui, ta main sur son autre pectoral. C'était pas la première fois que tu venais dans ses bras de cette façon. Tu t'y étais déjà endormie ainsi mais, tu la sentais cette différence aujourd'hui. Cette étrangeté d'être si proche, surtout après ce que vous veniez de partager. Là encore, il te sortit de tes pensées, te faisant oublier tout ça, à l'aide de sa taquinerie. Moi je trouve que c'est le tien qui est plus confortable. Pour l'avoir essayé plus d'une fois, pas juste que pour dormir en plus... Merci, d'être venu... Je veux dire, d'être venu maintenant... de ne pas avoir attendu ce soir... Ca t'avait fait du bien qu'il trouve cette magouille pour venir plus tôt que prévu. T'avais pu constater que tu lui avais vraiment manqué, tout comme il t'avait manqué. Et là où ta tête était posée, tu pouvais sentir son cœur battre. Ta main se plaqua donc sur cet endroit, sur sa poitrine, comme pour mieux écouter les battements. Tu restais quelques instants comme ça, près de lui, t'endormant finalement, alors qu'il devait repartir travailler...

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