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Wanna hang out together ? W/ Jupiter

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Wanna hang out together ?
Jupiter & Aspen
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID


Le simple fait qu'il te demande si tu es en train de le séduire te fait rougir, un sourire gêné et amusé à la fois. Un rire nerveux s'échappe de tes lèvres, incontrôlable alors que tu mets la main devant ta bouche par réflexe, pour ne pas paraître trop benêt. Heureusement que le serveur a fait irruption pour cacher le rosissement de tes joues qui reprennent leur couleur habituelle très vite. Une pizza pour lui. Il émet la crainte de s'en mettre partout et tu trouves ça encore plus adorable. Toi tu as pris un choix prudent, mais lui il ose. Depuis quand n'es-tu plus aventureux Aspen ? Tu l'écoutes en souriant tendrement jusqu'à ce qu'il appelle le serveur. Tu offres un sourire de publicité à ce dernier alors que Jupiter commande sa pizza. Tu hésites, et finalement tu changes d'avis. "Une pizza aussi. Une indienne, s'il vous plaît." Poulet et curry, ça t'ira parfaitement. Il s'en va avec vos commandes tout en laissant une bouteille d'eau plate et une autre d'eau pétillante. "Si jamais tu t'en mets partout, je t'imiterai, tu seras moins gêné." Je lui dis en riant légèrement, m'emparant de la bouteille d'eau plate pour en remplir le verre de mon camarade. Je prends la bouteille d'eau gazeuse et en verse dans le mien avant d'en boire une gorgée. Tu marques une pause, tu laisses un blanc. Il veut que tu te dévoiles et ce n'est pas une chose facile pour toi. Tu es partagé, mais l'envie de lui plaire est plus forte que ton envie de préserver ta réputation. Alors tu sautes le pas, tu sautes à l'eau, quitte à te noyer. Tu prends le risque. Voilà le Aspen brave que tu reconnais.

"Je m'appelle Aspel Samuel Lancaster, j'ai vingt-six ans et je suis en huitième année à Harvard. J'étudie les arts visuels, mon père bosse sur des plateaux télé en tant qu'ingénieur son et lumière. Du coup j'ai eu un certain attrait pour la caméra depuis tout petit. Et comme j'étais curieux je voulais savoir ce qui se passait devant la caméra comme derrière. Je voulais être parfait sous tous les angles dans ce domaine. J'ai commencé des vidéos sur Youtube quand j'étais au lycée. Au début je m'appliquais, je voulais vraiment contribuer à quelque chose sans but lucratif. Plus le temps avançait, plus les gens disaient regarder mes vidéos pour mon physique et mon visage plaisant. Et je me suis vite rendu compte que je me torturais la cervelle pour rien. J'ai fait une vidéo où je me suis mis torse nu, puis en sous-vêtements, pour voir ce que ça allait faire. Elle a été la vidéo la plus vue de ma chaîne à l'époque. J'ai commencé à gagner un peu d'argent, plus que d'habitude. J'ai continué, tous les prétextes étaient bons pour enlever mon haut devant la caméra. À la fin le contenu en lui même était vide, et il l'est toujours maintenant. Mais mon physique m'a permis à obtenir des millions d'abonnés simplement parce que je parle de tout et de rien, je fais des challenges ridicules, le tout en enlevant mon tee-shirt et mon pantalon. Et je gagne de l'argent. Devant tout le monde, je défendrai toujours mon travail, je dirai toujours à qui veut bien l'entendre que mon travail est difficile, sérieux, que j'aime mes fans, qu'ils m'apportent tellement. Mais c'est faux. Je fais le minimum syndical, je me contente d'enlever quelques couches de vêtements et j'empoche l'argent. Mes fans préfèrent me voir à poil plutôt que me voir aborder un sujet intéressant, alors la seule chose qu'ils m'apportent, c'est un revenu mensuel plus que satisfaisant." Tu commences à dire, extrêmement sérieux, sans rompre le contact visuel. "Quant à notre rendez-vous d'aujourd'hui, je vais être absolument franc. Parce que je suis quelqu'un de franc sous toute cette mascarade sociale. Tu me plais beaucoup. Le mot est faible. Dés que je t'ai vu dans ton maillot au club, je t'ai désiré. Mais je ne vais pas juste te désirer simplement car tu es beau. Alors j'ai voulu apprendre à te connaître, et même en quelques échanges de banalités depuis qu'on se fréquente au club, le sentiment d'attraction est de plus en plus fort. J'ai fait exprès d'oublier mon gel douche, juste pour pouvoir t'emprunter le tien et t'adresser la parole. Je n'ai pas hésité à te déshabiller du regard plusieurs fois depuis que je t'ai vu dans les vestiaires. Et maintenant, j'ai très très envie de t'embrasser." Tu achèves, reprenant un peu ton souffle dans un sourire victorieux, tu te sens plus libre. Tu as même envie de rire, de bouger, de sauter. Se dévoiler ça fait peur, mais ça fait un bien fou. "Voilà, c'est moi. Alors est-ce que je te séduis ? Absolument. Du moins j'essaye."



