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Leolia ∇ We all have weaknesses

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Il y a le mensonge pour faire du mal et le mensonge pour éviter du mal. J'essaye d'éviter à mes proches la douleur et la peur. Je leur évite de vivre dans cette crainte que moi je connais un peu trop. Léonidas et son esprit assez optu, lui qui semble aimer la perfection, ne comprend pas cette manière de faire. Tant que toi tu es bien comme ça, c'est le principal. mais moi, je ne peux pas rechercher la perfection. Je ne peux pas faire ça. Je pourrai pas vivre dans le doute comme ça. Ca serait trop dur. Trop complexe. Je vis comme je le veux, je ne me pose pas de limite. C'est quoi, tu as peur de pas te contrôler si tu as une femme contre toi ? un sourire un peu moqueur alors qu'il enchaine, en affirmant qu'il a des pratiques plus libérales que moi. Un haussement d'épaules Tu peux pas savoir. c'est vrai après tout, si ça se trouve, je cache bien mon jeu. Il en sait rien. Je compte pas lui raconter mes exploits, ce n'est pas dans ma manière de faire, mais ça m'amuse. Il reçoit un nouveau coup dans le bras et un air réprobateur alors que j'entends sa proposition indécente devant l'infirmière. Elle est arrivée au bon moment j'ai envie de dire.

Dans cette salle trop triste où les gens se font ouvrir ou piquer, l’horreur, il est là, il tente de me changer les idées avec ses paroles. Avec ses phrases. Il m'occupe l'esprit pour que j'oublie le lieu, pour que j'arrête de penser un peu trop à ce qui va venir et j'ai envie de dire qu'il va même plus loin quand ses lèvres s'emparent des miennes. Je n'ai même pas le temps de réagir que la piqure s'arrête et qu'il me taquine à nouveau. Comme ci rien ne s'était passé. Comme ci on venait pas de faire un truc qu'on devrait pas. Et pour ne pas penser à ça, penser à ce truc que j'ai ressenti, je change de sujet en parlant de notre deal de l'autre jour. Il en rigole mais accepte sa défaite et je lui adresse un air victorieux Tu n'as pas trop le choix de toutes façons. un deal est un deal, c'est du sérieux. Il embraye avec une question en me demandant si je suis fan des voitures alors que les médecins continuent leur travail, je grimace un instant, c'est pas douloureux, disons plus désagréable, ça me dégoute d'imaginer ce qu'ils me font, ma tête dans mes mains pour qu'il ne voit pas ma tête bizarre du moment je réponds quand même Non pas spécialement. Mais ta voiture est cool. c'est une jolie voiture. Parlons voiture, ça m'occupera l'esprit et m'empêchera de penser à quoi que ce soit, je ne veux pas penser.





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Elle se foutait de sa gueule et Leonidas rentrait dans son jeu. Le pire, c’est qu’il y prenait un grand plaisir. « Oh oui, j’ai peur de me mettre à pleurer comme un gros bébé si jamais on venait me faire un câlin » répondit-il sur le même ton moqueur. En réalité, il craignait surtout de ne pas savoir comment réagir. On ne lui avait pas appris à faire des câlins. Lorsque sa mère était partie, il avait vécu par la force des choses. Chrystos était un père aimant mais ce n’était pas un grand câlineur devant l’éternel. Leonidas avait eu plus de cheveux ébouriffés que de réelles étreintes. Cela ne lui avait pas manqué plus que ça. Puis, quand son grand-père avait pris le relai de son éducation, les choses étaient devenues bien trop violentes pour qu’il supporte le moindre signe de tendresse venant de quiconque. Il ne supportait pas qu’on le touche. Pour lui, cela devait rester du sexe et rien d’autre. Créer une intimité le mettrait forcément en danger et il refusait de se montrer vulnérable. « Oh mais je ne demande que ça » hausse-t-il les épaules avant de grogner à nouveau quand elle le frappa une nouvelle fois. Ce n’est pas possible, cette femme était violente !

