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En pleine action avec Royce, toi sur le matelas, lui au dessus de toi, tes mains sont prisonnières sur les côtés de ton visage tandis qu'il s'y donne à coeur joie. Tu profites du moment, des coups de bassins qu'il donne, jusqu'à qu'il pose sa main sur ta bouche. Toi t'as pas entendu le premier coup sur la porte, alors tu te demandes à quoi il joue. Est ce que tu fais trop de bruit ? Impossible. Est ce qu'il te fait un faux plan parce qu'il se rappel avoir une meuf et qu'il est en train de la tromper ? Façon c'est trop tard hein, même si vous finissez pas il est en toi, il t'a touché, embrassé, il l'a plus que bien trompé déjà. Mais non, cette fois tu entends un coup sur la porte. Toujours la bouche bloquée par sa main, tu ne peux pas répondre quand il te demande c'est qui, à la place tu hausses juste les épaules preuve que tu sais pas qui ça peut être. Ni Lucky ni Léo en tout cas sinon elles seraient déjà rentrées. Du personnel de l'hôtel ? Bizarre car ils auraient déjà demandé si y avait quelqu'un non ? Tu ne bouges plus, en même temps t'es coincée sous le winthrop. Enfin, ça c'est jusqu'à que la poignée se baisse et que la porte grince. Quelqu'un entre. Bordel c'est qui ? Royce se planque sous la couverture, laissant pas un mini mètre de sa peau en dehors de celle ci et tu fis pareil, histoire de cacher ta nudité. T'es pas pudique mais tu sais pas sur qui tu vas tomber. Le regard fixé vers la porte, tu attends de distinguer la silhouette de la personne, curieuse de savoir qui rentre dans ta chambre de la sorte et qui vient de vous couper en plein ébat. Décidément. Quand tu t'apprêtes à le faire, à succomber, tu te fais casser ton plan. T'es maudite ma vieille. Et tu n'avais pas encore vu le visage ni le corps de la personne qui allait te découvrir nue, en compagnie, parce que là ça serait un euphémisme de dire que t'es maudite...
J’avais juste touché du bout des doigts le rêve que peut être Ash ressentirait quelque chose de plus qu’une simple amitié à mon égard. Du bout des doigts vous savez… Parce que j’avais reçu ses textos, un peu méfiant, en plein bivouac à l’autre bout de la Jamaïque à ce moment là. Et puis, pour justifier ma prudence, il y avait des précédents, des –Denys je crois que je ressens quelque chose pour toi- quand elle était revenue de Londres, révélations tuées par son –c’était une blague- plusieurs jours après, puis ce coup au début du SB où elle était arrivée en sous vêtements rouges dans ma chambre pour se jeter littéralement sur moi avant de me mettre un frein mémorable en m’annonçant que c’était une vengeance vis à vis du défi… Alors oui, excusez moi, mais lorsqu’elle m’avait annoncé vouloir briser son défi avec moi, on avait beau avoir eu tous ces rapprochements pendant les vacances, j’étais quand même en proie aux doutes. Sans compter que je bassinais Marin avec Ashleigh H24, donc ça pouvait très bien être le winthrop qui se foutait de moi, ils étaient souvent ensemble ma meilleure amie et lui, il aurait très bien pu mettre la main sur son téléphone et s’amuser un peu… Mais bon, et si c’était vrai ? Noël en plein mois de mars… J’avais quand même cette petite lueur d’espoir et puis elle m’invitait à venir vérifier de moi même, me disant qu’elle était dans sa chambre. Alors je ne répondis pas, m’empressant de plier tente, sac de couchage et compagnie, de charger tout mon barda sur mon sac à dos et de faire demi tour. Rando express, j’avais jamais marché aussi vite de ma vie. Et comme entre temps j’avais eu Marin par sms, j’étais de plus en plus tenté de croire que ma chance avait enfin tourné. Je rêvais éveillé, je m’imaginais des tas de trucs, parce que si elle me demandait à moi de l’aider à briser son défi, ça avait du sens non ? Ca ne pouvait pas être que pour le sexe…. Mon cerveau réfléchissait trop en chemin, et quand j’arrivais finalement à l’hôtel, essoufflé, les pieds en vrac, je courrais limite jusqu’à ma chambre, sous ma douche, histoire d’être présentable, et je sautais dans une tenue propre, me précipitant ensuite avec une impatience ingérable devant sa