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be happy. ❞
Edelweiss.
J’fronçais les sourcils, j’sentais que sa voix tremblait, qu’elle avait le cœur lourd, ça ne promettait pas un bon discours mais plutôt une histoire sombre. Je l’écoutais tout en resserrant mon étreinte contre elle, j’avais peur qu’elle ne m’échappe, qu’elle fasse une connerie. Et puis j’pouvais déjà voir les larmes se dessiner sur ses joues. J’soufflais longuement, fallait que j’garde mon calme. Je l’écoutais attentivement tout en devinant ses longs silences. Elle m’avait déjà parlé de son passé, de son viol et ça m’avait déjà mis hors de moi car les filles douces et bien comme elle, ça ne méritait pas ça. Bordel y’avait tellement de filles irresponsables ne serait-ce que dans cette université. Tellement de femmes qui ne se respectent pas que quelque chose de semblable lui arrive, ça me dépassait. J’me raidissais alors que j’entendais ses paroles lourdes. « Bordel Edel c’est pas possible, tu peux pas vivre avec ça et le laisser dans la nature. » J’réagissais mal, mais parce que j’savais le poids que ça procurait de vivre un truc pareil, j’savais à quel point ça pouvait détruire une vie. J’savais qu’elle était forte mais pour ça ? J’en étais plus trop sur. « Il est où maintenant ce Enzo ? Tu aurais du le dire à la police Edel, ça peut se retourner contre toi… Il faut que tu fasses quelque chose. » Quoi que la police n’était pas des plus intelligente, surtout ces temps-ci vu qu’ils étaient sur les nerfs à cause des récents problèmes à Harvard.
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(Invité)
Tes lèvres tremblent et des larmes roulent sur tes joues. « Je … je ne sais pas…. » Tout ton corps tremble, tu essaies de ravaler tes sanglots mais tu as l’impression que plus tu essaies de les étouffer et plus ils se révèlent d’autant plus. Tu te laisses bercer par le silence tout en sentant ton ami se contracter à côté de toi. Tu n’as plus la conscience du bien et du mal, tes sentiments pour Enzo t’ont tout bonnement aveuglé, jusqu’à t’en rendre malade et désormais où est-il ? Dans une autre ville, en train de chasser on ne sait quel criminel lorsqu’il ne se love pas dans les bras d’une jolie blonde. Tu as la nausée, tu as tout bonnement l’impression que tu vas vomir mais tu te retiens. Tu mets juste une main devant ta bouche et tu fermes les yeux pour souffler longuement. Le trop plein d’émotions te rend littéralement malade, à chaque fois le stress te tord les boyaux. « J’ai été stupide, maintenant il est parti, très loin. Il m’a juste laissé une lette, disant qu’il s’excusait. » ça aurait pu être un geste attentionné, si seulement il n’avait pas commis un meurtre. Cette histoire n’était pas banale, au contraire tu risques ta vie pour lui, tu risques de terminer en prison. « Qu’est-ce que je dois faire Haytam… » Les yeux pleins de larmes, tu relèves la tête vers lui, presque suppliante qu’il t’achève.