Une fois dans cette salle sinistrement blanche et stérile, Leonidas avait tout fait pour la distraire jusqu’à l’embrasser. Cela n’aurait jamais dû être autre chose qu’un petit baiser donné sans grande conséquences mais là encore, rien n’allait droit. Pourquoi se sentait-il aussi troublé ? Emilia n’avait rien de plus qu’une autre conquête alors pourquoi se prenait-il autant la tête ? Pire, il venait prendre sa main quand elle se mit à grimacer d’inconfort. Dans un sens, il avait l’impression de retourner en arrière quand il assistait Parker dans ses séances de kiné qui le vidait de toutes ses forces. « Un tour, c’est tout ce que tu auras sauf si tu me laisses regarder ton petit cul » se moqua-t-il gentiment avant de regarder sa montre. « J’ai bientôt fini ma garde de tout de manière… Après ton examen, tu veux m’accompagner à la morgue ? Je doute pas que je fasse fureur à me promener comme ça mais j’apprécierai de remettre mes fringues avant de partir » plaisante-t-il en jouant machinalement avec ses doigts. Son côté médecin ne pouvait s’empêcher d’observer les gestes de son confrère et sa partie la plus humaine, elle, de s’inquiéter pour cette patiente.


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On se taquine, on se plaisante, on se prend pas la tête enfaite, il n'y a que du rire, des plaisanteries, même quand on parle de sujet grave. Je pense que quelques choses fait qu'il ne supporte pas les rapprochements physiques, c'est évident. Oh j'en doute pas ! un rire amusé, mon regard ne lâche pas le sien, il me fait rire, c'est plaisant. On est radicalement différent sur beaucoup de choses. Il est discret, fermé, autoritaire quand moi, je suis un peu l'opposé, je suis extravertie, souriant et spontanée. Je vis comme je l'entends, comme je le veux, sans normes. Et ses autres paroles m'arrachent un rire amusé, il ne s'arrête donc jamais ? Et si il s'arrêtait, est ce que ça me manquerai ? Finalement on se connait à peine et pourtant j'ai l'impression de le connaitre trop bien. Je finis par lui donner un coup, histoire de lui remettre les idées en place, rien de méchant, c'est presque un geste habituel maintenant un geste routinier.

Et dans cette pièce qui fait trop peur, dans cette pièce qui est trop triste, trop morne, trop blanche, et trop sombre à la fois, dans cette pièce où les gens se font charcuter, il est là, il est en face de moi, me distrait, il va même jusqu'à m'embrasser et je relève pas vraiment parce que je saurai pas quoi dire enfaite ... Je suis troublée, surprise, prise de court, alors je dévis la conversation et quand la gestuelle et le travail des médecins devient désagréable, je sens sa main tenir la mienne. Mes doigts serrent doucement sa main et je lui adresse un regard reconnaissant, du moins, je crois. Ce geste m'étonne de sa part, mais me fait plaisir à la fois. J'ai vraiment le sentiment de pas être seule là, et ça fait du bien. Tu le vois assez de là où tu es. ça suffit un peu, j'ai le droit à mon intimité non ? Enfin, je dis plus ça pour plaisanter, avec le sourire, parce que je ne prends pas au sérieux ses paroles. Il ne dit pas ça sérieusement. Et il finit par m'inviter à voir son lieu de travail : la morgue. Oh tu ferais fureur avec la blouse blanche c'est certains ! je lui adresse un nouveau sourire entendu, mes yeux bruns plongés dans les siens. C'est d'accord, tu me feras visiter. Comme ça, je saurai où je finis. oui c'est de l'humour noir. Quoi ? On finira tous là bas de toutes façons. Et puis j'ai vraiment envie de voir où il travail, ça m'intéresse. J'sais pas pourquoi, mais ça m'intéresse. Il m’intéresse.





