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You lie to me ft. Isacine

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Capucine avait fait bonne figure pour n'éveiller aucun soupçon face à Paris et Summer mais surtout parce qu'elle n'avait pas voulu gâcher la soirée. Mais apprendre, soudainement, que Isaiha s'était remis au poker avait été comme un coup de poignard. Enfin, elle n'était pas idiote, elle se doutait que Paris ne lui faisait pas jouer de l'argent mais qu'il jouait pour de faux. Mais c'était le principe que Isaiha ne lui avait rien dit. Elle remettait tout en question, se demandant alors si elle était capable de lui faire confiance, si elle pouvait croire en ce que le Lowell lui disait. Si le repas s'était convenablement déroulé et que Capucine avait joué le jeu jusqu'au bout, restant cependant légèrement distante, il n'en était plus rien maintenant qu'ils rentraient à l'hôtel. Une fois hors de portée de vue de Paris et Summer, le Dunster avait furieusement lâché la main du Lowell pour se diriger vers l’hôtel. Elle l'avait volontairement snobé dans l'ascenseur, fixant le sol comme s'il était soudainement devenu bien plus intéressant que n'importe quoi dans sa vie. Et une fois dans la chambre, ce ne fut pas mieux. Capucine avait envie de pleurer de rage mais elle se retenait, se disant que ça n'en valait pas la peine. Après avoir retiré ses chaussures, elle s'enferma dans la salle de bain, fermant simplement la porte sans y tourner le verrou. Elle avait juste besoin d'être tranquille le temps que ça lui passe. Mais elle savait que ça ne lui passerait pas sans une dispute. Elle se demandait même si leur relation en valait la peine. Capucine ne savait plus si elle devait se battre même si elle restait certaine d'être folle amoureuse de Isaiha. Le problème devait être là, elle l'aimait de tout son cœur, elle l'aimait plus qu'elle n'avait aimé Jorah. Mais Isaiha n'était pas sincère avec elle. Il lui cachait des choses comme si elle était son ennemie et la jeune femme sentait bien qu'il n'était pas prêt à ce qu'elle l'aide malgré toutes ses jolies promesses. Cette idée la fit soudainement éclater en sanglots. Des sanglots silencieux. Capucine s'installa sur le rebord de la baignoire, essayant de se calmer en essuyant frénétiquement ses joues. Peut être qu'au final, il faisait ça parce qu'il n'avait plus envie de continuer avec elle. Tout comme il l'avait fait avec Amanda.
@Isaiha J. Buchanan
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Capucine,

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A l’instant même où les mots avaient franchi la frontière de ses lèvres, Isaiha les avait regrettés car il avait bien senti le changement de comportement de Capucine. Elle avait beau donner le change, il n’en restait pas moins qu’il l’avait blessé, qu’il avait en quelque sorte trahi sa confiance. Le Lowell s’en sentait mal. Il se sentait même misérable mais il n’avait rien dit ou rien fait durant le diner de peur de la faire exploser de colère. Il s’était tenu à carreaux, essayant de donner le change le plus efficacement possible mais dès lors que sa main quitta la sienne, son cœur se mit à geindre de douleur. Il craignait tellement de la perdre à cause de son addiction aux jeux. Il avait tout fait pour lui cacher qu’il rejouait non pas parce qu’il ne voulait pas de son aide mais tout simplement parce qu’il avait honte de lui. Isa aurait tant aimé pouvoir se passer d’un palliatif, de dire : hey plus besoin de jouer pour me sentir bien. Le problème c’est qu’il avait compris qu’il aimait jouer au poker. Il n’avait pas besoin de parier de l’argent, il appréciait simplement de se retrouver entre hommes, à jouer, à discuter de choses et d’autres -notamment des femmes. Capucine le liait avec le monde moderne mais ces parties de cartes lui apprenaient une autre façon d’agir, plus en homme, en copain. Et puis, ça lui permettait d’avoir des conseils pour lui plaire, pour la séduire. Idiot n’est-ce pas ? Silencieusement, il la laissa s’enfermer dans la salle de bain, ne sachant pas trop quoi dire ou faire pour se rattraper. Au bout de cinq minutes à tourner en rond dans la chambre, il se