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Leolia ∇ We all have weaknesses

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Tu vas devoir t'en contenter autant. Mais je suis sûre que d'autres jeunes femmes se chargent d'assouvir tes désires. un sourire amusé sur mes lèvres, je le regarde en coin, jusqu'à ce qu'il me plaisante, je réplique, il répond, il sent ma peur, comme un prédateur sent la peur de sa proie. Mais il a cas tenter, c'est pas hyper douloureux c'est angoissant, ça me fait un énorme bleu sur la hanche, et je vais probablement me cacher chez Chrystos quelques jours. Mais quel misogyne. levant les yeux au ciel, je pousse un soupire. Et viens son tour de râler. Il enchaine sur une tirade un jugement dur et sans la moindre connaissance des détails de mon couple. Il y a pas que mon mec que je ne laisse pas approcher. C'est tout le monde. C'est un choix personnel, ça te regarde en rien. Si ça te plait pas, tu es libre de partir. même si je meurs demain, je veux que mes proches aient une image joyeuse de moi, une image heureuse, et pas la Emilia malade qu'ils verraient en sachant tout. Je m'y refuse. Pas par fierté, loin de là, mais par amour pour eux. J'ai pas envie d'être égoiste, de me reposer sur eux quand c'est ma maladie. Si tu avais une petite amie qui fait le même choix que moi, tu verrai même pas qu'elle est allée chez le médecin ou les doutes. Parce qu'elle aurait fait ce choix que je fais : être forte et laisser une image heureuse d'elle même. Elle aurait choisi de protéger les siens du cancer. mais je crois qu'il faut être malade pour le comprendre ce point de vue là. Chrystos comprend, il sait ce que je veux dire par ces mots. Il me fixe en répliquant sur le pathétisme de l'amour. Ca n'a rien à voir. Tu sais pas ce que c'est Léonidas. T'as jamais vécu ça. Je vis avec la peur de mourir tous les jours, avec le sentiment que le sort va s'abattre sur moi, tous les jours. J'ai l'impression tous les matins, d'entendre le compte à rebours. Pour le moment je vais bien, mais avant d'avoir ce putain de cancer, j'allais bien et un matin, bim tout explose. J'ai pas envie que mon copain ou n'importe qui de mes amis ait ce foutu compte à rebours en tête et arrête de vivre. Je veux pas qu'ils s'inquiètent pour rien ou qu'ils me maternent. Je sais me gérer seule. Je sais gérer mes peurs et mes angoisses seules et je veux qu'ils soient sereins, je veux leur épargner ça. Alors si je dois mentir et dire que tout va bien, dire que ça va ou que je suis en voyage quelques jours pour les voir sourire et loin de l'inquiétude, ça me va. On est heureux comme ça, alors ça continuera comme ça. La prochaine fois, je serai probablement seule, aujourd'hui, j'ai de la chance, il est là, mais il le sera pas à chaque fois, on est pas amis après tout, il me doit rien. Et si on venait à devenir ami, je m'éloignerai de lui pour le sujet santé, pour les même raison qu'avec mes autres amis. Mais quel honneur ! Enfin, je pense qu'il y aura assez d'une personne à moitié nue dans la salle. en occurrence, moi, avec pour vêtement, ma blouse et mon bas.





