Pénombre intriguante ✻ ASHLEIGH

C’est le samedi. Les rayons du soleil réveillent le brun, qui hier soir, n’a pas eu la volonté de fermer les volets et les fenêtres. Résultat, il a froid, emmitouflé dans son drap et se réveille à huit heures. Incapable de se rendormir. Incapable de se séparer de la chaleur de son lit. Alors il attrape son téléphone sur la table de chevet, vérifie ses messages, ses mails. S’occupe avec les réseaux sociaux, les jeux. Puis finit par se lever parce que le ventre grogne depuis plusieurs minutes. Il mange, se douche, s’oblige à ne pas retourner dans sa chambre. Puis il sort, motivé à l’idée d’aller courir dans le parc près de son appartement. Coup de speed probablement. Qu’il profite de l’arrivée du printemps pour évacuer. Ecouteurs, musique à fond dans les oreilles, coupé du monde un instant. Et même si courir n’a jamais été son sport préféré, il n’y a rien de mieux que ces sprints improvisés. Ca finit par enlever les écouteurs pour se diriger vers un Café pas loin, et s’prendre de quoi s’hydrater. Il s’pose dans le fond de la salle, profite du calme de l’endroit. Puis y a cette fille qui rentre, Ashleigh. Et lui ne peut empêcher le sourire de se former sur ses traits. S’en est presque une invitation à le rejoindre.

Retour du spring break, tes vacances étaient géniales hormis que ça a mal fini. Denys te fait la gueule après t'avoir retrouvé avec Royce au lit. Awkward. Il t'a pas adressé un mot depuis jeudi aprèm et toi ça te saoule, tu aimes pas ça. Alors en rentrant au loft le vendredi, t'as eut du mal à dormir. T'as cogité, le sachant à côté, dans sa chambre. T'avais eut envie d'y aller, de lui parler, mais le laisser seul, faire redescendre ses nerfs, c'était surement plus sage si tu voulais pas te faire tuer du regard ou te prendre un bouquin, une lampe ou peut importe ce qu'il aurait sous la main, dans la tronche. T'avais galéré à dormir, pensant trop aux derniers événements. Cette soirée pour l'anniv de son ex, Louve, la sortie quad, puis la st patrick où Maxime t'avait fait la morale. Tu avais trouvé le sommeil mais ton cerveau bien trop pensif il n'avait pas su tenir longtemps à dormir. Réveillée assez tôt, t'avais traînée au lit, filait sous la douche et une fois prête tu étais sortie au café du coin pour prendre ton petit déj. Histoire d'éviter de tomber sur lui, d'éviter ce froid glacial qui y aurait entre vous. Au café, en dehors de chez toi, au moins tu serais seule mais pas avec cette impression d'être ignorée. Poussant la porte, les odeurs de café montèrent immédiatement à tes narines, te faisant respirer celles-ci. Tu adorais cette odeur, surtout au réveil. Tu ne cherches personne du regard car t'as rendez vous avec personne et tu t'attends pas à tomber sur quelqu'un un samedi aussitôt, retour du sb. Tu prends donc ta commande, café latte avec une tranche de banana bread. Quand tu cherches une table, c'est là que ton regard croise celui d'Antwan. Tu t'approches donc de lui, sourire aux lèvres. Je vais finir par croire que tu me suis plaisantes-tu vu que tu le croises toujours par hasard. Tu attends quelqu'un ?Sans même attendre la réponse tu pousses la chaise pour t'installer dessus. Si c'est un oui tu t'en iras quand cette personne sera là. T'es comme ça toi, naturelle, sans gêne.

