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La Dunster avait tout fait pour se débarrasser du type sans la violence mais il continuait à la forcer à le suivre. Et sur cette plage déserte, personne ne l'entendait crier. Elle avait envie de lui envoyer la bouteille dans la tête pour le calmer mais quelqu'un finit par venir à son secours. Et elle ne s'attendait pas du tout à voir le Lowell débarquer pour coller son poing dans la figure de l'importun. En s'étalant sur le sol, Capucine fut projetée dans le sable, tombant sur ses fesses. La jeune femme cligna ds yeux plusieurs fois, un peu hébétée avant de remarquer que l'homme était à terre. Mais ce fut la voix de Isaiha qui lui fit lever les yeux vers lui. Le pauvre semblait souffrir de la main. La jeune femme l'observait comme s'il était son valeureux prince charmant venu à son secours. Capucine se redressa avec l'aide de son petit-ami, frottant doucement ses fesses pour retirer le sable qui lui collait au short. Elle secoua doucement son visage. « Non, je n'ai rien... » La colère de Capucine l'avait totalement quitté alors que Isaiha la prenait dans ses bras, ronchonnant après elle. Aucun mot ne franchit ses lèvres. Elle se contenta de l'entoure de ses bras et de poser son menton sur son épaule, le serrant contre elle. Elle n'adressa pas le moindre regard au type étalé dans le sable, seul Isaiha comptait. Un léger sourire étira ses lèvres, alors qu'elle vidait la bouteille sur le sol, dans le dos de son Lowell avant de balancer la bouteille vide par terre.
Une fois dans la chambre, Capucine alla se hisser sur le lit, s'y installant en tailleur en fixant le Lowell. L'alcool faisait toujours effet et ses petits yeux brillants le prouvaient. Elle n'avait plus envie de se disputer, plus du tout même. « Promet moi que tu ne me cacheras plus rien même si tu en as honte... » Elle voulait juste que Isaiha cesse de se rabaisser. Cet homme était si paraît à ses yeux que même ses erreurs étaient parfaites. Elle se mordit doucement la lèvre, sans le quitter du regard, un pointe d'hésitation dans le regard. « Alors... Tu m'aimes... ? Tu m'aimes pour de vrai ? » Capucine ressemblait à un petite adolescente timide amoureuse à qui on venait de dire « je t'aime ». Elle poussa un léger soupir avant de tendre les bras pour que Isaiha vienne contre elle, le serrant contre elle. Elle s'allongea sur le dos, l’entraînant avec elle. « Je t'aime aussi Isaiha... Et je t'assure que je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne. S'il y a bien une chose dont je suis certaine, c'est que c'est toi l'homme de ma vie... » Capucine le tira vers elle pour l'embrasser, savourant la douceur de ses lèvres sur les siennes.
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