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« C’est vrai, je pourrais toujours trouver une autre femme pour me satisfaire mais si tu crois que je suis du genre à coucher avec tout ce qui porte un jupon, tu te trompes sur moi ma tigresse » répondit-il en haussant les épaules. Il admettait avoir une fréquence de rapport assez élevé mais quand on regardait bien, il allait toujours vers les mêmes partenaires. Il n’était pas un dragueur et quand il le faisait, ce n’était pas forcément pour conclure et coucher avec une femme. Leonidas, de par sa position, ne pouvait pas se permettre de coucher à l’aveuglette. Il avait besoin de connaitre un minimum une femme avant de se laisser prendre au piège dans un lit. Les coups d’un soir, c’était beaucoup trop risqué et en bon maniaque du contrôle, le grec ne pouvait se permettre de jouer trop souvent à la roulette russe. « Donc en gros, tu te fous totalement de ce qu’ils pensent ? Tant qu’ils gardent une bonne image de toi, souriante, toute pimpante. Tu ne te dis pas que de ne pas savoir, c’est pire que tout ? Que d’apprendre le jour de ta mort que tu étais malade, que tu as affronté cela toute seule, ça ne va pas les bouffer toute leur vie ? Tu penses pas que justement, pouvoir être un ami, un petit-ami, un frère ou un cousin ou je ne sais quoi, ça peut leur permettre de faire le deuil plus facilement ? J’ai accompagné Parker jusqu’à la fin, jusqu’à ce que le moniteur soit plat… Et tu sais quoi ? Ce n’est pas la vision de son corps sans vie que je conserve mais bien tous les moments que l’on a passé lui et moi, ensemble. Il était condamné, je le savais, je l’accompagnais à chacune de ses séances de kiné. Le fait de le savoir malade ne m’a jamais gêné. Au contraire, je pouvais savourer le moindre instant, je pouvais le laisser partir sans regret. Toi, tout ce que tu vas apporter, ce sont des regrets à tes proches : ils vont se dire : si j’avais su, j’aurais peut-être passé plus de temps avec elle mais le temps, je ne l’aurais pas. Tu fais ce que tu veux mais si j’ai un conseil à te donner : laisse leur au moins un peu le choix » dit-il le plus sérieusement du monde. Il ne plaisantait plus, il ne voulait pas le faire. C’était un sujet bien trop sérieux pour qu’il se défile. « C’est ta vie, tu en fais ce que tu veux… mais moi, je laisserai jamais mon père affronter cette maladie seul parce qu’il est de ma famille et que je refuse de fermer les yeux. Je me fiche de le voir faible, vomissant ou quoique ce soit. Et s’il ne veut pas que je le vois comme ça, c’est son problème mais je refuse de rester sur la touche parce que son amour-propre va en prendre un coup » termine-t-il avant de détourner le regard. « C’est pas moi que ça va déranger de te voir à moitié nue » lâche-t-il en faisant comme si de rien n’était, comme s’ils n’avaient pas échangé des propos sérieux et intimes.

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Tu couches pas avec tout Boston alors ? Arquant un sourcil amusé, je reprends Oh c'est vrai, tu m'as dis ... Tu es exigeant. Et si tu veux mon avis, tu as bien raison. un léger sourire amusé aux lèvres, je ne le lâche pas du regard, comme captiver par ses pupilles d'un brun foncé envoutant. Mais le sujet devient bien plus grave quand c'est celui de la maladie qui arrive sur le tapis. Il a son point de vue, moi j'ai le miens. Je préfère protéger mes proches de tout ça. Les protéger du cancer. Parce que quand on tombe malade, nos proches aussi le deviennent en quelques sortes. Ils ne vivent plus que pour le cancer eux aussi et je ne pourrai pas porter cette responsabilité. J'ai besoin d'avoir ces moments de paix, j'ai besoin d'avoir ces moments où le cancer n'est pas sur toutes les lèvres et les regards tous inquiet. J'ai besoin de ça. Besoin de ces moments sans ce foutu cancer. Certes, les gens s'en voudront peut être après mais moi, j'aurai été bien et eux aussi pendant nos moments ensemble. Je m'en fou pas. Je préfère juste les voir heureux et ils ont d'autres soucis à gérer. quand il parle de deuil, mon coeur se serre, oui c'est dur d'entendre ça. J'ai eu beau tout prévoir, coucher mon testament sur le papier, voir mes avocats, régler tout ce qu'il y avait à régler, prévoir mon enterrement, choisi ma tenue, je n'arrive pas encore totalement à me faire à cette possibilité. Même si j'ai tout vécu, je voudrai vivre encore plus vous voyez ? Ils auront pas de regrets, ils m'auront vu heureuse jusqu'au bout et ils sauront que c'est ce que je voulais. Et de toutes façons, je ne compte pas mourir, je ne suis pas condamnée, pas encore. Alors ils ont pas besoin de le savoir. si je l'étais, je leur dirai peut être, j'en sais trop rien encore. Je verrai je suppose. Ton père est pas seul. Et ne deviens jamais amis avec moi si tu supportes pas d'être mis à l'écart. enfin, notre amitié n'est probablement pas dans ses plans ... Pourtant, il est là. Et en dépit de cette conversation sérieuse, il rend les choses légères en une phrase, quand je l'entends, je ne peux m'empêcher de sourire, amusée, lui donnant un léger coup de coude Pervers. T'auras pas le droit de regarder. un léger rire d'amusement s'échappe d'entre mes lèvres, oui, on passe du sérieux au jeu, c'est comme ça.





