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I'm not your friend, but not your ennemy too. x Cartaël

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I'm not your friend, but not your ennemy too.
feat. Jaysaël & Carter
Tu restais sur place, tu restais là ne sachant clairement pas ce que tu devais faire, ce que tu devais dire parce que cette histoire te dépassait finalement. Tu pouvais comprendre son point de vue, cette situation était plus compliquée que tu ne pouvais le croire, ce n’était pas dans ton genre de te mêler des histoires des autres. Tu détestais qu’on mette son nez dans ton histoire avec Roman, tu ne supportais pas parce qu’à chaque fois les choses retombaient sur toi, les choses faisaient en sorte que le jeune homme s’éloigne de toi alors tu avais compris que ce n’était pas une bonne idée et que tu n’étais pas prête à le faire avec les autres. Malgré la complexité de la situation et ce que tu pensais de Jaysaël, tu finissais par te rapprocher de lui parce que tu avais un cœur, parce que tu remarquais bien qu’au fond il souffrait de ce que tu venais de lui dire et tu prenais clairement pas plaisir de le voir comme ça. Tu finis pas prendre ses mains pour les éloigner de son visage pour faire en sorte de planter tes yeux dans les tiens avant de prendre la parole doucement, tout en essayant de le rassurer, mais avec ce qu’il venait de te dire et de te demander ça allait être dur, vraiment. « Tu sais personnellement j’ai pas besoin de toutes ces choses pour croire que Roman peut coucher avec une autre personne. A ta place, je pense que j’aurais pas attendue autant de temps avant de lui poser la question, avant de mettre au moins un nom sur ce qu’il se passait entre lui et la personne. » Tu passas ta langue sur tes lèvres avant d’hausser les épaules pour reprendre la parole, toujours d’une voix calme, essayant de l’avoir rassurante pour lui. « Mais après je sais pas comment est Oliver quand il est en couple même si je doute qu’il t’ait trompé soit dis en passant. Peut-être qu’il a besoin d’attention d’une autre personne, de l’affection de quelqu’un d’une autre personne, mais ça veut pas forcément dire qu’il a passé le cap tu vois ce que je veux dire ? Un câlin ça peut être beaucoup de choses, le fait qu’ils se retrouvent dans une chambre ensemble aussi, mais je crois aussi qu’Oliver à beaucoup trop de respect pour toi pour baiser une autre personne dans ton dos. Je suis pas une experte, mais tu devrais parler avec lui, même si vous allez sûrement vous prendre la tête au moins tu pourrais mettre au clair la situation qui dure depuis un moment à ce que j’ai pu comprendre. »

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Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal


Je me crispe un peu à ses propos alors qu'elle chercher au final à m'aider. "J'ai déjà demander Carter, j'lui ai déjà dit que je le sentais pas ce Jonathan, qu'il lui tournait autour, etc. Mais il m'a assurer qu'il n'y avait rien." Je baisse alors la tête. "En même temps, il allait pas me dire qu'il y avait quelque chose... T'imagine toi." Je relève alors la tête. "Tu pose une question pour te rassurer et qu'il te réponde, ah mais si, je couche avec tout les samedis. C'est juste pas possible, c'est le principe de la tromperie, garder ça secret... Alors forcément qu'il allait nier et qu'il niera encore..." Puis elle reprend la parole et je perds rapidement le fil de ses mots quand elle me dit qu'ils ont finit dans la même chambre, que c'était pas qu'un câlin devant du monde, mais que ça a été plus loin en privé en d'autre terme... Je la fixe, incapable de parler, incapable de prononcer ne serait-ce qu'un seul mot de plus... Parce que là, s'en est trop... Parce que je veux pas m'imaginer ça. Pourtant c'est ça que j'ai en tête, le corps d'Oliver, de mon blond, que je connais plus que par coeur contre celui d'un autre mec... Je cherche à me redresser pour me décoller de l'armoire, parce qu'il faut que je bouge, je marche, jusqu'à la cuisine et cherche un verre, je crois que je tremble, de rage, mais aussi de tristesse, parce que je me retiens de ne pas pleurer devant elle, pour ne pas avoir l'air faible et j'essaie de garder contenance en allant me servir un verre d'eau. La bonne blague.