C’est le retour des étudiants. C’est le matin. Deux informations qui expliquent le peu de personnes présentes dans l’établissement. Ce n’est pour déranger Wayans qui préfère un café calme qu’un endroit bondé de monde. Déjà des habitudes de vieux. Il observe les personnes qui rentrent, à défaut de ne pas avoir une meilleure activité. Sourit à celle qu’il reconnait. Ils se croisent moins fréquemment ces derniers jours étant donné le départ d’Antwan du spring break. Elle vient, café et nourriture dans les mains. « N’inverse pas les rôles Strauss. J’étais là en premier. » Sourire en coin. Et il lui aurait proposé de s’asseoir si elle ne s’était pas imposée d’elle-même. Aucun problème. Il commence à se réhabituer au comportement de la demoiselle. « Nan j’attends personne. Je t’en prie, assis toi à mes côtés Ashleigh. » Il ramène sa boisson à ses lèvres, en prend une gorgée, n’arrêtant pas de fixer la jeune femme pour autant. « Je pensais te voir à l’hosto après une overdose au spring break. Heureux qu’ce soit pas le cas. » C’est gentil, n’en doute pas. J'ai juste pas la même façon d'engager la conversation que les autres. « Comment tes vacances se sont passées ? »

Tu t'attends pas à tomber sur quelqu'un en venant prendre ton petit déj ici, pourtant tu croises le regard d'Antwan et tu ne peux t'empêcher de te rendre vers lui, le taquinant sur le fait qu'il te suit, et t'installant sans même lui demander son avis. Tu t'imposes, comme souvent. Il doit avoir l'habitude à force et ça n'a pas l'air de le déranger donc tant mieux. Tu poses tes fesses et tu rigoles de bon coeur quand il parle du spring break et de ne pas te retrouver à l'hôpital. Ah mais j'en sors juste, je me suis enfuis. Mytho, tu plaisantes juste en rentrant dans son jeu. Tu le prends pas mal c'est vrai que te connaissant, te retrouver en Jamaique, avec alcool et pétards à gogo, tu aurais pu très bien finir comme il le dit. Mais t'es pas une petite joueuse toi, tu tiens bien l'alcool, rien qu'à voir tous les cocktails que tu t'es enfilé en moins d'une heure pour l'anniversaire de Louve. Merci ton meilleur ami pour te faire picoler comme jamais en te faisant un blind test version deviner le contenu d'un cocktail. Tu bois alors une gorgée de ton café latte, prête à résumer tes vacances en un mot : parfaites. Grâce à Denys, bien que la fin n'avait pas été fameuse pour vous deux. Et toi ? Je t'ai pas croisé, tu étais où ? Et t'avais pas passé les deux semaines enfermées dans ta chambre d'hôtel. Au contraire, tu avais toujours été dehors. Sur la plage, au bar de l'hôtel, aux sorties organisées, en randonnée, à faire un cours de surf, à visiter. T'avais bien profité que ce soit le jour comme la nuit. T'as réussi à chopper ? Des filles évidement. Tu sais pas sa situation en fait et les spring break c'est toujours le moment idéal pour partager son lit en bonne compagnie...

Ah mais j'en sors juste, je me suis enfuis. Ouvre la bouche, fait mine d'être choqué.  « Donc là, actuellement, je suis ton complice. ». Regarde autour de lui.  « Il va falloir acheter mon silence. » Les vacances de la belle se sont bien passées. Vraiment bien d’après son expression. Il ne peut que sourire devant tant d'optimisme. Et toi ? Je t'ai pas croisé, tu étais où ? Par ci, par là. Il a profité du soleil les jours où il arpentait le sol jamaïcain. Pas étonnant qu'elle ne l’ait pas croisé. Ce n’est pas comme si les plages étaient réservées aux étudiants d'Harvard, bien au contraire. « C'est normal, j'étais toujours derrière toi pour te suivre. », qu'il accompagne d'un bref clin d'œil. Lui non plus n'a pas aperçu la demoiselle dans son paysage. « Puis j'me suis lassé et j'suis rentré une semaine plus tôt. » C'qui est vrai par contre. Son quotidien n'est plus celui d'un étudiant. Et s'il n'est pas contre des vacances - bien au contraire - il les veut loin de toute cette foule d'étudiants. T'as réussi à chopper ? On ne la change pas. Il ramène son café à sa bouche pour en prendre une gorgée et hausse les sourcils. Fin sourire sur le coin de lèvres. Comme pour mettre une sorte de suspense à un sujet qui n'en comporte pas. « Bien sûr. Sauf que c'est toujours la même et que ça n'a pas commencé en Jamaique. Je suis désolé, j'suis plus à prendre. Pleure pas trop. »