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« Arrête, je vais finir par croire que je remonte dans ton estime » lâche-t-il vis-à-vis de son commentaire sur le fait qu’il soit exigeant en terme de partenaire sexuelle. Cela étonnait toujours son entourage quand il révélait ne pas coucher avec tout ce qui porte un jupon car la plupart le prenaient pour un quetard de service. Dans un sens, cela lui rendait un grand service car les femmes ne s’attendaient pas à ce qu’il tombe amoureux, trop coureur de jupons pour cela. Cependant, avant d’être un aimant à demoiselle, Leonidas était le fils d’un homme cancéreux. A ce titre, il se montrait beaucoup plus sérieux quand on abordait la thématique de la maladie et tout ce qui s’en suit. « Qui a dit que je voulais être ton ami ? » lâche-t-il avec un reniflement de dédain. « Je crois tigresse, que nous serons jamais d’accord sur la question car si je supporterai pas d’être à l’écart, toi, tu ne supporterais pas ma protection. Or, je la donne pas à n’importe qui… certainement pas à une femme qui me mentirait effrontément » reprit-il. La loyauté était quelque chose de primordiale à ses yeux. Une raison de plus pour ne pas se faire avoir par les beaux yeux d’une femme car il connaissait leurs armes mais également leurs charmes. Leonidas ne supportait pas le mensonge. Il s’en foutait totalement quand il ne connaissait pas la personne mais s’il s’agissait d’un de ses proches, il ne le tolérerait pas.

Il était inutile de polémiquer avec Emilia au sujet du cancer, de la manière de se comporter avec ses proches. Ils avaient deux visions différentes et elles étaient inconciliables. Dans un sens, il plaignait son petit-ami car être tenu à l’écart ne devait pas être simple à accepter tous les jours à moins que ce dernier s’en foute totalement et se contente des miettes qu’elle semait derrière elle. Chacun sa vie, chacun sa merde. « Hey, t’es toujours aussi violente ! » râla-t-il pour la forme avec de lâcher un sourire. « Je vais prendre le gauche alors ! Tu crois que j’ai quitté la morgue pour tes beaux yeux ? Je veux un dédommagement et ta petite croupe en sera un » la taquina-t-il. « D’ailleurs, je donnerai cher pour pouvoir claquer une petite fessée dessus » s’amuse-t-il à dire avant que l’infirmière n’entre à nouveau dans la pièce pour leur dire que tout était prêt et qu’ils n’attendaient plus qu’elle. « Tu veux que je vienne avec toi ? » lui propose-t-il sans avoir l’air d’y toucher. C’était sa décision après tout.


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Je crois qu'il est gentil, presque sympa quand on le connait enfaite. Qu'il aime pas le montrer pour ne pas être blessé mais je pense quand dans le fond, c'est un gars bien. Il se moquerait probablement si je lui avançais une telle théorie, mais ce n'est pas grave, je la garde pour moi. Ca te ferait plaisir avoue ! un sourire amusé, bien que finalement le sujet reprenne la graviter de la réalité : la maladie. Un haussement d'épaule après ses paroles Soit pas dédaigneux comme ça, tu finiras par m'apprécier. je lui adresse mon plus beau sourire avant d'hausser les épaules, d'accord avec sa conclusion : nous ne nous serons jamais d'accord Qui mens effrontément pour protéger les siens. oui, ça mérite une correction tout de même. Mais la conclusion reste la même, je ne supporterai pas d'être materné, lui d'être mis à l'écart.