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« Humm j’avoue mais je dirais pas non pour venir le caresser » s’amuse-t-il à répondre au sujet de son petit popotin. Leonidas aimait bien la charrier sur ses envies sexuelles et il se fichait bien pour une fois d’avoir des spectateurs. De toute manière, sa réputation dans l’hôpital n’était plus à faire ni à défaire. On savait très bien qu’il était du genre libertin dans son genre. Les femmes allaient et venaient dans sa vie mais les places étaient chères car monsieur ne se donnait jamais à la première venue. Il fallait le mériter ! Emilia le méritait-elle ? Aucune idée mais il la désirait comme il n’avait jamais désiré personne. Le brun avait pensé que Feryel représentait un fantasme à l’état brut mais Emilia elle, semblait être le fruit défendu. La seule pomme dans laquelle il ne pourrait jamais croquer. « Tu sais, une fois, une amante m’a demandé de la garder pour lui faire l’amour… Perso, j’avais l’air con avec seulement ma blouse et mon stéthoscope autour du cou mais pour elle, visiblement, j’étais le fantasme incarné. J’ai même cru qu’elle allait m’appeler docteur Mamour comme dans cette série débile » s’amusa-t-il à partager une petite anecdote avec elle sans chercher à accorder plus de crédit que cela à son regard reconnaissant. Il n’aimait pas l’idée d’agir gentiment avec elle mais il semblerait qu’il n’ait pas vraiment le choix. « J’espère bien que tu finiras sur ma table d’autopsie, je pourrais enfin abuser de ton corps » lâche-t-il pince sans rire en usant du même humour noir qu’elle.

Au bout du compte, Emilia termina de subir ses examens et il la laissa quelques minutes le temps qu’elle puisse s’entretenir avec son médecin. Lui, il l’attendait dans le couloir, adossé à un mur, les bras croisés sur son torse musclé. « Prête à me suivre dans mon antre ? » dit-il alors qu’elle s’approchait de lui, à nouveau habillée de la tête aux pieds.

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Entre le jeu et la réalité, je ne sais plus où nous nous situons. Je suis perdue. Parce qu'il est là. Là pour moi quand généralement je n'autorise personne. Mais ce n'est rien pas vrai ? Ce n'est qu'une main amicale, d'une personne que je connais pas, rien de plus. Il s'amuse avec moi et je lui adresse un sourire amusé mais en même temps troublée par ses agissements ses paroles, ses mots. Je l'admire je crois même. Et quand il me raconte une de ses expériences insolites, je souris Ah tu as réalisé le fantasme d'une chanceuse alors si je comprends bien ! et je finis par reprendre en tentant de l'imaginer dans cette situation Remarque, ça devait être pas mal. Après tout c'est bien de pimenter parfois non ? il ne dit rien de mon regard, je me contente de serrer doucement sa main quand les médecins s'activent pour faire les prélèvements nécessaire. Et ses paroles suivantes me font vraiment rire, je lui adresse un sourire plus qu'amusé en reprenant Ahah, morte ou vive ? c'est de l'humour, apparemment on partage le même. Certains ne rigolent pas de la mort, moi personnellement ça ne me pose plus de problème. Après avoir vu un notaire pour le testament, organisé les moindres détails de mon enterrement, choisi mon cercueil, ma pierre tombale, ma tenue d'enterrement, enfaite tout ça, ça ne me gêne plus, ça fait partie de la vie non ?

Finalement, tout ça se finit, et il me laisse un instant histoire que je réenfile mes vêtements de civiles, je ressors, souriante, reconnaissante de l'avoir eu près de moi enfaite. J'arrive à sa hauteur, il a les bras croisés, mais semble décoincé un peu. Du moins, j'en ai l'impression. Toujours ! je le suis alors dans les couloirs de l'hôpital pour découvrir le seul endroit que je connaissais pas encore, celui où on passera tous un jour : la morgue.