Le coup de l'overdose c'était limite une réplique trop facile. Surtout pour la fêtarde que tu es. Mais tu le prends à la rigolade. T'as de l'autodérision et tu le montres en blaguant sur le fait que si tu en sors juste, après t'être enfuit. Il fait une mine choquée et demandant à acheter son silence. La bonne blague. Tu veux combien ? Un muffin au chocolat ? Un second café ? Tu le taquines évidément. Tout comme il fait avec toi de toute façon. Sur le sb vous continuez à papoter, te demandant où lui il était ne l'ayant pas vu une seule fois là bas. Sa première phrase, tu rigoles, mais à la seconde, ton sourire s'efface. Mine choquée, cette fois toi c'est pas du faux. J'ai cru mal entendre, tu t'es LASSE du spring break ? Tu te penches par dessus la table pour venir poser le dos de ta main sur son front. Non t'es même pas brûlant, t'as dû tomber sur la tête à mon avis. T'avais du mal à croire qu'on puisse se lasser su sb quoi, surtout en Jamaique. Ou tu continues à être trop sérieux et LA faut vraiment y remédier. C'était mal d'être sérieux, c'était pas à trente ou quarante ans qu'il allait se rebeller et faire sa crise d'ados. D'ailleurs, tu veux savoir s'il a eut des nanas dans son lit. Surprise. Oui il en a eut, enfin une et une seule. What ? Antwan en couple ? Eh ben. Tu sais que je préfère les mecs en couple que célibataire ? Je trouve ça plus amusant avec des obstacles... Quand c'est interdit c'est meilleur, faut l'avouer. Tu accompagnes tes paroles d'un clin d'oeil. S'il veut croire que tu le veux, ben autant lui faire croire hein. Comment elle s'appelle ? Pour que je crie son nom quand j'atteindrais l'orgasme. Tu t'amuses de la situation, comme toujours. Lui laissant entendre que vous pourrez finir ensemble dans un lit.

« Les deux. » Particulièrement un café. Sa tasse vide en réclame. L’homme affiche un sourire lorsqu'elle s'affole de sa remarque. Pas de fièvre, pas de maladie. Juste pas les mêmes délires que la Mather. Que l'ensemble des étudiants d'ailleurs. Mais il est venu, il a vu, il a profité des quelques jours ensoleillés. « La Jamaïque, j’l’ai déjà fait. Il me faut bien mieux pour m'impressionner. » Et il sait très bien l’image qui jette. Celle de l’eliot tellement riche que rien ne l’impressionne. Sa panoplie de paysage observée est large, mais il ne crachera pas sur la découverte de nouvelles terres. Et l’héritage de ses parents l’aide dans cette découverte du monde. Tu sais que je préfère les mecs en couple que célibataire ? Je trouve ça plus amusant avec des obstacles... Comment elle s'appelle ? Pour que je crie son nom quand j'atteindrais l'orgasme. Ça ne l'étonne pas et pourtant il ne l'a pas vu venir. Evidemment, il ne s’empêcher d'en rire et d'y faire une remarque. « Tu sais, toi et moi, c'est qu'un de tes fantasmes. » Qu’il accompagne d’un haussement d’épaule et d’un air désolé. « Elle s'appelle Maxym. » Il doute que les demoiselles se connaissent, et c’n’est pas si mal ainsi. « Et toi, t’en as eu combien ? » Allez, donne moi un nombre, que je sois impressionné de tes aptitudes.