déchaussa, enleva sa veste et alla frapper à la porte. « Capucine, s’il te plait… je crois qu’il faut qu’on parle » dit-il en douceur. Il était prêt à se battre pour elle car il l’aimait plus que sa vie. Il avait longuement cru qu’Amanda était celle avec qui, il voulait construire un avenir mais force était de constater qu’il ne s’était pas trop battu pour sauver son couple. Là, c’était différent, il voulait se battre quitte à la poursuivre dans la moindre de ses cachettes. Alors, sans attendre de réponse, il entra et le spectacle qu’il vit lui brisa le cœur. « Capucine.. » souffla-t-il en la voyant pleurer. Il s’approcha d’elle et s’agenouilla devant elle, les mains sur ses cuisses. « Ne pleure pas, je t’en prie. Je suis désolé de ne pas t’avoir parlé de ces parties de carte. J’avais tellement honte de moi… J’avais peur que tu t’imagines que j’y arriverai pas et que tu te dises que je ne valais plus la peine que tu t’intéresses à moi » lui expliqua-t-il d’une traite en espérant que cela la fasse réagir. Elle pouvait hurler, le frapper, il s’en fichait du moment qu’elle cessait de pleurer.
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Isaiha était finalement entré dans la salle de bain, sans réellement demander la permission à Capucine. La Dunster releva les épaules, le visage noyé de larmes. Son regard était sévère mais surtout remplit de déception. La jeune femme n'aurait jamais cru que Isaiha serait capable de lui mentir. Elle ne voulait pas non plus qu'il lui raconte tout ce qu'il faisait mais pour elle, il était important qu'il la fasse participer au chemin de sa guérison. Elle avait envie d'être celle qui l'aidait et pas celle qui attendait patiemment qu'il change ou se soigne sans rien faire en retour. Les mots du Lowell étaient comme des coups de poignard dans son cœur, l'enfonçant plus qu'ils ne devaient l'aider à se faire pardonner. Capucine repoussa doucement les mains de Lowell durant son discours, n'ayant pas envie qu'il la touche. Pas qu'elle ne l'aimait plus mais elle était en colère après lui et l'heure n'était pas aux câlins. Puis soudain, un pulsion électrique sembla animer la brune qui gifla violemment le Lowell. Sur le coup, ça lui fit du bien mais elle regretta son geste dans la seconde qui suivit. Capucine fut perdue dans ses émotions, partagée entre la colère et le regret. Elle se leva d'un bond, mal à l'aise de son acte. « Parce qu'en plus, tu crois que je serais capable de te laisser tomber si tu m'en avais parlé ??? » La Dunster le poussa pour quitter la salle de bain d'un pas rapide, furieuse. Elle se retenait de ne pas éclater en sanglots mais de petits gémissements discrets s'échappaient de ses lèvres. « Je pensais pourtant avoir été bien claire non ? J'ai peut être pas parlé la bonne langue !! » Alors qu'elle se battait avec ses vêtements pour enfile son mini short et un débardeur pour se coucher, Capucine rageait à voix haute. « On en est donc là maintenant ?? Que tu ne me racontes pas ce que tu as mangé le midi, je le comprends ! C'est pas important. Mais ça Isaiha !!! Ça c'est extrêmement important ! Tu ne me fais même pas assez confiance pour me dire la vérité, tu as encore peur de mon jugement. Et ça, ça me fait de la peine !! Tu me fais de la peine quand tu agis comme ça ! Parce que tu remets en question tout ce que je t'ai dis ! Et au final, tu fais les choses dans ton coin. Et... Putain tu joues avec Paris, c'est mon meilleur ami et tu n'es même pas capable de me le dire à moi !! Mais à lui, il n'y a pas de problème !! Tu avais peur que je t'interdise de jouer ?? » Capucine soupira doucement, essuyant ses joues. Si Isaiha avait su réparer son cœur, Capucine se rendait compte qu'il était tout aussi capable de le briser à nouveau d'un simple claquement de doigts. « Je suis extrêmement déçue de ton comportement et je ne parle pas du fait que tu joues... Je suis profondément blessée du eu d'importance que tu m'accorde dans ta guérison et j'en viens à me demander ce que tu fais avec moi et si ça vaut la peine de continuer... » Rien que de prononcer ces mots, ça lui crevait le cœur et Capucine aurait préféré se trancher elle même la gorge que d'avoir à dire ça un jour.