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Je suis là, dans ces mots qui n'ont de sens que celui qu'on souhaite leur donner, à le pousser d'une manière ou d'une autre à céder, à se dévoiler, à s'abandonner. Pourtant, je ne prends aucun risque de mon compter. Je me contente de lui donner par pincée les informations qu'il désire et je jubile de la salive qui gît au coin de ses lèvres. Je jubile du pouvoir qu'il m'octroie à en oublier le pourquoi de ma venue ici, à ses côtés. C'est ainsi, comme une piqûre de rappelle, que je comprend qu'il ne doit jamais avoir le pouvoir sur moi, ce cadeau empoisonné qui fait faire perdre la raison, qui s'offre à ces âmes qu'on chérit et qu'on pense innocentes mais qui deviennent meurtrières une fois en possession de ce dernier. Au dernier instant, il change sa commande pour une pizza. Je le dévisage sans pour autant le questionner, me doutant bien en conséquence que son précédent choix est un choix de réserve, de sûreté pour ne pas s'approprier des étiquettes aux valences à priori négatives. Un bateau n'avance pas si l'ancre est à l'eau, cependant il ne s'agit pas là d'une fatalité contrairement aux idées reçues. « Si jamais tu t'en mets partout, je t'imiterai, tu seras moins gêné. » Je me joins à ses éclats de rire. « Dis plutôt que tu ne sais pas manger correctement non plus. »