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« Pourquoi tu doutes autant ? T’as pas confiance en toi ou quoi ? Il te fait clairement comprendre qu’il n’y a que toi dans sa vie et tu doutes encore quand je te dis une telle chose ? » Là, tu ne comprenais pas. Franchement tu étais perdue dans cette histoire et sans réellement faire attention, tu venais de rentrer dedans. Tu soupiras doucement tout en passant ta main dans tes cheveux, tu haussas les épaules, tu disais ça sûrement parce que ton copain avait été honnête avec toi, enfin du moins quand tu l’avais appris. C’est vrai que c’était pas lui qui t’avais annoncé une telle chose, c’était la personne avec qui il t’avait trompé, mais il aurait pu se foutre de toi par la suite. « Bien sûr que non, si cette fois-ci il aurait vraiment couché avec lui ou je ne sais pas quoi, il n’aurait sûrement pas le culot de te mentir. Enfin s’il est pris en faute, pourquoi il te mentirait encore une fois ? Il ne cherchera pas à le faire s’il veut passer à autre chose, si tu comptes plus autant que ça dans sa vie. » Tu passas ta langue sur tes lèvres tout en essayant de lui faire comprendre ce qu’il devait faire, qu’il ne devait pas réellement s’énerver quand il le verrait parce que cela allait foutre le bordel. Tu avais clairement la tête qui tourné pour le coup, tu ne savais plus quoi penser et quoi faire, mais tu finis par t’asseoir, par t’installer sur le canapé. Tu fermas les yeux un instant, pendant quelques secondes avant d’ouvrir les yeux. « Je sais que nos deux situations sont différentes, mais tu sais quand Roman m’a trompé et que je l’ai appris, j’lui ai demandé et il m’a avoué avoir fais une telle chose. Enfin je vais pas te sortir le discours, mais j’ai préférée lui pardonner parce que c’était la première fois, j’ai préférée mettre tout ça derrière moi parce que le plus important c’est l’amour qu’il y a entre nous. Dans un couple c’est jamais le bonheur absolu, il faut le dire. Mais si tu l’aimes et s’il t’aime aussi, je suis certaine de cette chose, il faudrait que tu lui parles sans t’énerver, juste mettre au clair cette chose. Lui dire ce que tu ressens par rapport à Jonathan, lui dire ce qu’il se passe quand tu apprends de telle chose. » Une dispute n’était absolument pas la solution, réellement. Tu avais compris avec ta relation avec Roman, que les disputes ne donnaient jamais rien de bon.

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Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal

Je l'écoute, en buvant mon verre pour tenter de me calmer, de rester zen et ne pas m'en prendre à elle, parce qu'elle n'y est pour rien elle, elle n'est que le messager en quelque sorte et elle n'a pas a payer à cause de son cousin ni même à cause de Jonathan. Je la fixe cependant quand elle me parle de ma confiance en moi et je lève les yeux aux ciel, pour tenter de lui faire croire qu'elle se plante complètement sur ça, sauf qu'elle a raison, parce que c'est ma hantise, parce que j'ai l'impression que n'importe quel autre gay serait mieux pour Oliver que moi, parce qu'il est ma première relation de ce genre là et que j'ai pas réellement d'autre expérience du type, bon, j'ai déjà couché avec un tas de filles, mais c'est pas la même chose... Bref, j'essaie de me défendre un peu, mais elle a raison sur le point de la confiance et c'est pour ça que je ne dis rien, parce que je doute pas mal de moi, de ce que je lui apporte et je me demande souvent s'il est réellement bien avec moi... Je soupire alors quand elle continue de parler. "J'en sais rien de ce qu'il dira Carter, j'en sais rien et j'ai même pas envie de savoir ce qu'il dira, parce que j'ai peur d'entendre un oui, je t'ai trompé avec lui. Parce que ça serait que la continuité des choses. Il y a trop de choses qui vont dans ce sens là pour que, comme tu dises, ça soit rien." Soufflais-je en serrant un peu mon verre entre mes mains, la regardant prendre place dans mon fauteuil. "Je suis désolé pour Roman et toi... Enfin, qu'il t'ai fait connaître ça, mais moi, je pourrais pas, je peux pas juste passer au dessus de ça malgré les sentiments que j'ai pour lui. Je l'aime à en crevé, mais je peux pas le partager..." La prévenais-je alors malgré moi que j'allais potentiellement faire une connerie dans les prochaines heures ou dans les prochains jours à cause de cette histoire même si déjà elle cherche à me calmer, me faire comprendre de discuter avec lui, sauf que dans le genre borné, on ne fait pas mieux que moi... Enfin, plutôt pire dans le cas...