Quand il parle d'acheter son silence, tu le taquine avec des piètres achats comme un muffin ou café. Tu sais qu'il peut s'en offrir largement lui même mais tu aimes la plaisanterie. D'ailleurs, tu continues en venant poser ta main sur son front, testant s'il avait de la fièvre vu que monsieur ose avouer s'être lassé au spring break. Chose impensable pour toi, surtout après les superbes vacances passés, à faire toutes les activités, quasi accompagné que de ton meilleur ami. Il a apparemment déjà fait, mais peut être pas toutes les activités qui avaient été proposé. Comme quoi ? Quel pays n'as tu pas visité et que tu aimerais faire ? Là t'avais l'impression de parler avec ton mather préféré, qui avait déjà visité quelques pays et qui était friand d'en découvrir d'autres à l'avenir. Même si ta relation avec Antwan n'avait rien à voir avec celle avec Denys. Ca continuait sur le sb et sur les nanas qu'il c'était fait. Aucune. Pour cause qu'il était en couple. Une surprise pour toi. Et comme il s'amusait de sa situation, te taquinant, tu avais toujours de quoi répondre. Les mecs en couple c'était plus kiffant. Tu y voyais là du défi, de l'enjeu, et t'étais pas le genre à baisser les bras devant des obstacles. Au contraire. Tu lui en fis bien part, alors qu'il osait faire le mec sur de lui avec sa réplique. Un fantasme que nous partageons alors. Il est peut être en couple, mais il ne va pas te faire croire que tu n'aurais aucune chance. Tu sais qu'un jour si tu avais vraiment cherché, tu aurais pu le faire craquer. Peut être même cette fameuse fois où il t'a donné l'adresse de chez lui. SI tu l'avais suivi, peut être que ça aurait fini comme ça, sur ce fantasme. Maxym que tu répètes avec cette voix pensive. Maxyyyym... dis-tu une nouvelle fois, d'une façon bien plus différente. Voix sensuel, imitant un orgasme, tu souriais de ta bêtise alors que des regards se tournaient vers toi. La discrétion c'était pas ton fort et le regard des gens tu t'en moquais totalement. Plus sérieusement, tu pris une gorgée de ta boisson avant de lui répondre. Un seul, parce que j'étais en défi d'abstinence. Sinon, croit moi, tu n'aurais pas assez de doigts pour les compter. T'étais une croqueuse d'hommes, tu t'en cachais pas. Et en quinze jours y aurait eut de quoi faire en Jamaïque, sauf que ça avait été interdiction pour toi. Joueuse, aimant pas perdre, t'avais tenu ton défi, du moins jusqu'à que le lanceur de défi ne brise le sien, te poussant à briser le tien.

Comme quoi ? Quel pays n'as tu pas visité et que tu aimerais faire ? Alors là.. Lequel n'a t-il pas visité surtout. Avec tous les voyages qu'il a fait, il n'y en a plus beaucoup qui reste. Après, il n'a aperçu qu'une petite partie du pays. Les grandes villes quoi. « J’ai toujours voulu aller en Egypte. » C’est dépaysant. Puis il pourrait y revoir Nekho. « Sauf que le contexte actuel n’est pas propice à un voyage au Moyen-Orient. », qu'il justifie, grimace sur le visage. Il tient à sa vie. Peut-être qu’un jour, ils se calmeront et qu'il pourra s'y rendre. Un fantasme que nous partageons alors. Sourit doucement, niant par un geste de la tête. « T'avais une opportunité la dernière fois. », hausse les épaules avec un sourire sur le coin des lèvres. Au lieu de ça, demoiselle n'est jamais venue voir son appartement. Bien bête tout ça, surtout que Wayans ne donne pas ses coordonnées à tout le monde. « T'as loupé le coche, tu peux t'en vouloir qu'à toi même. » Il plaque sa main sur son visage quand elle commence à faire des siennes. Allez, qu'ils se fassent remarquer par tout le bar. Charmant. « Nan mais.. », avant de se marrer du comportement féminin. « Tu me désespères Strauss. Je suis pas franchement sûr qu'elle apprécierait. » Il n'ose même pas regarder les autres. Un seul, parce que j'étais en défi d'abstinence. Sinon, croit moi, tu n'aurais pas assez de doigts pour les compter. Hausse un sourcil. Elle ne cessera de le surprendre. Ashleigh et abstinence, ca va pas ensemble. « Ca devait être un calvaire. » A peine compatissant du sort de la femme. « Et je peux savoir pourquoi t'as accepté ? »