Les vacarmes s'éteignent comme ces lampadaires aux dernières heures et tout semble sombre, confus. Le contact cesse et semble mettre fin à cette sensation qui me tient en haleine depuis plusieurs minutes. Il n'en est rien. Aspen prend la parole et semble déterminer à la garder. J'écoute, attentif, le regard plongé dans le sien, notant avec précision le moindre détail dans un coin de ma tête. Il termine, je le regarde avec un sourire rigide qui ne semble vouloir s'estomper. « Je dois avouer être étonné que tu te livres aussi facilement à moi, même si je suis loin de tout savoir encore. » Le serveur dépose nos assiettes, je m’interrompt un instant. « Mon deuxième prénom est Cosmos. Tout ça vient effectivement de la passion de mes parents. Mon père est astronaute et il n'a pas beaucoup de centres d'intérêts à part ça à vrai dire. Ma mère, elle, est ingénieure en aérospatial. Je n'ai pas à proprement parler hérité de cette passion commune, parce que ce qui me branche, c'est les limites et c'est dans l'art et le sport que je dépasse mes limites. J'ai besoin de ça pour me sentir vivant. J'ai besoin d'une vie sans règle. J'ai besoin de pouvoir manger avec les mains un jour puis me servir d'une fourchette l'autre, j'ai besoin de pouvoir voyager sans avoir à tout prévoir sur un morceau de papier, j'ai besoin de vivre au jour le jour en imaginant que demain n'est qu'une possibilité infime. J'ai besoin de choisir qui j'aime chaque jour, même si chaque jour je choisi les mêmes. J'ai le besoin d'une vie spontanée. Je ne peux pas forcer qui que ce soit à vivre comme moi mais j'espère cependant trouver quelqu'un qui s'approprie cette vision, qui me fasse vibrer. Je ne sais pas ce que tu attends de tout ça. Je ne sais pas ce que moi-même j'attends en acceptant de te tenir compagnie. Je ne peux juste pas te cacher que d'une certaine façon j'ai peur de l'attirance, peur de l'attachement, peur des sentiments. J'ai peur de tout ça parce qu'un jour où l'autre dans ma vie, j'y ai donné de l'importance et ça n'a pas été sans dégât. Mais qu'importe, si je sais bien une chose, c'est qu'à penser en pourquoi plutôt qu'en pourquoi pas, on rate les opportunités de toute une vie. Alors embrasse-moi si tu en as envie. Embrasse-moi et prends le risque d'être repoussé, parce que peut-être que demain, je ne serai plus ici, peut-être que j'aurai mes affaires à mon dos et que je serai parti. Tout ça sans que tu saches si ce jour-ci où toi tu en avais envie, j'aurai accepté. Si tu n'attends rien de plus de ma part que le plaisir d'un instant, alors tu sera satisfait. Si tu t'attends à rentrer dans ma vie, alors espère simplement que chaque jour, je te choisisse, toi et tes lèvres, toi et tes secrets. Je suis loin d'être parfait et je m'aime ainsi, comme je parviens à aimer ces personnes aux imperfections prononcées. Tu n'as pas besoin de me payer le restaurant, de me sortir de beaux discours ni même d'être magnifique au réveil pour me plaire. Tu as juste besoin d'être quelqu'un qui s'assume entièrement comme il est. Le plus paradoxale dans tout ce que je viens de te dire, c'est qu'en plus de répéter le mot besoin alors que j'estime n'avoir besoin de rien, c'est que j'impose un mode de conduite en disant aimer quelqu'un qui s'assume comme il est. Comme je l'ai dit plus tôt, je suis loin d'être parfait, je suis contradictoire et sacrément perché. »
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Il est étonné, mais pas plus que toi. Tu ne laisses personne voir à travers ta carapace, du moins pas aussi vite. Tu es doué pour juger, sélectionner et trier les élus que tu autoriseras à voir le véritable Aspen, celui qui est un peu plus désoeuvré et amer, qui fait semblant d'arborer le sourire du monsieur parfait. Celui qui s'habille d'un masque social mais qui le fait tomber devant les gens qu'il aime. C'est une partie de lui désormais. Tu écoutes Jupiter comme tu écouterais avec la plus grande attention le scintillement d'une étoile. Tu ne t'en rends pas compte mais plus il avance dans sa tirade, plus ton sourire s'illumine. Ton coeur s'arrête l'espace d'une seconde lorsqu'il te dit de l'embrasser, de t'assumer, de prendre le risque. Et c'est ce que tu veux. Quand tu séduis un homme, tu sais oser. Tu avais plus peur de te faire rejeter par ton camarade étudiant en arts, tu n'osais pas adopter la même attitude. Et pourtant, tu aurais dû. Tu le laisses finir, sans toucher à ton plat qui a été emmené entre temps, avec celui de cette étoile solitaire qui brille d'une lueur rassurante. Tu te rapproches de lui alors qu'il continue de parler, discrètement tu glisses sur la banquette. Et lorsqu'il a fini, tu souris. "Je ne suis pas parfait et j'assume. J'aime mes défauts comme mes qualités et je ne me forcerai jamais à changer. Je ne changerai seulement si j'ai envie, et non parce que quelqu'un veut que je change." Tu lui dis, décidé, ferme. Puis tu te penches, tu glisses une main au creux de sa nuque, la seconde sur sa main, et tu l'embrasses pleinement. Ce n'est pas un chaste baiser, ni un baiser fiévreux et torride. Juste un baiser passionné, tes lèvres accueillent sa lèvres inférieure, ton nez frôle le sien alors que ton souffle se fait plus court. Tu romps le baiser, tu respires profondément. "Bordel, j'en avais envie." Et tu ris sans te cacher, tu rougis sans en avoir honte alors que tu commences à triturer ta pizza avec ta fourchette.