Je finis par rire, parce que je n'arrive pas à réellement rester sérieuse comme ça, longtemps, je suis comme ça. Lui donnant un coup suite à sa remarque, il se plaint moitié avant de me sourire, j'arque un sourcil en annonçant Moooh, tu adores ça ! et il continue, mon regard revient sur lui, l'aire angélique Tu m'as vu ? Je suis un ange, j'ai absolument pas besoin de correction. mais ça m'étonnerai pas que ça soit son délire ce genre de truc SM. Il a l'air du genre dominateur. Du moins, c'est l'image que j'en ai sur ce domaine. Alors comme ça, c'est ton délire, les fessés tous ça ? mais pas le temps de poursuivre que l'infirmière revient. Ce sentiment d'aller à l’abattoir revient. J'me sens pas bien, je me sens mal, et son regard se pose sur moi, me proposant de venir, mais vous vous en doutez bien, j'fais la fille. Non non, ca va aller, t'en fais pas. un sourire forcé, je lui fais au revoir de la main en entrant dans la salle d'examen. Je crois qu'ils ont a peine eu le temps de fermer la porte que je la rouvre et passe ma tête par entrebâillur Tu veux bien venir ... ? une petite moue toute gênée sur les lèvres, j'm'en veux de lui demander ça, d'être faible, de faiblir, mais je pourrai pas faire ça seule je crois, pas cette fois ... J'ai envie que tu m'en dises plus sur tes pratiques. un sourire amusé finalement, pour reprendre ce jeu qui est le notre, qui est mal mais qui fait du bien.. Enfin, soyons claire, je veux surtout sa présence parce que j'en ai envie, sinon on pourrait discuter de ça à un autre moment.





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« Finir par t’apprécier ? Pourquoi me souhaiter autant de malheur ? » rétorqua-t-il avec un sourire au coin. Etaient-ils faits pour être amis ? Il n’en avait aucune idée. Emilia l’attirait, il n’allait pas s’en cacher et d’ailleurs, il ne le faisait pas vis-à-vis de la principale intéressée. Le problème, c’est qu’elle était la protégée de son père et il refusait de blesser Chrystos d’une quelconque façon. Leonidas ignorait qu’il allait rapidement apprendre qu’Emilia était de la Cabot House et donc définitivement hors de sa portée. Pour l’heure, elle était sa petite tigresse, celle avec qui, il aimait discuter et s’amuser. Une première pour lui, plus habitué à coucher avec les femmes qu’à converser avec elle. « Un mensonge reste un mensonge même avec toutes les bonnes raisons au monde » hausse-t-il les épaules. S’il ne pouvait pas avoir confiance en elle, jamais ne il pourrait lui offrir son amitié. C’était quelque chose qu’il ne donnait pas facilement mais qu’il reprenait à la vitesse de l’éclair. Encore aujourd’hui, il y avait des personnes qui bataillaient pour regagner sa confiance mais c’était excessivement rare qu’il accorde une seconde chance.

« Toi un ange ? Il s’est un peu pété la gueule ton auréole non ? Tu mériterais des fessées ouais » s’amuse-t-il à lui répondre avant qu’elle ne lui demande si c’était son trip les fessées. Oh il voyait clairement ce qu’elle insinuait : BDSM. Les gens faisaient rapidement le raccourci entre la fessée et cette daube commerciale de livre pour adultes. Ce truc avait fait plus de mal que de biens. « Je ne suis pas dans le trip : appelle moi maître ma petite esclave. Je suis égocentrique mais pas à ce point-là… par contre, voir un petit derrière rosir sous les fessées, c’est carrément érotique. Une fessée n’a pas besoin de faire mal pour être appréciée. Le tout, c’est de savamment doser le claquement. Crois-moi, tu aimerais » rétorque-t-il avant qu’une infirmière ne vienne les interrompre. Machinalement, il lui proposa de l’accompagner, ne voulant pas s’imposer. Il avait compris qu’elle n’aimait pas être perçue comme une faible petite chose mais Emilia l’étonna en refusant pour mieux lui demander de venir. « Les femmes, de vraies girouettes » la charia-t-il en l’accompagnant dans la pièce d’à côté. « Tu voulais surtout m’allumer en me montrant ton adorable petit derrière, avoue-le » poursuivit-il leur petit manège qui n’appartenait qu’à eux. « Promis, à la fin, je t’amènerai manger une glace ! » se moque-t-il gentiment d’elle, restant une présence réconfortante dans cette ambiance stérilisée.

