On se cache derrière des rôles, on fait semblant {Thorn}

Avec Thorn c'était presque un automatisme que vous faites une bataille de chatouilles. Pourquoi tu étais aussi chatouilleuse et qu'il connaissait tes points faibles ? Ce n'était pas juste. L’Irlandais était un vraiment nounours toujours aussi calme, patient, cool, qui ne se prends pas la tête. Comment ça se fait qu'il n'a toujours pas de copine ? Néanmoins, tu viens lui faire un petit câlin quand il te prend dans ses bras. « Je sais bien que tu en meurs d'envie. » Te mettant à rire, mais pas pour très longtemps puisque le réalisateur était limite en train de vous crier pour que vous teniez à carreau. « Tant mieux, parce que je n'ai pas envie d'être…. » Tu n'avais pas eu le temps de terminer ta phrase que tu t'étais trouvé dans l'eau. Pour la deuxième fois, tu fais une bataille d'eau dans la joie, la bonne humeur. Personnellement, tu faisais tout pour ne pas avoir froid en bougeant autant que tu le pouvais. Tandis que tu nageais derrière l'homme de vingt-deux ans, le réalisateur vous indique les actions à faire. Sentir ses mains sur toi était quelque chose de vraiment bizarre, mais ce n'était pas désagréable. Il avait l'air d'être une personne très douce. Après avoir posé ta joue contre celle du Lowell afin de garder ton calme, histoire de ne pas faire foirer tout même si c'était totalement impossible. « Toi non plus ne me fait pas rire et je vais essayer de garder mon calme. » Restant un petit moment ainsi, tu viens à ton tour poser ton front contre celui du youtubeur. Yeux contre yeux, tu n'arrivais pas à défaire ton regard de celui du musicien, comme si vous étiez hypnotisés, attirés par l'autre. C'est comme si plus rien ne compter autour de vous. Ton nez vient se coller contre celui de l'homme, pouvant sentir ton souffle contre tes lèvres. Tes doigts étaient venus se glisser autour de son cou, t'approchant de plus en plus de lui en direction de ses lèvres, tu fermes tes yeux avant vos bouches ne forment plus qu'une pour un baiser des plus chastes. Tu ne montrais rien, mais dans tes entrailles, c'était le feu d'artifice jusqu'au moment où le cameraman hurle le fameux « coupé. » Ton corps te ramène à la réalité, car tu commençais à trembler comme une feuille, claquant des dents. Ton premier réflexe était de mettre contre Monsieur Loughran avant de nager en direction de la sortie. Les techniciens tenaient des serviettes bien chaudes. Attrapant une d'entre elles, tu en mets une autour de tes épaules en ayant autant froid. Tu mets toujours un certain temps pour te réchauffer. Prenant une deuxième serviette, tu le mets sur les épaules du rouquin, lui frottant le dos aussi vite que possible en gardant tes doigts sur la serviette. Regardant le troisième année en musique et dessin en souriant puis se rapproche de lui pour te diriger vers le feu où tu avais mit la serviette sur le sol en face des flammes étant chamboulée pour le baiser. Te disant que c'était juste pour le clip. Tu tentais de t'en convaincre. Le réalisateur semblait être heureux d'avoir obtenu la scène du baiser qui n'était pas prévu au départ alors ils vous accorde une petite pause d'une heure. « Tu sais où il y a quelque chose à manger et pour boire un café ? » Tu lui souris une énième fois,

Toujours une bataille de chatouille, c’était que les autres disaient de vous deux, vous étions toujours en train de vous chatouiller, c’était devenu pratiquement un automatisme. Tu pris la brune dans tes bras après que tu lui as dit que tu étais content d’entendre qu’elle ne pourrait se passer de toi également. « Juste un petit peu. » Joignant ton rire à celui de Mahëlle, mais tu fus coupé puisque le réalisateur commençait à être furieux et vous demandiez de garder votre sérieux et de continuer à tourner. Tu n’as pas eu le temps de finir d’entendre ce que l’américaine venait de dire que tu te retrouvais dans l’eau. Une nouvelle bataille commença, mais cette fois-ci c’était une bataille d’eau, le réalisateur pouvait tourner des scènes, de ce qui venait de se passer, c’était facile pour vous de rire et de vous amuser tout en jouant le rôle que vous aviez à faire. Tu en profitais pour nager et bouger un peu pour ne pas prendre froid puis tu t’arrêtais pour écouter les directives du réalisateur, vous aviez presque fini de tourner, donc plus vite il pouvait tourner, plus vite vous auriez fini. Tu t’approchais de la Quincy en déposant tes mains sur ses hanches doucement, tu te sentais bizarre, tu n’avais pas ressenti cette émotion depuis bien longtemps, tu ne pouvais décrire c’était quoi mais tu commençais à apprécier. Tu posais ta joue contre la sienne pour que vous puissiez garder votre calme et de ne pas gâcher les prises. « On va essayer tous les deux alors. » Vous restiez collé l’un contre l’autre quelque temps, respirant profondément afin que tu gardes ton calme, puis tu viens déposer ton front contre celui de la jeune femme, ne pouvant pas regarder ailleurs que dans ses yeux, c’est comme si vous étiez des aimants attirés l’un vers l’autre. Vous étiez à présent dans votre monde, il n’y avait que toi et elle et personne d’autre. Nez contre nez, tu sentais son parfum qui t’envahissait puis son souffle contre tes lèvres. Tu entourais tes bras autour d’elle pour la rapprocher de toi, ton visage encore plus près d’elle, tu fermais tes yeux afin de pouvoir profiter du moment, finalement, tu posais tes lèvres contre les siennes, elle avait un goût sucré. Tu avais des papillons dans le ventre, des feux d’artifice, tu te demandais si tu ressentais des sentiments pour elle, si tu commençais à être en amour avec la brune. Votre baiser fut arrêté lorsque le réalisateur hurla « couper ». Tu sentis un courant d’air qui te ramena à la réalité et tu eus un frisson. Tu essayas de réchauffer Mae en refermant tes bras contre elle et lui frottant le dos, mais vous aviez fini par nager vers la sortie. Tu étais heureux de voir que des serviettes chaudes vous attendais sur la place. Tu essayas de te réchauffer du mieux que tu pouvais malgré tes vêtements trempés, tu souria lorsque tu vis la première année de médecine vétérinaire et japonais, t’apportas une deuxième serviette, tu ouvris ta serviette afin qu’elle puisse se blottir pour que tu puisses la réchauffer du mieux que tu pouvais. Vous vous dirigiez vers le feu où il avait déjà une serviette sur le sable, afin que vous puissiez vous réchauffer. Tu avais la tête dans les nuages, tu repensais encore à ce baiser, ce qui pouvait ressentir pour elle, si c’était la même chose que toi. Heureux de votre scène du baiser improvisé, le réalisateur vous accorda une pause d’une heure « Je crois que j’en ai vu un quelque mètre plus loin » Tu lui retournas son sourire, tu te levas et présentas ta main vers celle que tu venais d’embrasser « Tu viens ? » dis-tu en la regardant.