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« Exactement ! Je suis une âme charitable, qu’est-ce que tu crois » lâcha-t-il avec ironie alors qu’elle commentait la chose en parlant de pimenter sa vie sexuelle. « Ainsi donc, madame aime les jeux de rôle pour pimenter sa vie sexuelle. Laisse-moi deviner : Adam est un curé et toi, une adoratrice de dieu et vous vous envoyez en l’air avec un god en forme de crucifix ? » lui demanda-t-il en murmurant ses paroles à son oreille pour être certain de n’être entendu que d’elle. Leonidas n’avait pas envie de la mettre mal à l’aise vis-à-vis de ses médecins car il savait qu’une bonne relation était primordiale pour optimiser les chances de guérison. Au moins, la brune avait de l’humour, on ne pouvait pas le lui enlever. Un humour noir qui lui plaisait car il ressemblait au sien. Leonidas aimait bien rire de tout et surtout des sujets que les gens évitaient. Sarcasme, cynisme, tout était bon pour lâcher une bonne réplique. « Je dirais bien vivante mais je risque de devoir abuser de ton cadavre ! Remarque, avec un peu de vaseline, ça passerait, j’en suis certain » lâcha-t-il pince sans rire comme s’il était du genre à abuser des cadavres. Il n’était pas psychopathe à ce point, faut pas déconner. Il n’y avait rien de plaisant à se taper une nana qui ne bouge pas. Les étoiles de mer, très peu pour lui : il préfère les amantes qui prennent des initiatives et qui n’attendent pas que les choses tombent toutes crues dans leur bec.

« Let’s go alors » dit-il en se dirigeant vers les ascenseurs réservés au personnel de l’hôpital. Leonidas lui fit un rapide tour des lieux, évitant la pièce réservée aux autopsies étant donné qu’elle était actuellement occupée. Pour une fois, il n’allait pas râler d’en avoir raté une car il détestait quand la victime était un gosse. C’était au-dessus de lui -comme quoi même les grands méchants loups ont des faiblesses. « Je me change et on y va » dit-il en en entrant dans les vestiaires, se fichant bien de savoir si elle le suivait ou non. Le grec ôta son uniforme pour n’être plus qu’en boxer. Puis, il ouvrit son casier afin de pouvoir enfiler son jean ainsi qu’un T-shirt noir, mettant en valeur sa carrure d’athlète. Cinq minutes plus tard, il fermait son casier, mettait sa tenue bleue dans le panier destiné à la buanderie et quitta le vestiaire. « Attrape » dit-il en lui lançant les clés de la voiture. « Et tu as intérêt à pas l’abimer »


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La pièce est froide et sans une once de décoration ou de chaleur, j'ai toujours haie ces pièces trop blanches, trop vide, pourtant, j'y suis, mais je ne m'y sens pas mal, ou seul, Léonidas est là. Et nos discussions me changent les idées, me change du calme de la pièce. Sa main dans la mienne, ses paroles m'amusent et je lui lance un regard complice. J'écoute ses murmures à mon oreille, tentant d'imaginer la scène mais je finis par conclure Oh non, ça c'est bizarre ... Une femme t'a déjà proposé ça ? arquant un sourcil interrogateur. Il y en a qui ont vraiment des pratiques étranges. Mais ça me fait rire qu'il me dise un truc pareil. Et on en vient à plaisanter à base de réplique cyniques et noires. Borderline même je dirais. Ses paroles me font rires et je reprends Ah et tu risques pas de trouver que je parle trop ! bon, c'est de l'humour noir hein, mais visiblement on a le même type d'humour et finalement le temps passe vite alors qu'il est là, à me distraire. Quand les faits et gestes du médecin deviennent désagréable, je me contente de serrer sa main légèrement, profitant de sa présence car les prochaines fois, je serais probablement seule ici. Par choix et aussi parce que Bona n'est plus là et que Léonidas ne va pas venir me tenir la main à chaque fois.