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Du malheur ? Je suis un rayon de soleil à moi seule. C'est Chrystos qui le dit ! un grand sourire amusé même si je sais bien que finalement, nous ne sommes pas fait pour nous entendre, on a rien en commun, de notre vision des choses à notre manière de vivre, pourtant, irrémédiablement, sans le contrôler, sans le vouloir, il m'attire, un peu plus à chaque fois qu'il parle, qu'il me regarde, il y a ce truc magnétique qui fait qu'il est lui à mes yeux. Je me hais de voir ça comme ça, je me hais d'y penser, mais c'est la vérité. Il m'intrigue, m'attire et en même temps, me donne envie de plus, de le connaitre plus, de le déchiffrer. Il est presque attachant, même avec son caractère de merde et sa logique à 3 francs 6 sous sur le rapport à la maladie et comment le dire aux familles. Moi je suis claire, je suis nulle pour ça. Je ne peux pas, j'y parviens pas, j'ai besoin de protéger les miens comme une maman avec ses petits, alors que lui, à besoin de savoir comme un père protecteur. Si on était amis, si on devenait plus, comment s'entendre sur ce sujet ? Ca serait la discorde assuré ... Quoi que ... Il est bien là et je le laisse faire, je le laisse être présent, chose étrange, bizarre, flippante presque. La faim justifie les moyens. l'envie de protéger justifie l'omission. Non ?

Sa remarque me fait arquer un sourcil d'amusement. Il vient vraiment de dire ce qu'il a dit ? C'est sûr et certains que oui. C'est Léo après tout, il est comme ça. Mon auréole va très bien. Je mérite des câlins. pas des corrections. Et quand je lui demande si c'est son trip, la question ne le dérange même pas, moi j'sais pas, j'serai gênée un minimum ou je m'imaginerai des trucs dans ma tête -comme maintenant je l'image dans un délire étrange- mais non, il répond normalement, comme ci c'était un sujet de discussion normal. Je demanderai à Adam de tester alors. Je te tiendrai au courant. un sourire de défi presque ou d'amusement, l'infirmière arrive m'enlever. La fierté prend le dessus avant de laisser place à la peur, je reviens sur mes pas et lui demande de venir, il fait sa remarque et je lui adresse un regard réprobateur Chute, on ne se moque pas. là j'fais un effort, alors qu'il n'en rajoute pas quand même. J'lui fais confiance en quelques sortes pour être là. Et il entre avec moi, je m'installe sur le côté sur la table et lève les yeux vers lui, riant à sa remarque T'aimerai hein ? parce que finalement, c'est mal, mais je n'ai pas envie d'arrêter de jouer. Et il me plaisante encore, je lève les yeux au ciel Tu rigoles ? Après on va faire un truc de fou. J'ai pas encore choisi quoi mais c'est au programme. un truc maladie va avec un truc stupide mais qui me fait sentir vivante c'est comme ça que ça marche. Le médecin arrive, et commence à préparer, l'heure des champs opératoire, des aiguilles arrive ... Allez, raconte moi un truc pour me distraire ... n'importe quoi ... Juste un truc, pour plus y penser, car là, l'aiguille d'anesthésie approche et je vais défaillir ... J'ose pas lui demander de tenir sa main, mais je ravale ma fierté pour lui demander d'au moins m'occuper.





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« Rien ne justifie un mensonge à mes yeux » hausse-t-il les épaules. Leonidas était buté sur la question. De la part d’inconnus, il se fichait bien des mensonges, des trahisons ou de toutes les bassesses de la planète. On pouvait lui faire toutes les crasses au monde, il s’en foutrait car pour quelque chose le blesse, encore fallait-il qu’il y accorde de l’importance. Or, une personne qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam n’obtiendrait jamais rien d’autre de sa part, que du mépris et de l’indifférence. Il n’en allait pas de même avec ses proches. Leonidas était d’une loyauté sans faille avec ses amis et il s’attendait à la même chose en retour. Le brun étant très rancunier, il avait du mal à pardonner et à accorder sa confiance à nouveau. Cela lui était arrivé de donner une seconde chance à un proche mais les liens n’avaient plus jamais été aussi forts car quoiqu’il se passe, il persistait une méfiance quasi maladive. « Des câlins ? Alors tu les demanderas à une autre personne que moi » marmonne-t-il. Encore un truc dont il avait horreur : les câlins et autres attouchements du genre. Il n’était absolument pas tactile, il détestait même quand on le touchait. Le sexe passait mais pour le reste, vous l’oubliez. Ce n’était pas pour rien qu’il se tirait toujours après s’être envoyé en l’air, il voulait s’épargner les effusions de bons sentiments. Emilia s’amusait avec lui, elle le provoquait même et malgré lui, il s’entendit grogner de frustration et peut-être de jalousie. « Pitié… ton petit-ami sera choqué que tu lui demandes de te mettre la fessée. Il risque de te demander ce qui t’arrive avant de te faire une gentille petite tisane et une bouillotte » s’amusa-t-il à répondre avec un reniflement de dédain. « Pour ta première fessée, autant se tourner vers un spécialiste pour que ce soit bien fait » ajoute-t-il avant qu’une infirmière vienne briser leur petite bulle qui n’appartenait qu’à eux.