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Tu te sentais coupable de voir Jaysaël comme ça, ça aurait été une autre personne peut-être que tu n’aurais pas ressenti cette chose, enfin tu n’aurais clairement pas ressenti tout cela, mais là c’est toi qui lancer cette bombe. Oui tu aurais pu te taire, tu aurais pu faire comme ci de rien était, tu aurais pu faire semblant, venir chez lui, lui sourire, faire comme ci tu ne savais rien, comme ci il ne se passait rien dans son dos alors que c’était pas le cas. Tu avais ce besoin d’être honnête, d’être honnête avec toi-même alors tu lui avais dis ce que tu avais vu, ce que tu n’aurais peut-être pas dû voir et tu essayais comme tu pouvais de lui faire comprendre qu’il ne devait pas faire de connerie, qu’il devait garder cette haine qu’il avait au fond de lui parce que tu comprenais mieux que personne ce qu’il pouvait ressentir. « Parce que tu penses trop facilement que ça va être le cas, qu’il va te dire oui et même si tu entends un non sortir de sa bouche, tu vas croire que c’est un oui. Tu penses tellement qu’il mérite mieux que toi, mieux que l’homme que tu es, que tu penses simplement que si un mec le recule, qu’un mec est proche de lui cela veux forcément dire qu’il couchera avec lui. Mais non, tu peux pas continuer à penser ça parce que même si tu continues pas avec lui, tu peux pas toujours douter de toi, de ce que tu es. Tu sais je t’apprécie pas, mais c’est pas pour autant que je pense que tu es pas capable de le rendre heureux, il est heureux avec toi, personne ne peut dire l’inverse quand on le voit. » Même si tu n’aimais pas Jaysaël, tu n’avais jamais rien fait pour mettre fin à ce couple car tu savais que cela ferait de la peine à ton cousin et tu préférais te briser le cœur que de voir ton cousin souffrir, que de le voir malheureux dans sa vie. « Tu sais c’est pas si grave, c’est juste moi qui est bêtement pensé qu’il était prêt à réellement changer pour moi. Peut-être que c’est ce que je devais vivre pour me rendre compte de qui il est vraiment. » Ouais tu étais réellement en train de dire que peut-être que cette trahison de la part de l’homme que tu aimais était justifié, tu étais sûrement maso dans le fond. « C’est pas parce que c’est arrivé une fois que cela veut dire qu’il recommencera ou même qu’il a pu le faire. Puis au fond ça peut renforcer ce qu’il y a déjà entre vous, ça peut que vous faire du bien cette épreuve. Il faut juste pas que tu te renfermes sur toi, que tu le sortes totalement de ta vie pour une pensée qui est peut-être pas justifié. »

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Je serre les dents en entendant les propos de la Cabot, parce qu'au fond, elle doit avoir raison, sauf que ça ne fait que m'énerver d'avantage, surtout quand elle me parle de ma confiance en moi et de ce que ça renvoie et c'est pire encore quand elle me parle du bonheur d'Oliver. Je détourne la tête. "Tu sais pourquoi il est heureux ? parce que je lui mens ! Je lui mens depuis janvier Carter. C'est pour ça qu'on en est rendu là, parce qu'on s'éloigne à cause de moi, c'est pour ça que c'est la suite logique des choses qu'il finisse avec Jonathan." Lui lançais-je alors avec plus d'agressivité dans la voix, je ne devrais pas lui parler comme ça, mais en même temps, ça fait du bien, d'imploser un peu comme ça, de cracher mon énervement par des paroles, bien que je risque plus qu'autre chose de la perdre avec mes propos et de lui faire croire que j'ai trompé son cousin. "Je fais tout pour qu'il soit heureux Carter... Tout, mais je peux pas admettre ça tu vois ! Même s'il a l'air heureux avec moi, il l'est peut-être uniquement parce qu'il y a Jonathan derrière." Lançais-je alors ma voix se brisant alors en disant ça, parce que si ça se trouve, il n'est pas réellement heureux avec moi, même si j'ai voulu y croire, même si c'est ce que je voulais pour lui, pour nous.
"On ne peut pas réellement changer.. Le naturel revient au galop comme on dit..." Lançais-je alors et au fond, Oliver il n'avait jamais eu de relation bien sérieuse jusqu'alors non ? Pas d'attache... puis il m'avait dit également que je n'étais pas tant son type que ça, qu'il préférait les mecs plus chétif que lui, plus petit... Je colle pas du tout à l'image du mec parfait qu'il doit se faire alors à quoi bon se battre encore quand il y a un énergumène comme Jonathan dans l'histoire qui lui, correspond déjà à ce critère...