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Capucine,

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La gifle lui avait fait tourner la tête et sa joue le brûlait mais il ne dit rien, ne broncha pas. Dans un sens, il la méritait car il lui avait caché quelque chose d’important. Capucine avait tous les droits d’être en colère, d’être déçue par lui et ses actions. Il savait que cela ne se faisait pas, qu’il avait en quelque sorte brisé la promesse qu’il lui avait faite de tout lui dire, de ne plus rien lui cacher. Malheureusement, il avait si honte de lui, si honte d’être aussi faible qu’il n’avait pas osé. Combien de fois avait-il eu envie de l’appeler en pleine nuit quand ils ne la passaient pas ensemble ? Trop souvent. Par moment, cela l’effrayait d’être aussi dépendant d’elle, de son amour. Il savait qu’il ne pourrait jamais se remettre d’une rupture avec Capucine Vickers. Elle était son rayon de soleil, les reflets de la lune mais également son foyer. Il avait longtemps cru que sa place était dans une ferme, proche de la nature mais il pourrait tout aussi bien vivre dans une ville surpeuplée, polluée tant qu’elle était là, près de lui. Il la suivit sans un mot, acceptant ses reproches sans rien dire. Il la laissa se déshabiller et se vêtir d’un short et d’un débardeur dont il ne saisissait bien sûr pas du tout la couleur mais il s’en fichait complétement. On aurait pu croire qu’il était indifférent à cette crise mais son regard parlait pour lui. Le corps raide, la mâchoire crispée, il était droit comme la justice et se faisait violence pour ne pas hurler mais quand elle parla pour dire qu’elle se demandait si cela valait la peine de continuer, il s’anima. Avec rapidité, il fut près d’elle pour l’attraper par les poignets et l’attirer vers lui, le regard presque fou de douleur et de panique. « Je t’interdis de dire ça » dit-il d’une voix forte, rude où son accent allemand ressortait comme le nez au milieu d’une figure. « J’ai fait une erreur, je le reconnais mais tu n’as pas le droit de dire ça… Tu m’as dit que tu étais incapable de me quitter si je t’en avais parlé et maintenant, tu me dis le contraire ? Oui je t’ai dissimulé cet échec mais ce n’est pas parce que je refuse que tu m’aides mais parce que j’avais honte. Comment penses-tu que je le vis ? Crois-tu qu’il est facile pour moi d’accepter de pouvoir encore avoir envie de jouer ? d’avoir encore envie de parier alors que je sais que ça a failli détruire ma sœur mais toi aussi ? Que j’ai failli en mourir ? Oui je joue avec Paris parce qu’il s’en fiche totalement de la raison de ma présence à nos parties de poker. Il se fiche que je sois addicte et je me fiche totalement de son opinion sur la question » poursuivit-il avec colère mais tristesse. Il allait finir par lui faire mal mais il était incapable de la lâcher de peur de la voir s’enfuir loin de lui. « Ce n’est pas un manque de confiance Capucine c’est simplement que je ne voulais pas te décevoir. Je sais que tu veux m’aider, que tu veux être présente dans ce processus de guérison et crois-moi sans toi, j’aurais déjà replongé depuis longtemps mais chaque petite chute que je fais, c’est une chute de trop pour moi. J’aimerai tellement pouvoir claquer des doigts et ne plus être tourmenté par ce vice. Je ne t’ai rien dit car quand tu poses ton regard sur moi, quand nous parlons de ma guérison, tu me regardes avec fierté. Je ne voulais pas perdre cela, je ne voulais pas te décevoir parce que… » laissa-t-il sa phrase en suspens tandis qu’il baissait les yeux. « Parce que je t’aime Capucine. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé une femme et comme je ne pourrais jamais en aimer une autre. J’ai fait preuve de lâcheté en taisant le fait que je rejouais avec les gars parce que je voulais que tu continues à me voir comme un homme fort, parce que je voulais que tu continues d’avoir foi en ma guérison quand la mienne me quitte, parce que je voulais que tu sois fière de l’homme que je suis et que ton regard ne change pas » murmura-t-il avant de finalement la lâcher comme si toute sa colère venait de le quitter subitement. Il s’écarta en se passant une main dans les cheveux, mal à l’aise. Il aurait aimé que ces trois petits mots soient prononcés dans un cadre plus romantique et non en plein cœur d’une dispute mais il ne pouvait plus se taire, il avait besoin qu’elle sache qu’elle était la seule raison pour laquelle il continuait de se battre. « Je… Je te prie de me pardonner Capucine »
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« Aïe ! » Non. Isaiha ne lui avait pas fait mal en lui attrapant les poignets mais le geste avait été si brutal que Capucine avait dit « aïe » par réflexe. Elle observait le Lowell, essayant de se dégager doucement. La joue de Isaiha était encore rouge et marquée de la gifle que la petite anglaise lui avait donné quelques secondes plus tôt. Dieu qu'elle pouvait être violente quand elle était en colère. Le grand blond s'expliquait sur son comportement, sur la raison qui l'avait poussé à se cacher de celle qui était sa petite amie. « Ne parle pas de Paris comme ça !!! Tu te trompes !!! » Malgré le fait qu'elle râlait souvent après Paris, il restait comme un grand frère pour elle et elle refusait d'entendre la moindre critique le concernant. Surtout qu'elle le connaissait et elle savait parfaitement que sous ses airs de débile, le président de la Dunster House s'inquiétait de l'état du Lowell. Tant pour sa femme que pour sa meilleure amie. Isaiha avait une immense place dans le cœur des deux femmes et Paris n'était assez idiot pour l'encourager à faire des bêtises au risque de rendre Capucine malheureuse. Isaiha ne savait pas ce qu'il disait. « Isaiha, lâche moi ! » Capucine remuait les bras pour se dégager du Lowell quand il lâcha une seconde bombe qui la figea cette fois ci. La brune le fixait avec des yeux ronds, l'ombre d'un sourire passa sur son visage alors qu'elle n'avait retenu qu'une seule petite chose dans ce discours. Isaiha était amoureux d'elle et il venait tout simplement de le confirmer en lui avouant qu'il l'aimait. La Dunster se mordit la lèvre, ne sachant pas quoi répondre. Il avait le don de la calmer d'un claquement de doigt mais Capucine savait que, même si elle était extrêmement heureuse de l'avoir entendu lui dire les trois petits importants, si elle ne lui faisait pas la morale ce soir, Isaiha recommencerait. Ce n'était pas un enfant non plus mais la jeune femme savait comment les hommes pouvaient être imbéciles par moment. Donc, même si toute sa colère s'étaient envolée, elle revint très vite alors que Capucine se concentrait sur le mensonge. Une chose à la fois. « Je ne te pardonne pas, et me dire que tu m'aimes n'arrangera pas les choses Isaiha !! Je ne suis pas ton ennemie et pourtant tu agis encore comme si j'étais capable de te juger... Tout le mauvais du monde moderne, tu as tendance à le projeter sur moi sans t'en rendre compte mais tu n'imagines pas la blessure que tu encres dans mon cœur !! Tu ne crois pas que j'ai assez souffert ? Je ne suis pas constamment collée à toi à savoir où tu es, avec qui, ce que tu fais ! Je t'ai même laissé chez les Lowell alors que tu allais voir cette... Lily-Rose !!! Mais bordel Isaiha, qu'est ce que tu avais en tête ?? Comment je pourrais avoir honte de toi quand tu me laisses aller à l'épicerie en pyjama !! Je... » La jeune femme soupira doucement et le contourna pour aller fouiller dans son sac. Elle attrapa une cigarette avant de fouiller les mini-bar et d'attraper une petite bouteille de whisky, de l'ouvrir et de la vider d'une traite. L'envoyant dans la poubelle, la demoiselle sortit sur le balcon pour fumer, essayant de se calmer. « Je suis vraiment, vraiment en colère après toi Isaiha et je refuse de baser notre relation sur des mensonges. Et je te jure que le prochain, ce sera Paris qui s'en occupera !!! Parce que je ne suis pas une débile !! »
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Isaiha n’arrivait pas à réfléchir sereinement. Il craignait beaucoup trop qu’elle le quitte, qu’elle se rende compte qu’il n’en valait pas la peine, que Jorah avait été meilleur que lui. En compétition avec un mort, c’était idiot, totalement puéril mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Il n’avait rien contre le souvenir de cet amour, il respectait son histoire d’amour mais il se demandait bien comment elle aurait pu l’aimer lui si Jorah avait toujours été là. La réponse n’en était que plus douloureuse à entendre : non. Capucine ne l’aurait jamais vu autrement que comme son meilleur ami et cela faisait mal car Isaiha prenait conscience de combien il aimait cette femme. Il avait étouffé ses sentiments dès leur première rencontre parce qu’il ne voulait pas perdre sa toute première amie, il ne savait pas ce qu’était l’amour non plus. Le désir, les sentiments amoureux, tout cela lui était inconnu. A l’époque, il ne connaissait que le travail, l’abnégation, le sens des responsabilités. Inconsciemment, il s’était interdit de nourrir le moindre sentiment amoureux envers Capucine et il s’était épris d’Amanda. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais on lui avait offert une nouvelle chance d’ouvrir les yeux. Une chance qu’il avait saisi à bras le corps et dont il en était heureux. Alors, la perdre à présent lui était insupportable. Il l’aimait comme il venait de le lui avouer et ça faisait mal de l’entendre dire qu’elle était en colère contre lui, qu’elle était déçue, qu’il l’avait blessé. Le jeune homme ne savait plus à quel saint se vouer et encore moins quoi dire pour se racheter. Machinalement, il l’avait suivi sur le balcon, n’osant pas lui dire qu’il détestait quand elle fumait ou qu’elle buvait sous le coup de la colère. Il ne sentait plus en droit de dire la moindre chose. « Je ne voulais pas te faire souffrir… Je..suis désolé » dit-il en se passant une main sur la nuque. « Je pensais que tu aurais honte de moi parce que c’est ce que je ressens vis-à-vis de tout ça. Je me dégoute de ne pas réussir à arrêter, de ressentir même du plaisir à jouer alors que cela m’a coûté tellement de chose » reprit-il avant de soupirer. « Je ferais mieux de te laisser tranquille pour cette nuit. Est-ce que nous pourrions déjeuner ensemble demain ? A moins que tu aies besoin de temps » proposa-t-il. Il était partagé entre la supplier de le garder et celle de la laisser souffler en priant pour que la nuit lui porte un autre conseil que celui de la rupture. Il n’avait aucune idée d’où il allait passer la nuit et il s’en fichait un peu car il n’était pas certain de trouver le sommeil. Peut-être pourrait-il rejoindre Casey mais en vrai, l’idée d’avoir de la compagnie ne l’enchantait pas plus que cela. En soupirant, il retourna dans la chambre pour récupérer sa veste et remettre ses chaussures.
