Malicia & Léonidas

Ce n’était pas la grande forme pour Malicia depuis le retour de spring Break. Comme elle l’avait dit à Cole par sms elle avait la nausée, enfin avait eu. Dieu merci ça avait enfin cesser ! Elle pouvait se lever sans devoir se précipité aux toilettes et être incapable d’avaler quoi que soit. Elle c’était sans doute chopé un virus tropical, rien de grave. Seulement voilà, si elle avait retrouvé l’appétit,  Malicia avait désormais une libido étrangement haute… Elle s’en était rendu compte quand elle avait trouvé le concierge super sexy avec sa salopette bleu jean, concierge qui avait une moustache, quinze kilos en gros et autant de sexe appeal qu’un arbre. Pourtant elle l’avait dévisageait comme s’il s’était agit d’un bon steak saignant quand il s’était penché en avant, alors qu’elle se rendait à son prochain cour. « Ressaisit toi Malicia, ressaisit toi » s’était-elle dit pour elle-même en serrant ses livres contre elle, essayant de se rappelait qu’il y a de ça à peine quelque jours il lui donnait envie de vomir. C’était ensuite le gars qui lui avait livré la moto qu’elle s’était acheté avec son «  j’vous la mets où ? » qui avait éveillé l’excitation de la Eliot. Bien évidemment il parlait de la moto, elle par contre, avait autre chose en tête. Elle avait passé la journée ainsi à voir des sous entendu et des scènes érotiques là où il n’y avait rien d’intéressant à voir. Qu’est-ce qu’il lui arrivait au juste ? Elle avait l’impression que son corps était en feu et qu’elle allait brûler de l’intérieur. Elle avait besoin de sexe ! Comme si subitement le sexe c’était ajouté au besoin vitaux : boire – manger – dormir ! Elle était tellement obsédée qu’elle avait décidé de sécher ses dernières heures de cour – bien incapable de se concentré, trop occupé à s’imaginer faire l’amour avec le professeur sur son bureau fasse à tout l’amphithéâtre… - pour aller se changer les idées au centre commerciale. Mais là encore son corps semblait lui échapper. Ça n’aurait pas posé problème si Malicia avait eu des mœurs légères mais elle n’était pas du genre à coucher avec le premier venu. C’était déjà arrivé mais il y avait eu un feeling, un truc. Là ça serait purement et simplement du sexe et elle ne voulait pas ça. Les bras chargeait de paquet, elle quittait le centre commercial et se dirigeait vers l’ascenseur. Rentré et prendre une bonne longue douche froide, voilà ce qui lui ferait du bien. Elle était bien loin de se douté que quelque minute plus tard elle ne se retrouverait pas seule dans cet ascenseur et qu’il tomberait en panne… Pour l’instant elle attendait simplement que l’ascenseur soit là.

