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Tu essayais toujours de comprendre la blague de Leonidas, cherchant à tout prix ce qui devait y être drôle. L’expression sur ton visage devait montrer de ton incompréhension totale. Ce n’était pas que tu n’avais pas essayé de comprendre. Ton cerveau refusait simplement de voir les choses que Leonidas lui pouvait trouver. Dépendant une explication, le jeune homme ne t’en donnait pas. « Ok… » Dis-tu avec une petite moue. Toi qui avait espéré pouvoir comprendre ne serait-ce qu’un peu de la blague. Bon, c’était une chose qui se terminait. Visiblement, tu n’étais pas faite pour les blagues. Tu mettais ce petit incendie de côté, loin dans ta mémoire, comme quelque chose qui n’arriverait jamais. Vous changiez de sujet, parlant de vos points de vues respectifs sur les confréries. Leonidas te donnait cette impression d’une personne hautaine, ne voulant pas être réduit à une simple marionnette ou pièce d’échec dans une confrérie. Tu te rendais compte que tu ne le connaissais pas du tout, et au vu de son discours, est-ce qu’il ferait parti des personnes qui pourraient être tes amis? Tu étais bien sorti avec Cole Wildingham, tu pouvais pas vraiment parler. Il te demandait ce qui t’avait poussé à rejoindre les Quincy, et à te présenter à la présidence. Tu te tus un moment, cherchant tes mots. « Un commun intérêt, je dirais. Je suis très engagée pour les causes humanitaires, la protection des animaux, l’aide aux vétérans. La Quincy est différente des autres maisons. On peut être qui on veut. Tu n’es pas obligée d’être une poupée, un riche héritier, un artiste, un fêtard, un studieux ou encore un sportif. Si tu as un bon coeur, la Quincy ouvre ses portes pour toi. C’était quelque chose de primordial pour moi, d’appartenir à quelque chose tout en restant moi, et de pouvoir continuer à être moi sans jamais être juger. » La diversité Quincy t’avait fait rêver en quelques sortes. « Et quant à la présidence, disons, que j’aspire à beaucoup de choses, et être à la tête d’une confrérie peut m’ouvrir les portes. Je voulais aussi donner un peu une autre image à la Quincy que celle de « bisounours ». » Cette horrible description que vous vous tapiez depuis des années déjà.
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