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Capucine observait Isaiha qui l'avait rejoint sur le balcon, elle n'aimait vraiment pas se disputer avec lui. Vraiment pas. Elle donnerait tout pour que cette dispute s'arrête mais elle en était à un point où même le fait que Isaiha lui ait dit qu'il l'aimait ne changeait rien. Même si le cœur de Capucine en avait fondu d'entendre les mots. Elle voulait surtout régler cette histoire de mensonge. Isaiha faisait une moue penaude, se confondant en excuse. Ça avait le don de l'énerver et elle avait envie de l'étrangler jusqu'à ce que sa tête éclate. Mais le pire fut lorsqu'il fit son Caliméro à vouloir aller dormir ailleurs, abandonnant de ce fait Capucine dans leur suite. Écrasant rapidement sa cigarette dans le cendrier, Capucine manqua de s'étaler sur le sol en retournant dans la chambre, furieuse. « J'espère que tu te fous de moi !! Tu comptes passer la nuit dehors. Franchis cette porte Isaiha et je t'assure, sur l'honneur de mes parents, que demain tu trouveras une chambre vide ! » Et là, elle ne plaisantait pas. Elle détestait qu'on fuit les disputes quand elle avait besoin d'une réelle confrontation. « Ne fais pas ton pauvre malheureux ! C'est toi le fautif dans l'histoire, pas moi ! Et pourtant j'ai la sensation que tu me fais passer pour la méchante parce que je suis en colère après toi ! » Capucine lâcha un lourd soupir agacé avant de se laisser tomber sur le lit, les bras croisés contre la poitrine. Elle les décroisa aussitôt, remuant. Quand elle était en colère, Capucine devenait une vraie boule d'énergie, se tortillant dans tous les sens comme si ça la démangeait et qu'elle se retenait de se gratter. La Dunster se remit debout, à nouveau. « Je n'arrive pas à croire que tu m'aies menti Isaiha ! Honnêtement je me fiche que tu joues. Je veux juste que ça ne te foute pas dans la merde comme à mon retour du Mexique... Je... » Capucine, soupira, soudainement inquiète et malheureuse. « Je ne comprends pas pourquoi tu penses tout ça de toi. Je reste fière de toi quoi qu'il arrive. Je sais que tu ne joues pas d'argent, tu ne vas plus dans les casinos, tu n'essaies pas d'aller jouer dans les bars ou dans les magasins... Tu te contentes de jouer amicalement au poker avec tes amis, je comprends que tu aimes ça et que tu veuilles continuer... » Elle s'entoura de ses propres bras, pinçant tristement les lèvres. « Je trouves que tu as une très mauvaise estime de toi. Mais encore plus de moi. Je ne vais pas te crier dessus parce que tu joues si tu m'assures que c'est du faux, pas d'argents. Si tu me rassures, pourquoi je douterais de toi... ? » Capucine s'assit de nouveau sur le lit, plus calmement cette fois. Elle semblait plus accablée qu'en colère.
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Isaiha n’avait jamais été très doué pour gérer les conflits, c’est le moins qu’on puisse dire. Il détestait les tensions, les disputes car dans ces moments-là, il craignait toujours d’avoir un geste ou une parole déplacée. Il se connaissait assez pour savoir que derrière ses allures d’ange, il pouvait être un véritable trou du cul pour reprendre les mots d’un certain Dunster (et encore, nous pouvions noter l’effort fait pour rester poli). « Et qu’est-ce que je dois faire ? M’emporter comme tu le fais ? Te crier dessus ? Qu’est-ce que cela changera au final ? Je suis en tort, je le reconnais bien volontiers. Que veux-tu que je fasse d’autre ? Je ne vais pas me mettre en colère après toi alors que tu n’y aies absolument pour rien dans cette histoire bon dieu » lâche-t-il avec un certain agacement. S’il se mettait à crier plus fort qu’elle, à quoi cela servirait ?! Au contraire, il préférait la laisser digérer la révélation de la soirée, la laisser se calmer pour pouvoir parler calmement avec elle le lendemain matin. « Je ne te fais pas passer pour la méchante mais tu es en colère. Qu’est-ce que tu veux dans le fond ? Avoir une raison supplémentaire d’exploser ? Tu veux peut-être que je te tende l’autre joue pour que tu me gifles ? C’est ça ? Et bien vas-y libre à toi ! » dit-il en ouvrant les bras comme une invitation irrésistible pour qu’elle le gifle. « C’est cela que tu voulais ? Que je cesse de faire mon pauvre malheureux ? Et bien soit ! Je vais agir bêtement, montrer mes muscles pour jouer à l’homme de cro-magnon qui se fiche totalement des sentiments de sa petite-amie car de tout de manière, elle n’a rien à dire ! C’est vrai, tu abuses un peu de me faire une scène !! Je suis un homme, je vois pas pourquoi je ferais le dos rond alors que je suis fautif ! Cela se saurait quand même ! » lança-t-il avec une certaine ironie. « Est-ce assez ou tu veux que j’en rajoute ? Je crois que les voisins ne m’ont pas bien entendu » osa-t-il ajouter avant de secouer la tête de droite à gauche et de se calmer.