Malicia & Léonidas

Malicia était monté dans l’ascenseur. Bientôt elle serait chez elle, à l’abri de toute tentation ou envie. Ici dans l’ascenseur elle se sentait à l’abri. Il n’y avait aucune tentation, aucun homme sur lequel elle aurait pût fantasmer et avoir envie de poser ses lèvres. La Lewis était soulager d’être arrivé à survivre à cette journée sans avoir à sauté sur le premier venu ou plutôt à sauter le premier venu, pour traduire clairement ses pensées. Mais alors qu’elle se pensait sortit d’affaire, l’ascenseur s’arrêta pour prendre un nouveau passager et quand son regard se posa sur Léonidas, Malicia sût clairement qu’elle était dans la merde. Le jeune homme était clairement et simplement son type physiquement en temps normal, alors là avec sa libido qui lui jouer des tours… Malicia se mordit la lèvre inférieure alors qu’elle avait l’impression d’être rentré dans une pâtisserie en étant au régime. Léo avait une barbe d’un ou deux jours qui lui donné ce petit côté bad boy. Il avait légèrement les cheveux décoiffer qui donnait envie à Malicia de glisser sa main dedans pour les ébouriffer d’avantage. Sa chemise était entrouverte et laisser deviner à la jeune femme ce qu’il y avait plus bas. Elle détailla de haut en bas le jeune homme, un sourire apparaissant au coin des lèvres avec envie alors qu’elle s’imaginait arracher les boutons de sa chemise avec les dents et poser ses mains sur… Le son de la voix du jeune homme la ramena à la réalité et lui rappela qu’elle n’était pas dans un film porno mais dans la vrai vie et avec un homme qu’elle connaissait à peine ! « Oui c’est vrai qu’on se croise souvent, mais non, c'est involontaire » dit-elle avec un léger sourire en essayant de concentrer son regard sur un point, un truc, n’importe quoi. Un truc qui l’empêcherait d’imaginer que Léonidas la pousse violemment contre les parois de l’ascenseur pour appuyer son corps contre le sien et posa ses lèvres humide contre son cou, brûlant, sentant un frisson la parcourir et… Putain Malicia ressaisit toi ! Elle finit par poser son regard sur les bouton de le panneau de l’ascenseur, le truc lumineux qui afficher les étage qui défilent et nous permet de savoir quand on est bientôt arriver. Ils étaient aux 5ème. 4ème.  Allez dépêche toi. Elle s’avança pour faire dos à Léo et ne plus le voir. Il allait penser qu’elle lui faisait la gueule. Qu’importe. 3ème. Allez presque. 2ème. Bientôt. Et c’est là que l’ascenseur s’arrêta.  Malicia attendit pour voir si les porte s’ouvrait pour laisser entrer quelqu’un. Rien. «  Oh putain non pas ça !!! » formula-t-elle alors qu’elle venait de comprendre que l’ascenseur était en panne…

Malicia & Léonidas

Si dans une autre situation Malicia se serait sans doute empresser de répondre à Léonidas et de ce lancer dans une petite joute verbale dont eux seul semblait avoir le secret, cette fois elle préféra rester silencieuse. Vu son état commençait à parler avec Léo n’arrangerait rien. Lors de la sortie Quad elle avait pût se rendre compte de son charme, de sa façon de faire mais elle avait suffisamment toute sa raison pour lui tenir tête et stopper leur petit jeu dangereux, sachant pertinemment qu’elle ne voulait pas que ça dérape. Là par contre, elle avait l’impression de ne pas maitriser son corps et d’être incapable de penser. Rien que le souffle du jeune homme - pourtant loin d’elle ! -  lui laisser imaginer ce même soufflé sur sa poitrine, lui provoquant ainsi un frisson. Elle ferma deux trois seconde pour essayer de penser à autre chose. Un deux trois quatre cinq six sept… Comptait mentalement l’aiderait sûrement à pas réfléchir. C’était de toute façon une question de seconde avant qu’ils soient arrivés. Sauf que… Saloperie d’ascenseur de merde !!!! Voilà qu’il s’était arrêté et qu’ils semblaient bloquer. Malicia appuya nerveusement sur tous les boutons, comme si cela aller changeait quoi que se soit. Honnêtement ça allait plutôt aggraver la situation. La technique «  je tape dessus ! » réparait rarement quelque chose. Malicia avait décidé d’ignorait Léonidas – même quand il l’avait poussé sur le côté, lui laissant penser qu’il allait la pousser plus violement pour l’embrasser et…vous connaissait la suite ! - mais c’était sans compter sur le fait qu’il était doué de parole et capable de s’adresser à elle. «  Tenir le coup ? Comment ça ? De quoi tu parle ? » Elle le regarda interdite sans comprendre. «  J’suis pas claustro ! »