"Ta spontanéité ne me dérange pas. Je prendrais ce que tu ne me donneras, non pas parce que j'ai désespérément envie de sortir avec toi. Mais parce que je préfère ne retenir que le meilleur dans mes relations. Alors si on passe une journée, une nuit, une semaine, ou plus, à s'amuser sans regrets. À fond. Alors je serai content. Sois toi même avec moi et je serai moi même avec toi. Je t'embrasserai en ayant conscience de chacune de tes qualités et chacun de tes défauts sans aucun jugement." Tu lui dis avec une certaine vulnérabilité dans le ton de la voix, vulnérabilité que tu soulignes avec un rire nerveux lorsque tu finis. Tu es à la fois affamé malgré ton appétit coupé. C'est lui que tu veux, c'est l'embrasser encore et encore qui satisferait ta satiété. "Et pour information ... Je suis toujours canon au réveil." Tu ris de bon coeur, histoire de te détendre un peu plus maintenant que tou est dit, que tu l'as embrassé, chose que tu avais envie de faire depuis si longtemps. Tu sais déjà que le reste de ta journée, tu ne vas penser qu'à ce moment et à quel point tu as eu raison de laisser ton gel douche à l'appartement. Tu oses un dernier mouvement vers lui et dépose un baiser tendre sous la mâchoire, à la naissance de son cou et tu retournes sagement à ton plat que tu commences à couper en parts égales.



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« Je ne suis pas parfait et j'assume. J'aime mes défauts comme mes qualités et je ne me forcerai jamais à changer. Je ne changerai seulement si j'ai envie, et non parce que quelqu'un veut que je change. » Il n'est plus en face mais à côté, d'une seconde à l'autre il s'est glissé discrètement comme ces amants de jeunesse qui montent aux fenêtres. Le poids de son regard s'exerce sur mon corps qui ne semble plus réagir, si ce n'est qu'il tremble comme une feuille de manière légère, une vibration intérieure qui ne se montre guère, pas même au touché. Il se penche, je reste immobile pourtant tout en moi est en éruption, en alerte. Quelque chose se passe et lâchement, je ferme les yeux en attendant que tout se termine. C'est ainsi que j'imagine la fin, dans cette chambre aux peintures monotones, à l'odeur morbide, aux lits de nuits blanches et de douleurs. Sa main se pose à ma nuque, je frissonne. Son souffle chaud s'écrase pleinement sur mon visage inanimé et pendant un instant, je doute, alors ma main épouse son torse, prêt à le repousser. Je ne le repousse pas. Ses lèvres s'emparent des miennes, nos visages entiers s'effleurent. La chaleur de son corps vient couper l'air glacé qui nous sépare. Mes doigts glissent de son torse à son cuir chevelu, se contractent sur ce dernier comme pour l'empêcher de s'écarter. Je le savoure et lorsqu'il met fin à cet échange singulier fort plaisant, j'adopte un large sourire sans dire le moindre mot, pensant que c'est amplement suffisant pour témoigner de ma satisfaction. Il m'arrache un dernier baiser sur la mâchoire et se lance enfin dans la dégustation de son plat. Je ne me fais pas plus prier et entame à mon tour l'assiette qui se loge sous mon nez tout en posant une main sur sa jambe pour préserver le contact. « J'apprécie. Du moment que tu apprécies ce que tu vies aussi, alors le plaisir est partagé et il n'y a aucun problème. » D'un mouvement rapide, je viens piquer un morceau dans son assiette pour goûter. Il est drôle de se comporter de cette manière avec quelqu'un que je connais si peu. C'est effroyablement plaisant, cette variable inconnue qui plane sur nos têtes. Ni l'un, ni l'autre ne sait où il va. Simplement, on se contente d'y aller ensemble, sans réellement se préoccuper de tout ce qu'il y a autour et après. « Merci pour l'invitation Aspen. » Je lâche sa jambe et sors de ma poche mon téléphone que j'ouvre sur la page des contacts, laissant mon numéro s'afficher. Je le pose sous ses yeux, l'y laisse et reprend aussitôt une part. « Je n'ai pas envie d'en rester là, alors si le cœur t'en dis, ça peut te servir. D'ailleurs n'y vois aucun message subliminal mais si tu veux passer chez moi ce soir, tu peux. J'ai quelques bouteilles qui n'attendent qu'à être ouvertes et aucune motivation pour réviser après les cours. Tu vas pouvoir me montrer ce que tu fais vraiment de ta vie. Tes vidéos, tes films préférés, enfin bref, on aura tout le loisir d'en reparler en tête à tête si tu le souhaites. »
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Ce qui te fait le plus plaisir c'est qu'il ne rejette pas ton baiser, au contraire, sa main explore ton corps pour finalement s'enraciner dans tes mèches blondes. Il te retient et tu dois presque t'extirper pour rompre le baiser, et c'est plus que tu ne désirais. L'homme que tu convoitais tant ces dernières semaines te rend ton baiser et souhaite le prolonger. Chacun attaque son assiette, tu prends ton temps pour manger et tu ris lorsqu'il vient goûter à ta pizza. Tu aimerais faire pareil mais tu vas avoir du mal à finir ton plat, tu es trop excité de tout ce qui vient de se passer. Tu remarques sa main sur ta jambe et tu frissonnes. Tu te rapproche à nouveau de lui physiquement, même si ça veut dire être un peu plus à l'étroit pour manger. Ce simple toucher provoque une vague de chaleur qui s'empare de ton corps et soulève ton coeur dans une félicité peu familière mais qui te donne l'impression d'être invincible. "Je t'en prie, tout le plaisir est pour moi." Tu réponds poliment, un sourire doux illuminant ton visage. Tu es presque triste lorsqu'il retire sa main de ta jambe. Il en sort son téléphone et tu vois son numéro s'afficher. Sans attendre d'avantage, tu sors le tien et note son numéro. "Je te fais sonner." Tu lui dis en appuyant sur la touche d'appel. Il n'aura qu'à ajouter les numéro à ses contacts et le nommer.