En la regardant s’éloigner, Leonidas ne put s’empêcher de ressentir comme une envie de la protéger et ça l’emmerda royalement. Il n’était pas bon qu’il pense ainsi de cette femme, l’amie de son père. Emilia devait rester un amusement et rien d’autre. Il jouait avec elle, appréciait leur petit jeu mais ça s’arrêtait là. « J’adorerai » affirme-t-il sans aucune honte. Il la désirait, pourquoi s’en cacher ?! Elle était la seule à dire non après tout -bien que ça arrangeait ses affaires qu’elle le tienne à distance. « Un truc de fou ? Comme faire un tour de circuit à moto à fond la caisse ? Sauter en parachute ? » lui propose-t-il avec un sourire amusé tandis qu’il faisait glisser un tabouret blanc pour se mettre face à elle. « Un truc pour te distraire ? » semblait-il hésiter avant de lui faire signe d’approcher comme s’il allait lui révéler un vieux secret. A la place, son index et son majeur vinrent se placer sous son menton pour lui faire relever doucement le visage. Puis, ses lèvres se scellèrent aux siennes le temps que l’anesthésiste œuvre avec son aiguille. « Tu vois, je t’avais dit que mes baisers étaient magiques » la taquinât-il pour dissimuler son propre trouble.

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Il n'a pas tord, un mensonge reste un mensonge, qu'importe sa nature, mais pourtant, je pense que quand il est justifier, il est pardonnable, surtout pour protéger les autres. Tu as un esprit un peu trop optu Monsieur Vasilis. un sourire amusé sur les lèvres mais c'est la vérité, avec lui, on a l'impression qu'il faudrait être parfait, seulement l'être humain est imparfait par nature, on merde tous. Malheureusement. Ses paroles suivantes, concernant mon auréole me fait sourire, il a raison dans un sens mais je préfère le plaisanter et sa réponse me fait de nouveau sourire. T'es coincé enfaite. je le taquine, même si je peux comprendre, on aime pas tous les demandes d'affection, les gestes, moi, ça ne me dérange pas, mais je sais que certains n'aiment pas, généralement pour des raisons assez noir. Je me souviens bien après des nuits d'enfer quand mon beau père avait trop bu, le contact physique m'était impossible. Et je continue de jouer, à ce jeu dangereux. Je risque de finir carboniser, mais c'est justement ça qui est grisant. C'est justement ça qui est problématique même. Sa réponse m'arrache un nouveau sourire taquin, mes yeux posés sur lui remarque son soupire de frustration. Il me répond avec cet air de dédain qui lui est propre. Argumentant qu'il me faudrait un spécialiste pour ce genre de pratique et ce genre de jeu un peu borderline. Un sourcil arquer, je reprends Et toi, tu es un spécialiste ? l'arrivé de l'infirmière empêchera le jeu de continuer, pour le meilleur ou pour le pire, je ne sais pas vraiment.

