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If we go down then we go down together
EZECHIEL & ROMY
Je fais de mon mieux pour rétablir une ambiance bonne enfant entre moi et Ezéchiel. Après tout, ça a toujours été comme ça entre nous. Pourquoi soudainement, est-ce qu'il devrait y avoir des malaises, des non-dits ou que sais-je ? C'est bon, il est sexy, il est drôle, mais c'est pas une raison pour perdre mes moyens car il se trouve à moins d'un mètre de moi. En tout cas, j'essaye de m'en convaincre. J'essaye d'ignorer chaque frisson qui m'a traversé la peau lorsqu'il posait cette serviette sur mes épaules, ou lorsqu'on était ensemble dans sa douche. Mais plus j'ignore, plus j'y pense. C'est un cercle vicieux. C'est un peu comme se forcer à dormir. On se force de ne penser à rien, de se vider l'esprit, mais on se rend vite compte, que se forcer, c'est penser et là on devient dingue et on passe une nuit blanche. Tout l'inverse de ce qu'on a cherché à faire. Tout comme mes efforts à ne pas lui porter trop d'attention. J'essaye de faire un échange avec lui, je lui pardonne, il me pardonne tout rentre dans l'ordre. Mais le voilà qui aborde de nouveau ce bisou. Je grogne, levant les yeux au ciel. « Et voilà, je regrette déjà. » que je lâche. C'est la vérité. Maintenant, il a que ça en tête et moi aussi. Peut-être pas pour les mêmes raisons. Tandis que lui va probablement me charrier avec ça pendant des semaines, moi j'y penserais en me demandant si j'avais pas été trop impulsive, ou si justement je serais allée plus loin si je l'avais vraiment été. BREF. « De toute façon, je veux pas d'un bisou d'un vieux crapaud comme toi. » je finis par dire en croisant les bras sur ma poitrine. Je m'extirpe de cette situation en lui balançant une nouvelle crasse. On dit qu'on se dégoûte mutuellement, comme des rebelles du bac à sable. Premier senteur premier péteur, tout ça. Pour dire notre niveau de maturité. Je plisse les paupières alors que je le vois sourire, que je vois cette lueur qu'il a dans le regard. Il me demande alors si je vais rester plantée là, et j'ai à peine le temps de prendre ma respiration pour répondre, que le voilà qui baisse son froc. Heureusement, il avait toujours sa serviette autour de la taille. « Non merci, on a vu assez d'horreurs pendant la guerre. » que je dis en m'éloignant. Oui, je suis probablement lourde à force de surenchérir. En même temps, c'est lui qui a commencé en me mettant un vent là. Je suis rarement méchante, jamais gratuitement en tout cas. Dans ce cas-ci, ce n'est que partie remise. Oui, il m'a vexée, mais c'est bon, je vais m'en remettre. Telle une enfant boudeuse, j'attrape un t-shirt lui appartenant en l'enfile par dessus mon maillot de bain. « Bon, je vais te laisser. Tu me dis si tu veux qu'on fasse quelque chose. » je lance, tentant un petit coup d'oeil par dessus mon épaule. Juste pour voir s'il m'a entendue. Si seulement la prochaine fois, on pouvait éviter de tout dégueulasser et de finir congelés et trempés.
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CODES LITTLE WOLF.
HJ : tu me dis si tu veux qu'on s'en fasse un autre
(Invité)