Ce qu'il te dit empire les choses, ton corps est comme pris d'une fièvre foudroyante. Tu déglutis et pose ta fourchette pour venir l'embrasser au coin des lèvres, ta main prenant la sienne délicatement, vos doigts s'effleurent alors que tes lèvres migrent vers le sud. Tu déposes un baiser le long de sa mâchoire où s'érige une fine barbe de quelques jours, et finalement tu marques son cou de tes lèvres. Trois fois. "Je viendrai avec plaisir." Tu dis en reculant légèrement ton visage pour lui sourire. Tu as du mal à lui lâcher la main, tu souhaiterais garder ce contact physique chaud plus longtemps. C'est pour ça que tu préfères les rendez-vous au planétarium, car tu peux discuter tout en étant confortablement installé, tout en profitant de la personne avec qui tu es. Le prochain rendez-vous, c'est là-bas que tu emmèneras Jupiter, et vous commandez à manger chez lui ou chez toi. "J'ai hâte ... Parce que ce soir je t'aurais pour moi seul. Aucun public présent comme maintenant. Je pourrais arrêter de me retenir. Je suis un peu égoïste sur les bords comme tu peux le voir, mais un peu d'égoïsme n'a jamais fait de mal. Et puis je serai tout autant à toi ..." Tu lui dis d'un ton sensuel même si tu n'as aucune pensée derrière la tête. Tu voudrais juste pouvoir profiter de lui sans avoir peur d'en faire trop dans un restaurant, tu ne veux pas qu'on vienne vous voir et qu'on vous jette à la porte.