Rei©
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Franchement, tu te retrouvais sur le cul encore une fois. Tu étais réellement en train de te demander c’était quoi ce couple là, enfin tu savais que le tien n’était pas un exemple, mais tu avais l’impression que face à celui de ton cousin, c’était la grande joie entre Roman et toi. « Attends tu as fais quoi ? » Tu étais sûrement en train d’hurler à l’heure actuelle, mais tu t’en foutais clairement sur le coup. Tu finis par te relever pour te rapprocher de lui, montrant clairement qu’il n’aurait jamais du te dire une telle chose. Il était sûrement bien trop idiot pour se rendre compte de l’énorme connerie qu’il venait de faire. « Tu lui as menti sur quoi Jaysaël ? Je te promets que si tu ne me le dis pas, je te tue sur le champ. » Non t’étais pas Oliver, tu n’acceptais pas tout en fermant les yeux enfin ça dépendait de qui, mais ça il n’avait pas besoin de le savoir. Tu étais en train de le regarder ou du moins de le tuer de ton regard, enfin s’il pouvait faire ça, sur le coup tu serais heureuse. Mais non, les yeux ça ne faisait pas une telle chose et tu continuais de le regarder, d’attendre qu’il te réponde quelque chose, qu’il t’avoue ce qu’il est capable de cacher à ton cousin parce que tu avais bien trop d’idée en tête, tu avais tellement de choses que tu ne savais même pas mettre tes pensées au clair. « Non apparemment tu ne fais pas tout comme tu as été capable de lui mentir pour je ne sais trop quoi. Peut-être qu’il l’a su pauvre idiot, peut-être qu’il avait envie de se venger alors il a fait ça avec Jonathan. Putain mais t’es aussi idiot que ça, t’es aussi idiot pour croire que tes putains de secrets ne peuvent pas ressortir et puis si tu l’aimes tellement pourquoi tu lui mens ? Finalement peut-être que tu mérites qu’il aille coucher avec une autre personne, peut-être que tu reprends que le revers de la médaille avec tes conneries. Tu me fatigues Jaysaël, tu sais pas ce que tu veux, tu te plains qu’il couche peut-être ailleurs et derrière t’es peut-être celui qui se fou le plus de la gueule de l’autre dans cette relation. » Non, mais tu avais presque envie de le gifler pour le coup, il était juste en train d’abuser. Il jouait le mec trompé, le mec qui n’avait rien à se reprocher, mais c’était pas du tout le cas ! Il mentait depuis des mois, il mentait à Oliver et il était étonné d’entendre qu’Oliver allait ailleurs, mais quel con, vraiment. Tu ne comprenais clairement plus rien à ce couple, plus rien à ce qu’il se passait entre les deux.

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La surprise... Voilà qu'elle me crie dessus et me demande sur quoi je mens à Oliver depuis des mois... Je me recule alors qu'elle approche, menaçante, pour me faire comprendre que j'avais merdé, que j'aurais pas du lui mentir. Ça je m'en étais clairement rendu compte tout seul, parce que si je lui avais dit pour tout ça on n'en serait foutrement pas là ! Non, on serait tranquille tout les deux, il aurait pas été voir Jonathan parce que je m'éloigner petit à petit de lui."Tu voulais que je lui dise comment que mon père m'a foutu à la porte parce que je suis gay ? Je savais pas comment lui dire  Je voulais pas qu'il culpabilise par ma faute." Je me prends alors le visage entre mes mains, pour me cacher, pour éclater en sanglot devant elle, lui montrant ma détresse à quel point je suis détruits là, à quel point je n'ai plus rien. "Je voulais pas lui cacher, mais je pouvais pas lui dire que j'avais perdu l'estime de mon père... Je voulais pas qu'il culpabilise à cause de nous... Je voulais pas le perdre, je voulais pas... Mais j'ai provoqué tout ça... Tu le dis toi même... C'est ma faute... C'est normal qu'il ai été vers Jonathan." Je sais plus ce que je dis, ni ce que je fais réellement, sauf que je suis complètement paumé, une seule réalité en tête, Oliver et moi n'existe plus parce que je lui ai trop mentit à cause de ma relation avec mon père... C'est comme si j'avais poussé mon blond dans les bras de Jonathan.