« Je pense ainsi de moi parce que je déteste échouer, je déteste être l’esclave de mes envies. Je ne joue peut-être pas d’argent mais quand je passe en bus devant un casino, j’appuie machinalement sur le bouton d’arrêt parce que mon premier réflexe reste d’aller jouer. Je ne le fais pas parce que je me dis que je ne ferais que te décevoir et je ne le souhaite pas. En te cachant que je jouais avec Paris et Bonaventure, c’était également une façon de me rassurer moi. De me dire que les choses n’étaient pas graves, que je n’avais pas à te le dire car te l’avouer, ce serait comme avouer qu’il y a un problème. Ce n’est pas forcément de toi que je voulais me cacher Capucine » soupire-t-il en se laissant tomber sur une chaise, le regard perdu dans le vide. « Je déteste ce tiraillement en moi, je déteste ça. J’aimerai qu’on me l’enlève et ne pas avoir d’arrière-pensée quand je joue mais ce n’est pas le cas et ça m’obsède. Je me suis excusé pour t’avoir caché cela, je ne peux pas faire plus d’où mon envie de te laisser seule ce soir car j’espérais que ta colère retomberait et que tu oublies l’espace d’un instant que tu t’es demandée si notre histoire valait la peine de poursuivre ou non cette route »

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Capucine n'avait pas pensé que cette soirée finirait de cet manière. Si elle avait empêché Isaiha de quitter la chambre c'était pour qu'ils se confrontent. Capucine n'aimait pas garder les choses pour elle et ne pas régler les problèmes dans l'immédiat. Si ça traînait, ça finissait par mal se passer. Vraiment mal. Mais Isaiha semblait un peu perdu dans sa façon d'agir et la, la dispute n'aurait pas de fin. Il abusait dans ses paroles et dans son comportement. Capucine attrapa vivement son sac à main et se dirigea vers la porte de la chambre. « Va te faire foutre !! » Puis elle quitta la suite en claquant violemment la porte, dévalant les escaliers en se foutant d'être pieds nus et en pyjama. Elle avait un cruel besoin de boire. Capucine avait bon dos à tenter d'aider Isaiha avec son addiction quand elle n'arrivait pas à se passer de la sienne. Une fois au bar, la jeune femme demanda une bouteille entière, agressant presque le barman qui se trouvait là. Une fois la bouteille payée, elle quitta l’hôtel pour se rendre sur la plage, s'installa sur le sable en maugréant et râlant après Isaiha, alternant avec sa boisson.

La Dunster tentait de se calmer quand, soudainement, un jeune homme se laissa tomber près d'elle. Au début, elle pensait qu'il s'agissait de Isaiha et s'apprêtait à l'envoyer chier mais elle fut surprise de trouver un parfait inconnu qui la fixait avec un sourire abruti sur le visage. Capucine se sentait légère parce qu'elle avait bu mais lui, il était carrément ivre. Faisant on moue contrariée qu'on la dérange Capucine ouvrit la bouche pour envoyer chier le jeune homme, préférant rester seule. Mais il se contenta de glisser son bras sur ses épaules et de se coller contre elle. « T'as l'air bien seule... Je suis seul aussi, on peut aller dans ma chambre si tu veux ? » Son haleine puait l'alcool, donnant envie de vomir à Capucine. Un frisson de dégoût remonta le long de son échine avant qu'elle ne grimace, repoussant le bras du jeune homme qui ne semblait pas s'en inquiéter. « Euh, non merci... » Mais le garçon était pot de colle. Capucine se leva, suivit de son compagnon dont elle ne voulait pas. Il vint alors se coller contre elle, lui attrapant les poignets avec beaucoup de force. « Aie ! Hey !! Tu me fais mal !! » L'homme grimaça, comme agacé par ses paroles. Capucine se débattit comme elle pouvait mais il semblait vouloir la maintenir contre lui, tentant même de l'embrasser. La Dunster du reculer son visage au maximum pour échapper à ses lèvres dégoûtantes. Agacé que la brune le rejette de cette manière, il s'écarta d'elle pour avancer, la tirant derrière lui. « Aller, fais pas ta timide !! Viens avec moi, je vais te montrer ce qu'est un homme. » Capucine agita son poignet dans l'espoir qu'il la lâche mais il serrait trop fort. Elle manqua de trébucher alors qu'il la tirait derrière lui, la forçant à avancer. Capucine frappa alors son bras comme pu. « Hey !!! Mais lâche moi !! Lâche moi putain, je veux pas te suivre !! » Capucine se mit alors à crier, récoltant une belle gifle qui la calma sur le coup avant de se remettre à s'agiter en criant, regrettant de ne pas avoir pris son téléphone. Là, elle aurait bien besoin de Paris et Isaiha.