Tu veux savoir quel pays il n'a pas fait et qu'il aimerait bien faire. L'Egypte. Très bon choix, tu approuves en bougeant la tête de haut en bas. Puis cette discussion, elle te fait un peu penser à Denys, amoureux des ailleurs, de l'aventure, des voyages. Oui mais, qui sait, tu peux très bien laisser ta peau ici et pas forcément là bas. Peut être que là bas ça craint, qu'il y a plus de chances d'y passer ces derniers jours mais, ça n'empêche pas que tout à l'heure, en sortant d'ici, en traversant un simple passage piéton, il peut se faire renverser par une voiture et y passer. Ou bien tomber sur un mec un peu fou, avec une arme, venant s'en prendre à lui pour ne pas lui filer une simple clope. La vie est si imprévisible. Tout peut arriver, à n'importe quel moment, même à un endroit qui semble safe. Même à un événement qui annonce que de la joie. Rien qu'à voir ce qui s'était passé à Nice pour la fête nationale française, ou à Miami dans ce club gay, ou encore en Belgique. Plus aucun endroit n'était vraiment safe de nos jours. On pouvait perdre la vie à tout moment, en buvant un simple café, écoutant juste de la bonne musique à un concert. Puis le sujet change totalement. Evoquant le spring break et donc les nanas/mecs et le sexe. Vous vous taquinez mutuellement, lui te rappelant que tu aurais pu obtenir quelque chose de lui l'autre fois, dans ce bar mais que tu avais manqué ton tour. Il n'est jamais trop tard dans la vie tu sais... réponds-tu aussitôt, ce sourire en coin, joueuse. Jamais trop tard pour obtenir ce qu'on veut. Suffit de se battre, même de donner un coup de pouce à la chance parfois. D'ailleurs, tu t'éclates à jouer avec lui, à le tester, venant prononcer le prénom de sa petite amie, imitant des orgasmes. Et tu te moques du regard des gens autour de toi. Ca te fait rire, tout simplement. Lui un peu moins, bien qu'il finit par rire aussi. Tant que toi tu apprécies, moi ça me va... Son avis à sa meuf tu t'en foutais complet. T'étais pas le genre à te préoccuper de la nana du mec. T'avais bien faillit coucher avec Royce, le sachant parfaitement en couple. Toi t'es célib, t'es libre de faire ce que tu veux. Si l'autre est en couple, c'est pas ton problème, t'iras pas lui servir le discours de la fidélité. Chacun ses problèmes hein. Mais tu avoues avoir été en abstinence so, ton sb c'était pas trop sexe. Surtout activités, alcool, pétards et bons délires. Tu n'imagines pas ! Tous ces hommes, torse nu, ruisselant d'eau, sous mes yeux, et que je pouvais même pas toucher... tu souffles, montrant ta peine durant les deux semaines passées. Surtout quand j'ai passé mes vacances avec un des mieux foutus que je connaisse. Oui la tentation avait été plus que présente avec Denys. Surtout pendant le cours de surf, l'anniversaire de Louve, le treck en quad. Un CAL-VAIRE comme il disait. J'ai accepté parce que j'aime les défis et que je suis une mauvaise perdante. Et t'avais tenu, t'avais géré, jusqu'à qu'Ilhan brise son défi, te faisant briser le tien aussi. Tu continues à boire et manger, souriant, fière de toi. Ce défi c'était gagné pour toi. Du tout cuit.