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La colère avait prise sa place après le fait de culpabiliser pour ce que tu avais osé lui dire, tu t’en voulais presque d’avoir fait une telle chose et là t’avais l’impression d’avoir été prise pour une conne, qu’il avait en quelque sorte jouer avec toi pour que tu le prennes en pitié, pour que tu finisses par croire que ton cousin était le méchant dans cette histoire. Tu te savais si idiote, mais pas à ce point, clairement pas à ce point, si ? Tu en avais l’impression pour le coup, tu serrais les dents parce que tu n’y croyais pas, tu ne croyais clairement pas à ce qu’il se passait et tu te rendais même pas compte de la tristesse que pouvait avoir Jaysaël sur le coup. « Mais putain ! C’est surtout le truc à parler avec lui, c’est pas un truc à garder pour toi ! C’est seulement comme ça que tu le ferais suivre, tu peux pas lui cacher surtout si tu veux qu’il reste dans ta vie merde ! C’est important, est-ce que tu sais ce que ça veux dire ? C’est un truc qu’il a besoin de savoir, il doit être là pour toi, c’est une épreuve que vous devriez vivre à deux bordel ! » Mais quel idiot ce mec, il ne connaissait clairement pas la définition être en couple s’il se mettait à lui mentir sur ça, sur la chose la plus importante qui se passait dans sa vie. A force de ces changements d’humeur, à cause de tout ça, tu finis par avoir mal au ventre. Super tu n’avais clairement pas besoin de ça, une grimace se dessina sur tes lèvres alors que tu posais ta main sur ton ventre pour aller t’asseoir où tu étais avant de te lever en colère contre lui. Tu ne parlais pas de ça, tu n’avais pas le temps de parler de toi pour le coup et tu ne voulais surtout pas faire une telle chose. « Arrête de croire qu’il serait parti parce qu’il aurait appris que ton père ne voulait plus de toi dans sa vie ! Arrête de montrer que tu as honte d’être celui que tu es et que tu fais peu confiance à Oliver. C’est à cause de tout ça que tu vas le perdre, tu n’arrives même pas à montrer que tu tiens assez à lui pour être honnête. Tu crois quoi ? Qu’il va accepter toute sa vie de voir que tu fais ta vie sans lui dedans, que tu préfères le mettre à l’écart pour ne pas le faire souffrir alors que vous êtes un couple. Tu devrais réellement revoir ce que ça veux dire être en couple Jaysaël parce que t’es carrément à côté de la plaque pour le coup. »

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Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal

Mon visage dissimuler sous mes mains, les larmes coulent à profusion. Je pleure, comme un con devant elle. Un mec c'est supposé être fort, être fier, pas comme moi, pas comme je suis devenu. J'ai l'impression que plus le temps passe, plus je deviens une mauviette, car c'est bien comme ça que mon père le qualifierait s'il me voyait à cet instant... J'entends d'ailleurs Carter parler, sans réellement comprendre, je ne cherche même plus à comprendre ce qu'elle me dit, parce que tout ce que je sais maintenant, c'est que j'ai plus rien, plus le soutien de mes parents, plus la présence d'Oliver pour me rassurer et me dire que je ne suis pas seul malgré tout ça... La leçon de moral de Carter ? Je n'y réagit pas, ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre comme on dit, parce que je n'ai rien à y répondre, parce que probablement, depuis le début, ma notion de couple est biaisé, parce que j'ai jamais été aussi sérieusement en couple que depuis que je suis avec lui. J'ai eu des histoires de plusieurs mois, mais jamais ça n'avait été comme lui, jamais si fort, si... Passionnel, fusionnel en instant et j'avais peur de tout détruire à cause de ça, à cause de la réaction de mon père, parce que je ne voulais pas le voir culpabilisé à cause de ma relation avec mon paternel, parce qu'au final, il est plus important pour moi que mon père. Mais il faut croire que je me suis bien planté vu qu'il s'est si facilement jeté dans les bras d'un autre homme, qu'il a profiter de mon absence pour conclure avec Jonathan... J'aimerais ne pas y croire, mais il y a trop de choses qui vont dans ce sens depuis le début et mon pseudo isolement n'a pas aidé... Je continue de pleurer, sans dire un mot, sans plus adresser non plus un seul regard à la jeune femme, ne voyant pas sa douleur.

Rei©
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