porte. Je frappai, une fois. Deux fois. Elle avait dit qu’elle était dans sa chambre non ? Mais c’était y’a combien de temps ? Combien de temps avais-je mis pour faire demi tour et retourner ici ? Peut être qu’elle était sortie… Sauf que j’étais bien trop excité pour renoncer, je ne réfléchis même pas à l’option : l’appeler pour vérifier où elle était d’ailleurs. Non, puis on était coloc, elle était habituée à me voir débarquer dans sa chambre, alors j’appuyai sur la poignée et poussai la porte, faisant quelques pas à l’intérieur. « Ash c’est m… » Et je me figeai, perdant ma voix au passage devant ce que je vis : Ashleigh, au lit, tirant sur les couvertures pour se cacher, probablement nue sous les draps. Les joues rosies, les cheveux ébouriffés, et si j’avais encore des doutes sur ce qu’elle était en train de faire, sur ce que je venais d’interrompre, le sachet de préservatif déchiré qui trainait sur la table de chevet me les ôta très vite, de même que la grosse forme cachée sous les draps près d’elle, trahissant la présence d’un homme à ses côtés dans ce lit. « Putain tu te fous de moi là ? » C’était quoi ? Une nouvelle blague ? Elle aurait pu juste m’accueillir en riant et en me disant –non mais Denys t’es fou, je n’ai pas l’intention de coucher avec toi…- parce que là, là… C’était pas juste mon égo qui en prenait un coup, en fait c’était tout mon être. J’avais juste l’impression de me prendre un énorme coup de poing dans l’estomac. Non en fait, même ça, ça aurait fait moins mal. Je serrai les dents, gorge nouée, regard peiné, tristesse et déception se mêlant à la colère et se peignant assez clairement sur mon visage. « Non, dis rien en fait… Je me casse... Je ne veux plus te parler… » Et faisant volte face après ces mots, sans lui laisser le temps d’en placer une, je me dépêchais de fuir cette pièce, sa chambre, cet endroit que je m’étais tant pressé de rejoindre… Voilà, j’ai touché du bout des doigts un rêve.
Si le destin avait décidé de mettre Royce à nouveau sur ton chemin quand tu avais décidé de rompre ton défi et que Denys t'avais posé un lapin, il avait aussi décidé de faire venir Denys pile pendant que tu couchais avec le winthrop. Quel était l'intérêt de t'offrir le rouge sur un plateau d'argent si c'était pour te le retirer avant même la fin, pour que ton meilleur ami vous surprenne ? Franchement c'était pas cool de jouer avec toi et tes envies. Si vous entendiez là haut, si y a quelqu'un, faites tourner ta chance, car là elle c'était bien perdue en chemin. En effet, cet inconnu qui rentrait dans ta chambre, était loin d'être un inconnu. Denys. Sa voix tu la reconnus rien qu'à la prononciation de ton prénom. Surprise de le voir ici, totalement perturbée, puis choquée de la façon dont il te parla, tu ne pipais mot. Te foutre de lui ? C'était pas le contraire plutôt ? Pas lui qui t'avais mis un faux plan et qui osait s'en prendre à toi là ? T'aurais dû lui répliquer ça, mais t'en perdis le son de ta voix devant la colère que tu lisais sur son visage. Et si ça avait été que ça... Tu lisais aussi de la tristesse et une part de toi fut peinée. Encore plus quand il balança ne plus vouloir te parler. Comme un coup de poignard en plein coeur, voilà que les craintes de le perdre te revenaient en pleine face. S'il était mal, tu l'étais aussi à présent. Tu en oubliais même Royce jusqu'à qu'il te parle. Mon... meilleur ami... si tu pouvais toujours l'appeler ainsi ? Décomposée, on aurait pu croire que tu avais vu un fantôme. T'étais déjà pas la nana la plus bronzé mais là on pouvait presque voir à travers toi tellement tu étais blanche ou transparente. Non... Euh, je vais aller prendre une douche, je pense que c'est foutu pour aujourd'hui. Voix plate, calme, monotone, tu attires le drap avec toi pour te rendre dans la salle de bain, laissant un Royce nu sur le lit, découvert et surement dépité de la situation. Sans un regard en arrière, encore sous le choc, tu t'enfermes dans la salle d'eau et fonce sous le jet d'eau chaude, les dernières paroles du mather résonnant à ton esprit. Pour l'instant choquée, dégoûtée, la colère viendrait juste après...