Il finit par me faire visiter rapidement les lieux, sans passer par la case autopsie, franchement, je ne suis pas sûre d'apprécier ce genre de spectacle, pour moi, ça reste de la boucherie de mort, j'espère que quand je mourrai, on laissera mon corps comme il est, intacte et qu'on me charcutera pas de partout, sauf dans l'hypothèse ou je donne des organes. Il finit par s'arrêter devant une porte, les vestiaires, il ouvre et m'indique qu'il va se changer, je m'adosse au mur en lui adressant un sourire Très bien, je t'attends ici. mais moi, je m'attends à ce qu'il ferme la porte, normal quoi, mais non, elle reste ouverte, quand je vois qu'il commence à se deshabiller, je fixe le mur, cependant, un bref instant, mon regard dérive et le regarde quelques secondes alors qu'il enfile son jean, mais ma voix intérieur me réprimande et je finis ma contemplation en regardant le mur blanc en face de moi. Il finit par me lancer les clefs de sa voiture que j'attrape et m'indique que je ne dois pas l'abîmer. Je lui adresse un grand sourire amusé Je vais tellement souvent chez le garagiste qu'il connait ma plaque d'immatriculation par coeur. T'inquiète, tu risques rien. ou pas, c'est pas que je conduis mal, mais je suis du genre un peu distraite au volant, j'aime chanter, danser, checker mon maquillage et les petits accrochages, ça existe non ? J'avance vers la sortie et finie par me tourner vers lui Alors tu es garé où ?





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« Si tu savais tout ce qu’on m’a demandé de faire… » lâcha-t-il avec un haussement d’épaule. Leonidas n’était pas le genre à se choquer facilement des pratiques sexuelles des gens. Il avait déjà participé à des orgies, plus rien ne pouvait encore l’étonner mise à part être d’être fidèle à la même femme, au même corps tout le restant de sa vie. Là, ça serait quand même gros… trop gros pour lui vu que la notion même de la fidélité lui était inconnue. Enfin, il aimait l’humour noir d’Emilia car il ressemblait au sien. Un point qui ne faisait que rendre cette femme encore plus intrigante et intéressante à ses yeux. « Exactement ! Et une fois que j’en aurai fini avec toi, hop, au congélateur » plaisante-t-il tandis qu’ils se dirigent tous deux vers les ascenseurs. La visite de la morgue est assez succincte dans le sens où il n’y a pas grand-chose à voir. Leonidas lui avait épargné le spectacle d’une autopsie car il n’était pas certain qu’elle tienne le choc. Aussi lui signala-t-il rapidement qu’il allait se changer, sans même songer à fermer la porte. Elle pouvait très bien mater, ce n’était pas comme si cela n’arrangeait pas ses affaires. Au contraire, il y avait quelque chose de puissamment érotique à être observé par une femme que l’on convoite n’est-ce pas ? En prime, il n’était pas pudique pour un sou alors ce n’était pas lui que cela gênerait d’être à moitié nu devant une tierce personne.

Une fois habillé, il la retrouvait pour lui lancer les clés de sa voiture en exigeant qu’elle ne l’abime pas. Sa voiture, c’était toute sa vie ! « Je ne suis pas certain d’être rassuré pour le coup » grommela-t-il avant de soupirer, les faisant sortir par l’entrée de service de la morgue. C’était toujours mieux que de faire le tour par l’hôpital surtout que sa voiture se trouvait sur un parking privé. « De l’autre côté de la rue, c’est un parking privé » lui explique-t-il tandis qu’ils marchaient côte à côte. « ça va, ça tire pas trop ? » demanda-t-il sans avoir l’air de s’inquiéter. Il aurait pu lui demander s’il ferait beau le lendemain que cela n’aurait pas dénoté. Arrivé à la voiture, son premier réflexe fut de se diriger vers le volant mais il s’arrêta à mi-chemin pour mieux retourner attendre qu’elle ouvre la voiture, sagement. Leonidas était quand même un poil stressé car c’était bien la première fois qu’il laissait une femme conduire sa voiture. « Vas-y doucement avec l’embrayage, elle est sensible » grogna-t-il en s’installant dans la voiture. Son pauvre bébé.. pourvu qu’elle la martyrise pas.

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