Dans la salle, froide et vide, je me sens presque mal, j'ai envie de m'effondrer, pourtant je connais cette routine, mais ce n'est jamais agréable de m'y rendre, c'est toujours un retour en arrière, un retour dans ce monde, cette partie de ma vie qui me semble presque avoir été un mauvais cauchemar lointain. Mais heureusement, il y a Léo qui est finalement de bonne compagnie de m'occupe l'esprit. La taquinerie toujours entre nous, il m'annonce clairement, de but en blanc qu'il aimerait me voir nu. C'est flateur, mais je m'étonne à penser que j'aimerai peut être. J'en doute pas. ça fait du bien d'être vu comme une femme et pas comme une petite chose fragile. Il me voit vraiment. Il s'installe près de moi en me demandant mon programme Oui ce genre de trucs. Les activités qui nous font nous sentir vivant quoi. Tu viendras ? il a probablement besoin de se décoincer un peu aussi. Allongée sur le côté, je le regarde, lui demandant de m'occuper l'esprit, pour ne plus penser. Quand il me demande confirmation, je fais un hochement de tête. Il semble réfléchir un instant et je sens sa main se poser sur mon visage, il remonte mon visage, je m'attends à ce qu'il me murmure un truc salace mais finalement ce sont ses lèvres qui se posent sur les miennes, sans que je ne puisse réagir. Sans que je n'ai le temps de faire quoi que ce soit. Mon coeur s'accélère quand ses lèvres quittent les miennes et le trouble s'installe alors qu'il me taquine. Il voulait juste me distraire, rien de plus, rien de mal. Ca n'arrivera plus. Je ne sais pas comment en parler, je lui souris et réplique juste Je crois que je viens de trouver notre activité : un tour dans ta voiture. Après tout, il voulait un baiser pour me laisser conduire, il vient de m'en donner l'opportunité. Pour dire vrai, je ne veux pas clarifier ça, admettre les choses, alors je me contente de lui adresser un sourire, mes yeux dans les siens.





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« On me le reproche très souvent » rétorqua-t-il en haussant les épaules. Il savait qu’il était du genre à ne rien laisser passer aux autres et que parfois, cela frisait la connerie. Le grec aurait aimé être autrement mais ce n’était pas le cas. Il n’aimait pas qu’on lui mente même pour les bonnes raisons, du moins, il ne l’appréciait pas venant de ses proches. Il préférait une vérité cruelle et blessante qu’un mensonge visant à l’endormir. Il avait besoin de se dire qu’il était en confiance auprès d’un ami, de sorte qu’il pouvait baisser sa garde, respirer. Quiconque le connaissant réellement n’avait pas conscience de la pression qu’était son quotidien. Sa vie ne lui appartenait plus depuis qu’il avait onze ans. Il n’était qu’une marionnette dont son grand-père était aux commandes : ses fréquentations, les femmes qu’il devait séduire… tout cela ne lui appartenait pas. Il ne s’en plaignait pas car en contrepartie, il allait pouvoir réaliser ses rêves de grandeur, nourrir son ambition. Son père lui avait demandé un jour si cela valait ce prix-là ? Si le sacrifice en valait vraiment la chandelle. Il n’avait jamais répondu à cette question mais aujourd’hui, qui payait les factures d’hôpital ? les soins ? C’était Leonidas alors si le prix pour que son père vive, pour qu’il se réalise de son côté, était d’être corvéable à merci vis-à-vis de son grand-père, la réponse était oui. « Parce que je n’aime pas les câlins, je suis coincé ? »râla-t-il. « J’ai certainement une sexualité plus débridée que la tienne » ajouta-t-il sur un ton moqueur. D’ailleurs en parlant de sexualité débridée, il ne put s’empêcher de la taquiner au sujet des fessées bien que le retour ne lui plût guère. « Effectivement, tu veux que je t’initie ? Comme ça, tu pourras au moins apprendre quelque chose à ton mec d’utile » lâcha-t-il en se fichant bien de l’intervention de l’infirmière tant il voulait le dernier mot. Puéril ? Oui, par moment, il l’était.

Dans la salle stérile, Leonidas n’avait pas résisté à la tentation de l’embrasser. Elle avait parlé de faire des trucs dingues, en voilà un ! Par contre, il n’était plus certain que ce soit une bonne idée car il en était réellement troublé. Comment un baiser pouvait-il le troubler ? Qu’avait-elle de plus que les autres mise à part lui être totalement inaccessible ? C’était sûrement le goût de l’interdit songea-t-il pour se convaincre d’être toujours le même gars. « Un… Bien joué tigresse… je reconnais ma défaite » rigola-t-il en se remémorant le deal qu’il lui avait proposé l’autre soir. « Je t’accorde ce droit dans ce cas » dit-il avec un léger sourire. « Fan de voiture ? » tenta-t-il de trouver un sujet de conversation léger pour oublier ce foutu baiser mais il n’arrivait pas à s’ôter de l’esprit qu’il souhaitait qu’une chose : recommencer.


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