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« J'ai hâte ... Parce que ce soir je t'aurais pour moi seul. Aucun public présent comme maintenant. Je pourrais arrêter de me retenir. Je suis un peu égoïste sur les bords comme tu peux le voir, mais un peu d'égoïsme n'a jamais fait de mal. Et puis je serai tout autant à toi ... » Les mots sont doux, viennent réchauffer mes joues qui adoptent des teintes rosées comme ces ciels de matins heureux. Ces matins aux paupières légères, aux fraîcheurs mesurées, à l'odeur de chocolat et de café, aux coins de lèvres tâchés de pâte à tartiner. Pourtant, ce n'est pas un sourire que je porte, bien que mon esprit semble bercé de tout cet amour implicite qui se déverse de sa lippe comme ces cascades en fond de forêt. Non, rien de tout ça, rien que la neutralité lassante et barbante, un peu banale, machinale qui s'érige régulièrement sur les traits inconnus à chaque détour, à chaque rue. « Je ne suis à personne. » Je souffle tout en revêtant un sourire au discours caché, présent pour témoigner de l'humeur dans lequel mes propos macèrent mais qui cache cependant une part de vérité. « Égoïste ? En quoi tu es égoïste ? Je n'en ai pas l'impression, tout du moins je n'ai rien déboursé pour me remplir le ventre et avoir ta compagnie. Je crois que je ne suis rien, tout comme tu n'es rien. Je veux dire, un acte peut être égoïste ou altruiste, une personne non. Enfin, je crois. Peut-être que je pense ainsi pour ne pas culpabiliser. » Appartenir à quelqu'un, concept étrange. L'impression d'être soudainement considéré comme un objet, un animal dans une cage, exposé aux visiteurs. Est-ce ça, appartenir à quelqu'un. Être à sa disposition ? Non, bien évidemment, il ne pense pas ainsi, c'est pourtant ce qui en découle quand je me met à réfléchir aux propos qu'il tient, qu'il propose comme une offre, un marché entre lui et moi.

Plongé dans mon assiette, je termine de quelques coups de fourchette la pâte aux bordures sombres, cramées. D'une main, je passe une serviette sur mes lèvres tout en levant les yeux, divaguant sur les teintes du plafond. Je ne sais plus vraiment à quoi je joue avec lui. Cependant, tout cela semble frais, agréable, idéal. Parce qu'au fond, c'est ça entre lui et moi, c'est quelque chose de léger, de doux. Parce qu'on ne sait pas où on va, ni même si on y va ensemble, on se contente du moment et c'est bien assez. On ne se prend pas la tête à savoir si tout cela est bien ou non, à savoir si il faut s'embrasser le premier jour et coucher le deuxième, à savoir si on doit venir avec des fleurs ou simplement accompagnés d'un large sourire. On ne sait pas et c'est ce qui rend le tout fascinant.
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Tu égayes ton visage d'un sourire mutin lorsqu'il te murmure qu'il n'est à personne. Tu n'attendais pas mieux. Tu te sais jaloux, tu l'as embrassé et voilà que la simple idée de le voir embrasser un autre homme te tord le ventre. Non, tu ne souhaites pas l'étouffer, l'emprisonner. Tu ne veux pas qu'il t'appartienne, ni qu'il ne pense qu'à toi. Tu veux juste être celui à qui il pense lorsqu'il a envie d'embrasser quelqu'un, lorsqu'il a envie de plus qu'un simple baiser. Que ce soit toi qu'il ait délibérément choisi de passer du temps, qu'il ait l'instinct de décliner un simple flirt avec un homme parce qu'il pense à toi, et qu'il a envie d'explorer un peu ce "petit truc" qui est en train de naître entre vous. Voilà en quoi tu veux qu'il soit à toi, non pas le forcer à faire quelque chose qu'il ne veut pas, ni à être quelqu'un qu'il n'est pas. Mais à avoir ton image dans le coin de la tête, l'image de cette soirée, et qu'il se dise que ça vaut la peine de continuer, et qu'il fasse sa vie avec ce sentiment là. "Je peux être plus égoïste encore, mais ça j'imagine qu'il faudra voir avec le temps." Tu réponds avec un sourire rempli de malice. Tu te redresses après avoir mangé les trois quarts de ton plat, tu ne peux plus rien avaler. Tu t'essuies les lèvres avec soin car tu comptes bien l'embrasser à nouveau plus tard. "Tu as raison. Mais ne dit-on pas que nos actions sont le reflet de notre personnalité ? Si aujourd'hui je fais quelque chose d'égoïste, alors je suis un égoïste. Si demain je fais quelque chose d'altruiste, alors je le serai. Si demain je décide de faire quelque chose de déjanté et de courir nu autour du campus, alors je serai fou. La personnalité est aussi changeante que l'humeur pour moi. Mais ça revient un peu à la même chose que ton idée dans un sens. Les gens agissent un jour comme ils veulent et ils peuvent agir à l'opposé le lendemain, des personnalités changeantes. Comme un bloc note en quelque sorte. Tu dessines sur une page, et une fois fini, tu changes de page pour dessiner quelque chose de différent. La personnalité c'est un peu la même chose. Une page blanche que tu tâches au fil de la journée jusqu'à aller te coucher, et en te levant, tu as de nouveau une feuille immaculée que tu peux salir comme tu le souhaites. Et c'est à toi de voir si tu veux faire les mêmes tâches tous les jours, les mêmes traits." Tu réponds sérieusement, avec un ton ouvert, comme si tu proposais une théorie et que tu attendais sa validation.