Malicia & Léonidas

Malicia regarda Léonidas avec méfiance alors qu’il affirmait qu’il ne la pensait pas claustro. Qu’est-ce qu’il avait en tête au juste ? Apparemment les deux étudiants avaient pas mal de point commun. La Lewis avait déjà pût se rendre compte de leur gouts de l’aventure avec le Quad, puis du jeu, aux cascades, voilà maintenant qu’elle réalisait qu’il aimait aller droit au but. Elle aussi. Est-ce qu’il été pareil au lit ? Hop hop et c’est fini ? Rapide et efficace ? Malicia se mordilla la lèvre inférieur, non pas avec envie mais avec insistance, pour chasser ses pensées, comme si la douleur l’aiderait à revenir à la réalité et revenir en mode «  normal » et non à rester en « mode porno ». C’était impressionnant comme Léo avait rapidement deviné dans l’état dans lequel elle était, joueur comme il était elle n’était pas certaine que ce soit une bonne idée. Elle était presque même sûre que c’était une mauvaise idée et que ça la mettait dans la merde ! D’ailleurs pour confirmer ce qu’elle pensait, Léonidas lui demanda s’il fallait qu’il l’attache. Oh oui attache moi. Menotte moi. Punie moi. Fait moi mal. Telle fût les mots qui traversière l’esprit de Malicia alors que les mots de Léo parvenait à ses oreilles. Elle ferma les yeux pour une fois encore ce reconcentrer. Putain Malicia concentre toi bordel ! «  Tait toi ! » demanda-t-elle comme une faveur, en serrant les poing alors qu’elle inspirait, expirait pour essayer de calmer ses hormones et tenté de rouvrir les yeux sans tout de suite avoir des pensées obscènes pour lui. Mais Léo ne se tut pas et continua de parler. Idiot ! Ça l’amusait en plus. « Tu trouve ça drôle n’est-ce pas ? Rassure toi . J’me contrôle. Okays tu a raison. Je suis " en chaleur " je ne vais pas le nier. Je semble avoir un problème hormonal que je ne comprends pas. Mais… Je ne vais pas te sauter dessus. Je résiste ! » Affirma-t-elle sûre d’elle avec assurance, plantant son regard dans celui de Léonidas sans cette fois avoir une once de désir. Elle s’assit alors dos contre la paroi de l’ascenseur, la froideur de ce contact lui faisant énormément de bien. Qu’est-ce qu’elle avait chaud ! Elle était toute transpirante. Elle n’avait qu’une envie c’était retirer son tee-shirt pour se retrouver en soutif ! Elle passa une main dans ses cheveux et poussa un soupir, étant très sensuel malgré elle. «  Tu sais c’est drôle Léo… parce quand t’a posé tes mains sur moi au Quad je n’avais qu’une envie : me garer sur le côté et que tu me fasses sauvagement l’amour dessus. Et là je n’étais pas en chaleur. » Sourire amusé, une façon pour elle de lui faire comprendre qu’elle ne le prenait pas pour un sex toy géant. Si ça pouvait rassurer l’égo de monsieur.  De nouveau un soupir. Il fallait qu’elle se calme. «  Et si tu me racontais un truc pour me coupé toute mes envies ? Tu sais un tue l’amour. » Elle réfléchit une seconde. «  Ooooh je sais ! Parle-moi de ta mère ! » Bin quoi ?  

Malicia & Léonidas

Si seulement ! Si Malicia avait été en couple effectivement la journée se serait annoncé beaucoup moins compliqué pour elle. Elle aurait passé la journée au lit à faire l’amour avec Brent et… Enfin avec Brent ou avec quelqu’un d’autre ! Elle avait tout de suite pensé à Brent parce qu’il était le dernier garçon avec qui elle était sortit, mais il n’était pas le seul homme sur cette terre ! «  Je suis célibataire ! » maugréa-t-elle comme si c’était le pire défaut du monde alors qu’en fait, depuis qu’elle avait retrouvait son célibat elle semblait être la fille la plus heureuse du monde. En couple elle se sentait emprisonné, obliger d’agir de tel et telle façon et s’oubliant totalement pour l’autre, condamné à être «  la gentille petite amie ». Sauf que Malicia n’était pas comme les autres filles, elle était sauvage et sortir un restau et se faire un ciné pendant que son copain lui dit qu’elle est une fille géniale n’est pas vraiment ce qu’elle appelle «  une bonne soirée ». Passer la nuit à conduire à moto sans savoir où on va, s’arrêter sur une plage pour regarder le coucher du soleil et sentir une légère brise vous caressez le visage sans ce préoccuper de  «  l’après »…  ça c’est une bonne soirée et sans doute le rencard idéal pour la Lewis. Ce qu’elle voulait c’était juste du piment dans sa vie !