Les autres pour être honnête, tu t'en fichais, c'était votre histoire à Thorn et à toi. Même si pour l'instant, il y avait une très jolie complicité et entente qui avait débouché sur une belle histoire d'amitié. Du moins jusqu'à présent, car aujourd'hui, vous étiez plus proches que d'habitude. Après la bataille, des chatouilles voici celle de l'eau. Les réalisateurs allaient finir par ne plus te choisir pour jouer dans les clips de Thorn tellement que c'est la catastrophe vous deux réunis. Le tournage était bientôt fini et avait duré une bonne partie de la nuit. Ton corps ressentait déjà les effets et un bon café ne serait pas de refus. Pendant les dernières prises, tu sentais les phalanges du rouquin contre ta peau qui te fait une drôle de sensation, ton cœur qui battait très vite en plus de mordre ta lèvre. Fermant doucement tes yeux marron pour oublier toutes ses sensations que ton corps voulait te dire. Heureusement que tu étais à ce moment joue contre joue sinon le troisième année t'aurait demandé ce qu'il se passait. Tu étais un peu plus calme qu'à la normale. Tout ça parce que Thorn avait sa peau contre la tienne, peut-être faudrait qu'il utilise cette méthode plus souvent pour te calmer et t'apaiser ? Dans un souffle court et presque dans un chuchotement, tu approuves en répondant par un « Oui. » Ses bras autour de toi, tu ne pouvais plus décrocher ton regard des yeux bleus de l’Irlandais, faisant des allers-retours ses deux parties du visage jusqu'à ce tu l'embrasses. Ses lèvres étaient toutes douces, tandis que tes mains étaient posées autour de son cou. Quelques secondes plus tard, le réalisateur crie couper. Tu l'avais presque maudit à ce moment, connard. Très vite en contact avec le vent, tu commences à te geler. En voyant claquer des dents, il essaie de te réchauffer en te frottant le dos, mais cela n'avait pas eu l'effet voulu. Direction la sortie de l'eau. Tandis que tu étais en train de te réchauffer, tu t'occupais en même temps de l'homme de vingt-deux ans en gardant ta serviette sur les épaules. Vous aviez toujours l'un envers l'autre des attentions. Comme si vous étiez un petit couple chose que vous n'êtes pas du tout. En voyant ouvrir sa serviette, tu viens te blottir contre lui en tendant de maîtriser tes claquements de dents et tremblements, mais tu avais beaucoup de mal. La meilleure solution était d'aller prêt du feu. T'asseyant à côté de l'étudiant en musique et dessin, tu étais perdue dans tes pensées avec un petit sourire n'écoutant pas la réponse de ton ami. Tu ne savais plus si tu devais l'appeler ainsi. Néanmoins en le voyant devant toi avec les mains tendues vers ta petite personne, tu attrapes ses doigts tout en te relevant pour te mettre sur tes deux pieds. « J'arrive » Vous marchez alors vers le lieu main dans la main où il y avait une petite tente avant tout ce qu'il avait non loin du lieu de tournage. De bonnes choses à manger et à boire. Tout de suite, tu optes pour la double ration de café, car maintenant, tu luttais pour ne pas t'endormir sur place. Au passage, tu avais pris quelques trucs à manger comme des croissants et pains au chocolat. T'asseyant sur une table de pique-nique à côté du rouquin « Tu en veux ? » Proposes-tu en lui tendant un pain au chocolat dans lequel tu n'avais pas encore croqué dedans. Tes mains étaient posées sur le gobelet qui te réchauffait tandis que la serviette était toujours sur tes épaules. Ta tête vient doucement se poser sur l'épaule de Thorn, mangeant les viennoiseries. Tes yeux étaient fermés, mais tu ne dormais pas. Du moins pas encore. Tu tentais de lutter contre le sommeil en buvant le bon café chaud et ultra sucré. « Réveille-moi si jamais tu vois que je m'endors. Je ne veux pas qu'on se fasses gueuler même si franchement j'en ai rien à faire. » Tu lui souris en croisant son regard. Avant de partir prendre le petit-déjeuner, tu avais pris le script que tu commences à lire les dernières scènes à tourner. Il y avait où une autour du feu en train de manger des chamallows grillés aux feux et la toute dernière scène était vous en train de marcher main dans la main le long de la plage.