C'est un peu ce que tu fais en te levant le matin. Tu choisis qui tu vas jouer. Le vrai Aspen, légèrement sarcastique, intelligent, curieux et aventureux. Ou le Aspen trop sociable, souple de caractère, débonnaire et séducteur que tu montres à beaucoup de gens, surtout dans tes vidéos. Ils sont deux Aspen aux couleurs différentes. Le premier est bleu, tirant sur le violet, de simples touches purpurines complexes, sereines. Le second est rouge, plus clair et écarlate, un feu flamboyant et contrôlé mais qui se dit sauvage. "Tu veux un dessert ? Je ne peux plus rien avaler personnellement." Tu demandes dans un sourire alors que ta main s'aventure, aussi naturellement qu'il est pour toi de respirer, sur le bras de ton camarade nageur. Effleurant de tes doigts son épiderme, finalement tu viens lui prendre la main délicatement, presque timidement, sans le lâcher des yeux. La dernière fois que tu as fait ça remonte à si longtemps, et à l'époque c'était tellement plus ... facile. Est-ce que c'est parce que tu en as de plus en plus marre de faire semblant ? Deviens-tu moins résistant ? Plus faible ? Ou est-ce parce que Jupiter est spécial, qu'il ne ressemble à personne que tu connais ? Ou bien serait-ce un peu des deux ?




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Les couverts cognent sur les bords de nos assiettes alors qu'il se propose comme porteur de discours. Je l'écoute tout en faisant le vide dans ma tête, laissant l'océan de pensée se vider, s'évaporer pour rejoindre les hauteurs de ces nuages qui voyagent par-dessus les paysages comme ces avions en direction des terres voisines, des contrées sauvages, des détours aux abords de mirage. Bien que je ne vienne mettre mot pour confirmer ou non ses théories, je secoue légèrement la tête d'un mouvement verticale pour approuver, pour témoigner du fait que j'accepte son avis. Non que je sois forcément en accord avec ce dernier quand bien même sa posture semble concevable mais les débats ne servent qu'à ceux qui ont ce besoin constant de reconnaissance. La reconnaissance, quand bien même je me sais la vouloir, âme d'artiste qui rêve des lumières étoilées sur les peintures, sur les portraits, je me sais capable d'avancer sans dans ce genre d'instant. Alors je laisse couler, parce que c'est ainsi qu'éternellement je préserve l'entente. Il n'y a que ce qui est en suspend qui dure dans le temps. « Tu veux un dessert ? Je ne peux plus rien avaler personnellement. » Sa main vient agripper la mienne, comme un enfant qui se tient à sa mère de peur de la perdre à tout instant. Ses yeux se confrontent aux miens. Il sourit, moi aussi. Cependant, je retire ma main, lentement, tendrement, ne voulant pas lui donner l'impression de le repousser. Non, seulement celle de le fuir avec une douceur affligeante. « Non, je suis rassasié. Merci encore pour tout ça. Je vais devoir te laisser, l'heure tourne et j'ai un cours à ne pas manquer. On se revoit sous peu monsieur l'égoïste. Seulement toi et moi, sans tout ça autour, sans ces gens, sans ces bruits. » Je dépose mes lèvres à l'une de ses joues et d'une main caresse l'autre avant de lui sourire et de partir sans me retourner, le regard rivé droit devant, là où je vais, là où nous allons, ensemble, éloignés mais proches. Deux inconnus qui ne le sont plus vraiment. Parce que même si ils ne connaissent pas les saveurs de la vie de chacun, ils connaissent celles de leur lèvres respectives. Ils connaissent ces parcelles du corps qui pourtant ne se vouent qu'aux corps fiévreux d'amour.

FIN DU RP
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