Au moins avec sa libido qui dérailler elle était servit. Même si libido ou pas, Léonidas était très séduisant. Dieu merci elle ne s’était pas retrouvé enfermer dans l’ascenseur avec le concierge en salopette. Non elle était avec Léo qu’elle avait trouvé fort charmant au Quad, ce qu’elle ne manqua de lui avouer. «  Pour que tu passe les jours qui suive à te vanté auprès de tes potes et que je ne sois «  qu’une fille de plus » ? Non merci. Je ne regrette rien. J’ai peut-être l’air d’une fille facile là maintenant tout de suite. Mais croit moi, avec moi rien n’est simple ! » Dit-elle avec un petit sourire amusé. S’il en doutait il pouvait toujours demandé à ses exs, il confirmerait ses dires. N’empêche… Léo aussi en avait eu envie. C’était bon à savoir. Pour son égo. Comme quoi, si certain refusait de coucher avec elle, elle n’en restait pas moins attirante. Elle avait parfois des doutes. Malicia essayait de se calmer, de se «  rafraichir » l’esprit puisque qu’elle n’avait pas accès à une douche froide. Elle essaya alors de trouver un sujet qui  rendrait Léo «  moche ». Apparemment parler de sa mère n’était pas une bonne idée. Encore un point commun ? Sans doute. «  Okays. » dit-elle simplement alors qu’elle aurait peut-être dût rajouter un «  désolé »mais elle ne voulait pas insisté. Léo vient alors s’assoir à côté d’elle, sans aucun doute pour rendre la conversation plus sympa mais la proximité du jeune homme était pas forcément une bonne idée vu son état. Léo essaya toutefois de trouver un sujet pour lui couper toute envie.

«  T’es en médécine ? » demanda-t-elle avec un ton de voix qui trahissait nettement un réel intérêt. Une autopsie. C’est vrai que ça n’avait rien de sexy, mais si d’autres filles se seraient empressées de formuler un «  beeeurk » dégouté, Malicia elle, trouvait le sujet plutôt intéressant. Elle était aussi en médecine. Pourquoi ? Snas doute parce que très jeune elle avait voulu comprendre le corps humain ou plutôt le cerveau. Sa mère était maniaco-dépressive et elle avait choisit la psychiatrie pour essayer de comprendre avant de se rendre compte qu’elle n’avait pas le cœur assez accroché pour ça. Elle avait alors rejoint la cardio. Elle avait pensé un temps devenir vétérinaire pour animaux exotique mais elle ne s’était jamais lancer. «  Va y raconte » dit-elle comme s’il allait lui racontait un bon film. Elle posa son regard sur lui. «  T’a déjà fait l’amour dans une morgue ? » dit-elle avec envie avant de réalisé qu’elle déraillé de nouveau. «  Désolé » dit-elle en grimaçant. Léonidas la questionna alors sur son problème d’hormone, sans doute pour changer de sujet.  «  Depuis deux trois jour. Après les nausées. Peut-être un effet secondaire du virus que j’ai chopé en Jamaïque. » Putain qu’est-ce qu’elle avait chaud ! Elle mourrait vraiment d’envie d’enlever son tee-shirt. «  Si j’me retrouve en soutif, tu promets de ne pas avoir les mains baladeuse ? » lui demanda-t-elle avec s’attarder son regard sur lui. Ses jolis yeux, sa barbe naissante, son sourire, ses lèvres qui donnent envie, la forme de son torse qui donnait envie de soulever son tee-shirt… «  Quoique j’suis sûre que ça me plairait » dit-elle en se mordillant la lèvre inférieure avec envie. Elle ferma les yeux ! Putain ! Ça allait être long !