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Capucine,

you fill my lungs with sweetness and i fill my head with you





Isaiha l’avait laissé partir mais non sans soupirer tout comme il avait complétement oublié de lui dire qu’elle n’était qu’en pyjama. Sincèrement, il ne comprenait pas sa petite-amie quand elle se mettait en colère. Qu’attendait-elle de lui ? Qu’il s’énerve autant qu’elle alors qu’il était coupable ? Il l’avait fait pour se moquer de tout ça, pour lui montrer que c’était complétement illogique comme façon de procéder mais sa jolie brune avait pris la mouche et avait quitté leur chambre. Au bout de quelques secondes, en jurant dans sa langue maternelle, il quitta la pièce à son tour pour la suivre. Dans l’état émotionnel où elle était, inutile d’être clairvoyant pour savoir qu’elle allait faire ce qu’elle savait si bien faire à savoir : oublier tout cela dans l’alcool. Le jeune lowell détestait quand elle buvait de cette manière et clairement, il allait falloir que cela cesse. Capucine devait apprendre à gérer ses problèmes autrement qu’en piquant une tête dans une bouteille d’alcool songea-t-il dans un mouvement d’humeur. Il n’était pas le seul à devoir gérer une addiction et peut-être était-il temps qu’il lui ouvre les yeux sur la sienne. Demain. Dans quelques jours, quand la tension serait retombée songea-t-il avec un brin de lâcheté. Le blond ne voulait pas fâcher sa belle davantage et il n’était clairement pas en position de la ramener après ses révélations seulement, il ne pouvait pas se taire et faire comme si elle n’avait aucun problème. Il se devait de veiller sur elle, de la protéger quitte à se retrouver à une dizaine de mètres d’elle, comme un pervers qui espionnerait une jolie jeune femme, tard le soir. Le pire, c’est qu’il ne voyait pas très bien, sa vision de loin n’étant plus ce qu’elle était. Néanmoins, il ne fallut pas longtemps pour comprendre qu’un homme importunait sa compagne.

Isaiha avait toujours prôné un pacifisme à outrance mais voir cet inconnu se permettre autant de familiarité, autant de violence à l’égard de Capucine lui fit perdre tout sens commun. Il se mit à courir dans leur direction, avalant la dizaine de mètres les séparant en un rien de temps. « Hey ! » s’écria-t-il avant que son poing ne rencontre la mâchoire de rustre qui s’étala de tout son long sur le sable. « Doux Jésus que ça fait mal » grimaça-t-il en secouant sa main. C’était la première fois qu’il frappait un homme et c’était franchement douloureux. Il se tourna vers sa petite-amie pour l’aider à se relever. « Tu vas bien ? Il ne t’a pas fait de mal ? » s’inquiéta-t-il. Ce dernier ne s’était pas relevé mais un grognement l’informa qu’il était encore conscient mais trop groggy à la fois par le coup mais également par l’alcool. « Rentrons » dit-il en la soulevant dans ses bras. « Sérieusement, il va falloir que tu arrêtes l’alcool ! La prochaine fois que tu quittes une dispute pour aller boire toute seule dans ton coin, je te pends par les pieds » grommela-t-il sous le coup de l’inquiétude. « En fait, c’est décidé, tu ne me quitteras plus d’une semelle à partir de maintenant !! » ajoute-t-il, se fichant bien qu’elle lui réponde ou non. Il avait besoin de parler pour évacuer toute la tension qui l’habitait à cet instant précis. Dieu qu’il ne voulait pas imaginer ce qui aurait pu se passer s’il ne l’avait pas suivi pour s’assurer qu’il ne lui arrive rien.

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